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Une petite souris dans le Corridor…

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Katie Melua

Un peu de douceur dans ce monde de brutes !

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Un peu de douceur dans ce monde de brutes ! En cette fin de semaine printanière, que demander de plus lorsqu’on est installé dans un siège confortable, au Cirque Royal, pour admirer la belle Géorgienne et écouter sa douce voix qui va nous bercer le temps d’une soirée.

Votre serviteur débarque à la fin de la première partie assurée par Joel Harries, qui a le courage d’affronter une salle bondée, seul à la gratte. Ses ballades intimistes, dont le style oscille quelque part entre Jeff Buckley (pour le meilleur) et James Blunt (pour le pire), reçoivent un accueil poli du public.

Peu avant 21 heures, Katie Melua monte tout simplement sur les planches, accompagnée de deux musiciens. Et le décor est tout aussi sobre : quatre paravents surplombés par trois imposants spots vintage poussent les artistes vers l’avant du podium. De manière à donner l’impression que les musicos se produisent dans votre salon. Cette tournée a été baptisée ‘Simplified – First Acoustic European Tour’, car les sets se déroulent sous une formule trio inédite : guitare, basse et piano.

Une robe assez ample et un visage quelque peu bouffi et fatigué alimentent les rumeurs selon lesquelles la chanteuse serait enceinte. A vous de juger, les photos sont ici. Mais qu’importe cette parenthèse people, car dès les premières notes, sa voix douce et envoûtante plantent directement le décor. Et les ondes transmises parviennent directement jusqu’aux spectateurs, confortablement assis, mais qui semblent déjà vibrer sous le charme de la belle brune. D’ailleurs les lumières ne se posent que sur elle. Ses musiciens, discrets mais plutôt expérimentés et efficaces, restent en arrière-plan, dans l’obscurité.

Dans la lignée de son cinquième album « Secret symphony », et du dernier « Ketevan » (NDR : son véritable prénom), le set lorgne donc plus vers le jazz, la country ou le blues. Il faut oublier l’instrumentation plus lourde et les notes électro qui grevaient l’opus « The House », sorti plus tôt, en 2010. Au sein de la setlist, certains titres sortent du lot, comme « Nine Million Bicycles », dont les chiffres dithyrambiques cités égalent presque le nombre de singles vendus. Katie nous réserve, pour certaines chansons, un long commentaire introductif. Elle nous explique ainsi que lors de la promotion de son album, les journalistes lui demandent régulièrement si les compositions sont personnelles. Et celle qui va suivre « Where does the ocean go? » l’est manifestement, puisqu’elle évoque la Mer Noire qui n’a pas changé selon elle, contrairement à son village d’enfance. La prestation bénéficie de quelques variations dans les ambiances, de manière à conserver l’attention de l’auditoire. Ainsi le ténébreux « The flood » est enchaîné au plus énergique « God on Drums, Devil on the Bass ». Et lorsque le band prend congé du public, la plupart des spectateurs décollent enfin de leur siège pour accorder une ‘standing ovation’. Qui se prolonge jusqu’au moment où le groupe décide enfin de revenir sur l’estrade. Un rappel consacré à « Call Off the Search » et surtout une reprise surprenante de « Diamonds are Forever ». Une version que Katie Melua exécute en solo, et joue sous un angle inédit (NDR : c’est ce qu’elle nous certifie). Histoire de manifester un max de délicatesse avant de quitter définitivement la scène et de laisser une délicieuse impression d’avoir passé un bon moment d’intimité auprès de son public…

(Organisation Live Nation)

Set list :

Chase Me
The Cry of the Lone Wolf
Spooky
Dedicated to the One I Love
I Never Fall
Bridge Over Troubled Water
In My Secret Life
Nine Million Bicycles
Where Does the Ocean Go?
Spider's Web
Love Is a Silent Thief
Red Balloons
No Fear Of Heights
Nothin' in the World Can Stop Me Worryin' 'Bout That Girl
The Flood
God on Drums, Devil on the Bass
Shiver and Shake
The Closest Thing to Crazy
Kozmic Blues

Rappel:

Call Off the Search
Diamonds Are Forever

Katie Melua

The Katie Melua Collection

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Lors de sa tournée accomplie en Angleterre (NDR : la plus conséquente à ce jour), en octobre et novembre 2008, Dramatico a sagement décidé de sortir la compilation « The Katie Melua Collection ». Partagé en deux disques, cette œuvre retrace la carrière musicale de la chanteuse (NDR : âgée seulement de 23 ans !) Elle propose sur le cd audio 17 morceaux (dont 3 inédits) et sur le Dvd un show accordé à Rotterdam. Il s’agit donc d’un best of de ses trois premiers albums, “Call Off The Search”, “Piece By Piece” et “Pictures”, enrichi de la chanson « When You Thaught Me How To Dance », tirée du film ‘Miss Potter’.

