Les ravissements de Maud Lübeck

En mars 2023, Maud Lübeck est invitée par Ghislaine Gouby, directrice des Scènes du Golfe à Vannes, pour une carte blanche lors du festival ‘Les Émancipéés’. Cette année-là, pour la première fois, se déroulent ‘Les ravissements’, quatre rencontres animées par…

logo_musiczine

Brazen tient la distance…

Après près de dix-huit ans de silence trompeur, Brazen (Genève), revient avec « Distance », une épopée indie-rock ambitieuse où s’entrelacent modulations mélancoliques et harmonies vocales sur un tapis instrumental planant. Les huit titres qui composent…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

Heather Nova - De Casino
Lambrini Girls
Bernard Dagnies

Bernard Dagnies

mardi, 11 avril 2006 03:00

Four thirty

Four Thirty constitue déjà le cinquième opus de The Great Crusades. Un quartet chicagolais responsable d’une musique qui mêle lubriquement blues, punk, americana et rock’n roll. Pour vous donner une petite idée, imaginez un croisement hypothétique entre Sreamin’ Jay Hawkins, Captain Beefheart, les Replacements et les Bad Seeds, et vous aurez une idée plus ou moins exacte du style pratiqué par cette formation. Encore que abstraction faite des vocaux, il me rappelle quelque part les Godfathers. Venons-en justement au chanteur. Brian Krumm. Son timbre est unique en son genre. Eraillé, rauque, probablement ravagé par le whiskey, il campe un hybride entre Joe Cocker, Tom Waits, Don Van Vliet, Nick Cave, Stuart Staples (Tindersticks) et Bruce Dickinson (Iron Maiden). C’est également le guitariste. Et aussi le lyriciste. Ses textes ? Trempés dans l’alcool, ils parlent de l’amour, du sexe, de la colère, de la haine, de la rue ou de la route. Des choses de la vie pour un pilier de comptoir, quoi ! Tout en manifestant un talent certain pour l’autodérision. Découpé en 11 fragments, « Four thirty” libère une énergie phénoménale, comme en ‘live’. Parce que le combo est parvenu à la reproduire en studio. En enregistrant pratiquement toutes leurs compos en une seule prise. Oui mais la musique ? Tour à tour électrique, marécageuse, tumultueuse, viscérale, tendre ou dramatique elle privilégie l’instrumentation basique (guitare/basse/batterie/claviers) ; mais n’hésite pas à impliquer, suivant les circonstances, des instruments spécifiquement country comme le violon, la pedal steel ou le banjo… Une chose est sûre cet elpee décoiffe. Même ceux qui n’ont plus un poil sur le caillou…

 

Le nouvel album de Those Dancing Days paraîtra ce 6 octobre. Il s’intitulera “In Our Space Hero Suits” et sera précédé par le single “Home Sweet Home”, dont la sortie est prévue pour le 29 septembre. L’opus a été enregistré aux studios Dubious, en Suède sous la houlette de Max-Mans Wikman. 

Tracklisting :

1. Intro
2. Falling In Fall
3. I Know Where You Live
4. Run Run
5. Hitten
6. Actionman
7. Shuffle
8. Home Sweet Home
9. Duet Under Water
10. Kids
11. Those Dancing Days
12. Space Hero Suits

Pour plus d’infos : http://www.myspace.com/thosedancingdays

 

 

mercredi, 30 juillet 2008 18:44

Une nouvelle date pour Bashung à l’AB

Le concert prévu ce 27 novembre à l’AB est complet. Une nouvelle date a été prévue le 3 décembre, au même endroit.

Pour plus d’infos : http://www.abconcerts.be

mercredi, 30 juillet 2008 18:44

Les Gorillaz aux jeux olympiques…

Damon Albarn et Jamie Hewlett ont été sollicités par la BBC pour réaliser un clip musical afin de promouvoir leur campagne de couverture des JO de Pékin. Les créateurs de Gorillaz ne se sont pas fait prier et ont apparemment totalement satisfait Jonathan Bramley, le producteur exécutif de BBC Sport.

