Le dernier combat de Malween…

Malween est le projet emmené par Julien Buys, auteur, compositeur et interprète, originaire de Nantes. Julien a quitté le monde de la finance, sans regret, en 2017 pour devenir comédien voix-off le jour et chanteur/guitariste a sein de différents projets…

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L’interaction de Ride…

Le septième elpee studio de Ride, « Interplay », sortira le 29 janvier 2024. Ce nouvel album est le troisième du quatuor d'Oxford depuis sa reformation en 2014. Ces pionniers du shoegaze, quelquefois proche du noise rock des années 90, sont davantage ensemble…

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Silver Car Crash

Shattered Shine

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Silver Car Crash peut compter sur trois chanteurs et compositeurs différents : les guitaristes Connor Kapelewski et Justin Bennett ainsi que le bassiste Brandon Walker. Ce qui est manifestement un fameux atout pour ce groupe issu de Pittsburgh, aux Etats-Unis. En outre, dans leurs textes, ils sont témoins de la destruction du climat, de l’effondrement de la société et du destin des jeunes, face à l’état de notre civilisation au XXIème siècle.

« Shattered Shine » constitue son second elpee, un disque enregistré, suivant la volonté les musiciens, dans les conditions les plus proches du ‘live’ possibles. Et si le résultat tient la route, il faut reconnaître que le long playing est plutôt diversifié. On y croise pas mal de punk hardcore frénétique, du shoegaze (My Bloody Valentine ?), du noise-rock bien américain (Sonic Youth ?), de la lo-fi (« Crime » hanté par Sebadoh »), un clin d’œil aux sixties (« Lessons »), du post punk et on en passe. Enfin si les guitares peuvent se révéler chaotiques, rugueuses, denses ou explosives, elles peuvent devenir claires et sonores (Sad Lovers & Giants ?), à l’instar de « Pleasure zone » ou de « Sun dried tomatoes », même si cette plage concède quelques accès au funk blanc. La ligne de basse est littéralement meurtrière sur « Interference », le morceau qui ouvre le long playing. Quant à la voix du lead singer, Connor Kapelewski, elle est très souvent douloureusement déclamatoire…

Ashinoa

L’orée

Écrit par

Ashinoa est une formation lyonnaise qui pratique une musique expérimentale, fruit d’un hybride entre instrumentation organique et synthétique. Pas de chant, mais des halètements, des râles, des bribes de conversation, des crépitements, des chants d’oiseaux, des drones et des bruitages urbains. Quant à l’expression sonore, plutôt indus, elle se frotte tour à tour au jazz, au psychédélisme, au krautrock, au hip hop, au dub et surtout à l’électronique, notamment à travers ses beats…

The Clash

Ranking Roger (Ep)

Écrit par

Ranking Roger, un des chanteurs du groupe britannique de ska The Beat est décédé en 2019. D’origine antillaise, il avait milité comme batteur chez les Dum Dum Dum Boys, avant de rejoindre le band de Birmingham, à la fin des 70’s. Et il avait également intégré le Big Audio Dynamite pour participer aux sessions de « Higher Power », en 1994, avant de rallier définitivement le line up lors de la réalisation du dernier opus de BAD, « Entering a New Ride » (1997).

Ranking Roger avait enregistré ses propres versions de « Red angel dragnet » et « Rock the casbash » du Clash (NDR : deux titres qui figuraient sur l’album « Combat rock »), mais elles étaient demeurées au stade de démo, avant de paraître sur un bootleg, sous la forme d’un single, en 2013.

Sony a donc décidé d’exhumer ces deux morceaux. En version numérique et sur un vinyle 7 pouces (NDR : sa sortie est prévue pour la fin du mois de mai).

« Red angel Dragnet » relate la violence qui sévissait dans les rues de New York, à l’époque, les lyrics se référant aux films ‘Taxi Driver’ et ‘Jack The Ripper’. Plus lente, l’adaptation ne convainc pas. A contrario, particulièrement dansante celle de « Rock The Casbah » nous entraîne sous le soleil des Antilles…

 

Washed Out

Purple Noon

Écrit par

Lancé par Toro Y Moi en 2011, Ernest Green, aka Washed Out, en est depuis déjà à son 4ème album qu’il a intitulé « Purple Noon ». Sa pop de chambre, très rêveuse, irrésistible à ses débuts, avait tendance à quelque peu s’endormir depuis son précédent elpee ; et ce n’est pas cette nouvelle livraison qui inversera la tendance…

« Purple Moon » est agréable et interprété avec talent, mais il souffre d’un manque d’âme, de surprises ou de mélodies fortes. Sa chillwave teintée de pop baléarique vous permettra d’égayer de bien belle manière vos apéros lounge mais ne vous remuera pas les tripes pour autant…

Bat For Lashes

Lost Girls

Écrit par

Il aura fallu près de trois années pour que Natasha Khan revienne au-devant de la scène en publiant son cinquième opus.

