L’école d’art de Library Card

Library Card a beaucoup joué en live à travers l'Europe et les États-Unis. Son nouveau morceau, "Art School", est devenu un favori du public lors de ses concerts. Ce titre marque un nouveau chapitre pour la formation, qui est rapidement devenue l'un des…

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La couleur intérieure de The Intemperate Sons…

The Intemperate Sons a fait irruption sur la scène rock alternative de Dallas (Texas), à l'été 2019, se distinguant immédiatement par un son mêlant riffs de guitare brûlants, mélodies obsédantes et profondeur émotionnelle brute. En 2021, son talent…

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Kim Deal - De Roma
The Young Gods
Albums cultes

Radiohead

The Bends

Plébiscité en 1992, pour avoir gravé le remarquable hit single "Creep", puis responsable d'un premier elpee chargé de promesses ("Pablo honey"), mais nourri au sein de plastique yankee, Radiohead vient d'enregistrer un disque plus conforme à ses racines britanniques (Oxford). Un formidable album qui a reçu le concours de John Leckie à la production. Une énergie étonnante, brumeuse filtre à travers les mélodies. Mid tempo, chargées d'électricité statique, meurtries par les cordes de guitare puissantes, croustillantes, crépitantes, lustrées par la basse glacée, elles alternent climats délicats et sauvages. La voix gémissante, falsetto, androgyne, de Thom Yorke épanche ses lyrics acerbes, hostiles, venimeux, nihilistes, dramatiques, romantiques  et dépressifs sous un angle ironique dans des chansons empreintes de dégoût et de sensualité où se déchirent les concepts établis de beauté et de laideur, de subjectivité et de désir... A mentionner dans votre carnet rose, à la suite de Kingmaker, Auteurs, Shed Seven, Suede et Oasis.

 

Pulp

Different Class

Impossible d'aborder le renouveau de la pop insulaire sans évoquer Pulp. Et impossible d'évoquer Pulp sans aborder le renouveau de la pop insulaire. Un phénomène également revendiqué par Suede, Oasis, Blur, Menswear, Cast; et la liste s'allonge de jour en jour. Pour Pulp, l'aventure est cependant totalement différente, puisque la formation existait déjà en 1977. Mais seul Cocker a traversé, parfois laborieusement, toutes les étapes de l'histoire du groupe ; les autres musiciens du line-up actuel ne rejoignant Pulp, qu'entre 85 et 88...

"Different Class" ne constitue pourtant que le quatrième véritable elpee du quintet de Sheffield. Une œuvre qui confirme les excellentes dispositions affichées sur "His 'n hers". D'abord, il y a ce formidable single, "Common People", conte sordide sur la lutte des classes, à l'échelle du monde contemporain. Ce qui explique le titre de l'opus. Jarvis a voulu élargir son chant de vision en abordant avec ironie cruelle et amertume, les problèmes liés au chômage, au désenchantement causé par la drogue, au calvaire de la déchéance humaine. Tout le disque n'est cependant pas focalisé sur des thèmes aussi noirs, laissant une place assez conséquente à des sujets plus traditionnellement (pour ne pas dire naturellement) libidineux, davantage parodiques aussi. "Different Class" dispense ainsi douze fragments de pop synthétiquement fignolée, dramatiquement arrangée qui réalisent la parfaite fusion entre accessibilité et expérimentation. Des chansons subtilement, malicieusement, sordidement réalistes croonées par le timbre vocal impassible, lugubre, maladivement glam de Jarvis Cocker.

