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Broken Social Scene

Au feeling !

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Eponyme, le dernier opus du collectif canadien remonte déjà à 2005. Les mélomanes les plus difficiles l’estimaient trop brouillon. Les autres, particulièrement créatif. En tout cas, il n’était pas aussi raffiné que « You Forgot It in People », publié en 2002. Pour enregistrer « Forgiveness Rock Record », le collectif canadien a reçu le concours, entre autres, de Feist, Sam Prekop (The Sea and The Cake) ainsi que du légendaire John McEntire (Tortoise) à la production. A quelques semaines de la sortie de leur 3ème album, nous avons rencontré Brendan Cannings (NDR : il partage le leadership du combo, avec Kevin Drew), au café de l’Ancienne Belgique. Loquace, affable et surtout passionné de musique, Brendan nous livre ses premières impressions sur ce nouvel opus…

Pourquoi avoir choisi votre héros, en l’occurrence John McEntire pour mettre en forme « Forgiveness Rock Record » ? Qu’attendiez-vous de lui en matière de production ?

John McEntire est en effet une sorte de héros pour certains membres du groupe ! Nous sommes en tous cas fascinés par son œuvre. Quel mélomane ne le serait d’ailleurs pas, en écoutant ce qu’il a pu réaliser au sein de Tortoise. Les sessions se sont déroulées dans ses studios, à Chicago. Une merveilleuse expérience ! C’était la première fois que nous enregistrions, à l’extérieur de Toronto. J’avoue avoir été envahi par une certaine appréhension, au cours des premiers jours, mais au fil du temps l’expérience est devenue de plus en plus enrichissante. Nous avons d’ailleurs accumulé plus de 30 morceaux !

Avant d’entrer en studio, aviez-vous déjà une petite idée du choix de votre nouvelle orientation musicale ?

Avant d’entamer l’enregistrement d’un album, nous ne décidons jamais de la direction que prendra notre musique. Tout le monde débarque avec ses propres idées et nous commençons à jouer, en attendant que l’alchimie opère, que le moment magique arrive. Et après des heures de répétition, les morceaux prennent forme tout naturellement. Au feeling ! Jusqu’au moment où nous touchons à la mélodie idéale… C’est une chance que nous soyons tous véritablement mordus par la musique. Nous pouvons jouer des heures, sans nous accorder la moindre pause…

Certaines de vos dernières découvertes musicales vous ont-elles influencées ?

Tout ce que j’écoute m’influence, que je le veuille ou non. Mais il est certain que les dernières productions de Neon Indian, Atlas Sound et Animal Collective nous ont fortement marquées. Certains artistes hip-hop comme Mos Def également. Tout mon parcours musical agit sur mon subconscient, en fait. De mes premiers amours ‘metal’ jusqu’à l’indie-rock des années 90, en passant par la scène contemporaine. En entrant ici, j’ai entendu une chanson d’Erika Badu ; et je suis convaincu qu’elle influera sur mes compositions futures. Cette chanson me sensibilise tellement, que cet après-midi, j’essaierai d’aller me procurer ce cd, chez un disquaire, à Bruxelles.

Votre dernier elpee remonte à 2005. Depuis, il me semble que vous vous êtes, à l’instar de  Kevin, surtout concentrés sur vos projets solos respectifs. Vous vouliez faire un break ?

Non, non, croyez-moi, je n’ai pas chômé une seconde ! J’ai participé à l’écriture de la B.O. de certains films comme « Half-Nelson » de Ryan Fleck en compagnie de Ryan Gosling (Dead Man’s Bones) ainsi que pour deux long métrages mettant en scène Ellen Page. Tout d’abord « The Tracy Fragment » en 2006, jamais projeté dans les salles européennes, et surtout « Juno » (NDR : sorti en 2007, il a décroché une multitude d’Awards, ). En fait je compose sans arrêt…

Six personnes seulement ont participé à l’écriture de « Forgiveness Rock Record ». Cette simplification vous a-t-elle facilité la tâche ?

Que nous soyons 15 ou 6, le processus de travail en studio est quasiment invariable.

Sam Prekop (The Sea and the Cake) a participé à la confection de cet album. Vous l’aviez invité ?

Sam est un ami de John McEntire. Ce dernier lui a demandé de participer aux sessions. La rencontre s’est donc déroulée sans aucun problème. D’autant plus que tous les membres du groupe aiment ce flirt si caractéristique, entre pop et jazz, pratiqué par The Sea and the Cake…

L’aspect mélodique de « Forgiveness Rock Record » semble plus soigné. Et par conséquent les compos paraissent plus accessibles que sur les disques précédents. Notamment des plages comme “Texico Bitches” ou encore “All To All”. Etait-ce intentionnel?

