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Bernard Dagnies

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vendredi, 07 novembre 2025 10:18

Convaincant, mais brut de décoffrage…

Dans la grande salle loin d’être pleine (entre 600 et 700 spectateurs), mais réunissant des véritables amoureux de la musique post punk, l’Aéronef de Lille accueillait la formation londonienne Shame, ce vendredi 7 novembre 2025. Entre énergie brute, communion électrique et nouveaux titres incisifs, le groupe londonien va démontrer qu’il reste bien l’un des plus captivants de la scène britannique.

En septembre dernier, le quintet a gravé son quatrième elpee studio, « Cutthroat ». Produit par John Congleton, il marque un retour à un son plus brut et puissant, proche du premier opus, « Songs of Praise », tout en intégrant des influences new wave et des sonorités plus sombres.

Shame débarque sur les planches, et dès les premières notes d’« Axis of Evil », la frénésie hante déjà les musicos. Les morceaux s’enchaînent sans temps mort : « Nothing Better », « Cowards Around » où un circle pit s’organise à la demande de Charlie Steen, le frontman charismatique. Torse-nu sur veste sans manches, lunettes fumées et col romain, Steen harangue la foule, grimpe sur les retours de scène, et n’hésite pas à bander ses muscles, après avoir enlevé sa veste, quand il ne prend pas son pied de micro pour cibler la foule, tout en chantant. Régulièrement, à la fin des chansons, Steen remercie le public en français.

Le bassiste Josh Finerty bondit et court sur toute la largeur du podium ; il accomplit même des cumulets, avec son instrument ! Tandis que les guitares de Sean Coyle-Smith et Eddie Green déchirent littéralement la solution sonore. Charlie Forbes martèle ses futs. Et après quelques morceaux, il est aussi torse-nu. Le public chante en chœur sur « Fingers of Steel » et « Spartak », pogote et s’arrose de bières, fidèle à la tradition punk.

Les nouveaux titres du dernier album « Cutthroat » côtoient les classiques comme « Concrete » et « Tasteless ». Steen, parfois arrogant, toujours magnétique, alterne entre gimmicks parlés et refrains fédérateurs. Il interprète la majorité de « Lampião », en portugais, tandis que les sixcordes crépitent de funk blanc sur « Born in Luton ».

Moment fort : avant « One Rizla », Steen entoure son pied de micro d’un keffieh et clame ‘free, free, Palestine’, sous les applaudissements. Pas étonnant qu’un drapeau palestinien soit accroché à un haut-parleur, depuis le début du set, symbole d’un engagement qui dépasse la musique.

Le bouquet final explose lors de « Cutthroat ». Steen se laisse porter par la foule, le dernier refrain résonne comme un manifeste épicurien : ‘Ils aiment les garçons, et les filles, Ils aiment s'amuser avec tout le monde Et pourquoi pas ? Faites ce que vous voulez faire’. Pas de rappel, le groupe disparaît aussi vite qu’il est arrivé, laissant derrière lui un auditoire conquis.

En ‘live’, la musique se révèle plus aride, plus brute ; ce qui n’empêche pas la communion avec le public. Et si même dans une salle à moitié pleine, le set s’avère très convaincant, il faut reconnaître que ce type de concert aurait déclenché davantage de folie au club.

(Photos Ludovic Vandenweghe ici)

Setlist : Axis of Evil, Nothing Better, Cowards Around, Concrete, Tasteless, Fingers of Steel, Six Pack, To & Fro, Alphabet, After Party, Quiet Life, Spartak, Lampião, Born in Luton, Adderall, Water in the Well, Snow Day, One Rizla, Cutthroat

(Organisation : Aéronef, Lille)

 

mardi, 11 novembre 2025 19:32

Golden Hours au-delà des fils

Le groupe Golden Hours, basé entre Berlin et Bruxelles et composé de musiciens issus de formations culte (Gang Of Four, The Brian Jonestown Massacre, Tricky, The Fuzztones…), annonce la sortie de son deuxième album, « Beyond Wires », prévue pour le 16 janvier 2026 sur Fuzz Club. En avant-goût, le single « The Letter » et sa ‘lyric vidéo’ est déjà disponible ici.

