Ce n’est pas la fin pour Caesaria…

Thomas, Louis et Théo ont tissé leurs liens dès l'enfance, autant sur la pelouse du club de foot qu’autour du son. C’est la scène qui devient leur terrain de jeu favori, et ça se voit : leurs ‘live’ électrisent les corps et marquent les cerveaux au fer rouge.…

logo_musiczine

Glass Beams signe chez Ninja Tune

Glass Beams, groupe énigmatique établi à Melbourne, s'inspire de son héritage indien, infusant son psychédélisme serpentin d'instrumentations cosmiques et de polyrythmies du monde. Son premier album, « Mirage », enregistré en home studio, est une fusion…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

mass_hysteria_ab_11
Shaka Ponk - 14/03/2024
Gaëtan Dewilde

Gaëtan Dewilde

mercredi, 13 novembre 2013 02:00

Yeasayer part en live

Les Américains de Yeasayer sortiront un live de leur dernier album « Flagrant World » le 25 novembre prochain. « Good evening, Washington D.C. » retranscrira donc l'ambiance des deux soirées passées dans la capitale américaine. Au fil des 11 titres de "Fragrant World", le mélange des genres provient d'un large spectre : revisites de pop sombre, de funk nerveux, d'expérimentations exotiques au clavier, de vrombissements obsédants d'orgue, de basse exubérante. L'occasion aussi d'offrir à « Glass of the Microscope » un tout nouveau clip.

 Site du groupe

 

mercredi, 13 novembre 2013 02:00

Un nouveau rêve pour Alice Rose

La jolie Danoise Alice Rose propose un nouvel album intitulé « Each is a DREAM ». Cet opus est le résultat de plusieurs mois de travail en studio. Les treize titres marquent non seulement ses origines nordiques mais alternent aussi entre les côtés sombres et rêveurs. Cet album est coproduit par le Britannique John Parish et par la musicienne techno Gabriel Ananda, une collaboratrice de longue date.

Tracklist:

1. Last Happy End

2. Into My Heart

3. Teardrops

4. I'm Gone

5. Mistakes

6. So Hot

7. On My Mind

8. Father

9. Smoke

10. Shadow Princess

11. Butterflies

12. Riot

13. each is a DREAM

Site

 

mercredi, 01 février 2012 19:04

Comptoir monte le son

Bonjour. Je suis le docteur Dewilde. Une fois n’est pas coutume, nous allons décortiquer en détail le corps de notre patient. Celui-ci nous arrive tout droit de la marque de mode ‘Comptoir des Cotonniers‘. Le malade ici présent a accompagné bon nombre de défilés. Son petit nom de scène est « Comptoir monte le son ». Après cette courte introduction, nous passons directement à l’analyse, étape par étape.

La tête du patient présente un sérieux trouble d’une folie gaie. Les symptômes les plus frappants sont une surdose d’énergie et ce qu’il décrit lui-même comme des ‘papillons dans l’estomac’ (« Butterfly In My Stomach »). Vous remarquerez que le cou est en décalage total avec la tête. Symptôme qu’on doit entre autre à Charlie Winston et qui n’est pas très loin de la physionomie du célèbre Britannique d’ailleurs. Les épaules sont, quant à elles, atteintes du syndrome de Tellers. Cette déformation d’origine belge rend les os durs comme du rock. Les poumons sont envahis d’une Nouvelle Vague d’un virus mystérieux qu’il est difficile de classer dans quelque catégorie que ce soit. Heureusement, ce virus a une durée de vie très limitée car prolongé, il risquerait d’étouffer les personnes les plus fragiles. Venons-en au foie: il semble n’être absolument pas à sa place et pourtant il amène la petite bouffée d’air que les poumons sont en incapacité d’apporter. En ce qui concerne le cœur de Monsieur « Comptoir monte le son », il bat de manière insensée, il travaille beaucoup plus lentement que la plupart des organes. Il est étonnamment léger mais a du mal à se coordonner aux autres parties du corps. Il reste toutefois en état de marcher. Passons l’estomac sous silence ; il ne présente rien qui ne mérite de retenir notre attention. Ce qui devient fort intéressant est le bassin de l’individu. Cette partie du corps est dans un écart temporel: il ressemble à s’y méprendre à un bassin de 75 ans, malgré le jeune âge du malade. Les genoux de cette personne sont atteints de la maladie de Mesparrow. Cette malformation adoucit ces articulations si importantes pour qu’un corps comme celui-ci fonctionne bien. Les chevilles portent chacune un tatouage reproduisant les prénoms d’Annette & Mathi, mais en y regardant de loin, on pourrait penser qu’il est écrit Brigitte, tant la ressemblance dans la forme est frappante. Pour en terminer, ses pieds sont extrêmement doux et lorsqu’il marche, on entend un délicat bruit feutré. Les femmes devraient leur trouver une certaine sensualité.