Pas du tout! Nous composons nos morceaux en fonction de leur bonne transposition en ‘live’. Nous avons opéré consciemment un seul choix : ajouter un chant africain pour introduire « Highway Slipper Jam », une décision prise après avoir découvert Fela Kuti. Et je dois avouer que sa musique nous a beaucoup impressionnés…

Pourquoi avoir choisi un tel titre pour l’album ? Avez-vous quelque chose en particulier à vous faire pardonner ?

Des milliers de choses… j’estime que le pardon est l’une des émotions les plus nobles. Pas facile à accorder mais ça fait tellement du bien.

Vous avez souvent parlé de l’esprit collectif propre à la communauté musicale de Toronto. Est-il toujours bien présent, malgré le succès rencontré par certains groupes ?

Oui, la scène de Toronto est toujours aussi soudée qu’il y a quelques années. Tout le monde se connaît et s’entraide. Le centre de la ville est comme un grand village peuplé d’artistes. On se croise constamment. Il faut avouer que pour un musicien, cet endroit est assez formidable. J’ai quitté la banlieue et surtout son formatage, pour emménager au centre de la Cité, à la fin de mon adolescence. Mais je crains fort que cette ‘standardisation’ ne me rattrape et gagne peu à peu le cœur de la ville. Certains signes avant-coureurs alimentent mon inquiétude, malheureusement.

Y a-t-il un groupe sur lequel vous avez flashé, récemment ?

Vous connaissez Broken Social Scene (rires) ?

Votre collectif prend toute sa dimension sur les planches. Certaines de vos prestations sont même proches de l’envoûtement. Le public belge aura-t-il bientôt la chance de vous y revoir ?

Nous nous produirons, en tout cas, dans le cadre du Festival des Ardentes, à Liège, ce 8 juillet, ainsi qu’à l’Ancienne Belgique (NDR : la date n’est pas encore confirmée). J’espère que nos shows seront de meilleure facture que celui accordé à Louvain, il y a quelques années. Nous avons donné, ce jour-là, le pire concert de toute notre tournée…

 

 

Broken Social Scene

Démocratie à géométrie variable...

Écrit par

La scène canadienne est en pleine ébullition : The Dears, The Stars, Metric, New Pornographers, Arcade Fire, Treble Charger, A Silver Mt Zion, Mascott, Hot Hot Heat ainsi que Broken Social Scene (NDR : et la liste n'est pas exhaustive) apportent, depuis deux ou trois ans, un véritable vent de fraîcheur à la scène musicale pop rock internationale. Le plus étonnant, c'est que la plupart des musiciens de tous ces groupes se connaissent, se respectent, s'apprécient et parfois même participent aux projets des autres formations. A l'instar d'Arcade Fire, Broken Social Scene est un des fers de lance de ce mouvement. Plus d'une dizaine de musiciens participent à ce collectif à géométrie variable, au sein duquel Brendan Canning, Jason Colett, Andrew Whiteman, Justin Peroff et Kevin Drew forment l'ossature. Kevin (NDR : chanteur/guitariste/claviériste) s'est fait le porte-parole de l'ensemble pour nous accorder cet entretien. Un personnage extrêmement sympathique, profond, humain et très lucide. Jugez vous-mêmes…

Pour Kevin, cette prolifération de groupes n'est pas tout à fait une coïncidence. Il s'explique : " Je pense qu'il souhaitaient tous cette ouverture. Nous n'avons jamais eu la volonté de vivre en vase clos. Hormis Hot Hot Heat - il pratique de la 'dance' et fait un peu bande à part - tous les musiciens se connaissent. Et forment presque une communauté. Depuis la côte est à la côte ouest. Parce que nous avons la volonté de créer quelque chose de bien, d'honnête, de grandiose. La plupart des line up comptent de nombreux membres : Arcade Fire 9 ou 10, les Dears 6 ou 7, les Stars 6, et nous plus d'une dizaine. Qui se défient et se respectent. Le but étant de se surpasser. Et de surpasser les autres. D'être compétitif. On apprécie énormément ce que réalisent les autres. Et on aime assister à leurs concerts. Entrer en communion avec eux. Et quelque part on se soutient. Pour une fois que notre pays décroche cette forme de reconnaissance on ne va pas s'en plaindre… " Curieusement, il n'existe aucune corrélation entre la scène anglophone et francophone au Canada. Kevin se justifie : " Ce sont deux mondes différents. Je ne connais aucun groupe francophone au Québec. Je pense que la sensibilité musicale y est plus proche de celle des Européens. Je n'y ai jamais prêté attention. D'ailleurs, je ne comprends pas la langue française… "