Enregistré entre Berlin et un manoir bruxellois, l’opus annonce une avalanche post-punk puissante, mêlant guitares saturées, rythmiques serrées et ambiances électriques. Les deux chanteurs principaux, Hákon et Wim, se partagent les titres, offrant une diversité de thèmes et une identité sonore affirmée. Golden Hours confirme ainsi sa place sur la scène alternative européenne en gravant un disque intense, personnel et expérimental.

mardi, 11 novembre 2025 19:31

L’EXPO d’Ulrika Spacek

Le groupe britannique Ulrika Spacek sortira son quatrième opus, « EXPO », ce 6 février 2026 chez Full Time Hobby. Pour marquer cette nouvelle étape, il partage le single « Build A Box Then Break It », accompagné d’une vidéo à découvrir ici.

Ce titre, véritable déclaration d’intention, explore les frontières entre art-rock analogique et électronique, tout en abordant le thème de la réalité fragmentée à l’ère des écrans. Tout au long de « EXPO », Ulrika Spacek propose une réflexion collective et musicale sur la tension entre chaleur humaine et isolement numérique, confirmant leur place centrale dans la scène expérimentale.

mardi, 11 novembre 2025 18:59

Les clopes légères de Geologist

Le musicien Brian Weitz, connu sous le nom de scène Geologist et membre fondateur d’Animal Collective, sortira son tout premier album solo, « Can I Get a Pack of Camel Lights ? », le 30 janvier 2026. Cet opus, véritable mosaïque de sons avant-gardistes, kraut, post-punk et minimalistes, s’inspire de ses expériences musicales et personnelles.

Le single phare, « Tonic », occupe une place centrale dans ce projet. Il rend hommage à un concert marquant auquel Brian a assisté au club new-yorkais Tonic, où Keiji Haino a livré une performance envoûtante à la vielle à roue. Ce morceau, accompagné d’une vidéo réalisée par Molten Synapse, se distingue par ses lignes de vielle à roue saturées, ses synthés analogiques puissants, la basse de Dave Portner et la batterie d’Alianna Kalaba, créant un mélange unique d’énergies post-post-punk.

L’elpee, enregistré à Asheville, qui a reçu la participation de nombreux musiciens, reflète la quête de Geologist pour repousser les frontières du drone et de l’électro-acoustique, tout en mettant en lumière le single « Tonic » et son univers visuel captivant.

« Tonic » est à voir et écouter

Melody’s Echo Chamber dévoile « Eyes Closed », extrait de son quatrième album « Unclouded », prévu le 5 décembre chez Domino. Ce morceau, porté par le batteur britannique Malcolm Catto, mélange psychédélisme, soul et krautrock, et reflète l’approche artistique et avant-gardiste de Melody. L’opus inclut aussi les singles délicats « In The Stars » et « Daisy », qui baignent dans le psych-pop. Melody explique que sa musique explore la frontière entre réalisme et fable, et que son expérience de vie lui permet d’apprécier davantage le présent. « Unclouded » a bénéficié du concours de nombreux collaborateurs et célèbre l’instant présent, inspiré par l’énergie positive de la tournée de retour de Melody en 2022 et son amour renouvelé pour la vie.

« Eyes closed » est en écoute ici

 

“Galak 51” marque le premier album du trio nantais Les Hommes Crabes, après deux EPs. Formé en 2020, le groupe réunit trois amis de longue date issus d’univers musicaux variés (rock, métal, jazz, indie, électro), unis par leur passion commune pour la musique et la culture alternative. Leur son, énergique et percussif, puise dans le rock indie des années 90, avec des influences telles qu’Incubus, Red Hot Chili Peppers ou Pearl Jam.

