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Le Yam 421 ou le 5 000 pour Bright Eyes ?

Bright Eyes sortira son nouvel elpee, « Five Dice, All Threes », ce 20 septembre. Ce sera son 10ème. Lors des sessions, Conor Oberst, Mike Mogis et Nate Walcott ont reçu le concours de plusieurs invités dont Cat Power, Matt Berninger de The National et Alex…

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Sebastien Leclercq

Sebastien Leclercq

lundi, 04 mai 2009 11:40

Ne pas oublier les lo(Cali)tés…

Lors de la tournée de concerts intimistes, programmée à travers la Wallonie, Cali s’est produit à la Maison de la Culture de Tournai. Une belle occasion pour l’interviewer. Rencontre avec un personnage sincère, réellement sympathique et amoureux de notre Belgique.

Autant l’écrire tout de suite, la plupart des vedettes de la chanson ou de variétés françaises n’accordent (lorsqu’elles vous l’accordent), en général, qu’un temps d’interview très limité. Souvent même minuté. Soit par souhait de l’artiste ou tout simplement par décision de leur management. Et je craignais le pire ce soir, après avoir transité par Live Nation, le label et enfin un attaché de presse… Car finalement, un autre contact m’annonçait vers 16 heures que l’interview prévue à 18 heures serait déplacée à… minuit !

Et pourtant, une fois face à Bruno (alias Cali) et son entourage, tout s’arrête. La générosité dont vient de faire preuve le Français sur scène, ainsi que tout son staff –sa ‘famille’ comme il l’appelle– va se prolonger pendant la bonne demi-heure d’interview. C’est juste à sa sortie de scène que Bruno est attendu. Très affable, il nous demande gentiment de patienter 5 minutes, le temps de prendre sa douche. Mais surprise, une bonne vingtaine de fans féminines ont été autorisées à faire la file devant la loge. Cali est à peine rhabillé que celles-ci se bousculent au portillon pour le rencontrer. Aussi, il me demande toujours aussi poliment d’attendre encore 5 minutes. Et nouveau témoignage de sa générosité, il ne va pas leur consacrer 5, mais 20 minutes, au cours desquelles il va signer des autographes ou se faire mitrailler par les flashes des admiratrices. Son producteur finira quand même par écourter la séance. Juste avant d’entamer l’entretien, je leur demande quand même le temps qu’il me reste pour cette interview. Ils me rassurent tous les deux, en m’invitant à prendre tout le temps nécessaire pour la réaliser. Je n’en croyais pas mes oreilles, et pourtant, c’était la vérité…

Vous vous transcendez toujours sur scène. Où puisez-vous votre énergie ?

Et bien figurez-vous que ces derniers jours j’étais fiévreux. A quelques heures du concert, je me demandais encore comment j’allais me débrouiller pour assurer le spectacle. Mais la scène c’est ma vie. Je me sens plus vieux quand je ne suis pas sur les planches. Et puis il y a ce public. Beaucoup d’artistes commencent d’ailleurs leur tournée par la Belgique pour se mettre en confiance.

Vous prenez également le temps de rencontrer vos fans…

C’est adorable de les rencontrer, et j’en profite. Un concert permet de passer la journée avec ses amis, répéter ; mais aussi, après le spectacle, de consacrer du temps à ses fans.

Après Forest National en 2008, vous avez opté pour la formule de la tournée acoustique et dans des petites salles. Pourquoi ce choix ?

En fait ce n’était pas prévu. Fin octobre 2008 on pensait arrêter après la tournée des grandes salles et des festivals. Et puis j’ai rappelé mes copains. J’avais besoin de rhabiller mes chansons. De les interpréter sous un format plus intimiste. Il est aussi important de se produire un peu partout et pas uniquement dans les grandes villes.

En 2007 vous aviez annoncé vous ménager une trêve. Elle a été de brève durée…

(rires) C’est vrai ! Depuis 2003, je n’ai pas vraiment arrêté. Ma tournée s’achève fin juin et puis je vais m’imposer un gros break. Je vais quand même jouer en compagnie d’un groupe qui s’appellera ‘Les Hyènes’. Seront impliqués le batteur et le bassiste de Noir Désir.