Chez Broken Social Scene, le nombre de musiciens est très variable. Un collectif à géométrie variable ! Kevin n'avait jamais entendu une formule pareille, mais il acquiesce : " C'est la première fois qu'on me fait une semblable réflexion. Il est vrai que le groupe change constamment. Et que l'absence ou la présence d'un musicien influe sur les compositions. Particulièrement en 'live'. " Un collectif au sein duquel règne une véritable démocratie. La patience, la tolérance et le compromis sont d'ailleurs des valeurs cultivées chez B.S.S. Pas tout à fait comme en politique. Kevin s'explique : " Nous essayons de faire en sorte que tout le monde puisse exprimer son opinion. La présence de chaque membre est indispensable. Beaucoup de formations dépendent d'un leader. Nous en comptons plusieurs. Il n'existe pas de dictature chez B.S.S. Le départ ou l'arrivée de musiciens ne pose aucun problème. Parce que tout le monde contribue de manière égale. Et la rétribution financière est partagée de manière équitable. Un équilibre qu'on essaie de préserver par respect mutuel. Ce n'est pas toujours facile, mais tout le monde met de l'eau dans son vin. Ce n'est pas comme en politique… " Un véritable challenge, lorsqu'on sait que tous les membres du groupe participent à la composition. On se demande d'ailleurs comment ils parviennent à composer une chanson, sans sombrer dans l'anarchie. Kevin éclaircit la situation : " Ce travail s'effectue le plus souvent lors de l'enregistrement. Certains arrivent avec des accords, d'autres avec des chansons. Et l'élaboration des compositions germe en studio lorsqu'on est ensemble. Pour l'album ‘You forgot it in people’, on a véritablement squatté le studio. Un jour un des musiciens se pointe. Et on travaille avec lui. Le lendemain, c'est un autre. Et on remet le couvert. Une chanson est un cadeau. Quelque chose qui nous grandit. Elle est le fruit d'un partage… " Cet opus a été produit par un certain David Newfeld. Un type complètement fêlé, suivant les déclarations des membres de B.S.S. Ce qui méritait une explication. " En fait, c'est parce qu'il a un grand cœur. Il est incapable de s'arrêter de travailler. Il bosse comme un malade. Il ne prend même pas le temps de manger. Il recommence 100 fois la prise avant de choisir celle qui lui semble la plus potable. Il n'est jamais satisfait. Un gars intelligent. Un cerveau ! Intelligent mais sensible. Un type adorable ! "

Pour Kevin, la musique contemporaine ne propose plus rien d'original ou de différent. Pour lui, tout a déjà été fait. Seule la présentation change. Mais à ses yeux (NDR : et à ses oreilles) cette situation n'est guère importante : " La scène contemporaine est en perpétuel mouvement. Des nouveaux groupes se forment tous les jours. Il existe plein de Led Zeppelin et de Beatles en herbe actuellement. Mais aussi plein de belles choses. Il ne faut pas constamment regarder dans le passé. Et si tout à été fait des milliers de fois, il y a toujours moyen de découvrir quelque chose de bon et il y a toujours quelqu'un de prêt à s'y consacrer. Maintenant, il faut être fou pour affirmer que les influences n'existent pas. Quoiqu'il arrive tout est influence… " Kevin a des goûts très éclectiques. Il apprécie aussi bien Dinosaur Jr, Tortoise, Modest Mouse que Polyphonic Spree. Mais un musicien a exercé une fascination particulière chez Drew : Jeff Buckley. " Je l'ai découvert à la radio. J'ai alors appris que son album était sorti depuis plus d'un an. J'ai rencontré son groupe. De braves gars ! J'appréciais tout particulièrement l'aspect dramatique de sa voix. J'ai assisté à ses concerts à 4 reprises. Trois fois à Toronto et une fois à Londres. Lorsque j'ai appris la nouvelle de sa disparition, j'ai été bouleversé… Eddie Vedder a également influencé un grand nombre de formations sur cette planète. Sa voix est juste et empreinte de passion. Ce sont des artistes qui comptent dans l'univers de la musique… " Notre interlocuteur est, par contre, agacé par la musique consensuelle : " Je n'aime pas citer de noms, parce qu'en général, ce sont des personnes sympathiques qui jouent cette musique de merde. Je ne comprends pas comment on peut écouter des trucs pareils. Je la déteste parce qu'elle reproduit toujours les mêmes paroles, les mêmes rythmes, les mêmes clichés. Maintenant, il est vrai que si elle n'existait pas nous ne serions peut-être pas aussi bons… "