Pour voir ce clip vidéo : http://youtube.com/watch?v=kwaSsARcsv4

“O Soundtrack My Heart”, c’est le titre du premier album de Pivot qui paraîtra ce 8 août. Sa musique serait issue d’un croisement entre Vangelis, Jean-Michel Jarre, Autechre et Talking Heads. La formation australienne (Perth) se produira le 16 août dans le cadre du festival Pukkelpop et e 29 septembre à l’AB de Bruxelles.   

Pour voir leur clip vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=_DbM9FGTk-E

Pour plus d’infos : http://www.pivotpivot.net et http://www.myspace.com/pivotpivot

Tracklisting :

1. October 
2. In The Blood 
3. O Soundtrack My Heart 
4. Fool In Rain 
5. Sing You Sinners 
6. Sweet Memory 
7. Love Like I 
8. Didn't I Furious 
9. Epsilon 
10. Nothing Hurts Machine 

11. My Heart Like Marching Band 

 

mardi, 29 juillet 2008 23:00

7 Moons

Ce qui frappe d’abord en écoutant cet elpee, c’est la voix de Joseph Petolillo dont le timbre et les inflexions sont tellement proche de Peter Hammill (NDR : pas de David Bowie comme j’ai pu lire à mon grand étonnement, chez certains confrères). Al Dente est une formation belge. Née en 1998, elle est issue de la région de Mons. Et Joseph n’est pas un illustre inconnu, puisqu’avant de lancer son projet, il avait milité chez Treefoil, Slam to Slam, Raimbaut et même été le premier guitariste de Monsoon.

Musicalement, la formation puise une bonne partie de ses influences au sein de la prog des 70’s. Celle du Van Der Graaf Generator, probablement. Mais aussi de Magma époque « Mekanïk Destruktïẁ Kommandöh » (ces cuivres !), de Frank Zappa et de Weather Report. Mais plutôt que manifester l’austérité de la plupart de ses maîtres, Al Dente a le bon goût d’injecter une bonne dose de folie et de lyrisme dans sa solution sonore baroque. Tout en se frottant à des courants aussi disparates que la techno, la fanfare, le cirque, l’opéra, le funk et le ‘rock fusion’. Et le résultat est plutôt étonnant. Malheureusement, son style expérimental risque fort de le confiner, pour longtemps encore, dans la zone crépusculaire de l’underground…

 

mardi, 29 juillet 2008 22:55

Ep 2

Quatre titres sur l’Ep de Corde Sensible, le projet de Mister LaCorde, un auteur/compositeur/interprète issu de la région parisienne qui avant de se lancer en solitaire, a sévi chez Goo Goo Blown, Zeta Triculi ou encore Melocotone. Un personnage qui doit adorer les Beatles, et en particulier l’elpee « Revolver ». C’est en tout cas l’impression laissée après avoir écouté les deux premiers titres de ce disque, « Le réel à l’endroit » balayé par un clavecin vintage et surtout « Mon refuge », une compo sinusoïdale, caractérisée par un zeste de tabla et de sitar ; encore que certaines inflexions vocales rappellent plutôt Nicola d’Indochine. On n’insistera pas trop sur « La crise », plage un peu mièvre dont le chant ne semble pas en phase avec la mélodie, pour plutôt s’attarder à « La corde au cou », un morceau imprimé sur un tempo plus lent, aux arrangements raffinés ainsi qu’aux lyrics ténébreux et bouleversants. Une chanson qui paradoxalement évoque davantage Laurent Voulzy que les Fab Four. Ce qui est sans doute pour cet artiste, également un compliment…

Manifestement, cette formation française est influencée par la new wave atmosphérique. Et en particulier par des ensembles hexagonaux issus des 80’s comme Little Nemo, Dominic Sonic et surtout Collection d’Arnell-Andrea. Peut-être Marquis de Sade, mais alors uniquement les lyrics, alors. Les boîtes à rythmes et les guitares (tantôt subtiles dans l’esprit de Durutti Column, tantôt torturées et aventureuses comme tout au long des seventies ou encore distordues à la manière de Sonic Youth) se partagent l’essentiel du gâteau. Et puis il y a les vocaux. Chuchotés, ils passent plutôt bien la rampe. Pas pour rien que les quatre meilleures plages se partagent entre l’élégant « Corps et âme », l’envoûtant « La meule », le frémissant « La dérive » (Dream City Film club ?) et le sinistre « Dans l’ombre ». Parlés, ils laissent indifférents. Chantés, c’est une véritable catastrophe ! Dommage, car sans cette carence l’ensemble tenait plus ou bien la route.