La très jolie Katie Melua est irlandaise d’origine géorgienne. Elle a grandi à Tbilissi ; mais sa famille a émigré vers l’Irlande alors qu’elle n’avait que neuf ans. En 1998, elle rejoint Londres et gagne un concours sur ITV en interprétant la chanson « Without You » de Badfinger. Elle entre ensuite à la B.R.I.T. School for the Performing Arts & Technology. Et y décroche un diplôme en musique. Un producteur à la recherche d’une artiste capable de chanter à la fois du jazz et du blues la remarque. Son premier essai, « Call Off The Search », paraît en 2003. Il se vend à plus de trois millions d’exemplaires. Son deuxième album est une consécration. « Piece By Piece » atteint la première place des hit-parades dès sa première semaine de vente. Entre 2004 et 2005, Katie Melua est devenue l’artiste féminine ayant vendu le plus d’albums en Grande-Bretagne et la Britannique qui en a écoulé le plus dans le monde.

Sa musique est belle, propre et très bien exécutée. Mais je fais ici un appel solennel à mon rédacteur en chef : ne m’envoyez plus d’album de ce style. Cette musique est bien trop lisse pour pouvoir la critiquer en bien ou en mal. Parce que si son expression sonore ne manque pas de qualité, elle est totalement dépourvue d’émotion. J’essaierai donc d’être le plus objectif possible (NDR : encore que si les dispositions y sont, difficile de s’y conformer complètement). Les influences vont du jazz au blues, en passant par la pop. Dans un style satiné, sensuel, très proche de Norah Jones. La production est excellente. Une écoute plus attentive (NDR : tout en ayant l’impression de perdre son temps, il faut le préciser) permet de saluer l’instrumentation très variée. Et très joliment exécutée. Flûte sur « Nine Million Bicycles » aux accents asiatiques, harmonica et mandoline enrichissent un décor sonore investi par des accords de piano omniprésents. Le très beau « Spider's Web » et la reprise du « On The Road Again » de Canned Heat sont quand même parvenus à me sortir de ma léthargie. D’autres leur préféreront peut-être « Thank You, Stars » ou le tube « The Closest Thing To Crazy ». Chacun ses goûts, pas trop ma tasse de thé…  

Les mauvaises langues n’ont pas hésité à qualifier Katie Melua de ‘sous-Norah Jones’. Pas tout à fait tort. Responsable d’une musique destinée à sonoriser les supermarchés, même. Ce n’est pas une mauvaise idée. M’enfin, ne soyons pas trop virulent. Katie a une belle voix. C’est déjà ça ; mais ne m’en voulez pas si je laisse la découverte du Dvd aux fans…

 

Katie Melua

Pictures

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Découverte en 2003, alors qu’elle était seulement âgée de 19 ans, Katie Melua a surpris le monde de la country du folk et du jazz. Faut dire que son timbre de voix doux comme le velours et sa musique teintée de sixties ne pouvaient laisser indifférent. Originaire de Georgie (ex URSS), cette Londonienne d’adoption étudie le piano et le violon. Fascinée par Joni Mitchell, Bob Dylan, Paul Simon, Eva Cassidy et même Françoise Hardy, Katie s’inspire de l’univers de ses idoles pour composer son premier album, une œuvre jazzy et accessible. Et la suivante, « Piece by Piece », ne fait que confirmer l’ampleur du travail de la jolie Georgienne.

Pour fêter ses 23 ans, elle nous offre sa troisième pl aque. Douze titres sensuels et langoureux réalisé en compagnie de son mentor Mike Batts. Qu’elle rende hommage à Charlie Chaplin (« Mary Pickford ») ou à Léonard Cohen (« In My secret Life ») l’artiste, qui ne compte déjà plus ses disques d’or et de platine, demeure magistrale. Emouvantes, charmantes, voire désarmantes, les chansons de Katie restent accessibles à tous, dès la première écoute. Sublime, le single « If You were a Sailboat » est le genre de titre à écouter en boucle dans sa voiture, même s’il s’en dégage une profonde mélancolie et que son refrain n’est suffisamment contagieux pour être fredonné, malgré son thème, sur la plage, un verre de pina colada à la main. Incontournable ! Pour preuve, ce hit subtil, caramélisé, mais pas trop, est régulièrement programmé aussi bien les stations nationales (FM et autres) que sur certaines, beaucoup moins recommandables… Katie Melua défendra « Pictures » le 14 avril prochain sur la scène de Forest National.