Barnabé Mons rend hommage à un chat… sauvage…

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TORRES perdue dans une salle immense…

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The Cinematic Orchestra

To believe

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Manifestement, de nombreux groupes ont décidé de sortir un nouvel album, après plus de 10 ans d’absence. Et c’est le cas pour The Cinematic Orchestra, dont le dernier opus, « Ma fleur », date de 2007. Bien sûr, il a quand même publié des B.O. de films et des enregistrements immortalisés ‘live’. Mais pas d’elpee studio. Et puis, le band n’est pas très prolifique, puisque « To believe » ne constitue que son quatrième LP studio.

Au fil du temps, Jason Swinscoe s’entoure de plus en plus de collaborateurs pour mener son projet. Il y a bien sûr son backing group, dont Dominic Smith est quasiment devenu un membre à part entière, y partageant l’essentiel des compos ; mais, au fil du temps, il faut reconnaître que la liste des invités s’allonge. Et elle est particulièrement longue sur cet opus. On y retrouve ainsi de nombreux artistes de soul et de hip hop contemporains, comme les chanteurs Moses Summey, Roots Manuva, Heidi Vogel, Grey Reverend ou Tawiah, mais également le multi-instrumentiste Miguel Atwood Summey (NDR : ici préposé aux cordes) ainsi que le claviériste Dennis Hamm, deux artistes qui ont notamment bossé en compagnie de Flying Lotus et Thundercat.

Découpé en 7 plages, cet Lp baigne au sein d’une musique vaporeuse, propice à l’imaginaire, une expression sonore où se mêlent nu-jazz, hip hop, prog, musique de film et électronique.

Le disque s’ouvre par le titre maître, une compo incrustée de cordes sur laquelle glisse langoureusement la voix de Moses Summey. Toots Manuva pose son flow sur le plus ambient « A caged bird / Imitations of life », une plage qui arait pu figurer au répertoire de Massive Attack. Toujours aussi atmosphérique, mais dans l’esprit de Tortoise, « Lessons » vogue au gré des flux et reflux de l’instrumentation (NDR : pas de vocaux sur ce titre), Luke Flowers imprimant un rythme du chemin de fer particulièrement impressionnant sur ses fûts. La mer devient houleuse au fil de « The workers of art », une piste ténébreuse, tourmentée par des soubresauts de claviers et enrichie de cordes à mi-parcours. Des arrangements de cordes signés Miguel Ferguson, sur « A promise », un morceau chanté par la fidèle Heidi Vogel ; une conclusion de 11’ qui prend son envol en mode électronique avant de monter en crescendo.

Enfin, en quête de vérité, l’œuvre remet en cause nos convictions dans un monde où la communication est gangrénée par les fake news et la société corrompue par la politique ainsi que la finance, mais en même temps nous invite à prendre une pause et à savourer le moment présent… en écoutant, par exemple, cet album…

The Cinematic Orchestra

Every Day

Rarement jazz et électro auront fait si bon ménage : " Every Day " en mode ‘repeat’ dans le lecteur, c'est comme assister, béat, aux noces impétueuses entre Miles Davis et Red Snapper, John Barry et le Philly Sound. Et quand le rappeur anglais Roots Manuva pose son flow tranquille sur l'un de ces paysages sonores, cela donne un " All Things To All Men " d'anthologie. Splendide !

The Cinematic Orchestra

Motion

Écrit par

Jason Swimscoe, employé chez Ninja Tune dans le civil, est sous la coupe de deux influences majeures: le jazz et le cinéma, tendance polars et films noirs. L'écoute de cet album dont les plages s'enchaînent avec une incontestable fluidité évoque des atmosphères brumeuses, pluvieuses, parfois même vaguement menaçantes. La bande-son idéale d'un après-midi un peu gris.