Votre label vous impose-t-il de débattre de votre album ?

Oh non, c’est pas grave, tu es libre de causer de ce que tu veux, tu sais ! Tu peux me poser toutes les questions que tu souhaites...

Merci, mais parlons en quand-même. Un live serait-il en préparation ?

Et oui, je peux même t’avouer que les concerts de Tournai et Mons serviront de ligne de conduite. Mais ce disque sera couplé avec la tournée électrique qui avait visité les grandes salles, en 2008.

Un mot sur notre compatriote Karin Clercq qui vous accompagne en première partie…

Je l’adore. On a partagé des scènes ensemble à nos débuts. Et là je suis content de la retrouver. C’est une artiste qui n’hésite pas à se remettre en question. A changer de formation. Elle m’interpelle beaucoup car elle évolue constamment. Et c’est très important.

Y a-t-il une question que vous aimeriez que l’on vous pose ?

J’aimerais surtout évoquer notre date du 10 mai aux Nuits du Botanique au cours de laquelle nous partagerons l’affiche avec Matthieu Boogaerts. Je suis très content d’y retourner. Je suis déjà passé par toutes les salles du Bota.

Que manque-t-il encore à votre brillante carrière ?

Je suis fier d’avoir chanté en compagnie de Simple Minds et des Waterboys. Mais aussi de Goeffrey Burton, dont le groupe Hong Kong Dong devrait bientôt percer. Mais lors d’une émission du ‘Grand journal’ de Canal +, j’ai eu la chance de croiser les musiciens de U2 et j’ai demandé une dédicace à Bono. Je rêve d’un duo avec lui. J’adorerai aussi partager l’univers d’Anton Corbijn.

Vous avez du succès auprès du public féminin ?

Ce qui me réjouit avant tout, c’est de voir des familles entières se déplacer pour assister à mes concerts. Quand je vois des grands-parents (NDR : et il y en avait dans la salle) et des petits-enfants qui se côtoient, cela me fait chaud au cœur.

Lorsque je me lève pour remercier Cali et clôturer cette sympathique interview, il n’hésite pas à prolonger la discussion.

Tiens je vois à ton T-shirt que tu es fan des Pogues, j’adore aussi, m’avoue-t-il…

Il me questionne sur l’actualité du groupe, sur la photo. Il revient à nouveau sur le Botanique… Bref la discussion se prolonge encore quelque temps. Cependant, je ne tiens pas à abuser, et quitte les lieux, après l’avoir vivement remercié de son accueil. Sans quoi, j’ai vraiment l’impression que nous en avions encore pour toute la nuit, à discuter…

Karin Clercq sortira son troisième album en mai prochain. Et en France, au cours de l’automne. Il devrait s’intituler  " La vie buissonnière". Pour enregistrer ce disque, la Bruxelloise a reçu le concours Stef Van Alsenoy (Axelle Red) et de Geoffrey Burton (Arno, Bashung) ; mais aussi de Piet Goddaer (Ozark Henry), Georges Moustaki, Dominique A, Jacques Duvall et Marie Warnant. Elle assurera également la première partie de Cali pour plusieurs dates ; et en particulier à la Maison de la Culture de Tournai ce jeudi 23/4 (complet !) ainsi que dans le cadre des Nuits du Bota le 10 mai au Cirque Royal (tickets : http://www.rodrigue.fr/transact/venteenligne.asp?WCI=listeseances&IdStructure=2138&langue=fr&IDManif=224)

En attendant, il est vous est loisible de savourer le clip vidéo de son single sur le lien suivant : http://www.youtube.com/user/webiekc

Pour plus d’infos : http:///www.karinclercq.com

 

The Subway, c’est un nouveau club branché, sis quelque part entre Mons et Maubeuge. Il ouvrira ses portes ce 10 avril. Coup de cœur pour ce souterrain qui n'est pas sans rappeler l'ancien lieu culte ‘The Hacienda’ de Manchester et du label Factory ! Les amateurs d'EBM et d’electro-indus seront gâtés. Et pour cause, parmi les premiers artistes qui s’y produiront, on retrouve Project Pitchfork, pour un concert exclusif en Belgique) le 10 mai, Tantrum le 10 avril (NDR : en inauguration), les White Dolls le 18 avril et Punish Yourself le 24 avril.

