Piste 1 : « Night Shop »… intronisation dream-pop immédiate qui se pose sur les nuages vaporeux de l’univers ‘cocteautwinesque’. Fondé en 2007, le jeune quatuor louvaniste nous rappelle sans détour que les mouvements dream-pop et shoegazing brillent actuellement de mille feux. ‘Soukazing’ ingénieusement ordonné autour de Slowdive, My Bloody Valentine, Cocteau Twins et Ride.
Sur ce premier elpee autoproduit, « Tannhauser » (NDR : pseudonyme emprunté au célèbre opéra de Richard Wagner) ne verse nullement dans la créativité artistique mais use plutôt de la richesse de ses influences hermétiques pour bricoler astucieusement un opéra noisy-pop. Empire céleste voûté de guitares fuzz et de synthés rêveurs destiné principalement aux amateurs du genre.
Du tracklisting, on épinglera tout particulièrement l’onirique, mais également bucolique « A Little Blood » (NDR : un hommage à My Bloody Valentine ?)
Bref, en 10 titres pour 41 minutes, Tannhausser semble avoir trouvé un refuge cotonneux au cœur des antres de la noisy-pop.
Cette nouvelle formation flamande, dont les noms des musiciens méritent un arrêt sur image (NDR : Erick de Deyn –c’est le seul garçon du line up– au chant et à la guitare, Ine Vlassaks aux drums et à la clarinette, Karlien Vermeiren au chant et au synthé ainsi que et Joke Duponcheel à la basse), devrait certainement et très prochainement fouler les planches des salles de notre plat-pays. A suivre de très près…