Un opus semi-conceptuel narrant les errances d’un personnage fictif nommé Nikki Pink qui évolue dans un imaginaire cinématique très 80’s.

Ce qui pourrait, à tort, paraître prétentieux, voir ennuyeux. Certes, l’album nécessite une approche attentive et concentrée pour en saisir toutes les subtiles nuances, mais une écoute distraite en révèle déjà le potentiel.

Devenue totalement indépendante, l’artiste aux commandes dirige notre écoute par le biais de sonorités synthétiques froides et sombres et prend possession de son propre univers qu’elle nous renvoie en miroir.

À l’auditeur d’alors plonger et se laisser conter.

Prolifique malgré un relatif hiatus médiatique, l’Américaine, longtemps comparée à Kate Bush, laisse libre cours à ses visions, s’émancipe de toutes obligation contractuelle et délivre son album le plus mûr et le plus abouti.

Les dernières notes de « Mountain », dernier titre de l’œuvre, se font d’ailleurs écho de la majesté qui émane de ce beau et grand disque appelé à être, non pas un classique, mais sobrement une pièce majeure dans la discographie d’une artiste hors norme.

Hors des sentiers battus, Bat For Lashes trace le sillon de ces femmes fortes qui écrivent l’histoire à leur manière.

Hash Redactor

Drecksound

Écrit par

Si vous êtes nostalgique du punk et du post punk sauvage et bien électrique, nous ne pouvez passer à côté de ce « Drecksound », le second elpee de Hash Redactor, un supergroupe issu de Memphis, qui réunit deux membres de Nots, en l’occurrence la guitariste/vocaliste Meredith Jones, reconvertie pour la circonstance à la basse, et la drummeuse Charlotte Watson, puis deux musiciens issus de Ex-Cult, soit les gratteurs George Williford et Alec McIntyre, ce dernier assurant le lead vocal.

Hormis le rutilant « Good sense », dont le groove semble emprunté à Rolling Blackouts Coastal Fever, la conjugaison plus complexe des cordes qui sévissent tout au long de « In the tank » et l’excellent final, « Floral pattern », au cours duquel, menaçante mais mélodieuse, la ligne de basse semble empruntée à Jean-Jacques Burnel, les morceaux, féroces et frénétiques, à l’intensité électrique permanente, déferlent à toute allure. Une basse qui se révèle également, et suivant les circonstances, caoutchouteuse, ronflante ou ténébreuse. Si l’ombre des Stranglers, sans les claviers, plane régulièrement sur cet opus, souvent déclamatoire, la voix de McIntyre évoque cependant Mark E. Smith, le défunt leader de The Fall. Et pour rester dans l’univers des disparus, une piste comme « Bad advice » est imprimée sur un tempo tribal digne des Cramps. 

Flasher

Constant image

Écrit par

Premier elpee pour ce trio issu de Washington DC, un disque qui a été enregistré au sein des studios de Brendan Canty (Fugazi), sous la houlette de Nicolas Vernhes (Animal Collective, War on Drugs, Deerhunter). La musique de Flasher est manifestement influencée par les eighties, et tout particulièrement, le post punk, la new wave, le shoegaze et la dream pop, naviguant à la croisée des chemins des univers alors fréquentés par les Cars, The Cure (cette basse propulsive à la Simon Gallup), Sad Lovers & Giants, Magazine, Modern English (ces harmonies vocales à trois voix !), les Pixies, My Bloody Valentine et même Wire (« Business universal »). Les mélomanes les plus jeunes évoqueront, sans doute, davantage Protomartyr, Ought et Preoccupations. Cordes de gratte tour à tour spasmodiques ou tintinnabulantes colorent généreusement cette expression sonore paradoxalement anxiogène et allègre. Anxiogène, à cause des lyrics qui reflètent l’inquiétude de nombreux Américains face à la politique de leur gouvernement et tout particulièrement de leur président. Allègre à cause du ton des compos qui semblent refléter une sorte d’insouciance. Et le résultat est excellent !

The Smashing Pumpkins

Shiny and Oh So Bright, Vol. 1 / LP: No Past. No Future. No Sun.

Écrit par

Pour enregistrer son dixième elpee studio, The Smashing Pumpkins a réuni son line up aux trois-quarts, puisqu’il y manque la bassiste D'arcy Wretzky, qui s’est retirée de la scène musicale depuis l’an 2000. Jeff Shroeder assurait le rôle de lead guitariste, depuis 2008. Mais lors du retour de James Iha, il a repris celui de bassiste.

On ne peut pas dire que les albums de Smashing Pumpkins aient été fracassants, depuis le début du millénaire. Et la carrière de Billy Corgan en solitaire ainsi que chez Zwan ne s’est pas avérée davantage brillante.

