Dorian Sorriaux croit au changement…

Guitariste-chanteur dans l’univers du psyché/folk, Dorian Sorriaux a sévi comme guitariste au sein du groupe suédois Blues Pills. Il s’émancipe en explorant de nouveaux univers musicaux, et notamment à travers un folk plus acoustique et des textes plus…

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TORRES perdue dans une salle immense…

TORRES (le nom de scène de l'artiste new-yorkaise Mackenzie Scott) publiera son nouvel elpee, « What an enormous room », ce le 26 janvier 2024. La chanteuse américaine propose également son premier single/vidéo, « Collect ». Parallèlement à cette annonce,…

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Lee Fields

Big Crown Vaults Vol. 1

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Lee Fields & The Expressions

Souvent affublé du surnom ‘Little JB’ –comprenez ‘petit James Brown’, qu’il a d’ailleurs doublé vocalement dans un biopic consacré à ce dernier– Lee Fields a décidé de fêter ses 70 ans, en publiant « Big Crown Vaults Vol. 1 », une compilation de B-sides et d’inédits. Ce soulman talentueux a travaillé en compagnie de légendes telles que Kool and the Gang, B.B King ou Bobby Womack ; mais en découvrant cette impeccable collection, on peut affirmer que sa flamme est demeurée intacte.

Après avoir traversé de nombreuses années d’instabilité, il s’est attaché aux Expressions à partir de 2009. Depuis, le band nous réserve invariablement des elpees de toute bonne facture. Ces B-sides ne le sont d’ailleurs qu’à titre indicatif ; car des perles soul telle que « Time » ou funky comme « Do You Know » figureraient en haut de l’affiche de pas mal d’albums soul !

Lee Fields

La soul dans toute sa splendeur…

Écrit par

Lee Fields & The Expressions

Ce mardi soir, veille de la fête du travail, l’Aéronef accueille un vétéran (et précurseur) de la soul. Peu connu du grand public, Elmer ‘Lee’ Fields a quand même une carrière bien remplie. Outre sa ressemblance physique et vocale avec James Brown, le natif de Caroline du Nord a notamment bossé en compagnie de Kool and the Gang et B.B King. Il a également été samplé à de nombreuses reprises par des groupes de hip hop contemporain (NDR : dont A$AP Rocky et Travis Scott). Depuis le début de son parcours, entamé en 1969 (NDR : il n’a alors que 18 printemps), l’Américain n’a jamais cessé d’enregistrer. Il y a une dizaine d’années que les musiciens de The Expressions apportent leur collaboration à Lee Fields. Son dernier opus, « It Rains Love », constitue le cinquième de cette équipe. Dernier survivant de la scène ‘retro-soul’, depuis le décès de Charles Bradley, en 2017, il est devenu le parrain d’une nouvelle génération qui monte et au sein de laquelle Durand Jones and The Indications incarnent la relève. On ne pouvait donc rêver mieux d’assister au concert de Lee Fields and The Expressions en la salle lilloise…

Il est environ 21h lorsque les lumières s’éteignent. La salle est quasiment comble. Sur le podium, bien fringués, les musicos de The Expressions prennent leurs marques. Deux cuivres s’installent à droite, un guitariste et un bassiste de l’autre côté. Le line up implique également un batteur et pianiste. Au bout de quelques notes, Lee Fields entre dans l’arène. Il est vêtu d’une chemise dorée à paillettes. Dès les premières phrases, le public frissonne. L’Américain maîtrise son sujet. Et il peut s’appuyer sur un solide backing group qui manifestement réunit des musicos talentueux, à l’instar du bassiste dont les doigts se promènent littéralement sur son manche. Lee Fieds, malgré ses 69 balais, déborde d’énergie et ne manque pas de sex-appeal. Il arpente l’estrade sur toute sa longueur. Son expérience permet d’enflammer un auditoire qui réagit en se trémoussant, dansant et même en poussant des cris. Et au fil du set, l’ambiance est de plus en plus torride. Ce concert nous replonge plusieurs décennies dans le passé en nous servant toute la panoplie de la soul : une voix sensuelle, des cuivres chauds et du swing. Le tout sur des morceaux traitant de l’amour et la spiritualité sur des rythmes alternant moments langoureux et énergiques. La quasi-totalité de ses deniers morceaux y passent, notamment les excellents « Love Prisoner » et « Blessed with the rest ».

Après une bonne heure et demie, dont un rappel de deux morceaux, Lee Fields & Expressions quittent les planches sous les applaudissements d’un public épuisé mais aux anges. Quelques minutes plus tard, le vétéran de la soul est déjà occupé de signer des autographes. Une véritable star que l’on espère revoir au plus tôt…

(Organisation : Aéronef)

 

Lee Fields

Collective Dreamwish of Upperclass Elegance

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James Brown is dead. Long live à Lee Fields! La comparaison ne date pas d’hier, mais lorsque l’on voit ce dernier se démener sur scène, on ne peut la remettre en question tant Lee Fields est à la Soul ce que James Brown a été au funk : un pur génie. Et une Rotonde pleine à craquer avait l’honneur d’accueillir celui que l’on surnomme ‘Little JB’, ce mercredi 22 octobre.

Dehors, il fait dégueulasse. Mais ce soir à la Rotonde, la température va instantanément monter d’un cran. « All I Need » ouvre le bal sur le coup des 21h. The Expressions, le band attitré de Truth & Soul Records qui l’accompagne depuis « My World », publié en 2009, le devance sur les planches. Belle entrée en matière. Et son entrée, Lee Fields ne l’a pas ratée ! Une ovation plus tard, les neuf hommes en costard enchaînent sur un bon vieux « My World » et les plus récents « Standing By Your Side », « Don’t Leave Me This Way », extraits de l’excellent « Emma Jean ». Un disque qui se taille la part du lion, ce soir. Les cuivres dégoulinent sur un « It Still Gets Me Down » sensuel à souhait tandis que le chanteur se déhanche pour les demoiselles de l’assistance.

D’ailleurs, les demoiselles en auront eu pour leur argent, le Soul Man leur dédiant la plupart des morceaux et plus particulièrement « Ladies », of course. Mister Fields se trémousse et se démène sans relâche, transpirant à grosse gouttes. Le set arrive brutalement à sa fin sur l’intense « Faithful Man », suivi d’une acclamation retentissante. La Rotonde est euphorique et le fait savoir au roi de la Soul, qui rapplique pour un rappel entamé par un petit instrumental de The Expressions. Le retour de Fields est chaudement accueilli pour un « Honey Dove » qui sonne ensuite la fin des festivités. Un tour de chant et puis s’en va. On en voudrait plus ! Au moins un petit « Magnolia »… 1h20, ça paraît court, vu la carrière du bonhomme. Mais après ce qu’il a envoyé, on se contente de lui tirer le chapeau et belle révérence. 

(Organisation : Botanique)