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Les Inrocks 2011 : jeudi 3 novembre Spécial

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2011 célèbre donc la 24ème édition du festival des Inrocks. Etonnant, lorsqu’on sait que la première s’est déroulée en 1990. En fait au cours de ces deux décennies, il est parfois arrivé que l’événement soit programmé à deux reprises, au cours de la même année. Sous une forme différente, mais soit ! Pour un jeudi, la salle est correctement garnie. Faut dire que ce soir, il n’y a pas vraiment de grosses pointures, mais des découvertes…

On débarque dans la salle, alors que La Femme termine son set. Un quintet parmi lequel milite une fille. Les cinq jeunes musicos fréquentent, sans doute, tous le même coiffeur (NDR : en fait, ils se sont tous colorés les cheveux en blond patiné). Le drummer s’est planté, à l’avant-plan, au beau milieu de la scène. Les autres se partagent les synthés, une boîte à rythmes et une guitare. Une formation hexagonale (NDR : on s’en serait douté, vu l’engouement du public), qui pratique une post new-wave dans la lignée de Taxi Girl et de Diabologum, même si parfois elle est légèrement teintée de surf. C’est sympa, très frais, mais difficile d’en dire davantage, lorsqu’on n’a entendu que les deux derniers morceaux de leur prestation.

Eponyme, le premier album de Cults, duo new-yorkais, a été réalisé en tirant parti, au maximum de la technologie moderne. Restait donc à voir comment le tandem allait transposer ce concept en ‘live’. Première constatation, le line up s’est enrichi de trois musicos, dont un bassiste, un guitariste et un drummer. Aux commandes du band, la chanteuse Madeline Follin et le gratteur/xylophoniste Brian Oblivion. Les mélodies sont contagieuses, légèrement sucrées comme chez George Harrison, et les arrangements ‘spectoriens’. Inspirés des groupes de filles issus des sixties, ils puisent même dans la soul motown. Pensez aux Supremes. Mais le son est trop épais et on a l’impression que la formation manque de spontanéité, comme si elle était restée figée au sein d’une époque qu’elle n’a jamais connue. Et le film en noir et blanc, mettant en scène Robert Mitchum, projeté en arrière-plan, accentue cette impression. Pourtant, le combo ne manque pas de potentiel. Il devra néanmoins sortir de sa coquille, pour faire la différence. C’est tout le mal qu’on lui souhaite…  

Le folk pur et dur ou même le nu-folk, ce n’est pas trop ma tasse de thé. Et pourtant, Laura Marling (NDR : elle est anglaise et pas irlandaise, comme on aurait pu le croire) est parvenue à nous flanquer une fameuse claque. On comprend mieux pourquoi, Charlie Fink, le leader de Noah & The Whale, ne s’est toujours pas remis de son départ. Et puis franchement, c’est une très jolie fille, qui depuis sa fugue, s’est aussi offert un look bien plus contemporain, tout en naturel et élégance. Mais revenons donc au set de ce soir. Laura est soutenue par un excellent backing group de 5 musiciens, dont un guitariste, une violoncelliste, un contrebassiste/multi-instrumentiste, un drummer et un banjoïste. En fait, si sa musique est fondamentalement folk, c’est le groupe qui communique aux compos une autre dimension. Plus riche et surtout bien plus intense. Le timbre vocal de Laura est pur, délicat, doux, intimiste. A la limite du sublime ! Cristallins, ses accords de gratte tissent régulièrement des accords en crescendo, un peu comme Jimmy Page, sur le 3ème opus du Led Zeppelin. Signés Marling, les textes tiennent parfaitement la route, des lyrics bourrés de traits d’esprit qu’elle épanche à travers de petites anecdotes. Sur « Night terror », elle se met même à siffloter. Bref, on est tombé sous le charme. A revoir, absolument !

Après avoir lu les critiques dithyrambiques consacrées à James Blake, on s’attendait à vivre un moment exceptionnel, ce soir. Ben, on a peut-être pris un coup de vieux, mais si le beau jeune homme à la gueule d’ange ne manque pas de talent, son style constamment trafiqué a fini par me pomper l’air. Il monte sur l’estrade flanqué de deux musiciens de tournée : un préposé aux machines et à la gratte et un autre aux drums (organiques et digitaux). Lui, le petit prodige (NDR : suivant la presse spécialisée) joue des claviers et du piano. Qu’il bidouille à l’aide de pédales. Et chante. D’une voix monochrome, filtrée à travers une chambre d’écho. Paraît que c’est du post-dubstep. Mais au bout de quelques minutes, les mélodies introspectives, contemplatives, proposées par le trio nous flanquent le bourdon. Elles sont tellement déprimantes, que nous préférons nous éclipser. A demain pour la suite…

Informations supplémentaires

  • Date: 2011-11-03
  • Festival Name: Les Inrocks
  • Festival Place: Aéronef
  • Festival City: Lille
  • Rating: 0
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