RIVE sous tension…

Entre la nuit et le jour, RIVE propose "Tension", un 4ème extrait de son album "Collision", sous forme de clip. La photographe et réalisatrice Laetitia Bica (prix du ‘Changemaker de l’année 2023’ au Belgian fashion awards) emmène le duo dans la nuit des…

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Norah Jones

Lovely Head

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Melody Gardot, Diana Krall, Norah Jones, … Pour cette nouvelle saison, les jolies demoiselles du Jazz/Pop se sont toutes donné rendez-vous à Bruxelles pour faire tourner la tête à ces messieurs. La première à fouler les planches d’une salle de la capitale, Norah Jones, avait jeté son dévolu sur Forest National. Une salle un peu trop impersonnelle pour ce type de musique. Ce qui n’a pas empêché la demoiselle de remplir l’espace en deux temps trois mouvements.

On ne badine pas avec les horaires à Forest National. Sur le coup des 21 heures tapantes, Norah Jones et son band (‘They don’t have a name yet’ annonce-t-elle amusée, un peu plus tard) débarque devant un parterre assis et bien garni. La jolie progéniture de Ravi Shankar salue son public autour d’un décor plutôt simple, avant d’ouvrir la danse par un hit en guise d’entame. « Come Away With Me ». Quand tu veux ma belle ! Le délicieux timbre de voix de la demoiselle s’échappe des baffles diffusant, chose rare à Forest national, un son cristallin. Dans la fosse, c’est l’instant GSM. Evidemment ! Dès le second morceau, Jones embraie sur le morceau éponyme de son petit dernier, « Little Broken Hearts » et annonce alors que la soirée sera résolument tournée vers sa nouvelle œuvre.

En 10 ans et 5 LPs, Norah Jones a progressivement glissé d’un jazz langoureux à une pop de plus en plus édulcorée. Et cette métamorphose va se ressentir tout le long d’un concert sobre et sympathique mais, parfois, borderline chiant. Jones a la classe, ses musiciens sont excellents. Mais, lorsqu’après cinq morceaux à peine, on se met à penser à la liste des courses du lendemain, c’est que quelque chose cloche. Et ce quelque chose, c’est ce malheureux focus sur les dernières compositions, tournée promo oblige. Malgré le coup de main du maître Danger Mouse au niveau de la production, on ne peut pas vraiment dire que « Little Broken Hearts » casse la baraque. Tant en version studio que sur scène. Heureusement, des titres comme « Sinkin’ Soon », « Cold Cold Heart » (reprise d’Hank Williams), « After The Fall » ou le hit acclamé « Don’t Know Why » permettent à Jones et son équipe de tenir la distance. L’atout de la chanteuse ? Son piano. Passant d’un instrument à l’autre, c’est lorsque Jones siège derrière ses ivoires que la magie opère vraiment ; et que les lourdingues assis derrière vous se décident enfin à la boucler. Des instants providentiels.

Le concert s’achève au bout d’une heure et demie, par un rappel de deux morceaux dont un « Sunrise » repris en chœur par l’assistance. Celle-ci semble conquise. De notre côté, on ne peut pas dire que l’étincelle a véritablement eu lieu. La faute aux nombreux moments de flottement. Allez, un petit « My Blueberry Nights » en DVD pour se consoler.

Organisation : Live Nation

( Voir aussi notre section photos ici )

 

 

Norah Jones

The Fall

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Norah Jones est de retour. Pour le plus grand plaisir de nos mirettes et de nos oreilles. Deux ans se sont écoulés depuis la publication de « Not Too Late ». Œuvre qui annonçait en douceur un revirement folk-pop, concrétisé aujourd’hui par un quatrième ouvrage des plus respectables. « The Fall » met en lumière la capacité de la belle à s’adapter à un nouveau genre sans pour autant renier ses influences principales. La touche divinement jazzy de « I Wouldn’t Need You », « Back To Manhattan » et autres « It’s Gonna Be » est d’ailleurs présente pour en témoigner. La fillette de Ravi Shankar s’est entourée de Ryan Adams, Will Sheff (Okkervil River) et de son eternel partenaire Jesse Harris, mais continue de signer seule la majorité des compositions. Tout à son honneur. D’autant plus qu’elle excelle dans un exercice dont le résultat aurait pu s’avérer anecdotique.