Vous comprenez donc bien que malgré les ‘problèmes’ rencontrés par le malade, ses jours ne sont pas en danger et il pourrait même plutôt bien s’en tirer…

 

vendredi, 27 janvier 2012 01:00

Il était une fois un magasin de merveilles

AaRON m’a replongé dans l’insouciance de l’enfance. C’était comme un coup de baguette magique, une chose belle et inexplicable à la fois. Laissez-moi vous emmener dans ce monde qui a été le mien le temps d’une soirée…

J’ai dix ans. Un magasin de jouets vient d’ouvrir ses portes à côté de la maison. Je l’appelle ainsi pour faire comme les grands mais je pense qu’on devrait dire un fabricant de bonheur, car tout ce qui s’y trouve est enchanteur. Dans sa vitrine, deux petits bonhommes regardent les passants. Ils sont habillés de façon très chic. L’un d’eux arbore fièrement une guitare. Dans leur dos, se cachent trois autres personnages équipés d’instruments divers. Plus loin encore, on discerne une pancarte sur laquelle est écrit le nom d’AaRON. De la musique retentit de l’autre côté de la vitre. De douces mélodies, si délicates qu’elles flottent quelques secondes dans l’air avant de se métamorphoser en papillons multicolores qui viennent vous faire des guili-guili dans le ventre. Du coup, je reste scotché à la devanture de mon nouveau voisin, un peu comme maman lorsqu’elle est en face d’un magasin de chaussures en période de soldes. Les chansons s’écoulent, certaines se ressemblent. C’est presque comme s’ils jouaient rien que pour moi. Je les connaissais déjà un peu ces petits bonhommes. J’en avais entendu parler à la radio. Et puis, maman fredonne leurs chansons quelquefois. Quand je les regarde comme ça, je ne pense plus à rien d’autre, tout devient plus léger. A vrai dire, je ne pense plus du tout. Je me laisse bercer par la musique et par les chants de Simon Buret (j’ai entendu le vendeur l’appeler par ce nom en discutant avec un client). J’ai l’impression qu’il a un pouvoir magique, que sa voix pourrait me permettre de laisser s’envoler tous les petits soucis et ainsi, je resterai toujours un enfant. Il paraît qu’on grandit trop vite, alors, je profite bien de ce moment en leur compagnie. Après un certain moment, je ne saurais dire combien de temps et je n’ai d’ailleurs aucune envie d’en avoir conscience, « Lili » arrive. Je l’attendais impatiemment. Lili, c’est mon amoureuse, c’est la plus belle. A chaque fois qu’elle s’approche de moi, je ressens plein de choses différentes. Tout se bouscule: j’ai en même temps envie de sourire et de pleurer, de la serrer contre moi et de la laisser filer, de tomber amoureux pour toujours et de rester seul comme un loup solitaire… Elle se poste à mes côtés, me frôle. Dans ce contexte, tous les deux devant cette vitrine, cet effet est multiplié par dix, il est plus fort que jamais. Soudain, elle se lève et me prend par la main. On s’éloigne ensemble alors que derrière nous, AaRON et ses compères nous promettent que ce sera une ‘chanson sans fin’, une « Endless Song ». Notre dernier point de mire est l’écriteau sur le haut de la façade du magasin; il y est écrit: ‘Ancienne Belgique, merveilles à gogo’.

(Organisation : Nada Booking)

jeudi, 19 janvier 2012 10:42

Acrobats

L’« Acrobats » de Peggy Sue démarre ses prouesses de manière assez impressionnante, non sans rappeler quelque peu un certain groupe répondant au nom de The Dø. Les mêmes mélodies envoûtantes, la même voix mystérieuse et sensuelle, des envolées menant à la toute puissance musicale tout à fait semblables… Bien que chacun joue sur un registre différent! De quoi se lécher les babines lors de ce début prometteur qu’est « Cut My Teeth ». Les morceaux suivants, bien qu’un peu moins juteux, continuent à nous faire déguster un agréable mélange de douceur, de folie, de légèreté. Quatre autres titres s’écoulent ainsi tranquillement, jusqu’à ce que débarque une énorme rupture inattendue, impromptue, insensée… Elle vient briser un univers qui s’installait petit à petit et dans lequel on commençait à se plaire. Ce méfait a un nom: « All We’ll Keep ». A partir de cet instant, c’est une vitre qui vole en éclats… Les morceaux partent dans tous les sens et il ne reste plus qu’à ramasser les débris. A vous de choisir si vous essayez de les recoller ou si vous vous en débarrassez pour éviter de vous faire mal. Perso, mieux vaut jeter le tout et juste garder le souvenir du temps où ce miroir trônait fièrement sur votre mur. Ce trio anglais (composé de deux filles aux guitares, électriques pour l’occasion, et au chant ainsi qu’un mec à la batterie) originaire de Brighton doit se demander ce qu’il veut et comprendre qu’il y a des choses qu’on ne peut mélanger. Parce qu’ils infligent à leur « Acrobats » une chute vertigineuse dont ils risquent d’avoir du mal à se remettre.