The Subway : chaussée de Maubeuge, 527 à 7022 Nouvelles

Toutes les infos sur : http://www.thesubway.be

 

lundi, 23 février 2009 01:00

Voyage en première classe

Les premières parties suscitent rarement mon enthousiasme. Ce soir, ce n’est pas le cas. Il y a iLiKETRAiNS. Pour être honnête, j’ai longtemps hésité avant d’aller revoir Sisters Of Mercy ; mais la présence de ce supporting act m’a définitivement décidé.

Originaire de Leeds, iLiKETRAiNS pratique de la cold-wave proche d’Interpol. Tous les ingrédients sont bien réunis : le baryton mélancolique, la basse hypnotique et les accords de guitares chatoyants mais cinglants. Ce voyage en première classe transporte aussi bien les spectres de Joy Division, And Also The Trees et Nosferatu, parmi les influences 80’s, que de Swerverdriver, pour celles du début des  90’s (Swervedriver) ; et même de Silver Mt. Zion, pour les wagons post-rock. Cette formation est également responsable de textes soignés. Engagés aussi. Ainsi une compo comme « Beeching report » dénonce la décision prise par Richard Beeching, d’avoir restructuré (démantibulé ?) la British Railways. A l’époque des services peu rentables avaient été supprimés et des gares peu fréquentées fermées, à son initiative. Une décision impopulaire qu’il avait étayé à travers un rapport respectant aveuglément la philosophie libérale des States. Témoins de leur engagement, les membres d’iLiKETRAiNS déboulent en uniforme d’accompagnateurs de train. Le trajet est agréable. Les plages montent crescendo avant le déferlement final. Elles nous transportent, nous transcendent et nous libèrent spontanément, en nous incitant à pratiquer le headbanging. Très généreux, les cheminots britanniques nous gratifient d’un arrêt supplémentaire lors du titre « A divorce before marriage ». « A song we never played before » nous garantissent-ils. En l’espace de 6 ou 7 titres et d’une bonne demi-heure, cette première partie nous aura emballés, et les applaudissements nourris du public n’auront pas été usurpés.

Dur, dur par contre d’écrire une review enthousiaste après avoir assisté à la piètre prestation des Sisters of Mercy. Comme la grande majorité du public (NDR : des trentenaires et des quadragénaires), j’ai encore en tête les trois albums (« First, Last and Always », « Floodland » et « Vision Thing ») écoutés en boucle à l’âge de 15 ans. Et les images du concert du Royal Albert Hall, le seul filmé officiellement en 85. Or, on est bien loin de cette ambiance londonienne : le groupe ne ressemble plus à rien, mais on le savait déjà depuis longtemps. Surtout depuis que deux des pions majeurs, Craig Adams et Wayne Hussey, se sont barrés. Ce soir, il y a bien deux jeunes loups qui tentent même de nous les faire oublier. Ils ont beau être convaincus de leur mission, leur performance est médiocre. Si les deux gratteurs originaux étaient dans la salle, ils seraient morts de rire, en regardant et surtout en écoutant ces deux guitaristes de foire… Andrew Eldritch campe aujourd’hui un look bourrin. Suffit de contempler son tee-shirt. Mais on le savait aussi, depuis qu’il a voulu se démarquer du style gothique. Bref, le résultat proposé ce soir ne ressemble plus à rien. Un spectateur averti s’est même décidé à écrire sur le forum de l’AB, que la formation ne vaut pas plus qu’un cover band de ducasse ! Pourtant, les Sisters of Mercy appartiennent à la famille des Artistes dits ‘classiques’ du Rock. Et malgré l’absence de nouvel album, depuis près de 20 ans, ils parviennent à remplir la salle de l’AB, deux soirées de suite. Même au prix exorbitant de 35 Euros ! Car oui, malgré ce tarif, le public n’aura droit qu’à 1 heure 20 de set, rappels y compris. Bon allez, pour ne pas froisser les quelques fans conquis (NDR : on serait tenté d’écrire aveuglés ou endoctrinés), je vous communique quand même une idée de la setlist du concert de ce soir. Mais s’ils reviennent, ce sera sans moi. Car trop c’est trop et la coupe est pleine (NDR : ou vide, c’est comme vous voulez…)  