Alors quoi ? Quid de ce “Shiny and Oh So Bright, Vol. 1 / LP: No Past. No Future. No Sun”? Et bien, a contrario de ce que prétend la presse spécialisée, il est intéressant. Bien sûr, il n’atteint pas le statut de l’album culte de, Mellon Collie and the Infinite Sadness », mais il renoue avec un passé glorieux reflété par « Siamese dream » et « Adore ». Pas sur tout l’album, mais grâce à quelques compos bien torchées, comme le contagieux « Silvery sometimes (Ghosts) », le bien grunge « Solara » ainsi que « Marchin’ on », un titre percutant qui aurait pu figurer au répertoire de Metallica. Ce qui n’est pas étonnant lorsqu’on sait que c’est Rick Rubin qui a produit le long playing. Enfin, pas long, plutôt court, puisqu’il ne dure que 33’. N’empêche les interventions de James Iha, à la gratte, valent leur pesant de cacahuètes, et puis Jimmy Chamberlin, malgré ses problèmes récurrents d’addiction, est un fameux drummer. Il étale même toute sa virtuosité sur la ballade épique mid tempo « Alienation », le single « Solara » ainsi que lors de la finale, « Seek and you shall destroy », une piste caractérisée par une bien jolie mélodie. Enfin, l’opus s’ouvre par une drôle de compo, une autre ballade alimentée par un synthé et enrichie de chœurs gospel. On en oublierait presque la voix de Billy Corgan qui est… égale à elle-même. Et si “Shiny and Oh So Bright, Vol. 1 / LP: No Past. No Future. No Sun” n’est pas l’album de la décennie, il a au moins de mérite de retrouver ses fondamentaux. Alors à l’instar des citrouilles, pourquoi ne pas s’éclater. En espérant que le second chapitre soit encore de meilleure facture…

 

Mingawash

Imposteur

Écrit par

Mingawash est un collectif atypique responsable d’une musique, née d’un croisement entre néo métal hexagonal (Enhancer, Pleymo, Watcha) et nu métal yankee (Slipknot, System of a Down). Née en 2012, cette formation belge semble véritablement dans son élément en ‘live. Des sets décalés, proches de l’hystérie, alimentés par des textes engagés, interprétés dans la langue de Voltaire.

Après les 30 secondes percussives de l’« Intro », « Tape » entre dans le vif du sujet. L’image de Roy Le Panda s’avance, gants de boxe en garde avant de vous percuter la face, sans vergogne.

Le chant est hurlé. Chaque chanson baigne au sein d’un univers métallique différent.

Un peu comme chez Dadabovic, la camisole de force et les médicaments font partie du décor…

Tout au long de « Joujou », les percus sont tribales, dévastatrices et les interventions de grattes suintent de testostérone. La compo raconte l’histoire d’un bipolaire, coiffé d’un chapeau à grelots. L’immersion dans le délire se poursuit…

« Pornographique » vilipende les dérives de la société actuelle contemporaine (l’argent facile, travailler pour payer ses factures, etc.). Les pandanettes soutiennent le chant de Martin.

Une rythmique trash s’impose sur « Médisant »…

« Bande Organisée » nous entraîne à l’époque de la prohibition.

Frénétique et puissant, « Champignon » est hallucinogène…

Une bande sonore réminiscence d’un western spaghetti à la Sergio Leone amorce « Chope Ton Biker », avant que l’image de Roy, se déplaçant sur son mini vélo, ne se mette à circuler dans votre esprit.

Dynamisé par les percus latino de Martin, « Aveugle » est littéralement laminé par les cordes de gratte.

« Imposteur » est un cri du cœur, mais aussi le titre maître de l’elpee.

« Zagadaga » baigne au sein d’un univers oriental, au cours duquel les pecus marocaines évoquent les expérimentations en solo, menées par Robert Plant…

Israël Nash Gripka

Rain plans

Écrit par

Israel Nash Gripka n’a aucun lien de parenté avec le célèbre Graham, qui a sévi au sein des supergroupes Crosby, Stills, Nash avec ou sans Young. Originaire du Missouri, il s’est établi à New York City, en 2006, avant de se fixer à Austin, dans le Texas. Pourtant sa musique trempe dans le country/folk/rock, dans l’esprit du célèbre trio ou quatuor. Si les harmonies vocales sont parfois dignes du tandem Crosby/Nash, les mélodies rappellent très souvent Neil Young. Ethérée, sa voix est parfaitement soutenue par des cordes de guitare acoustiques, électriques, de steel ainsi que par une solide section rythmique. Nostalgiques, ses textes évoquent la solitude et les paysages qui ont bercé son enfance. Si vous appréciez les quatre mousquetaires susvisés, vous ne pouvez passer à côté d’Israel Nash.

