Lylac rencontre les esprits de la nature…

Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

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Une lune de nacre éclaire And Also The Trees…

« Mother-of-pearl moon », le nouvel elpee d’And Also The Trees, paraîtra ce 23 février 2024. Nés d'une série d'improvisations à la guitare électrique, de Justin Jones avant et après l'aube, pendant un mois de solitude en 2020, les morceaux se sont ensuite…

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Jérémie Malengreaux

Jérémie Malengreaux

mercredi, 21 mai 2008 14:18

Blaudzun

‘23 heures. Je suis seul dans le compartiment du train. J’en profite donc pour me mettre à l’aise. Je ferme les yeux et enclenche mon lecteur mp3. Le convoi démarre, la musique également. Tout de suite, mon cœur ralentit. Des images défilent à toute vitesse devant mes yeux. Des souvenirs, des fantasmes. Peu importe. Nostalgie, adrénaline, joie et tristesse. Toutes les émotions se mêlent, confuses. Pourtant je me sens bien. La musique s’arrête. Quoi? Déjà? Ah, le train s’est aussi arrêté. 23 heures 40. Je suis arrivé à destination, en ayant l’étrange sentiment d’avoir été téléporté’.

Vous vous demandez sans doute l’intérêt d’une telle histoire. Il est simple. C’est typiquement ce qui risque de vous arriver si vous écouter Blaudzun. C’est sous ce pseudonyme que cet auteur/compositeur/interprète signe son premier album. Au titre éponyme. Son objectif : réaliser ‘une bande sonore pour favoriser des escapades en train ou en voiture’. Ses moyens : sa guitare et sa voix, parfois accompagnés d’un accordéon, de percussions ou d’autres instruments, le tout dans un pur style indie folk acoustique. Le résultat : une mission accomplie avec succès. Dès les premières notes de “Blindspot”, le titre d’ouverture, l’auditeur est transporté dans cette ambiance et se trouve, comme il le dit si bien “Lost in translation”. Et l’album continue, enchaînant des chansons telles que “California”, “Loveliesbleeding” et “Revolver”, pour finir en beauté par “She’s A Gentleman”. Aucun doute, cette collection de onze compositions uniques et sans déchet n’a pas fini de faire parler d’elle. “Blaudzun” est bien plus qu’un ‘must-have’.

 

mardi, 13 mai 2008 03:00

Stay Classy

Amis du hard rock, punk et southern metal, bienvenue dans le monde de Hottness, un groupe particulièrement turbulent. Et son nouvel album « Stay Classy », en est la plus belle illustration. Originaire de Wilmigton (N.C.), la formation parvient à réaliser un cocktail unique des styles susvisés. Des riffs de guitares rock’n roll, des breakdowns, une rythmique simple mais entraînante et ‘dansante’, un chanteur qui tantôt crie, tantôt pose sa voix comme s’il sévissait au sein d’un bon vieux groupe de hard rock (NDR : issu de Virginie du Sud), tout en encourageant ses semblables à l’accompagner : ce sont les grandes lignes tracées par ce band sur cet elpee. Et alors que beaucoup d’entre eux se noient dans ce courant déjà surpeuplé, The Hottness parvient à sortir (NDLR : la tête ?) du lot. Sa recette ? Ajouter des influences punk, sans avoir peur de maîtriser voire de ralentir le tempo ; histoire de laisser de l’espace à des accès plus mélodiques et empreints d’émotion (NDR : tout en prenant bien soin de ne pas sombrer dans l’emo/screamo).

L’album s’ouvre en force par “Straight Brown”. Rapide, cette chanson rappellera aux connaisseurs le “I Am Hollywood” de He Is Legend. Le combo embraie par “Blue Eyed” avant d’attaquer “Dearly Departed”, plage qui s’ébroue dans un style semblable, quoique davantage chargé de feeling. “This City Is Ours” est sculpté dans le pur southern metal. Alors que le morceau s’appuie d’abord sur un riff bien musclé, incitant pour la circonstance l’auditeur à se remuer, il glisse ensuite vers une partie chantée très caractéristique du genre, puis enchaîne par un breakdown destiné à vous communiquer l’envie de hocher la tête tout en secouant votre chevelure (NDR : que vous aurez laissé pousser pour l’occasion). En d’autres termes, il invite à vous abandonner au ‘head banging’. Parmi les dix pistes de cet essai qui compte trente-neuf minutes, j’épinglerai également “Classy”, une ballade susceptible de vous téléporter dans un état du Sud des USA, avant la guerre de sécession.

Vous êtes fan de Queens of the Stone Age, Every Time I Die et Maylene and the Sons of Disaster ? Aucun doute possible, Stay Classy est fait pour vous !

 

mardi, 06 mai 2008 21:36

Rip It Off

Pour son troisième album, Times New Viking nous propose seize titres atteignant une durée totale de trente minutes. Vous l’aurez compris, nous sommes en présence de punk pure souche. Et pour couronner le tout, le groupe semble avoir enregistré cet elpee en se servant des moyens de l’époque. Résultat des courses : malgré une recherche probable au niveau des compositions, il est impossible d’apprécier l’opus à sa juste valeur. Dès que la batterie et la guitare en mode ‘accords de puissance’ s’en mêlent, le son sature et la voix devient totalement inaudible. C’est dommage, car si la formation avait utilisé un home studio, elle aurait pu obtenir un produit de bien meilleure qualité, tout en conservant une étique DIY (‘Do It Yourself’). 

Etre ‘roots’ c’est bien, mais il y a des limites.

mardi, 06 mai 2008 21:04

**** Live in Phoenix

Après avoir concocté trois albums en studio, Fall Out Boy revient sous le feu des projecteurs en nous proposant un elpee enregistré en public lors de la tournée ‘Honda Civic’. Au Cricket Pavillion, à Phoenix (USA). Le 22 juin 2007, très exactement. Découpé en pas moins de 15 titres, l’opus attendu par bien des fans est étrangement intitulé « **** ». Il recèle la plupart des singles des trois cds précédents ; en outre, la moitié du set émane de son dernier essai studio en date : “Infinity on High”.

Bien que la plaque réjouisse les fans purs et durs, Fall Out Boy démontre ici qu’il est un groupe de studio et non de live. Certes, le jeu de scène est au rendez-vous –les guitares tournent et les effets pyrotechniques ne manquent pas–, mais tout de même. On peut s’attendre à quelques imperfections instrumentales  –et oui, accomplir des pirouettes en jouant n’est pas si simple– mais la voix est trop souvent hors ton et gâche donc le plaisir d’écoute.

Malgré ce tableau assez sombre, tout n’est pas mauvais. Tout d’abord, ici au moins, on sent que l’on à affaire à du vrai ‘live’, pas comme sur certains enregistrements aseptisés (le “Live in San Diego” de Switchfoot est un bon exemple). « **** » respire donc le direct avec tout ce que cela comporte, comme les –parfois gros– mots du chanteur entre les titres ou les réactions de la foule en plein délire chantant en chœur les refrains. La reprise du “Beat It” de Michael Jackson est un autre moment fort. Impliquant John Mayer, ce titre est un réel plaisir pour les oreilles. Il est également le seul enregistré en studio.

A noter qu’il existe également une version Dvd de ce set, incluant également la cover ‘live’ de « Beat It ».

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