Tout comme No One Is Innocent, Silmarils accorde une importance primordiale aux lyrics. Des textes vitriolés qui dénoncent tantôt les injustices sociales, tantôt les méfaits commis par les religions et la politique. Dans un style, finalement proche de Rage Against The Machine. Même si Silmarils nous vient d'outre-Quiévrain. De Paris plus que probablement. Et dispense un métal trempé dans le hip hop et le funk. Funk blanc, bien sûr, un peu comme Thérapy ? Bref, un disque qui à premier abord s'avère assez rébarbatif, mais qui au fil du sillon devient presque hypnotique. Envoûtant même, comme sur " Just be true " ou alors téléphoniquement hexagonal pour en ‘Payer le prix’… pas de la communication, bien sûr !…