Douzième album studio en 34 années d’existence, pour Wire, toujours orphelin de Bruce Gilbert, mais qui bénéficie, lors de ses tournées, de la participation d’un(e) guitariste complémentaire. Mais venons-en à cet opus. Il s’ouvre par « Please take », une compo plus pop, plus cool, très mélodieuse (NDR : le sens mélodique est constant tout au long du disque, y compris sur les morceaux les plus percutants) dans l’esprit des premières œuvres solo de Colin Newman, même si le tempo épouse une forme new wave. Un rythme que l’on retrouve partiellement sur « Clay », une plage davantage shoegazing. Un style noisy que rencontré tout au long de l’elpee, mais chargé de multiples nuances. Dès le deuxième titre, « Now was », le post punk revient en force, malgré les accords de gratte bringuebalants, consentis en toile de fond. Et il est confirmé sur « Two minutes », une composition pilonnée par des drums propulsifs et parcourue de vocaux déclamatoires. Plus carré, « Bad worn thing » est issu de la plume de Graham Lewis. On y recèle quelques traces puisées dans le Roxy Music du début des seventies (NDR : un clin d’œil ?), mais ce sont les inflexions vocales de Lewis, calquées sur celles de Peter Fox qui frappent. Etonnant et savoureux ! Mécanique, « Moreover » lorgne davantage vers l’indus. Deux titres enlevés encore dans le genre, mais plus classiques pour Wire : « A flat tent » et « Smash ». L’œuvre nous plonge encore dans le psyché folk sur « Adapt ». A cause de ce recours à la sèche électrifiée. Un grattage acoustique qui trame le morceau final, en l’occurrence le titre maître. Une superbe plage épique de plus de 5 minutes, légèrement prog, subtilement psyché, qui ouvre peut-être une future perspective pour l’univers sonore de la formation insulaire. Reste « Down to this », une piste plus acoustique également, mais rampante, morbide presque sinistre. A vous faire froid dans le dos. Un superbe album, rien d’autre à ajouter…
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