 

Pavement

Wowee Zowee

Groupe aussi controversé qu'exclusif, Pavement jouit d'une énorme popularité en Europe, alors que ses trois premiers albums ont été mal distribués. Allez comprendre! Musicalement, la formation semble être arrivée à un tournant. Ces lords de la lo fi, ces sultans de la flemme viennent de réaliser un album riche et intéressant. Intéressant parce qu'imprévisible. Parfois aussi déstructuré que Captain Beefheart, expérimental que Sonic Youth, basiquement rock ou même country. Mais une country conçue dans le même esprit que Grant Lee Buffalo ou Jayhawks. C'est à dire qui permet à la steel guitare de se vautrer dans sa magnificence. Dix-huit titres au lyrisme ésotérique autant qu'humoristique et à l'intelligence rampante. Alors, groupe génial ou fumiste? Peut être un peu des deux. Comment comprendre d'ailleurs, que ce groupe, considéré comme la formation américaine la plus anglophile, puisse à la fois détester James et Smashing Pumpkins? L'univers n'est pas uniquement pavé de bonnes intentions...

 

The United States Of America

The United States Of America

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C’est presque trop facile. L’unique album de The United States Of America s’offre tous les symptômes de l’album culte. Succès critique mais pas vraiment public. Sonorités en avance sur son temps. Groupe éphémère qui ne dépassera pas le seuil du premier album. Leader intransigeant et engagé. N’en jetez plus. S’il y a un album culte, c’est bien celui-là. Sorti en 1968, cet LP éponyme est une véritable merveille. En dix morceaux, il s’érige non seulement en synthèse brillante de son époque, mais il élargit aussi l’éventail des possibles comme le feront, dans les mêmes eaux, Silver Apples ou White Noise. Ce qui relie ces trois-là, c’est l’utilisation de l’électronique dans leur pop psychédélique, le génie de l’exploration sonore, la volonté d’aller plus loin que la simple reproduction de recettes existantes. 

Bien sûr, on trouvera dans cet album des réminiscences du « Sgt. Pepper » des Beatles, l’ambiance musicale du premier morceau (« The American Metaphysical Circus ») renvoyant directement aux folies des Fab Four de cette fin des sixties. Mais comment blâmer un groupe de s’inspirer d’un tel monument, si actuel, si audacieux ? Impossible. D’autant plus que The United States Of America est loin de se limiter à un simple démarquage. Dominé par la personnalité de Joseph Byrd, le band décide de se passer de guitares pour profiter à plein des claviers électriques, des sonorités électroniques, des modulateurs et autres violons électrisés. Ce qui n’empêche pas un « Hard Coming Love » d’être furieusement garage et un « Coming Down » d’être pop hallucinée en diable. La privation de guitare n’entraîne pas une rupture avec l’air du temps. Elle ne fait que doper l’inventivité.

Radical, John Byrd revendique son engagement politique. Il se veut communiste, réfractaire à tout signe trop conventionnel, reniant un look trop aliénant. Elève de John Cage, il entend triturer la matière musicale, élevant l’audace sonore au rang de démarche artistique. Tout cela séduit donc la critique, mais pas le grand public qui ne se retrouve pas forcément dans cet ovni avant-gardiste. Pourtant, dans un texte écrit à l’occasion de la réédition de cet album en format CD, il y a dix ans, Joseph Byrd se rappelle d’une reconnaissance publique. C’était lors d’un concert à Boston. ‘Là, l’album s’était plutôt bien vendu. Les gens connaissaient les chansons. Lorsque Dorothy a entamé Love Song For The Dead Ché, j’ai été stupéfié de les entendre reprendre les paroles. C’était un de mes morceaux préférés et, aujourd’hui, j’ai encore des frissons rien qu’à me souvenir de ces centaines de personnes chantant ma musique’.

En 1968, l’album atteindra la 181ème position des charts américains. Trop modeste pour un LP de cette trempe qui en impose encore, de nos jours, par sa créativité débridée, sa beauté intemporelle. La suite ? Byrd lancera un nouveau projet (Joe Byrd and the Field Hippies) qui accouchera d’un album en 1969. Mais le cordon ombilical sera difficile à couper, le titre de cet opus n’étant autre que celui du premier titre du LP de 68 (The American Metaphysical Circus). La chanteuse Dorothy Moskowitz, elle, rejoindra Country Joe McDonald. Lorsqu’on l’interroge sur l’aventure de United States Of America, elle n’en brosse pas un portrait idyllique, se rappelant, notamment, de la difficulté à faire entendre sa voix dans le déluge sonore des concerts. ‘Nous n’étions pas aussi merveilleux que le prétendent nos fans actuels. Ce n’est pas à moi de juger, mais je crois simplement pouvoir dire que nous avons fait un remarquable premier album et que je suis chanceuse d’y avoir participé’.  

