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Sur « Idols », Yungblud franchit un cap et affirme son identité musicale avec force. Toujours porté par une énergie brute et une notoriété en pleine ascension, le chanteur britannique livre un troisième album studio aussi puissant que varié. Dès « Hello,…

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La Divine Comédie de Lora Gabriel

Lora Gabriel a trouvé sa voie en oscillant constamment entre les polarités pour mieux les réconcilier. Cette quête débute dès son enfance, lorsqu'un professeur de flûte traversière, au conservatoire, lui propose de chanter les notes qu'elle joue. Son premier…

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Stéphane Deroubaix

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mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Twilight of the Idols - In conspiracy with satan

Le nom du groupe et le titre de l'album ne laissent planer aucun doute quant au style musical pratiqué par le combo norvégien. Du black metal extrême, sans pitié, rempli de haine. Du black old school dans la lignée des premiers méfaits de Darkthrone et de Mayhem. Passons sur l'épisode carcéral du chanteur Gaal, période éprouvante pour le sinistre personnage, mais aussi pour l'ensemble du groupe ; des avatars qui ont contraint la formation à repousser maintes fois l'enregistrement de ce "Twilight of the Idols". Inspiré par tous les maux de la terre, il nous livre ici huit titres cacophoniques aux relents maléfiques et d'une violence rare. Gorgoroth bénéficie d'un statut de groupe culte, car il ne se produit jamais sur scène, sauf dans sa Norvège natale ; mais il ne risque pas de faire de l'ombre à Dimmu Borgir ou à Immortal, et ne touchera qu'un public amateur de black metal sans concession. Beaucoup de bruit pour cet album rageur signé par un groupe qui ne bénéficie pas encore d'une grande notoriété sur le continent. Mais Cradle of Filth ne détenait-il pas la même position, il y a moins de dix ans ?

 

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Memory Analysis

Epées, châteaux et dragons, sont les principales sources d'inspiration de Gutter Sirens. Fortement marqué par la mouvance Rhapsody, Angra, Hammerfall et consort, le combo déballe en moins de 60 minutes la panoplie intégrale des pires clichés du heavy metal épique et symphonique, sans la moindre originalité ou innovation. N'est pas Stratovarius qui veut ! Avec des morceaux oscillant de 6 à 9 minutes, alors que tout aurait pu être dit en trois, des arrangements hyper téléphonés, et une production médiocre, "Memory Analysis" est un des albums les plus ennuyeux chroniqués au sein de cette rubrique depuis belle lurette. La voix haut perchée est tout simplement insupportable et parvient à foutre en l'air, à elle seule, les quelques rares idées qui émergent de certains titres lorgnant vers le metal prog. Vu le nombre de nouveautés de qualité qui sont sorties ces derniers mois, il est inutile de s'attarder sur ce naufrage.

 

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Douce Barbarie

Originaire de Lille Facteur Zero s'est formé en 1997 autour d'Alban Lefèbvre et de Matthieu Regueme. Inspiré par Sepultura et Machine Head à ses débuts, le combo, dont la moyenne d'âge des musiciens est de 21 ans, s'est orienté par la suite vers une musique toujours aussi trash mais davantage technique, à l'image des jeunes loups que sont Children of Bodom, Dark Tranquility ou S.U.P. Après avoir digéré ses influences, Facteurs Zero s'est vu offrir l'opportunité d'entrer en studio pour enregistrer un mini-album. Cinq titres en 28 minutes, tous chantés en français. Evoluant dans les registres heavy et death metal mélodique, les cinq compositions tiennent la route et reflètent la détermination de ces jeunes Français à vouloir marcher sur les traces de Loudblast, la référence hexagonale du metal inspiré par la scène death américaine. On attend un véritable album avant de se prononcer, mais cette "Douce barbarie" n'est pas pour nous déplaire. Pour plus d'infos sur le groupe et pour se procurer ce mini CD vendu à un prix démocratique, rendez-vous sur leur site web, http://www.facteurzero.com

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Long Way 02

Au milieu des années 80, des groupes tels que Four Ways fleurissaient aux quatre coins du globe, et plus particulièrement dans le nord de l'Europe. Influencés tant par le heavy metal d'Iron Maiden que par le hard FM américain, ces formations avaient pour nom Pretty Maids, Shy, Tokyo Blade ou Vengeance. Four Ways aurait donc pu très bien séduire une certaine frange du public hard n' heavy s'il avait sorti son album "Long Way 02", vingt ans plus tôt. Mais aujourd'hui ce type de metal sonne bien daté ; et même s'il faut reconnaître un certain talent de composition chez ces Espagnols en retard de deux guerres, personne ne s'intéressera malheureusement à leur cas, mis à part de rares nostalgiques. L'idée du solo d'orgue Hammond sur le sautillant "Untamed Girl" est originale et la reprise du classique "Love Gun" de Kiss enrobé de synthés peut surprendre. Mais de là à vous recommander l'achat de cette plaque...

