La pop sauvage de Metro Verlaine

Un coup de foudre, et puis le romantisme comme mode de vie, Metro Verlaine est avant tout une histoire de passion. Fondé en 2013, après un voyage à Londres qui a laissé des cicatrices et un sale goût de ‘lose’ au fond de la gorge, l'histoire de Metro Verlaine…

logo_musiczine

Les décibels de Chatte Royal…

Le premier elpee de Chatte Royal, « Mick Torres Plays Too Fucking Loud », paraîtra ce 8 mars 2024. Fondé en 2020 par Diego Di Vito, Dennis Vercauteren et François Hannecart, et rejoint par Téo Crommen en 2021, il compte deux Eps à son actif, « Septembre », en…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Search results (3 Items)

Kevin Morby

Kevin Morby multiplie les photographies…

Écrit par

Après avoir gravé « This Is A Photograph » l'an dernier, Kevin Morby sortira un nouvel elpee, cet automne. Et il s’intitulera « More Photographs (A Continuum) », ce qui finalement correspond à une suite du premier essai.

Dans « This is a Photograph », il étudiait la vie, le temps et le rapport à la mort à travers une multitude de perspectives, il n'est donc pas étonnant qu'il ait découvert qu'il n'en avait pas tout à fait terminé avec ce thème. « More Photographs (A Continuum) » trouve de nouveaux coins, recoins et points de vue à ces thématiques.

Kevin Morby revient ici sur les thèmes inépuisables et intemporels de son album phare avec une nouvelle sagesse et un nouveau regard. ‘Tout ce qui vous semblait familier jusqu’alors’, déclare-t-il, ‘apparaît soudainement de façon différente, prenant de nouvelles formes, couleurs et sonorités’. « Five Easy Pieces Revisited » et « This Is A Photograph II » sont les deux premiers exemples de cette relecture sous un angle nouveau. « This is a photograh » est disponible sous forme de clip ici et « Five Easy Pieces Revisited » est en écoute

 

 

Kevin Morby

Aussi à l’aise au sein d’un groupe qu’en solitaire…

Écrit par

Kevin Morby a marqué l’année 2019 de son empreinte, en gravant un superbe cinquième album intitulé “Oh my God”. Depuis, le Texan d’origine enchaîne les concerts en Europe et aux USA. Ce mardi soir, dans la nouvelle salle cosy du Grand Mix, Morby entame sa nouvelle tournée française. Pour la circonstance, il a laissé son backing group à la maison. Le public français (et belge) a répondu présent, puisque le club est comble.

Pour assurer la première partie, Kevin Morby a embarqué l’une de ses connaissances ; en l’occurrence Justin Sullivan (NDR : ne pas confondre avec le chanteur/guitariste et leader du New Model Army), aka Night Shop. Ce n’est autre que l’ex-drummer de The Babies, la formation au sein de laquelle Morby s’est fait connaître avant d’intégrer Woods. L’ancien batteur s’est donc concerti en songwriter. Justin grimpe sur les planches vers 20h30. Il est seul armé de sa sèche et va nous livrer des ballades bien folk. Ses morceaux baignent ainsi dans un style, il fallait s’en douter, qui rappelle Kevin Morby, mais dont les influences oscillent entre le Velvet Underground et Bob Dylan. Une parfaite entrée en matière pour cette soirée.

Vers 21h, les lumières s’éteignent. Vêtu d’un costume blanc floqué dans le dos du titre de son dernier opus, Kevin Morby monte seul sur l’estrade sous les applaudissements de la foule, et s’installe derrière son clavier. Et entame son set par “Oh My God”. Dès la chanson terminée, il enfourche sa guitare pour interpréter ses derniers tubes, dont “Congratulations”, “Hail Mary”, “Savannah” ou encore “Nothing Sacred/All Things Wild”. L’artiste parvient à contrebalancer le minimalisme instrumental par une imposante présence scénique. En outres ses compos sont d’une efficacité redoutable. Le natif de Lubbock prend manifestement plaisir à jouer de la gratte et sa joie est communicative. Après plus d’une demi-heure de récital, alors que l’atmosphère, au sein du club, est à son point culminant, Justin Sullivan, son ancien compère, le rejoint et s’installe derrière les fûts. Kevin Morby entame alors un survol de sa discographie en réservant notamment à l’auditoire des titres tels que “All of my Life” ou encore le superbe “I Have Been to the Mountain”. Au bout d’une heure de concert, les deux musiciens tirent leur révérence. Mais quelques minutes plus tard, ils reviennent sur le podium, pour accorder, en guise de rappel, “Harlem River”.

En un peu plus d’une heure, Kevin Morby a démontré qu’il était aussi à l’aise au sein d’un groupe qu’en solitaire. En outre, la richesse de son répertoire et ses qualités de musicien prouve qu’il figure parmi les meilleurs songwriters de sa génération…

(Organisation : Le Grand Mix)

Kevin Morby

City Music

Écrit par

Album après album  –et quasiment sans la moindre faute de goût– l’ex-guitariste de Woods, également leader de The Babies, est parvenu à se forger une place de choix au sein de la pourtant très concurrentielle scène indie-folk contemporaine. Son 4ème opus, « City Music », devrait même asseoir son aura de messie folk et –peut-être– élargir son cercle d’admirateurs, tant il s’avère d’une imparable qualité…

Si le jeune songwriter est toujours sous haute influence du sacro-saint duo Dylan/Reed, il est bien loin de pasticher ses très recommandables idoles. Enregistré en Californie, sous la houlette du magicien Richard Swift (Foxygen, Damian Jurado, The Shins), cet opus est partagé entre compos citadines, très susceptibles de libérer une pure émotion urbaine (NDR : les 7 minutes tortueuses du somptueux « City Music »), velvetiennes (« Dry Your Eyes ») et plages ensoleillées, à l’instar du particulièrement bipolaire et très mélodique « Crybaby » ou encore d’un « 1234 », inévitablement hanté par les Ramones…

Véhiculant des accents surannés, mais judicieusement remis au goût du jour, cet opus conjugue rock et folk, au sein d’une atmosphère typiquement new-yorkaise…