 

Deep Purple

In Rock (Réédition)

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Clef de voûte de tout l'édifice hard, "In Rock" constitue aujourd'hui l'œuvre la plus importante et le plus controversée de Deep Purple. En fait, dans le style plus aucune formation ne parviendra à agréger une telle énergie et une telle intensité sans se prostituer aux clichés. Un phénomène qui va d'ailleurs toucher un langage musical parallèle. Le heavy métal. Celui de Led Zeppelin, bien sûr. A l'issue des volumes II et III de leurs elpees éponymes. Revenons à "In Rock", qui avait pourtant déjà été reproduit sur compact disc précédemment. Mais dont le résultat devait sans doute être insuffisant, puisque la nouvelle mouture a été remasterisée. Un opus élargi au single "Black night", à quatre remixes opérés par Roger Glover, à une version piano de "Speed king" et enfin à un instrumental inédit, "Jaw stew". Le tout enrichi de photographies, d'un historique, de commentaires, et des arcanes de son enregistrement...

 

Rage Against The Machine

Rage Against The Machine (Réédition)

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Rage Against The Machine est une formation californienne (Los Angeles) qui a marqué de son empreinte, les nineties. A cause de sa musique, sorte de cocktail détonnant de métal, de hardcore, de hip hop, de funk et de rap. Mais surtout de son engagement sociopolitique. Criblés de slogans, les textes de leurs compos reflétaient ce combat philosophique. Mais également les prises de position dans le domaine du racisme, du capitalisme, de l’intégrisme religieux, de la mondialisation, du mensonge médiatique, de la censure et j’en passe. Très à gauche, le quatuor multiethnique va rapidement récolter un franc succès grâce à ses prestations ‘live’ incendiaires. Il s’est séparé en 2000 avant de se reformer en 2007.

Eponyme, son premier opus paraît en 1992. Il va squatter le Top 200 du magazine Billboard, pendant 89 semaines et dépasser les 4 millions d’exemplaire vendus, à travers le monde. Il vient d’être réédité ; et pour la circonstance, il a été enrichi de trois bonus tracks enregistrés ‘live’. Mais venons-en à cet elpee. Découpé en 10 titres, il recèle leur hymne « Killing in the name ». Un disque sur lequel le chanteur de Tool, Maynard James Keenan assure les backing vocals sur « Know Your Enemy », et le drummer de Jane’s Addiction, Stephen Perkins, participe aux percus.

Toutes les compos transpirent la colère, la passion, la revendication, la frustration, la rébellion. Syncopée, la section rythmique est en béton. Pas de samples, de synthés ni de boîte à rythmes. Zach de La Rocha scande, hurle ou ‘rape’ ses lyrics aussi furieusement qu’implacablement, pendant que Tom Morello déchire l’expression sonore de ses riffs cinglants, tempétueux ou spasmodiques. Un chef d’œuvre !

 

Mad Season

Above (Deluxe Edition)

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S’il y avait bien un album qui méritait une édition Deluxe, c’est bien « Above », seul et unique disque de Mad Season, dont la sortie remonte à 1995. L’objet est magnifique, un digipak hors format servant de fragile écrin aux deux CD et au DVD. Sa fragilité est d’ailleurs son grand défaut : il est difficile de conserver le blanc satiné, immaculé, de la pochette. Et il est quasiment impossible d’extraire les disques de leur écrin sans la croquer légèrement. Hormis ce désagrément, il s’agit sans doute là d’une des plus belles éditions Deluxe qui soit parue à ce jour.

