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Jeff Beck

Décès du guitariste légendaire, Jeff Beck

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Le guitariste légendaire Jeff Beck est décédé ce 10 janvier 2023, des suites d’une méningite bactérienne. De son véritable nom Geoffrey Arnold Beck, il est né le 24 juin 1944 dans la banlieue sud de Londres, à Wallington très exactement. Il a étudié l’art à l’université de Wimbledon.

Il s’est d’abord produit dans des petits clubs au sein de formations de rhythm’n’blues comme Nightshift, le Johnny Howard Band et les Crescents, avant d’embrasser une carrière professionnelle dès 1963, en rejoignant les Tridents qui accompagnaient l’excentrique Lord Sutch, en tournée. Mais en 1965, il remplace Eric Clapton chez les Yardbirds, parti rejoindre les Bluesbreakers de John Mayall. C’est Jimmy Page qui avait été sollicité. Mais ce dernier recommande Beck, avant de le suppléer en 1966, après s’être côtoyés quelques mois au sein du line up.

Il entame ensuite une carrière solo puis fonde le Jeff Beck Group, notamment en compagnie de Rod Stewart, du pianiste Nicky Hopkins et du bassiste Ron Wood, la formation consommant plusieurs drummers. Mais suite à une mésentente (NDR : ce qui va forcer le band à déclarer forfait pour le festival de Woodstock, en 1969), Rod Stewart et Ron Wood partent fonder les Faces, cédant alors le relais à la section rythmique de Vanilla Fudge. En 1973, ils vont d’ailleurs former un trio sous le patronyme de Beck, Bogert & Appice.

Il décroche son premier succès en 1967, grâce à l’instrumental « Beck’s Bolero », un morceau auquel participent les futurs membres de Led Zeppelin, Jimmy Page et John Paul Jones, ainsi que le futur batteur du Who, Keith Moon.

L’histoire de Jeff Beck est très riche en rencontres et en collaborations, mais au cours de sa carrière, il n’a jamais cessé d’expérimenter, se frottant au blues, au hard rock, au classique, au funk, au jazz/rock, à la soul, à la techno et même à l’opéra.

Il était réputé pour son style instinctif, spontané et nerveux, la plupart du temps, uniquement à l’aide de ses doigts, sans se servir du plectre.

Jeff Beck appartient au panthéon des guitaristes rock de la fin des sixties, à l’instar d’Eric Clapton, de Jimmy Page ou de Jimi Hendrix. Il a été intronisé à deux reprises au Rock and roll Hall of Fame ; d’abord au sein des Yardbirds en 1992, puis comme artiste solo en 2009. Il a été classé cinquième dans la liste des 100 plus grands guitaristes de tous les temps par le magazine Rolling Stone.

Il ne s’est jamais pris pour une star, préférant l’ombre à la lumière et multipliant les jam sessions sur les planches, au cours desquelles ce virtuose de la six-cordes excellait. Dernièrement, il était monté sur scène en compagnie de Johnny Depp.

Sa carrière n’a jamais atteint des sommets commerciaux. Perfectionniste, il préférait enregistrer des disques instrumentaux…

RIP

 

Jeff Beck

Loud Hailer

Écrit par

Geoffrey Arnold ‘Jeff’ Beck est âgé de 72 balais. Ce célèbre guitariste anglais a sévi chez les Yardbirds, au cours des 60’s, avant de fonder sa propre formation. Puis il a entamé une carrière sous son propre nom. Qui aura un retentissement international. A deux reprises, il a été intronisé dans le Rock and Roll Hall of Fame. Beck possède un son bien spécifique ; et a acquis sa notoriété pour sa technique très personnelle. Sa discographie est conséquente.

Pour enregistrer cet opus, il s’est entouré d’un quatuor ; en l’occurrence Davide Sollazzi et Giovanni Pallotti comme section rythmique, et deux jeunes femmes, Rosie Bones aux vocaux ainsi que Carmen Vandenberg, à la guitare rythmique. La majorité des compos sont signées par le trio Jeff, Rosie et Carmen.

De riches effets sonores introduisent "The Revolution will be televized", un blues hypnotique aux accents psychédéliques ; une piste au cours de laquelle la voix de Rosie est quasi-déclamatoire. Une voix qui se révèle particulièrement élégante tout au long du blues/rock "Live in the dark". Explosive, la guitare explore toute la gamme sonore, alors que Davide impressionne sur ses percus. Instrumental, "Pull it" baigne au sein d’un climat empreint d’inquiétude, de torpeur et d’angoisse. Les cordes émettent cris et gémissements issus d’un autre monde. Généreusement funk, "Thugs Club" est largement teinté de blues. Derrière son micro, Miss Bones trace la ligne de conduite alors que largement amplifiées et réverbérées, les cordes de Jeff sont constamment à la recherche de sonorités denses et étranges, propres à l’univers de Beck. "Scared for the children" est empreint de douceur. La voix de Carmen y contribue largement. Et ses cordes doublent respectueusement celles du maître de cérémonie, avant que les siennes, magiques, évoluent au sein d’un environnement indolent, rappelant parfois le Pink Floyd époque Waters/Gilmour. Et sous ce format, l’émotion communiquée est bien palpable. Superbe ! Un climat qu’on retrouve sur "Scarred for the children". "Right now" est sculpté dans du hard blues rock torturé, bien dans l’esprit du style de Jeff qu’il proposait déjà sur son premier elpee solo, "Truth". Pressée par la puissance des cordes, la voix féminine se dédouble à l’infini. Et quand on retrouve ce vétéran insulaire dans un tel contexte, c’est un véritable régal ! "Shame" replonge au sein d’une atmosphère paisible et mélodique. La voix est chiadée. Le morceau aurait pu alimenter un juke-box, il y a, presque un siècle. Les cordes sont limpides, enchanteresses. La conjugaison des grattes est lumineuse. "The Ballad of Jersey wives" est une plage à la fois belle et créative. Progressive, complexe, sa construction est digne du Led Zeppelin. "O.I.L" accomplit un retour au funk. Les échanges opérés entre la voix de Carmen et la section rythmique sont excellents. "Shrine" se distingue par sa très belle mélodie finale. Un retour surprenant, mais réussi pour le maître Beck.