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Greatest Hits

Comment ne pas maudire son rédacteur en chef quand celui-ci vous invite, en pleine période festive, à chroniquer l'album d'un groupe sorti de nulle part, qui sévit (NDR : parait-il !) depuis 1995, est à l'origine d'une petite quinzaine de hits (voir titre???) et porte un nom aussi accrocheur que The Fucking Champs? La pochette est belle comme une photo de première communion, la musique moins excitante qu'un documentaire de chasse, la production aussi soignée que la démo d'un groupe de grind core roumain, et l'hommage à Jean Sébastien Bach (NDR : en plage 5) relève du pur sacrilège. Bon, ben finalement, j'reprendrais bien un morceau de cette bûche dégoulinante de crème au beurre.

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Fallen

Présenté comme le premier album de tous les temps à avoir réussi la fusion entre le rock gothique et le néo metal, "Fallen" révèle davantage de points communs avec Lacuna Coil et Within Temptation qu'avec Korn et Soulfly. Propulsé par la B.O. du film 'Daredevil', ce groupe américain commence à envahir les ondes des radios nationales un tant soi peu ouvertes aux nouvelles tendances du rock. Gothique, élégant, aérien, le metal du groupe de la ravissante Ami Lee prend de la hauteur, allie puissance des riffs à la beauté des mélodies, surprend par ses multiples aspects typiquement européens ; à l'image d'un Lacuna Coil, sans nul doute sa principale influence. A contrario de l'Europe, les groupes à chanteuse sont loin d'être nombreux et populaires Outre-Atlantique. Ce qui rend cet opus d'autant plus attrayant pour les amateurs du genre. Superbement ficelées, et gonflées par une production digne d'un Metallica ou d'un Ozzy Osbourne, les onze compositions naviguent entre metal traditionnel et new wave années 80 ; une musique hybride et succulente, enrichie par de belles mélodies au piano et des cordes judicieusement posées. Une belle reconversion pour le guitariste Dave Fortman, ex Ugly Kid Joe, pur produit de la vague metal US de la fin des nineties. Caractérisé par son refrain rappé, le single déjà populaire " Bring Me To Life " est peu représentatif de l'ensemble de l'œuvre ; une œuvre qui contribue davantage à l'épanouissement des liens qui se créent entre le rock mainstream et le heavy metal. Vivement un second album!

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Aphelion

Alors qu'installés confortablement dans le music business, Guns n' Roses, Sisters of Mercy, Boston et quelques autres grosses pointures du rock, se complaisent à offrir à leurs fans un album toutes les décennies, d'autres artistes soucieux de faire leurs preuves se fendent de sortir une plaque tous les dix mois. La formation autrichienne Edenbridge appartient à cette catégorie de groupes prolifiques et vient d'enfanter son troisième brûlot en l'espace d'un peu plus de deux ans. Moins immédiat que son prédécesseur "Arcana", mais probablement un brin plus heavy, "Aphelion" garde néanmoins la griffe immédiatement identifiable du combo de Lanvall, le guitariste et principal compositeur du combo, bien entendu. Impossible de ne pas établir un parallèle avec la musique épique de Nightwish, tant la voix de Sabine Edelsbacher évoque le magnifique organe de Tarja, tant les mélodies sont puissantes et les changements de breaks incessants. Mais Edenbridge, bien que possédant un potentiel certain, n'est pas encore en passe de dépasser son maître. Il manque encore aux Autrichiens ce petit quelque chose qui fera toute la différence. Au fil des écoutes, une impression de linéarité commence à vous envahir, même si certains titres, tels "Deadend Fire", "Farpoint Anywhere" ou l'excellent "Where silence has lease" apportent leurs doses d'émotions et une impression de bien-être immédiate. Soulignons également le superbe duo entre Miss Edelsbacher et D.C. Cooper (ex Royal Hunt) sur la longue plage qui boucle l'album, et surtout l'édition limitée pochette hologramme sur laquelle tout amateur de très bel objet se plongera sans tarder. Un régal pour les yeux! Un plaisir honnête pour les oreilles, sans plus.