 

dimanche, 15 janvier 2012 23:34

Cali le Géant!

Le nom de Bruno Caliciuri ne vous dit probablement rien. Mais bon nombre de scènes ont déjà rencontré Cali, son pseudonyme, et s’en souviennent. Le chanteur français aux textes qui lui sont si caractéristiques sera au Palace d’Ath le jeudi 1er mars à 20h pour enflammer la Cité des Géants. Il présentera parmi ses chansons les plus célèbres son dernier album, paru en 2010, au titre fantaisiste et à rallonge « La vie est une truite arc-en-ciel qui nage dans mon cœur ». Si vous souhaitez partager cette soirée avec le généreux artiste natif de Perpignan, vous trouverez toutes les infos sur: http://www.maisonculturelledath.be/

jeudi, 22 décembre 2011 23:06

On trace la route-Le live

Christophe Maé est, depuis quelques années, un véritable phénomène. C’est de notoriété publique. Il est beau gosse, il a la classe, une voix hors du commun, et sa musique est imprimée sur des rythmes endiablés… On aime ou on n’aime pas, mais ce p’tit gars-là est un véritable artiste. Il sort un second ‘live’ qui suit sa tournée « On trace la route ». Un peu facile et commercial ce concept, c’est certain. Pour rappel, « Comme à la maison », un ‘live’ enregistré sur une plage corse, avait déjà succédé à « Mon Paradis ». N’empêche qu’à chaque fois on est invité à une grande fête emplie de bonne humeur communicative, de la part de l’interprète. Ça chante, ça danse! En alternance, des mélodies qui perforent la tête telles qu’« On s’attache » ou « Belle demoiselle » et de douces chansons à l’écriture remarquable et remarquée comme « Mon P’tit gars », dédiée à son fils Jules. Et comme de coutume, quelques inédits viennent se glisser (« Un peu de blues », « Un autre monde »). Mais bien évidemment, on ne fait pas peau neuve sur un ‘live’, il n’est pas question de redécouvrir ici le chanteur sous un nouveau jour. C’est toujours du Chritophe Maé tout craché! Les Belges y trouveront peut-être une satisfaction supplémentaire puisque Christophe Martichon (oui, oui, il s’agit bien du vrai nom de Christophe Maé) a choisi d’honorer la magnifique salle de Forest National pour y enregistrer « On trace la route-le live ». Plus d’un chanteur a déjà encensé le public bruxellois, le natif de Carpentras le récompense quelque peu.

 

mercredi, 14 décembre 2011 01:00

Crazy Clown Time

David Lynch cherche de nouveaux horizons pour chouchouter son cher public. Il choisit donc de se laisser choir dans la chanson. Charmante idée à priori! Changeant de ton sur chaque piste, l’une chassant l’autre comme on jetterait un chat noir tel un chiffon dans une chasse aux sorcières. Certains se sentiront chagrinés par ces enchaînements peu chatoyants, d’autres déboucheront peut-être le champagne et chantonneront : ‘Lynch est un génie, un champion toutes catégories’. Mais cet album est plutôt charcuté et digne d’un charlot que chargé et blindé comme un char prêt à écraser chaque obstacle sur son chemin. « Crazy Clown Time » fait chuter le cinéaste au rang de charlatan. Il nous sert du réchauffé, il ne chamboule pas le monde musical. Il a versé dans un chaudron de vieilles chaussettes usées qu’il espérait changer en chant chaleureux. C’est quelque peu le chiche-kebab. On ne sait pas trop ce qu’on peut trouver dedans. C’est de la chirurgie, on rafistole. Mais nous ne sommes pas de vulgaires chameaux qui peuvent être chahutés au bon vouloir des chacals qui les entourent, il faut que l’on puisse s’abreuver aux bonnes sources. Dès lors, si son challenge était de chambarder, ce vieux charognard n’a pas raté son coup. Son disque est bien chaloupé, il nous fait même parfois un chouia chanceler, il nous chatouille les tripes. Mais cet ensemble parait aussi chétif qu’un château de cartes. Si un chasse-neige passe par-là, il aura vite fait de chaparder la place de David Lynch.

« Crazy Clown Time » est une allitération musicale (vous savez cette répétition de sons dans une phrase ou un texte). C’est indiscutablement un exercice de style, mais je vous laisse juger si c’est poétique ou si, au contraire, c’est d’une lourdeur profonde.