Le premier cd propose une version remasterisée de l’album, ce qui, en soi, vaut déjà le détour, tant le blues/grunge alternatif, mélancolique et poignant dispensé par le groupe n’a pas pris une ride. En 1995, à l’apogée du mouvement grunge, l’association de Layne Staley (Alice In Chains), Mike McCready (Pearl Jam), Barrett Martin (Screaming Tress) et John Baker Saunders (Walkabouts) a fait l’effet d’une bombe ; et l’elpee est devenu instantanément culte. Les collaborations entre les formations de la scène issue de Seattle n’étaient pas rares (on pense à Temple Of The Dog, Chris Cornell jouant les invités de luxe chez Alice In Chains, Pearl Jam et Soundgarden qui partagent aujourd’hui encore le même batteur ou encore la déclaration récente de Ben Shepherd qui aurait failli rejoindre Nirvana au tout début de l’existence du band), mais celle-ci garde une aura particulière. Sans doute le meilleur travail vocal de Layne Staley. Toute sa souffrance, son mal-être induit par la dépendance à l’héroïne dont il souffrait, transpirent des chansons lentes, magnifiques, oscillant entre rock alternatif, blues et jazz…

« Above » ne devait pas être un one shot, mais l’état de santé de Layne ne lui a jamais permis d’enregistrer un autre long playing avec le groupe. Il a longtemps été question de Mark Lanegan pour le remplacer, mais le projet n’a jamais pu voir le jour. Toutefois, quelques chansons avaient quand même été enregistrées en compagnie du frontman des Screaming Trees ; et ces morceaux, jusqu’ici inédits, figurent en bonus sur le premier disque. Le morceau de plastique recèle également une reprise de John Lennon, destinée à un benefit album. Si ces plages laissent un goût de trop peu, elles permettent en tout cas d’avoir une idée de ce qu’aurait pu devenir l’avenir du groupe ; et il aurait pu être brillant.

La deuxième plaque immortalise le concert accordé au théâtre The Moore en 1995. Les fans se l’étaient sans doute procuré, puisqu’il était paru sous la forme d’un Ep 4 titres. Il est ici complété par un bootleg semi-officiel. Et le son de cette version est irréprochable.

Le set avait à l’époque été édité en VHS, mais c’est la première fois qu’il sort en DVD, enrichi pour l’occasion de chansons supplémentaires, parmi lesquelles on épinglera un magnifique duo avec Mark Lanegan sur « Long Gone Day », et où l’on se réjouira de voir un Layne Staley en forme, souriant, jouant même de la guitare sur « I Don’t Know Anything », loin de l’image du junkie en souffrance qu’on a souvent conservé de lui. Outre ce concert mythique, le DVD nous réserve un deuxième show (Live At RKCNDY), d’une prestation de deux titres accordés en radio (sans doute la meilleure des trois, on a l’impression d’être invité à une répète du groupe !), ainsi que le seul et unique clip officiel du band, « River Of Deceit ».

L’album était déjà un incontournable, et il était quasi impossible à dénicher de nos jours. Cette réédition s’avère donc indispensable, et apporte une vraie plus-value par son contenu, et son magnifique packaging.

 

Paul Simon

Graceland – 25th Anniversary Edition (Cd + Dvd)

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En 1986, c’était encore l’apartheid en Afrique du Sud. Paul Simon avait eu l’idée saugrenue d’aller s’y produire, en compagnie de musiciens locaux. Ce qui lui avait valu une volée de bois vert de la part des organisations qui militaient pour les droits de l’homme… En rentrant aux States, l’ex-partenaire d’Art Garfunkel décide d’immortaliser cet événement sur disque. Ce sera « Graceland », une œuvre aujourd’hui devenue culte…

Pour célébrer le 25ème anniversaire de cette parution, Legacy a eu la bonne idée de ressortir cet elpee sous une forme remasterisée. Et de l’enrichir d’un Dvd. Un documentaire au cours duquel Paul et son équipe racontent les péripéties qui ont émaillé l’organisation et le déroulement de ce périple. Le box recèle également les inévitables bonus (trois clips et une émission télé) et des interviews. Notamment de McCartney ainsi que de Peter Gabriel.