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

A Murder of Crows

Classé troisième dans la liste des albums du mois de septembre du très respectable magazine hollandais Aardschock, le deuxième album de Dead Soul Tribe, groupe formé par l’ex Psychotic Waltz Devon Graves, est une authentique bouffée d'air frais dans le paysage hard n' heavy du moment. Inclassable, innovateur, mélodique et parfois tribal au niveau des rythmiques, "A Murder of Crows" est susceptible de séduire différentes franges des amateurs de metal. Le chant, doux et frais comme la rosée du matin, évoque tantôt Marillion, tantôt Porcupine Tree, pour se faire parfois plus agressif sur les passages les plus speedés. Mais l'ensemble de l’œuvre évolue dans un registre lent, voire mid-tempo, et n'est pas sans lien de parenté avec la musique progressive. On pense à Queensryche voire à Amorphis, et certaines atmosphères lorgnent même vers l'alternatif torturé d'un Muse. Les musiciens savent y faire, le talent est au rendez-vous, et l'apparition inattendue d'une flûte traversière sur trois des douze titres qui composent la rondelle accentue davantage la démarche expérimentale du groupe. Toute en finesse et sans artifices, la musique de Dead Soul Tribe semble familière mais reste énigmatique et complexe. Brillamment construite, cette collection de titres déconcertants joue sur les sentiments de l'auditeur et possède, outre son côté metal post progressif, cette petite touche pop fort attendrissante. Il suffit de jeter une oreille sur le splendide « In a Garden Made of Stone », dont le son de guitare a été emprunté à Black Sabbath, pour se rendre compte qu'on tient là une œuvre sublime et subtile, dont l'abondance de mélodies luxueusement ciselées touchera les âmes sensibles. A recommander aux fans de Tool, Porcupine Tree et Ark, trois groupes qui évoluent dans des registres différents. C'est dire si les influences de Dead Soul Tribe n'ont pas de frontières !

 

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Bananas

Malgré le départ de Ritchie Blackmore, et plus récemment du claviériste Jon Lord, remplacé par le génial Don Airey (Ozzy, Rainbow, ...), Deep Purple a gardé la foi et retrouve l'énergie perdue après "Purpendicular". Derrière sa pochette qui colle davantage à un combo reggae qu'à un dinosaure du hard, "Bananas" dévoile un Purple bien inspiré et qui semble avoir trouvé une alternative à l'absence de la magie du doigté de Blackmore. Dès le titre "House of pain", on constate que les vétérans reviennent au bon gros rock et que Ian Gillan, malgré ses problèmes de surcharge pondérale, tient la grande forme. Son organe vocal, l'autre marque de fabrique du groupe, demeure intact, inimitable! Tandis que Steve Morse semble bien plus à l'aise que par le passé au sein du groupe, développant un jeu de guitare qui remplit l'espace, le tandem rythmique Roger Glover/Ian Paice est en parfaite osmose, comme à l'époque "In Rock" et "Machine Head". On se demande d'ailleurs pourquoi la firme de disque a retenu comme premier single la sirupeuse ballade "Haunted", peu représentative d'un album typiquement hard seventies, dans le son et l'esprit. Les inconditionnels de cette glorieuse époque ne pourront que s'incliner devant l'efficacité d'un "Silver Tongue" et le feeling groovy d'un "Walk on". L'opus donnera du fil à retordre à ceux qui voulaient enterrer Deep Purple avant qu'il ne soit mort.

mercredi, 31 décembre 2003 01:00

Das Ewige Eis

Plus proche d'un Funker Vogt que d'un Rammstein, Dein Schatten est un de ces combos dark wave légèrement teintés de métal comme nos voisins Allemands en raffolent. Créé par le musicien avant-gardiste Dieter Bornschlegel, mieux connu outre-Rhin sous le pseudo BornZero, Dein Schatten doit autant à la Krautrock qu'à la scène électro-gothique. Froide, dansante et suffisamment solide pour satisfaire le consommateur d'électro pendant quelques semaines, la musique obéit à certains codes classiques, mais sait aussi mettre en place des atmosphères plus éthérées et mystiques, sans pour autant révolutionner le genre. "Das Ewige Eis" égrène quatorze titres (dont un clubmix) austères à tendance martiale, une musique parfaite pour se trémousser en soirée sans se prendre la tête. Quant au chant, l'utilisation de l'allemand aide beaucoup à accentuer le côté romantique et désespéré de l'auteur, dont la voix est hélas très impersonnelle. Dein Schatten possède heureusement d'autres qualités. Au niveau de la recherche de sons notamment. A écouter très fort, mais avec modération !

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