Organisation Live Nation

 

lundi, 23 février 2009 01:00

Pathétique

Les premières parties suscitent rarement mon enthousiasme. Ce soir, ce n’est pas le cas. Il y a iLiKETRAiNS. Pour être honnête, j’ai longtemps hésité avant d’aller revoir Sisters Of Mercy ; mais la présence de ce supporting act m’a définitivement décidé.

Originaire de Leeds, iLiKETRAiNS pratique de la cold-wave proche d’Interpol. Tous les ingrédients sont bien réunis : le baryton mélancolique, la basse hypnotique et les accords de guitares chatoyants mais cinglants. Ce voyage en première classe transporte aussi bien les spectres de Joy Division, And Also The Trees et Nosferatu, parmi les influences 80’s, que de Swerverdriver, pour celles du début des  90’s (Swervedriver) ; et même de Silver Mt. Zion, pour les wagons post-rock. Cette formation est également responsable de textes soignés. Engagés aussi. Ainsi une compo comme « Beeching report » dénonce la décision prise par Richard Beeching, d’avoir restructuré (démantibulé ?) la British Railways. A l’époque des services peu rentables avaient été supprimés et des gares peu fréquentées fermées, à son initiative. Une décision impopulaire qu’il avait étayé à travers un rapport respectant aveuglément la philosophie libérale des States. Témoins de leur engagement, les membres d’iLiKETRAiNS déboulent en uniforme d’accompagnateurs de train. Le trajet est agréable. Les plages montent crescendo avant le déferlement final. Elles nous transportent, nous transcendent et nous libèrent spontanément, en nous incitant à pratiquer le headbanging. Très généreux, les cheminots britanniques nous gratifient d’un arrêt supplémentaire lors du titre « A divorce before marriage ». « A song we never played before » nous garantissent-ils. En l’espace de 6 ou 7 titres et d’une bonne demi-heure, cette première partie nous aura emballés, et les applaudissements nourris du public n’auront pas été usurpés.

Dur, dur par contre d’écrire une review enthousiaste après avoir assisté à la piètre prestation des Sisters of Mercy. Comme la grande majorité du public (NDR : des trentenaires et des quadragénaires), j’ai encore en tête les trois albums (« First, Last and Always », « Floodland » et « Vision Thing ») écoutés en boucle à l’âge de 15 ans. Et les images du concert du Royal Albert Hall, le seul filmé officiellement en 85. Or, on est bien loin de cette ambiance londonienne : le groupe ne ressemble plus à rien, mais on le savait déjà depuis longtemps. Surtout depuis que deux des pions majeurs, Craig Adams et Wayne Hussey, se sont barrés. Ce soir, il y a bien deux jeunes loups qui tentent même de nous les faire oublier. Ils ont beau être convaincus de leur mission, leur performance est médiocre. Si les deux gratteurs originaux étaient dans la salle, ils seraient morts de rire, en regardant et surtout en écoutant ces deux guitaristes de foire… Andrew Eldritch campe aujourd’hui un look bourrin. Suffit de contempler son tee-shirt. Mais on le savait aussi, depuis qu’il a voulu se démarquer du style gothique. Bref, le résultat proposé ce soir ne ressemble plus à rien. Un spectateur averti s’est même décidé à écrire sur le forum de l’AB, que la formation ne vaut pas plus qu’un cover band de ducasse ! Pourtant, les Sisters of Mercy appartiennent à la famille des Artistes dits ‘classiques’ du Rock. Et malgré l’absence de nouvel album, depuis près de 20 ans, ils parviennent à remplir la salle de l’AB, deux soirées de suite. Même au prix exorbitant de 35 Euros ! Car oui, malgré ce tarif, le public n’aura droit qu’à 1 heure 20 de set, rappels y compris. Bon allez, pour ne pas froisser les quelques fans conquis (NDR : on serait tenté d’écrire aveuglés ou endoctrinés), je vous communique quand même une idée de la setlist du concert de ce soir. Mais s’ils reviennent, ce sera sans moi. Car trop c’est trop et la coupe est pleine (NDR : ou vide, c’est comme vous voulez…)  

