C’est quelqu’un, ce Yannick Bernard ! Après la dissolution de plusieurs de ses groupes (Antigel, No Man’s Land, Lisa Complot, Kolo), il se lance seul dans l’élaboration de « Rebelle ». ‘J’ai le rock’n’roll qui me ronge les doigts’ (« Rock story »). Oui… Reste un petit souci : Yannick Bernard, c’est un peu comme un Johnny sans le rock, un Lavilliers sans la carrure, un Brassens sans la plume (mais la moustache !) ou encore un Fonck sans l’humour. A l’auditeur d’en avoir une sacrée dose pour se farcir les quelque 45 minutes de « Rebelle ». « Toujours debout, toujours rebelle », le titre de son album est, en fin de compte, bien choisi.