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Henri Salvador

Révérence

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Après « Chambre avec vue », énorme succès concocté en compagnie de Keren Ann et Benjamin Biolay, l’attachant Henri Salvador revient avec ce « Révérence » tout aussi décontracté. Un opus enregistré entre le Brésil, les USA et la France. Bardé d’invités de marque (le percussionniste de Miles Davis, Mino Cinelu, au mixage, Gilberto Gil et Caetano Veloso pour des duos), l’atmosphère indolente de « Révérence » oscille en ballades jazzyfiantes et ambiances sud-américaines. Si l’instrumentation fait la part belle à l’acoustique, la production a mis les petits plats dans les grands : un grand-orchestre accompagne la petite formation jazz (guitare, piano, contrebasse, batterie) qui constitue l’ossature des chansons. Excepté l’énergique « L’amour se trouve au coin de la rue », couverts d’accents jazz chicagolais, le tempo général est très lent et renforce l’atmosphère mélancolique du disque dont l’apogée est atteinte sur le beau « Tu sais je vais t’aimer ». Moins crucial que son illustre prédécesseur, « Révérence » manque peut-être de chansons marquantes pour susciter une adhésion sans faille ; mais parvient malgré tout à faire passer un agréable moment en compagnie d’un artiste qui mérite le plus grand respect.

 



Henri Salvador

Ma chère et tendre

Il y a trois ans, Henri Salvador faisait un come-back fracassant, à… 83 ans. Alors que tout le monde le donnait pour mort, le vieux crooner au rire (et au physique) simiesque explosa les hits parades avec " Chambre avec vue ", disque de la renaissance et de la reconnaissance, porté par l'écriture raffinée d'un duo de jeunes songwriters alors méconnus, Keren Ann et Benjamin Biolay. Autant dire que Salvador n'allait pas changer son fusil d'épaule (ni passer l'arme à gauche) pour ce nouvel album, en tous points semblable au précédent, mais sans l'effet de surprise. On y retrouve donc tout ce qui plaisait sur " Chambre avec vue " : cette voix douceâtre de vieux chanteur à l'esprit mal tourné, ces atmosphères délétères de cabaret bossa/jazzy, ces textes emprunts d'une poésie surannée, ces arrangements patinés, bref des " flonflons " dans lesquels Salvador, sénile dragueur d'opérette, ‘jette son cœur déchiré’ (" Quand un artiste ") avant de reprendre une dernière fois son souffle. C'est bien joli, sauf qu'on n'y croit plus trop, à toutes ses simagrées douces amères : le vieux a beau chanter des mots d'amour, on l'imagine de plus en plus mal en bourreau des cœurs. Dans un hospice, à la limite.