 

Trailer Trash Tracys

Althaea

Écrit par

Trailer Trash Tracys a été fondé par Susanne Aztoria et James Lee, en 2011. Ce duo londonien a été rejoint, un peu plus tard, par une section rythmique. Et « Althaea » constitue son second elpee. Il s’ouvre et s’achève par un morceau instrumental, qui évoque tout simplement Japan. Les premières plages baignent d’ailleurs au sein d’un climat new wave à connotation orientale, comme le pratiquait si bien la bande à David Sylvian. Bien sûr, la voix de Susanne est plutôt atmosphérique, parfois même aussi éthérée que celle d’Elizabeth Frazer (Cocteau Twins). Le corps de l’opus s’ouvre cependant à des tas d’autres influences musicales. Comme la lounge, la pop et surtout l’électro. Mais aussi le carnaval philippin ainsi que les rythmes latinos, afros, asiatiques ou tropicaux. Sans oublier les orchestrations, plutôt soignées. Certains titres sont cependant plus complexes, voire ésotériques ou sépulcraux. Il y a même une valse (« Betty’s Cavatina ») et un slow crapuleux (« Singdrome »). Bref du grain à picorer dans un ensemble au sein duquel il est nécessaire de séparer le bon grain de l’ivraie…

 

Pashmak

Indigo (Ep)

Écrit par

Bien loin des quasi-caricaturaux Eros Ramazotti ou Tiziano Ferro, la scène transalpine regorge de formations ‘indie’ aux profils différents…

Pashmak est un patronyme inspiré d’un bonbon iranien. Pas étonnant quand on sait que le chanteur est d’origine perse. C’est donc également le nom choisi par cette formation italienne dont la musique oscillant entre electronica, post-rock et folk baigne au sein d’un climat dark voire new wave. Tourmentée, la voix de Damon Arabsolgar rappelle quelque peu celle de Dave Gahan (Depeche Mode). Et les nappes de claviers ainsi que les rythmiques tribales, dispensées tout au long des 4 titres de cet Ep intitulé « Indigo », communiquent le plus souvent à l’ensemble une dimension indus. A suivre de très près !

 

Blue Sisters - Ina Forsman + Layla Zoe + Tasha Taylor

Blues Caravan 2016 - Blues Sisters in Concert (cd + dvd)

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Thomas Ruf entraîne régulièrement ses chanteuses en tournée européenne, un périple organisé quasi-annuellement. Lors de la ‘Blues Caravan’, qui s’est déroulée en 2016, elles étaient à nouveau trois ; en l’occurrence la Finnoise Ina Forsman, la Canadienne Layla Zoe et l'Américaine Tasha Taylor ! Le set de ces Blues Sisters a été immortalisé en février 2016, à Nuremberg, sur cd et dvd. La vidéo recèle 10 morceaux de plus que le compact disc. Les trois filles sont épaulées par un backing group impliquant un guitariste, un bassiste et un drummer.  

Le set s’ouvre par le "Chain of fools" de Don Covey, un r&b notoire au cours duquel les trois vocalistes prennent le relais à tour de rôle. Et l’alternance est judicieuse. Ina Forsman se réserve ensuite 8 plages, des titres –pour la plupart des r&b– issus de son opus éponyme, qu’elle interprète d’une voix chargé de passion, à l’instar de "Devil may dance tonight", une piste soulignée par la guitare bien réverbérée de Davide Floreno, de l’ affriolant "Bubbly kisses", un blues lent de type cabaret, du classique "Queen Bee" (NDR : une adaptation qui mérite une mention particulière !) et du "I want a little sugar in my bowl" de Nina Simone, une cover bouleversante. Tasha Taylor, la fille du regretté Johnnie Taylor, lui succède. Sa guitare en bandoulière, elle se réserve "What difference does it make", un r&b subtilement funky, le blues "Wedding bells" (NDR : émouvante, sa voix est alors remarquable !), "One and only", une ballade lente à coloration Stax mais qui souffre de l'absence de cuivres. Place ensuite à Layla Zoe. Indéniablement la seule rockeuse du trio. Sa voix ‘joplinesque’ et son dynamisme manifesté sur l’estrade vous remuent les tripes. "Leave you for good" et le shuffle climatique "Never met a man like you", au cours duquel Floreno se montre très en verve sur sa gratte, en sont de parfaites illustrations. La finale sera davantage participative. Ina et Layla sont chauffées à blanc pour attaquer le "Honky Tonk woman" des Rolling Stones. Et tout autant, mais à trois, pour aborder "Tell Mama" et "In the basement", des hits signés Etta James. Lors du rappel, le band nous accorde une version musclée du "Come together", avant de rendre un hommage à BB King, à travers son "Rock me baby". Quelle santé !

 

Slash

Live At The Roxy 25.09.14 (Dvd)

Écrit par

Ce show a été immortalisé au Club du Roxy, à Hollywood, le 29 septembre 2014. Lors de la sortie de l’album « World on fire », enregistré en compagnie de  Myles Kennedy and The Conspirators, Slash avait demandé que ce concert soit filmé. Mais dans un but bien précis : qu’il serve à la promo de l’elpee.

Considéré comme un des meilleurs guitaristes au monde, Slash a toujours cette dégaine bien personnelle. Il est coiffé d’un haut-de-forme en cuir qui surmonte ses cheveux longs et bouclés. Sa cigarette est coincée en haut du manche.

La rencontre entre Slash et Kennedy remonte à 2010. Ce dernier avait cosigné deux titres (« Back From Cali » et « Starlight ») pour le premier opus solo du Londonien, un disque au cours duquel un vocaliste était invité par titre.