L’opus plonge l’auditeur dans l’univers décalé de “Galak 51”, une planète où l’excès règne en maître, abordant des thèmes allant de l’aliénation humaine à l’urgence écologique, en passant par la quête de liberté et des sujets plus légers comme le skate. Enregistré en live sur bandes analogiques, “Galak 51” propose un rock groovy, authentique et sans concession, reflet de l’alchimie unique du groupe sur scène comme en studio.

Plus d’infos sur leur page ‘Artistes’

mardi, 11 novembre 2025 17:40

De la réglisse pour Hatchie.

Hatchie, projet musical de l’Australienne Harriette Pilbeam, sortira son nouvel album « Liquorice », le 7 novembre via Secretly Canadian. Produit par Melina Duterte (Jay Som), l’opus explore les thèmes du désir, de l’obsession et de la découverte de soi à travers une pop rêveuse et brute. Inspirée par les romances tragiques, Pilbeam décrit « Liquorice » comme l’aboutissement de sa vision artistique. Le premier single, « Lose It Again », coécrit avec Jeremy McLennan, mêle vulnérabilité et sonorités Britpop, accompagné d’un clip nostalgique tourné en pleine nature. Après un retour en Australie, Hatchie a trouvé l’inspiration dans une vie simple et introspective, écrivant sans influences précises et acceptant ses limites comme des forces. L’elpee a été enregistré en compagnie de Stella Mozgawa à la batterie, mixé par Alex Farrar et masterisé par Greg Obis.

Le clip consacré à « Only one laughing » est ici

et celui à “Lose It Again”

 

 

mardi, 11 novembre 2025 17:35

Un nouvel Ep pour Monde UFO

Monde UFO sortira l’Ep « Flamingo Tower, Nobody Cares » ce 21 novembre, précédé du single « Nobody Cares », (à écouter ici). 

 Le groupe entamera une tournée européenne en tête d’affiche dès décembre, accordant des dates à Paris, Bruxelles, en Allemagne, en Italie et en Suisse.

L’Ep revisite l’univers du troisième album « Flamingo Tower » avec une approche encore plus expérimentale : deux versions du titre « Nobody Cares », des morceaux comme « Low Hill » (pop indie 80s) et « Unicorn Tattoo (Samba 10) » en collaboration avec le rappeur new-yorkais Tone Tank, ainsi que quatre interludes façon collage sonore.

La vidéo de « Unicorn Tattoo ft. TONE TANK » est à découvrir

L’EP est décrit comme un voyage musical étrange et envoûtant, mêlant pop baroque, free-jazz, psyché lo-fi et expérimentations, dans une ambiance mystérieuse et cinématographique.

mardi, 11 novembre 2025 17:29

Les nébuleuses de Julinko

L’album « Naebula » de Julinko (Giulia Parin Zecchin) se distingue dans la musique dévotionnelle par son atmosphère éthérée et rituelle, mêlant doom hallucinatoire, néo-folk synthétique et art-rock fantomatique. Julinko, figure discrète de la scène expérimentale italienne, y révèle la puissance et la polyvalence de sa voix, capable d’exprimer aussi bien la ferveur brute que la délicatesse. Les morceaux explorent des structures originales, alliant minimalisme européen, drones, répétitions et influences folk, tout en intégrant des textures denses issues du métal outsider et d’un univers lynchien. Entièrement écrit et interprété par Julinko, « Naebula » propose une expérience musicale intense, propice à l’obsession, au désir et à la contemplation, dans la lignée d’artistes comme Meredith Monk, Diamanda Galás et Jarboe.

La sortie de l’elpee est prévue pour le 23 janvier2026. En attendant, elle a partagé le single « Cloudmachine » sous forme de clip, et il est disponible ici

 

 

lundi, 03 novembre 2025 16:32

GIMS aux Francos en 2026 !

GIMS sera de retour aux Francofolies de Spa le vendredi 24 juillet pour un concert unique en Belgique en 2026 !

http://www;francofolies.be

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