Setlist approximative :

Titres “inédits” (dont “We are the same Susane”)-
Ribbons –
Destination Boulevard-
Alice-
Marian-
Summer-
Flood I-
Giving Ground-
First, Last and Always-
On the Wire-
Dr Jeep-
Good Things-
Flood II-
Dominion/Mother Russia-
Lucretria my reflection-
Something Fast + solo guitar-
Vision Thing-
Temple of Love-

Organisation Live Nation

 

jeudi, 15 janvier 2009 18:09

Les premiers noms pour le D’Hiver Rock

L’édition 2009 se déroulera, les 19, 20 et 21 février. Et comme d’habitude, à la Maison de la Culture de Tournai. A l’instar des années précédentes, Musiczine s'associe comme partenaire à cet événement, devenu incontournable dans le Hainaut Occidental. Les premiers noms de l'affiche ont été révélés : Experimental Tropic Blues Band (à confirmer !), Washington Dead Cats (Fr), Freaky Age, Skarbone 14, La Ruda (Fr), Adolina, A Brand, Percubaba (Fr) et L'Enfance Rouge (Fr/It/Tn). D’autres noms vous seront révélés prochainement…

 

mardi, 13 janvier 2009 01:00

Dark developments

Malgré son handicap (NDR : il est paraplégique), Vic Chesnutt peut définitivement être qualifié d’hyper productif. Moins d’un an après avoir sorti un splendide « North Star Deserter » et accordé un concert remarquable au club de l’AB, il nous propose un excellent opus baptisé « Dark Developments ».

Une chose est sûre ; l’artiste sait toujours s’entourer. Sur son précédent elpee, il avait reçu le concours de Guy Picciotto (Fugazi), Geneviève Heistek (Hangedup) et Silver Mt. Zion. Pour concocter ce nouveau cd, il a invité des citoyens d’Athens (Géorgie-USA). En l’occurrence ceux de la formation Elf Power. Un groupe issu du collectif Elephant 6, au sein duquel on retrouve, entre autres, Of Montreal et Apples In Stereo.

Une fois de plus, Vic Chesnutt nous propose de l’accompagner pour accomplir une longue balade, émaillée de surprises. « Mistery » ouvre l’opus. Une plage tout à fait conforme au folk ténébreux pratiqué par notre songwriter. Mais très vite, les événements se précipitent. « Little fucker » nous conduit, dans une décapotable, sur la route 66. Les riffs psychédéliques entretiennent ce dépaysement. Enthousiastes, on se met instinctivement à taper du pied. « And how » est cependant la plus belle réussite de cet elpee. On est ici précipité dans l’univers US reedien. Et plus particulièrement de la grande époque « Berlin ». Trois minutes de pur bonheur. Que les fans de Neil Young devraient également apprécier. « Teddy Bear » recèle également son lot de découvertes. Ce morceau démarre sur un tempo reggae, avant de s’électrifier et de s’achever sur une touche dub. Sans pour autant se départir d’une richesse émotionnelle à fleur de peau. Vic prend toujours un soin particulier à soigner les lyrics de ses compos. Teintée d’humour, « Bilocating Dog » en est la plus belle illustration ; une chanson que Vic chante d’un ton grave, au beau milieu des chœurs.

« Dark developments » est un petit chef-d’œuvre. Mais pour pouvoir être apprécié à sa juste valeur, il est nécessaire de s’armer de patience. De l’écouter d’une oreille avertie et attentive. Les changements d’intonation et de rythmique ainsi que les variations de chœurs sont susceptibles de déconcerter. Mais les mélomanes qui auront fait le pas ou tout simplement les aficionados de Vic Chesnutt seront récompensés. Et comme votre serviteur, ils n’hésiteront pas à hisser cet elpee comme une des plus belles réussites de la cuvée 2008.