mardi, 29 juillet 2008 21:35

Rosary

Entre 1983 et 1988, les frères Pauly, sous le patronyme de Parade Ground, avaient commis quelques singles ainsi qu’un album. Intitulé « Cut up », cet elpee avait même reçu le concours de Colin Newman à la production. Proche de l’équipe de Front 242, et en particulier de Patrick Codenys et de Daniel Bressanutti, le duo va même participer aux sessions d’enregistrement de « 06 :21 :03 Up Evil » et de « 05 :22 :12 Off ». Et puis le duo va disparaître de la circulation. Ne réapparaissant qu’en 2004, lors du 3ème Belgian Independent Music Festival à Anvers. « Rosary » constitue leur deuxième opus. Un disque qui réunit toutes leurs expériences opérées au cours des deux dernières décennies. Et, c’est Codenys qui s’est chargé de la mise en forme, tout en collaborant aux arrangements. 30 titres sont réunis sur cette plaque, dont 15 interludes intitulés « Rosary » et numérotés de I à XV. Des intermèdes bruitistes mais atmosphériques et de brève durée. Mais venons-en au contenu de ce disque. Clairement indus, il baigne au sein d’un climat austère, froid, inhospitalier, glauque, angoissant, décadent, ressuscitant en même temps les spectres de Front 242 (fallait s’en douter), mais aussi de Killing Joke (son aspect le plus indus), Depeche Mode circa « Construction time again », SPK et Test Department. Les trop rares mélodies (les superbes « Happy at all » et « Breath » constituant les exceptions qui confirment la règle) ne permettent pas à cet opus d’échapper à une dimension purement expérimentale que le groupe revendique par ailleurs. Des expérimentations qui impliquent aussi bien les samples métalliques, symphoniques, cinématiques (NDR : on a ainsi droit sur « Three faint fires » au célèbre dialogue entre Jean Gabin et Michèle Morgan, dans le film « Quai des brumes », ‘T’as d’beaux yeux tu sais…’), les boîtes à rythmes (psychotiques, mécaniques, obsessionnels, sordides, martiaux,…), les collages, les textures noisy, bourdonnantes, crépusculaires, ténébreuses, etc., le tout dans un esprit très eighties qui fait quand même assez daté. Dommage que Parade Ground n’ait pas sorti cet album 20 ans plus tôt, il serait peut-être devenu une référence. Aujourd’hui, d’autres sont passés avant lui…

mardi, 29 juillet 2008 21:33

Spuma Lupi

Nouveau mini-album 6 titres pour cette formation limbourgeoise qui continue son petit bonhomme de chemin, sans se soucier du temps et des modes. A sa tête, le compositeur/guitariste Genis U, qui a cédé les lead vocaux à la chanteuse féminine 2M, dont les inflexions peuvent rappeler Kristin Hersh (l’excellent post punk « Geiserland »). Même, « Throw in the grift » caractérisé par sa section rythmique très orientée dub et ses guitares turbulentes et stimulantes, n’échappe pas à la contagion. Du post punk qui contamine également le sauvage « Sonic Tideland » ainsi que « Mad Lee ». Cette dernière plage s’ouvre dans l’esprit de Siouxsie & The Banshees, avant de se lancer dans un final psychédélique digne des dinosaures issus des seventies (NDR : pensez à Grateful Dead). Un elpee au cours duquel Perverted a cependant décidé de s’attaquer à deux covers. Tout d’abord le « The boys are back in town » de Thin Lizzy, adapté en reggae et puis le « Nude as the news » de Cat Power, une ballade mid tempo qui au beau milieu du parcours, est paradoxalement cousue de funk blanc. Le tout a de nouveau été masterisé et mixé par Kramer, dans son studio à Miami aux States.