Et c’est en 2014 que l’idée d’une collaboration va germer dans l’esprit de ces deux artistes. Ce qui donnera naissance au projet Myles Kennedy & The Conspirators, qui se concrétise alors en 2014, par le long playing, « World On Fire ».

Au sein du line up, figurent le drummer Brent Fitz, le bassiste Todd Kerns et le guitariste rythmique Franck Sodoris. Soit les Conspirators ; Miles se consacrant au micro. 

Evidemment Slash n’a pas oublié l’époque des Gun’s. C’est pareil lors de chaque représentation. On a ainsi droit à un magistral « Paradise City », « You’re Crazy », que chante superbement Todd Kerns (NDR : sa voix est même meilleure que celle de Myles), « Sweet Child O’ Mine », « Nightrain » et « Rocket Queen ». Ce dernier morceau est illustré par un solo de guitare dantesque et kilométrique, Kennedy parvenant quand même à libérer toute sa puissance vocale ; et la finale est exécutée par les 3 gratteurs en front de scène…

A l’instar de Jimmy Page, Slash se sert d’une guitare à double manche sur « Anastasia ».

« Slither » est une piste qui date de l’époque du Velvet Revolver…

Le Dvd recèle trois morceaux issus de « World On Fire », « Stone Blind», « Wicked Stone » et « Years To Life  ».

Guns N' Roses s’est reformé. Avec Slash. Et le band se produira ce 24 juin, dans le cadre du T/W Classic le 24/06/2017. Pour avoir eu l’opportunité d’assister à un spectacle du band, je peux vous assurer, que c’est le pied !

 

Tasha Taylor

Honey for the Biscuit

Écrit par

Texane, Tasha Taylor chante le blues et la soul. Elle est également actrice. C’est la fille du vocalise de soul/r&b notoire, feu Johnnie Taylor. "Honey for the Biscuit" constitue son troisième elpee solo. Il fait suite à "Revival", publié en 2008, et "Taylormade", en 2011. Trois pistes on été coécrites en compagnie de Tom Hambridge (NDR : ce musicien et producteur est issu de Nashville), et le reste est signé par Tasha. Elle assure la mise en forme et a bénéficié du concours d’excellents musiciens, invités pour la circonstance.

Soul rythmée, "Feels so good" ouvre a plaque. La voix de Tasha est enveloppée d’une belle armada de choristes. "Wedding bells" est une ballade r&b indolente aux accents particulièrement bluesy. Les vocaux sont bien mis en exergue, notamment à travers l’overdubbing. Johnnie, son père, avait beaucoup bossé au sein de la Stax. Et sa fille l'avait souvent accompagné lors de ses tournées. Un titre comme "Family tree" en est une parfaite illustration. Sur ce titre, elle est épaulée par le Californien (NDR : il est originaire de Los Angeles) Keb Mo, qui se consacre au chant et à la guitare. Epatant ! Hambridge et Richard Fleming cosignent "Weatherman, une piste sculptée dans le funk au cours de laquelle la voix de Tasha s'éclate dans le rythme. Tendre ballade, "One and only" émarge au southern blues à coloration Stax. Enlevé, "Little Miss Suzie" est un titre amusant auquel participe Robert Randolph, à la lap steel. Autre tendre ballade, "I knew" met une nouvelle fois la voix chaleureuse et veloutée de Tasha en exergue. "How long" est une plage surprenante. Et pour cause, coécrite par Mrs Taylor et Hambridge, elle déménage. Un morceau de rock'n'soul au cours duquel la guitare sort de sa réserve. La classe! "Leave that dog alone" constitue certainement la piste la plus blues de l’opus. L’orgue est bien mis en évidence sur ce Memphis blues ; mais c’est surtout l’intervention de Samantha Fish (NDR : une artiste également hébergée par Ruf), au chant et à la guitare, qui fait la différence. "Don't rush off" change une nouvelle fois de registre. Les arrangements de cuivres sont très réussis alors que la voix se lâche. L'opus s’achève par "Same old thing", un dernier r&b auquel contribue Tommy Castro (NDR : c’est un Californien !), au chant.

 

Kishi Bashi

Lighght

Écrit par

« Lighght » constitue le second opus solo de Kishi Bashi, aka Kaoru Isshibashi, un Américain de souche japonaise. Il est d’ailleurs né à Seattle. En 2012, il avait publié un excellent premier elpee, intitulé « 151 A ». Chanteur et multi-instrumentiste, il privilégie cependant le violon. Il est même considéré comme un prodige. Il est également le vocaliste et leader du groupe de synthé-pop new-yorkais Jupiter One. Et il apporte également et circonstanciellement, sa collaboration à Of Montreal ainsi qu’à Regina Spektor.