Le tout est bien sûr complété par un superbe booklet incluant les lyrics, des photos de cet événement, etc.

Mais revenons-en au cd audio. Non seulement il s’est vendu à plus de 14 millions d’exemplaires, mais surtout il popularisé la world music. Tout en permettant au monde de découvrir des artistes issus d’Afrique du Sud, comme Hugh Masekela ou feu Miriam Makeba, rompant l’embargo dont les artistes indigènes étaient finalement devenus également les victimes. 

Paradoxalement, et malgré le contexte, ce concert libère une joie de vivre que seule la musique du monde est capable de communiquer. Et il recèle une pluie de tubes, dont le titre maître, « Under Afrikan skies » ou encore « The Boy in the bubble ». Pour la circonstance, Paul avait également reçu le concours de musiciens ou de chanteurs occidentaux, comme Linda Ronstadt, Los Lobos, les Everly Brothers, Adrian Belew et le Sénégalais Youssou N'Dour. Les prises originales avaient bien sûr été retravaillées en studio, à New York. Ce qui explique que certains artistes figurent dans la liste des invités, alors qu’ils n’étaient pas présents à Johannesburg.

Et finalement, c’est en provoquant cette rencontre entre le groove des rythmes africains et le sens mélodique de la pop que Paul est parvenu à faire la différence. Il venait aussi d’ouvrir la voie à la world music…

 

Placebo

Placebo

Placebo vient de refuser de faire la couverture du Melody Maker. Une proposition, selon eux, jugée beaucoup trop hâtive et qui risque à long terme de leur être néfaste. En fait ce trio ne veut pas devenir un autre hype, et souhaite maîtriser le plus longtemps possible le cours des évènements, en privilégiant le fond sur la forme. Ce qui ne veut pas dire que la formation ne soigne pas son image. Au contraire. A cause de Brian Molko. Leader, chanteur, guitariste, compositeur, dont les traits sont incontestablement efféminés. Et dont la voix dénote une certaine ambiguïté sexuelle. Mais une formidable voix comparable à celle de David Surkamp. Frêle, androgyne, naturelle, elle évite cependant les envolées emphatiques du vocaliste de Pavlov's Dog (NDR: A vos encyclopédies!). Musicalement, le contenu de cet album éponyme est cependant à des années lumière de ce mythe révélé au tout début des seventies. Produit par Brad Wood, drummer de Tortoise, il apporte une bouffée de fraîcheur à la britpop britannique. Mais concède trop peu de références distinctes pour pouvoir en dessiner un profil analytique. En fait, hormis le premier titre "Come home", dont le tempo new wave semble avoir été emprunté au Sound, les seules qui apparaissent vaguement appartiennent indistinctement à des formations yankees. Telles que Sonic Youth, Magnapop, Jane's Addiction et bien sûr Tortoise. Maintenant, après plus de dix écoutes, plus rien d'autre qu'une certaine fascination ne semble vouloir filtrer. Un phénomène qui, bien souvent, laisse présager certaines promesses...
 

 

Gang Of Four

Solid gold (réédition)

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Gang of Four reconstitué, l'intérêt pour son back catalogue devenait conséquent. EMI vient donc de ressortir en compact disc "Solid gold". Paru en 1981, il constitue un des albums les plus importants de la dernière décennie. Non seulement il a marqué de son empreinte l'histoire de la new-wave, par la pratique d'un funk blanc métallique, sophistiqué et aride. Mais en plus, il exprimait à travers des textes obliques, intellectuels, féroces, un discours radical et révolutionnaire. Cette réédition bénéficie, en outre, d'une sélection de bonus tracks. Cinq fragments parmi lesquels figurent "To hell with poverty", "Capital (it fails us now)", "History's bunk", et des versions "live" de "Cheesburger" et de "What we all want". "Solid gold" quoi!
 

 

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