Kevin a également une vision très sagace sur les questions sociales et politiques. Et lorsqu'on lui reparle des dernières élections présidentielles américaines, c'est un peu comme si on retournait le couteau dans la plaie. " On assiste au retour des principes établis au cours des années 50 : noir/blanc, bon/mauvais, gauche/droite. C'est manifestement un recul de la société. J'ai l'impression que le gouvernement en place cherche asseoir ses idées. A fixer des interdits. A te forcer la main. Pas qu'on veuille te voler tes opinions, mais on te les impose sous une forme légale. L'étiquette de l'écolier blanc hante à nouveau les esprits. Elle vous dicte la façon dont vous devez regarder les événements, la manière dont vous devez les vivre (NDR : le WASP !) Un phénomène qui s'est immiscé dans les foyers, les familles. Sans qu'ils ne s'en rendent compte. A la limite, on te menace de l'enfer si tu n'obéis pas à ces principes. Et chez les personnes crédules, ça marche ! Le message de Broken Social Scene va à contre-courant. Dénonce ce diktat. De quel droit peut-on décréter que telle ou telle chose est bien ou mal. Cherche à éveiller les consciences. Même si ce travail de sensibilisation n'est pas facile. Lorsqu'on monte sur scène, notre discours interpelle. Nous voulons être les gardiens de la conscience éveillée. Nous ne voulons pas dicter cette prise de conscience. Notre musique est très politisée. Qu'est ce qui est bien, qu'est ce qui est mal ? Aux States, le système répond à votre place. Au Canada, la pensée est moins conservatrice, plus libérale. Nous essayons de secouer les gens. Réagir face à la pensée unique. Combattre la pensée discriminatoire. Régénérer, réoxygéner le cerveau des jeunes au bord de l'asphyxie. Leur injecter du nouveau sang. C'est la raison pour laquelle nous faisons de la musique. On y met du sens. Le lendemain d'un concert, ils ne vont peut-être plus le ressentir, mais ils ne vont pas l'oublier… "

Depuis la fin de la guerre en Irak, les Américains doivent se poser des questions. Il y a eu plus de morts de soldats yankees suite aux attaques terroristes que lors du conflit. L'Amérique profonde devrait quand même réagir. Ne plus nécessairement partager les opinions de Bush. Craindre le spectre d'un nouveau Vietnam. Kevin réagit : " Je m'attendais à la question ! En Irak, c'est un bordel inimaginable. Il faut savoir que tout le monde ne partage pas l'opinion de Bush. Mais Bush parle tellement fort, qu'on n'entend que lui. Malheureusement, il est occupé de détruire son pays. Un beau pays comme les Etats-Unis. Je ne crois pas qu'il faille blâmer les Américains. Il y a des tas de gens qui veulent faire entendre leur voix aux States, mais ils sont battus par ceux qui ont plus d'argent qu'eux. En outre, les médias font le jeu de la politique en place. Les Européens ont une vision très stéréotypée des Etats-Unis. Il faut s'y rendre pour mieux comprendre sa population. Cependant, je ne vois pas comment on pourrait inverser le cours les choses ; car il existe deux systèmes de pensée qui cohabitent. Tu choisis ton camp : soit tu optes pour le diable, soit tu crèves. Que choisir ? Personne ne sait ! Tout ce que je peux dire c'est qu'il y a des tas de gens qui boivent les paroles de ces barjots… Plus personne n'a d'opinion. Notamment les jeunes. Tout va trop vite. Il y a le SIDA, Internet, etc. Plus rien ne dure. La sécurité n'est même plus assurée. On en arrive même à donner de l'argent aux pays en voie de développement - et ce n'est même pas sûr que ta participation arrive à destination - tout en buvant du coca-cola et en consommant du porno. Cela n'a pas de sens. C'est comme dans le domaine de l'éducation. Comment éduquer tes enfants lorsqu'il n'existe plus de repères ? J'en reviens à ton allusion au Vietnam. En parler à nos parents. Pas la peine d'y penser. Aborder le sujet de la deuxième guerre mondiale en compagnie de nos grands-parents ? C'est toujours aussi tabou ! Et en Europe, c'est pareil. C'est même offensant ! Faut faire gaffe à ce qu'on dit. Maintenant, les Européens ont beau jeu de critiquer la politique menée par les Américains, ils traînent également leurs casseroles. Si je viens en Belgique pour parler du génocide au Rwanda, je vais être bien reçu. Et en Allemagne pour soulever la question de l'Holocauste, tu peux imaginer le tableau. Tous les pays concèdent un lourd héritage au passé, et je ne me permettrai jamais de hiérarchiser les tranches de l'histoire. Je ne suis pas ici pour cette raison, mais pour vivre et exister. Pas refaire le monde… "

Broken Social Scene vient d'enregistrer deux nouveaux albums. Mais pas moyen d'en savoir davantage. C'est top secret ! Par contre, Kevin confirme que tous les musiciens du groupe bossent sur leurs projets personnels : Apostle of Hustle, Do Make Say Think, etc. Il a même l'intention de concocter un album solo. Et de conclure " On n'arrête jamais. C'est infernal ! On a tellement de boulot qu'on a même plus le temps d'accorder ces putains d'interviews au cours desquelles on peut parler de nos aïeux ou des Beatles. D'essayer de vivre, d'exister. De se donner du bon temps… "

Merci à Vincent Devos