D’une durée d’à peine 50 secondes, « Debut - Impromptu » ouvre l’opus. Une première intervention au violon surprenante, colorée et légèrement sucrée. Caractérisé par son titre abracadabrant, « Philosophize In It! Chemicalize With It! » est une piste à la fois symphonique et emphatique, qui nous entraîne au cœur d’un périple féerique. Atmosphérique, la voix de l’artiste évoque quelque peu Mika. La mélodie est accrocheuse. Electro/pop, « The Ballad Of Mr. Steak » lorgne vers Phoenix. Une compo à tiroirs balisée par le violon. En fait, lorsque d’autres instruments entrent en ligne de compte, ils se fondent discrètement dans l’ensemble et sont destinées à mettre en exergue les sonorités sensorielles produites par l’archet. Parfois Kishi me fait penser à un Nigel Kennedy qui pousserait l’audace au délire et surtout à la danse. A l'image de la superbe pochette, Kishi aborde toute une palette de styles différents, que ce soit de la pop, du psychédélisme, du folk, du jazz et même du classique.

La combinaison entre voix et violon fait absolument merveille sur « Carry On Phenomenon », une plage à la fois belle et solennelle. « Bittersweet Genesis for Him AND Her » agrège classique et rock'n'roll. Interlude, « Impromptu n° 1 » de va pas au-delà de la minute. Kishi a empoigné une gratte acoustique pour attaquer, « Q&A », un titre sculpté dans le folk traditionnel. « Once Upon a Lucid Dream (in Afrikaans) » baigne dans la pop légèrement psyché. « Hahaha Pt. 1 » et « Hahaha Pt. 2 » émargent davantage au prog/rock. Réminiscent d’un Alan Parsons Project au sommet de son art, « In Fantasia » clôt cet excellent long playing. 

 

The Smashing Pumpkins

Monument to an Elegy

Écrit par

Fondé par Bill Corgan, il y a 28 ans, Smashing Pumpkins est considéré comme un dinosaure.

Et on doit vite se rendre compte que nous sommes les victimes de ce prédateur.

Si le succès n’est réellement apparu qu’au début des années 90, on a vite fait le calcul, ces enfoirés ont grandi avec ma génération ; Corgan était d’ailleurs à peine plus âgé que votre serviteur.

Un dinosaure, certes, mais qui peine à disparaître.

Non pas que nous le souhaitions, mais parfois mourir de sa belle mort, communique au mythe une certaine forme d’élégance.

Dans le chef des Pumpkins, il semble impensable de poser le mediator.

Mais essayons d’être objectif ; en nous demandant ce que « Monument to an Elegy » a vraiment dans le ventre ?

Faisons fi des accords métalliques chers au combo. Oublions leurs martèlements de fûts spécifiquement marécageux. Délaissons ces fiévreuses envolées si caractéristiques. Supprimons la voix nasillarde de Corgan. Que reste-t-il ?

Une innovation ? Une nouvelle approche de la musique ? Une subtilité discrètement camouflée ?

Et bien, si on enlève tous les éléments spécifiques à leur expression sonore, il ne reste rien. Nada !

Il faut pouvoir accepter cette situation. Pourtant, 20 ans plus tôt le combo nous réservait des compos originales, percutantes, élaborées, savoureuses et même bouleversantes. Aujourd’hui, il se mord la queue et n’est plus que l’ombre de lui-même.

Pourtant, « Monument to an Elegy » devrait ravir les irréductibles, nostalgiques des nineties. Ceux dont l’horloge s’est alors arrêtée.

Vu le talent de la bande à Billy, il est incompréhensible de la voir incapable de se remettre en question. De s’ouvrir de nouveaux horizons sonores. Pourtant, elle a suffisamment d’expérience pour y parvenir. Afin de mettre à genoux la nouvelle génération, sur son propre terrain.

Bref, soyez rassurés quand même, tout au long de « Monument to an Elegy » Smashing Pumpkins fait du Smashing Pumpkins. Les aficionados crieront peut-être même au génie mais Dieu reconnaîtra les siens.

 

Slash

World On Fire

Écrit par

De son véritable nom Saul Hudson, Slash est né le 23 juillet 1965 dans le quartier de Hampstead, à Londres (Royaume-Uni). Il a cependant grandi au sein d’un petit village répondant au nom de Burton. Le pseudo ‘Slash’ lui aurait été attribué par le père d'un ami lors d'une soirée. Depuis son départ des Guns n'Roses en 1995, le légendaire guitariste au chapeau haut-de-forme n'a cessé d'accumuler les projets musicaux. Velvet Revolver, Slash's Snakepit et une aventure sous son nom, à laquelle ont participé de grosses pointures comme Ozzy Osbourne (Black Sabbath) et Lemmy (Motörhead).