 

mardi, 13 janvier 2009 01:00

Cranes

Pour les néophytes, il n’est pas superflu de vous refaire un peu l’historique de cette formation. Cranes a été fondé par Alison Shawn et son frère Jim. Au beau milieu des eighties. Le choix de leur nom a été guidé par leur environnement ; c’est-à-dire les affreuses grues qui se dressaient à l’époque dans le port de Portsmouth, ville dont le groupe est originaire. Le succès n’apparaîtra cependant qu’en 1992, lorsque The Cure, séduit par leur rock gothique, va les inviter à assurer la première partie de leur ‘Wish Tour’. C’est à cette époque que la formation va commettre ce qui constitue encore aujourd’hui le meilleur elpee du groupe : « Forever ». Deux ans plus tard, « Loved » reçoit également des échos favorables de la critique. Mais dès le début de notre nouveau siècle, les problèmes commencent à s’accumuler. Plusieurs membres de groupe tirent leur révérence. Et pour corser le tout, le combo entre en conflit avec sa maison de disques, Dedicated. Un désaccord qui va forcer les Cranes à créer leur propre label, Dadaphonic…

Le précédent opus, « Particles and waves » remonte à 2004 ; et on ne peut pas dire qu’il ait frappé les esprits. Et comme leurs prestations scéniques se révélaient de plus en plus inégales, leurs fans les plus fidèles avaient vraiment le droit de se plaindre. Pourtant, en octobre dernier (voir la review du concert), le combo était parvenu à ranimer quelque peu la flamme du feu sacré. Dès lors on était en droit d’espérer une confirmation de ces excellentes dispositions. Sur ce nouvel elpee sobrement intitulé « Cranes », par exemple.

On ne peut cependant pas dire que le début de l’opus soit particulièrement rassurant. Intitulé « Diorama », l’intro est plutôt répétitif et sans grand intérêt. Et la suite n’apporte guère de surprises, hormis la présence plus marquée de l’électro. Notamment tout au long d’« Invisible ». Maintenant, il faut reconnaître que cet aspect plus synthétique parvient à se fondre naturellement dans l’électricité éternellement grinçante des guitares.

Heureusement, les Cranes peuvent toujours compter sur l’organe vocal d’Alison. Ce timbre fragile, angélique, juvénile, qui communique un charme inégalable à leur musique. Une raison et peut-être encore la seule raison pour aimer ce groupe, contre vents et marées. Et pour la circonstance, elle se pose délicatement sur l’électro minimaliste ou les riffs sombres. De quoi continuer à énerver les détracteurs et à ravir les aficionados, soit-dit en passant.

Paru dans le plus strict anonymat, cet album risque cependant de ne rencontrer de succès qu’auprès des fans de la première heure (NDR : ce qui n’est déjà pas si mal me direz-vous). Quant aux futurs concerts des Cranes, ils continueront à attirer les fidèles trentenaires… dans des salles intimistes à-moitié vide…  

 

jeudi, 18 décembre 2008 12:36

Morrissey : Tour of Refusal 2009

L'ancien chanteur des Smiths reprendra la route en 2009. D'abord avec une série de dates aux USA en mars, puis au Royaume-Uni en mai. Sa tournée passera par :

le 2 juin : Paris - Le Grand Rex  
le 3 juin Lille - Aéronef    
le 5 juin Luxembourg - Rockhal    
le 6 juin Rotterdam - WATT   
le 8 juin Anvers – Salle Reine Elisabeth

Toutes les dates sont sur : http://tour.morrissey-solo.com

 

jeudi, 04 décembre 2008 17:28

Graces Jones back in Belgium !

Ce lundi 16 mars 2009, la belle tigresse fera son grand retour sur scène en Belgique à l’AB.

Sa voix, son look et style sexy et typé à la fois sont autant d’atout de charme que la belle peut continuer à déployer sur scène.

Son dernier CD « Hurricane » est déjà très remarqué, et vaudra aussi son détour par les planches.

Infos : http://www.abconcerts.be/fr/concerts/p/detail/grace-jones-16-03-2009

 

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