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Après avoir publié un premier Ep intitulé "Perspectives", fin 2022, qui lui avait permis de fouler des salles comme le Cirque Royal, le Bota ou encore le Belvédère, le quintet bruxellois Ok Panda a sorti son second, "Chasing home", ce 20 février 2024. Dès la…

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Stevie Ray Vaughan

Live at Montreux 1982 & 1985

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En 1982, Stevie Ray n'avait pas encore atteint la plénitude internationale ; et pourtant, il était déjà considéré comme un vétéran des circuits sudistes du blues. Il avait tout de même été choisi pour présider la ‘Blues night’ du festival de jazz de Montreux, en Suisse. Ce concert était important ; car dans la salle, parmi les spectateurs, il y avait Jackson Browne et David Bowie. Browne allait lui permettre d'enregistrer dans son propre studio les démos de ce qui allait devenir l'album "Texas Flood". Son tout premier! Il allait aussi être engagé par David Bowie pour la tournée de promotion de son album "Let's dance".

Stevie est bien entendu entouré de sa fidèle section rythmique : le Double Trouble. Chris Layton à la batterie et Tommy Shannon à la basse. Le 1er album est consacré à son apparition en 1982. Tout y est déjà : l'introduction instrumentale, le fameux "Hideaway" de Freddie King et son "Rude mood". Un concentré de tout le savoir-faire exceptionnel de l'homme d'Austin. Pour le reste, nous retrouvons le Texas shuffle "Pride and joy", au cours duquel les deux acolytes groovent le tonnerre ; et surtout les blues lents qui ont forgé sa réputation : "Texas flood" et "Dirty pool". Le rock'n'roll est bien présent tout au long de "Lover struck baby". Il adresse également un clin d'œil à ses maîtres. Tout d'abord à " Hound Dog Taylor " sur "Give me back my wig", qu'il entretient d'une slide d'enfer. A son concitoyen texan ensuite : le regretté Albert Collins, le maître de la Telecaster, pour son "Collins shuffle". Nous retrouvons Mr Vaughan trois années plus tard au même festival de Montreux. L'homme est devenu un artiste dont le nom est sur toutes les lèvres. Il a alors trois albums à son actif : "Texas flood" déjà cité sorti en 83, "Couldn't stand the weather" en 84 et "Soul to Soul" qui vient juste de sortir en 85. Double Trouble est renforcé par les claviers de Reese Wynans. Le son a manifestement évolué. Stevie a sans aucun doute beaucoup écouté Jimi Hendrix. Il trafique le son, joue des pédales avec beaucoup de confiance et d'autorité. Une technique qui dégage un maximum de vibrations dès les premières notes instrumentales de "Scuttle buttin". Et puis surtout sur "Say what!". La douceur fait toujours partie du monde de SRV. Il reste un maître incontesté du blues lent qu'il dispense avec beaucoup d'aisance et une sensibilité qui l'habite en permanence. A l'instar de "Ain't gone N' Give up on love", de "Texas flood" à nouveau et du merveilleux "Tin Pan Alley", dont les 13' de sensibilité à fleur de peau sont rehaussées par la performance magistrale de Johnny Copeland. A pleurer ! Ce titre figurait déjà sur l'album "Blues at Sunrise", paru en 2000. Moins connu, "Life without you" est le théâtre d'un superbe solo de guitare, tout en créativité émotionnelle. Les shuffles sont toujours présents. Et notamment la nouvelle livraison de "Pride and joy" et le très funky "Mary had a little lamb" de Buddy Guy, un fragment enrichi par l'orgue Hammond de Reese qui sort de sa réserve! La fièvre et la passion pour Hendrix se concrétisent dans la reprise de "Voodoo child". Une interprétation qui constituait un des moments forts de tous les concerts de Stevie Ray. J'épinglerai enfin l'instrumental jazz, "Gone home", caractérisé par un dialogue entre la guitare et l'orgue. Ce double album se termine par le funky "Couldn't stand the weather". A l'exception de plusieurs plages figurant sur l'album "Live Alive", le reste n'est jamais sorti officiellement dans le passé.

Stevie Ray Vaughan

Blues at Sunrise

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Attention, ceci n'est pas un album inédit de SRV mais une collection du meilleur de ses blues lents enrichie, pour raisons commerciales de 2 plages qui ne sont encore jamais sorties, dont une splendide version de son réputé "Tin Pan alley". Enregistrée live au festival de Montreux en 1985, elle réveille le souvenir d'un autre bluesman texan bien regretté, Johnny Copeland. A la guitare, mais aussi au chant. Un très grand moment, saturé de feeling, de le part de ces deux pensionnaires du Paradis du blues. L'autre inédit est une version alternative de "The sky is crying", d'Elmore James, immortalisée en 1984, lors des sessions de l'album "Couldn't stand the wheather". Dernière particularité à se mettre sous la dent, une version live de "Texas flood". Jamais gravée sur CD à ce jour, elle figurait sur la vidéo "Live at the El Macambo", tournée au célèbre club de Toronto, au Canada.

Il reste donc sept plages parmi lesquelles, je suis très étonné de retrouver "Blues at Sunrise". Issu de sessions commises en compagnie d'Albert King, elle figure sur l'album "In session", sorti en 99. Lorsque je pense qu'il dure un bon quart d'heure, il aurait été plus judicieux de trouver trace de l'un ou l'autre merveilleux concert de SRV. Cet opus recèle également "The things that I used to do", appuyé par le frère Jimmy à la 2ème guitare, mais aussi le très beau "Dirty Pool", extrait du 1er album"Texas flood", paru en 83. Sans oublier "Ain't gone 'n' give up on love", tiré de "Soul to soul", et "Leave my girl alone" (de Buddy Guy) de "In step". Il serait ingrat de ne pas signaler la présence de l'inoubliable section rythmique constituée de Chris Leyton et de Tommy Shannon, ainsi que du claviériste Reese Wynans, mais seulement pour quelques plages. Cet album permettra, à coup sûr, à ceux qui ne compteraient pas d'album de Stevie dans leur discothèque, d'écouter celui qui fut probablement le musicien phare de la dernière génération du blues et le porte-drapeau de ce fabuleux Texas blues…