Peu de renseignements au sujet de cet artiste qui serait originaire de la région de Montreuil, près de Paris, en France Après avoir écouté ce vinyle, on a la conviction d’être en présence de musique qui pourrait aisément servir de B.O. pour films. Pas étonnant, puisque l’artiste a intitulé cet elpee « Les Magnifiques », en référence au long métrage réalisé par Philippe de Broca et sorti en 1973, dans lequel Jean-Paul Belmondo incarnait un écrivain, François Merlin en l’occurrence, qui s’identifiait au personnage central et rocambolesque de ses romans : un agent secret idéal.
Si les huit pistes instrumentales et atmosphériques de cet opus se distinguent par des variations multiformes nées de la rencontre entre musique classique, prog et post rock, certaines d’entre elles semblent s’inspirer du « Atom Heart Mother » de Pink Floyd, et notamment le début de « Magnifique V [L'usine sur la digue] », « Magnifique VI [Radio à l'opéra] » ainsi que « Magnifique IV [Callas à la mer] », rehaussées par les vocalises d’une soprano.