Son premier véritable solo remonte au printemps 2009, lorsqu’il entame les sessions d’enregistrement de « Slash And Friends ». Il y reçoit le concours d’une pléiade de stars dont Iggy Pop, Dave Grohl (ex-Nirvana), Alice Cooper, Fergie (Black Eyed Peas), Andrew Stockdale (Wolfmother), Nicole Scherzinger (The Pussycat Dolls), Ozzy Osbourne, Adam Levine (Maroon 5), Lemmy, Chris Cornell (Soundgarden), Flea (Red Hot Chili Peppers), Josh Freese (ex-Nine Inch Nails) ou encore l'ancien batteur de Guns N'Roses et ami d'enfance Steven Adler qui apporte sa collaboration sur un titre. Sans oublier la présence des anciens guitariste et bassiste de Guns N'Roses, Izzy Stradlin et Duff McKagan. Produit par Eric Valentine (Queens Of The Stone Age), l’elpee paraît le 6 avril 2010.

Le deuxième LP en solitaire, « Apocalyptic Love », remonte à 2012. « World On Fire » constitue donc son troisième. Un œuvre pour laquelle il a de nouveau bénéficié de la participation de Myles Kennedy and The Conspirators. Compositeur, et guitariste rythmique, Myles est surtout notoire pour ses capacités vocales qui couvrent 4 octaves. Des rôles qu’il accomplit au sein d’Alter Bridge. Myles Kennedy est apparu sur scène aux côtés de nombreux artistes aux cours des dernières années et s'est impliqué dans de nombreux projets. Et notamment en 2008, auprès des anciens membres du groupe Led Zeppelin (Jimmy Page, John Paul Jones et Jason Bonham), projet qui est demeuré dans les cartons.

La pochette de l'album a été réalisée par l'artiste américain Ron English, qui s’était déjà chargé de celle du premier long playing. Une image très ‘pop’ où l'on voit des jouets qui baignent dans la peinture, ainsi qu'une boule smiley représentant le musicien. Slash ne chante toujours pas, mais il met tous ses talents de gratteur (slide et rythmique) à contribution pour épauler la voix de Myles Kennedy. Et l’ensemble est parfaitement soutenu par les Conspirators impliquant Todd Kerns (également préposé aux backing vocals) à la basse et Brent Fitz aux drums, aux percus et au piano électrique. Consistante, la plaque est découpée en 17 plages.

Récemment élu second meilleur guitariste de tous les temps, derrière Hendrix, Slash adore balancer des riffs incisifs qu’il maîtrise à la perfection sur sa Les Paul. Et il va le démontrer brillamment tout au long des 75’ de son long playing.

Le morceau maître ouvre l’opus. Et manifestement, dès le départ on se rend compte que les musicos ne font pas dans la dentelle. Un départ en force ! Il s’agit d’ailleurs du premier single qui a précédé la sortie de l’LP. Un disque qui s’achève par deux chansons empreintes de douceur, deux superbes ballades destinées à rejoindre le dancefloor : « Bent To Fly » et le plus prog « The Unholy ».

Pour « Stone Blind », « Withered Delilah » et « Avalon », Slash envoie du lourd. En écoutant « Shadow Life », on imagine qu’Axel Rose est de retour ; mais c’est Myles Kennedy qui est derrière le micro. Le clin d’œil est peut-être volontaire… « Battleground » est une petite merveille. Ici, c’est Myles qui communie pleinement avec sa gratte. Et sa voix est absolument divine tout au long d’« Automatic Overdrive », de « 30 Years To Life » et de « Beneath The Savage Sun », trois morceaux accrocheurs, métalliques, mais mélodieux, caractérisés par des riffs qui ont la pêche. Bien balancé, « Wicked Stone » macère dans des sonorités de gratte graisseuses, huileuses, malsaines. « Too Far Gone » ne me botte pas trop. A contrario « Dirty Girl » et « Iris Of The Storm » sont absolument savoureux. A croquer! Une intro radiophonique débarque du néant, mais l’enchaînement opéré sur « The Dissident » est parfait. Les cordes sont bien distinctes alors que Brent Fitz martèle ses fûts vigoureusement mais aussi métronomiquement. Instrumental, « Safari Inn » permet à Slash d’explorer toutes les facettes de son talent sur sa Gibson.

Un album brillant coécrit par Slash et Myles. En compagnie des Conspirators, ils se produiront ce 26 novembre à Forest National. Un rendez-vous à ne pas manquer 

 

Dash Rip Rock

Black Liquor

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Dash Rip Rock est un trio de roots rock louisianais formé en 1984. Le leader est le chanteur/guitariste Bill Davis. C’est également le dernier membre fondateur du groupe. Ses influences, il les puisait dans les groupes du style de l'époque, comme Jason and the Scorchers, les Beat Farmers ou encore Rank & File ; des roots bands qui avaient conservé leur énergie punk. Au départ, Bill était épaulé par le bassiste Ned Hickel et le drummer Clarke Martty. Au fil du temps, Davis est devenu une véritable référence dans les genres baptisés cow punk, country punk, alternative country, …

Eponyme, leur premier elpee est paru en 1986. Depuis, la formation en a publié une douzaine d’autres. Et sur le label de Jello Biafra, Alternative Tentacles, depuis 2004, dont "Recyclone", une compile sélectionnée par l’ex-Dead Kennedys, et "Hee haw hell" un concept album, sorte d’opéra punk rock, paru en 2007 ! Aujourd’hui le line up de Dash Rip Rock implique Bill Davis, le bassiste Patrick Johnson et le drummer Kyle Melancon.