Au contraire, Norah Jones signe une plaque dont une Aimee Mann, pour ne citer qu’elle, serait folle de jalousie. La New-Yorkaise se fait plaisir sans intention financière et produit une série de treize morceaux délicats (« December »), légers (« Stuck », « Young Blood », « Chasing Pirates ») et parfois même incisifs (« Man Of The Hour », « Tell Yer Mama » ou « You’ve Ruined Me », qui jouit de la participation de Marc Ribot). Aujourd’hui, Norah Jones n’est plus une excellente chanteuse de Jazz. Tout simplement une merveilleuse artiste folk-pop.

 

Norah Jones

Not Too Late

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Nous avons eu le mois de janvier le plus chaud depuis des décennies, paraît-il. Normal. Peut-être se préparait-il tout simplement à accueillir le nouvel et troisième album de Norah Jones. On aura beau pointer le doigt vers le réchauffement climatique, qu’on ne vienne pas nous dire que Miss Jones n’y est pour rien. Accompagnée de son inséparable bassiste, producteur et, accessoirement, petit ami Lee Alexander (un million d'euros à celui qui me rapporte sa tête), Norah susurre treize titres dans la droite lignée de ceux gravés sur les magnifiques « Come Away With Me » et « Feels Like Home ». Rien de révolutionnaire. Mais comment ne pas fondre au son de la voix envoûtante d’une naïade qui parviendrait à créer de la saison la plus morne, un instant inoubliable ? Figure de proue d'une scène jazz-pop, dont elle a grand ouvert la porte en 2002, la digne descendante de Ravi Shankar nous offre un recueil d’une douceur saisissante. Qu’elle psalmodie l’amertume de la trahison (« Not My Friend »), célèbre la fatalité (le génial « Sinkin’ Soon », en compagnie de Matt Ward) ou déclare sa déception politique (« My Dear Country »), la jeune femme agit toujours avec une telle grâce qu’on ne peut être que conquis. Pas étonnant, après chaque écoute de ce « Not Too Late », de s’entendre fredonner à tue-tête « Meeeeee and Mrs- Mrs Jones… We got a thing goin’ on… »

 

 

 



Norah Jones

Feels Like Home

Il ne sert à rien d’encore présenter Norah Jones, son premier album « Come Away With Me » s’étant vendu comme des petits pains (18 millions !) à travers le monde. A elle seule, la jeune pianiste a relancé la mode du jazz vocal, ouvrant la voie (voix) à de nouveaux artistes pour qui la note bleue n’a rien de suranné (Jamie Cullum, Amy Winehouse, Katie Melua,…). Dire que tout le monde l’attendait au tournant pour son deuxième album n’est donc qu’un doux euphémisme… Avec « Feels Like Home », la jeune Américaine (24 ans !) n’a pourtant pas voulu réécrire un « Come Away With Me » bis… Il suffit d’écouter le titre d’ouverture, « Sunrise », pour s’en convaincre : même si la voix berçante de Norah Jones surprend toujours par sa séduisante fraîcheur, cette ritournelle acoustique et légère lorgne cette fois gentiment du côté de la pop. En ce sens, « Feels Like Home » dégage un parfum plus trouble et sexy que son prédécesseur, plus décontracté aussi. On retrouve bien sûr au piano le délicat toucher de l’Américaine, toujours entourée de sa fine équipe (Adam Levy, Kevin Breit, Daru Oda, Andrew Borger et Lee Alexander, qui co-signe plusieurs titres), mais cette fois la country semble une influence plus palpable. « Be Here To Love Me » (une cover de Townes Van Zandt) sonne ainsi comme une comptine espiègle à la Emmylou Harris, et sur le morceau suivant (« Creepin’ In », style bluegrass) c’est Dolly Parton qui l’accompagne au chant. Ailleurs on retrouve Levon Helm et Garth Hudson du Band, ou encore Jesse Harris, pour un résultat qui vaut bien les ambiances cotonnées de son premier album multi platine. Sur « Humble Me », Norah Jones abandonne même un instant son clavier pour une jolie chanson acoustique et sereine : une nouvelle voie que la chanteuse emprunte avec succès, en toute… humilité. Puis c’est « Above Ground » et son clavier électrique, étonnamment groovy. En treize chansons d’un charme fou, à dimension humaine, Norah Jones confirme tout son talent de chanteuse jazz hors pair. Et c’est vrai qu’à l’entendre, on se sent vraiment bien… « comme à la maison ».