Fondé à la fin des 90’s, Okkervil River nous vient du New Hampshire. Une formation drivée par Will Sheff et Seth Warren. Et responsable de 4 albums à ce jour. Guitariste mais surtout chanteur, Will a également développé un projet alternatif, Shearwater, en compagnie duquel il a déjà commis trois elpees : “The Dissolving Room” en 2001, “Everybody Makes Mistakes” en 2002 et “Winged Life” en 2004. Si à l’origine, le line up se résumait à un quatuor, il est passé aujourd’hui à un sextuor. Ce qui explique sans doute la diversification de leur expression sonore. Fondamentalement alt country, Okkervil River évoque tout d’abord Centro Matic. Ou plus exactement South San Gabriel. Surtout dans sa phase la plus acoustique. Aussi gémissante que celle de Johnson (NDR : Will également), la voix de Sheff n’est pas étrangère à ce phénomène. Mais tout au long de « Black sheep boy », Okkervil River a le bon goût de varier les styles, le tempo et l’instrumentation. Une instrumentation riche, très riche même. Bien sûr, les guitares (acoustique et électrique), la basse, les drums sont très présents. Mais aussi la lap steel, l’orgue à soufflets, la mandoline, les percus, le vibraphone et le Wurlitzer ; le tout saupoudré d’un zeste d’électronique. Sans oublier celle que se réserve les invités, parmi lesquels figurent une section de cordes et une trompette. Ce dernier (Michael Kapinus) apportant une coloration très cuivrée à plusieurs des fragments. Un peu dans l’esprit de Calexico. L’elpee recèle même l’un ou l’autre titre plus insolite. Et je pense tout particulièrement à « Black », morceau imprimé sur un tempo new wave et fouetté par une basse caoutchouteuse. Ou encore « The latest toughs », morceau alerte trempé dans la power pop. Plage longue (7 minutes) particulièrement élaborée, « So come back, I’m waiting » nous entraîne dans un voyage sonore tumultueux mais mélancolique parsemé de déflagrations émotionnelles et climatiques, un périple qui s’achève dans la paix d’arrangements somptueux. Le meilleur morceau de l’opus ! Et probablement la synthèse de l’énorme potentiel affiché par Overkill River.
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