 

mercredi, 14 décembre 2011 01:00

Chansons Ordinaires

Miossec n’est certainement le plus poétique des paroliers francophones, mais appartient sans aucun doute à la catégorie des plus directs! Il n’enrobe pas ses paroles d’un doucereux emballage ! Ce n’est pas nécessaire pour donner le goût au travail du Brestois. Ses « Chansons Ordinaires » perpétuent sa tradition. Pas question de déroger à la règle. Mais soyons honnêtes, ses coutumes musicales ne métamorphosent pas Christophe Miossec en artiste transcendant. Ce huitième opus va contenter son public déjà acquis à sa cause, mais aura du mal à en conquérir un nouveau. Les textes sont pour la plupart relativement faibles, faciles. Les mélodies manquent de renouvellement. Et on ne rencontre pas sur ce disque les plus grandes compos de l’auteur-compositeur-interprète français. Là où il y a un véritable effort, c’est sur le titre qu’il a adopté. C’est en effet un record de longueur qu’il a établi en choisissant « Chansons Ordinaires », puisque jusque là, celui qui dénombrait le plus de lettres était « A prendre ». Je me moque un peu parce que les chansons sont intitulées de manière un peu simpliste (« Chanson que personne n’écoute », « Chanson pour les amis », etc.). L’origine remonte à l’entre-deux guerre où les chansons avaient toutes une fonction et étaient baptisées par rapport à celle-ci. Mais n’éternisons pas cette chronique qui suscite aussi peu d’intérêt que l’elpee auquel il se rapporte.

 

mercredi, 30 novembre 2011 01:00

La Grâce est israélienne

Il était une fois une ville répondant au nom de Tournai. Une cité, surplombée par cinq clochers, abritant une Maison de la Culture. Par un soir d’automne, alors que les feuilles craquaient sous mes pieds, j’entrai dans ce bâtiment aux multiples portes, devancé par quelques marches. Ces mêmes portes qui pourraient symboliser la diversité culturelle que ces salles renferment. Une fois n’est pas coutume, la musique habitait les lieux, le temps d’un soir.

Une petite jeunette de 21 ans nommée Sarah Carlier s’aventure sur l’estrade, accompagnée d’un unique guitariste, devant une salle pratiquement comble. Sa voix est douce et laisse planer des airs un temps agréable. Et puis, je me surprends à avoir mes yeux rivés sur les doigts de son musicien qui courent le long des cordes. La monotonie de son ton vient alors me percuter les neurones. Rapidement enchainé par la conscience que son micro a plus de prestance scénique qu’elle. L’ennui me gagne face à cette Schaerbeekoise qui livre un set insipide. Morphée me tend presque les bras. Heureusement, les techniciens ont 40 minutes pour chauffer la salle, comme il se doit…

Un peu plus tard, débarque Dame Grâce, j’ai nommé Yaël Naïm. Sa robe blanche, ses gants roses, sa classe naturelle séduisent déjà l’auditoire. Lorsqu’elle ouvre la bouche pour laisser s’échapper les premières notes, des milliers d’oiseaux viennent se poser sur l’épaule de chaque spectateur. Ils leur poussent de douces mélodies au creux de l’oreille, les plus naturelles aussi. Dame Grâce confie alors son histoire, nous parle de son arrivée en France, de sa famille restée à Tel Aviv, de son amour lassé d’attendre son retour. Une interaction s’établit entre l’artiste et le public, et celui-ci lui rend bien. Bientôt, elle se met à jongler avec les instruments : tantôt à la guitare, tantôt au piano. Et aux ivoires, elle prend une dimension magique, une ampleur émerveillant tout un chacun. Une véritable envolée sauvage. Après la tempête revient le calme.

L’Israélienne embarque tout le monde sur une petite barque naviguant sur une rivière d’émotions. Ses peurs, sa tristesse, son mal du pays nourrissent ses chansons. Au détour d’un méandre, on aperçoit une contrée inhabituelle d’où s’échappe une langue mal jugée. Les ballades interprétées en hébreu, qu’elle nous offre, sont d’une poésie rarissime. Tout à coup, de manière inattendue, elle bifurque vers des terres que chacun connaît, qu’elle s’approprie et refleurit d’une espèce nouvelle. Le « Toxic » de Britney Spears et « My Umbrella », que chantait il n’y a pas si longtemps Rihanna, en deviennent méconnaissables.

Déjà, c’est le moment pour chacun de reprendre sa route. Juste le temps d’un grand éclat de rires entre musiciens, qui nuit malheureusement à la qualité de « New Soul », provoqué par le bassiste qui s’improvise apparemment clown. Une belle histoire d’un soir qui, malgré toutes ses qualités précitées, ne m’a pas transcendé. Mais ce récit reste néanmoins agréable à vivre.

Ils furent heureux et eurent beaucoup de standing ovations.

(Organisation : Maison de la Culture de Tournai)

Page 14 sur 28