Après avoir commis plusieurs eps et un album, The Carnation nous revient flanqué d'un deuxième opus destiné à nous replonger au coeur des années 80. Les treize titres qui le composent sont en effet alimentés de sonorités électro évoquant tour à tour Depeche Mode, The Cure ou encore les Pet Shop Boys. Pourtant, ce « Human Rights » est résolument tourné vers le rock. La guitare y est bien mise en évidence. Que ce soit sous la forme punk (le très Libertines « Label Slaves »), pop et même lorsque l'expression sonore est empreinte de tendresse. A l'instar de « War Poetry ». Quant à la voix, elle me rappelle celle de Kele Okerekedu, le leader de Bloc Party. Bien que ne manquant pas de qualité, la musique de ce trio suédois ne brille cependant pas par son originalité. Effectivement, une impression de déjà entendu plane sur l'ensemble de l'oeuvre. En fait, ce « Human Rights » aurait dû tout simplement paraître une vingtaine d'années plus tôt... A réserver aux nostalgiques des eighties !