Dès "Black liquor", un rock boogie puissant, l’énergie punk est palpable. Le chant de Davis est bien à l’avant-plan. Il injecte tout son feeling aux cordes pour attaquer "Dirt". Dramatique, son riff est accentué par les interventions de basse. Bill libère un déluge de notes torturées, tourmentées, coupées au rasoir, une plage manifestement marquante. "Blood swamp" évolue sur un tempo plus paisible. Cependant, la voix ravagée ne véhicule pas de bonnes nouvelles. Au cœur de ce marais trouble, sanglant, des créatures sauvages se profilent. Nous sommes à l’aube du crépuscule. Ruisselant de sueur, le manche exerce un effet dévastateur sur les cordes. Bien qu’acoustique, les cordes sont secouées, malmenées, tout au long de la ballade, "In this world". Un même canevas adopté par "Tugboats", une plage au cours de laquelle Davis condamne ces remorqueurs qui naviguent continuellement sur le Mississsippi, entre Memphis et New Orleans. "Touch of you" opère un retour au cowpunk pur et dur. Une piste qui ne souffre d’aucun compromis. Le trio s’y révèle particulièrement soudé. Bill nous invite à se baigner dans la rivière. Et pas seulement à y mettre les orteils. Caractérisé par d’évidentes références sudistes, son rock le comble de bonheur. "Voodoo doll" nous entraîne dans une forme de punk stoner. Les interventions de Bill, qui a décidé de se consacrer aux ivoires, sont particulièrement nerveuses. Rockabilly rageur, virevoltant, "Go ahead, baby" est manifestement hanté par les prémisses d’Elvis Presley. "Possession" adopte un profil blues rocker. Malgré une volonté de rendre sa voix plus douce, Davis conserve une férocité toute naturelle. "Beck Moi Tchew" en remet une couche. Sauvage, punk, la voix véhicule des textes en mauvais français, mais aux accents cajuns. Bill se sert même d’un accordéon. Il ose le démon ! Tourmentée, cette œuvre s’achève par un rock pur et dur, intitulé "Anvil or hammer". Un choix difficile lorsqu’on se trouve entre l'enclume et le marteau ! Un disque pas facile à avaler d'une seule traite !  

 

Johnny Cash

Out among the stars

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Encore un album posthume pour Johnny Cash. Quoique ! En fait, il s’agit de compositions enregistrées entre 1981 et 1984 qui auraient dû alimenter un long playing de l’artiste, intitulé « Out among the stars ». Et paraître entre « Johnny 99 » et « Rainbows ». C’est même Billy Sherill qui s’était chargé de la mise en forme, à Nashville. Mais Cash n’avait pas voulu le publier, car il l’estimait trop pop. Et puis, le label n’était pas davantage emballé, car à cette époque, la mode (?!?!?) était aux synthétiseurs. Bref, c’est son fils, John Carter, qui a retrouvé les bandes, dans les archives de son paternel et estimé qu’il méritait une gravure sur support.

Caractérisé par un son manifestement plus propre, sans pourtant tomber dans le formatage, cet opus se distingue également par le ton plus allègre de l’ensemble des compos. A l’instar des trois duos qu’il échange avec trois voix féminines. Deux auprès de son épouse June Carter : « Baby ride easy » et « Don’t you think it’s come our time », un bluegrass vraiment irrésistible. Un en compagnie de Waylon Jennings, pour « I’m movin’ on », une reprise du classique de Hank Snow, paradoxalement hantée par l’esprit d’Elvis Presley et des Beatles originels. Tout comme le judicieusement intitulé « Rock and roll shoes ». Quoique profond, le baryton de Johnny est chargé de nuances, ce qui rend les plages également beaucoup moins monocordes. L’opus recèle d’inévitables pistes country & western, enrichies par les interventions de banjo, de pedal steel, d’harmonica, et même des chœurs gospel sur « Tennessee ». On y rencontre également une valse (« After all ») et l’une ou l’autre ballade. Un bonus track. Soit une version terriblement contemporaine de « She used to love me a lot ». Une piste retravaillée par Elvis Costello et Steven Mandel, en 2013. Et ma foi, même si les puristes risquent de ne pas trop apprécier cette approche, le résultat est aussi étonnant que réussi…

 

The Clash

Hits Back

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Il doit sans doute s’agir de la septième compile consacrée au Clash. Particularité, le choix des titres. Dicté suivant leur concert légendaire accordé au Fairdeal de Brixton en 1982. Le tout enrichi de 8 classiques du groupe qui ne figuraient pas sur la setlist. Soit 33 plages réunies sur deux compact-discs. Dommage que ce ne soit pas ce concert qui ait été immortalisé ‘live’… M’enfin, si vous ignorez tout de cette formation punk mythique, rien de tel pour mettre le pied à l’étrier…

 

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