La substitution d’Edouard van Praet

Edouard van Praet a publié son nouveau single, « Remplaçable », ce 2 mai 2024, une chanson délicate et rêveuse à la basse hypnotique, aux synthés mignons et aux guitares discrètes. Entre pop et punk doux, les paroles en français à la reverb’ profonde évoquent…

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Rise Against - 05/02/2025
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Albums cultes

My Bloody Valentine

Loveless (Remastered)

Paru initialement le 4 novembre 1991, “Loveless” constitue toujours le dernier opus de My Bloody Valentine. Bien que reformé en 2008, on attend toujours la sortie de son nouvel album. En fait, le groupe avait commencé à retravailler des démos ébauchées en 1996. Mais les sessions ont pris un temps fou, et Island Records, chez qui le quatuor irlandais avait signé, a refusé de prolonger le financement de ces sessions, jugées trop coûteuses. Selon les déclarations des musicos, un Ep et un elpee devraient quand même le jour, et recèleraient même des compos récentes. Enfin, si d’ici la date de sortie, ils ne changent pas d’avis.

Mais revenons-en à « Loveless », publié début des 90’s chez Creation. En fait, l’histoire semble se répéter, puisqu’à cette époque, le label avait failli mettre la clef sous le paillasson, à cause de sessions aussi interminables qu’onéreuses.

Le « Loveless » a été remasterisé par Kevin Shields, en personne, aux studios Metropolis de Londres. Suivant deux techniques différentes, réunies au sein du même digipack. La première a été opérée d’après les bandes originales. La seconde également, mais en retravaillant les analogiques à ½ pouce. Ne m’en demandez pas plus, là on entre dans le domaine purement technologique.

« Loveless » est devenu un album culte. Il constitue le point culminant de leur carrière. Et vous trouverez ci-dessous, le texte que nous avions rédigé au sujet de ce disque, en 1991… (BD)

Post néo psychédélique, c’est probablement le terme qui convient le mieux à l’architecture sonore de My Bloody Valentine. Une architecture ondoyante, fluide, vertigineuse, qui dilate votre matière grise, au point où vous vous demandez parfois si la musique défile à la bonne vitesse. MBV semble aujourd’hui se démarquer totalement de la noisy pop cultivée sur l’album « Ecstasy » (1987). Avec « Loveless », il justifie, en tous cas, son rôle de catalyseur de l’éther psyché ; celui qui a notamment donné naissance à Slowdive, Ride et Boo Radleys. Semi-consciente, semi-cauchemardesque et perfectionniste, la musique de « Loveless » bouillonne au sein d’un plasma filandreux, apparemment sans structure. Et pourtant, guitares évanescentes, drums glacés, samplings fantasmagoriques, voix blêmes, brumeuses et troublantes restent solidement accrochés à un seul fil : celui de la mélodie. Un album renversant, mais qui risque de vous laisser de marbre si vous supposez encore que MBV appartient au renouveau de la guitare… (G&BD)

 

Sigur Rós

Agaetis byrjun

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Les témoins de leur époustouflante prestation accordée lors de la dernière édition du festival Pukkelpop ne me contrediront pas. Sigur Rós aura marqué l'an 2000 d'une empreinte indélébile. A cause de ses apparitions scéniques dont le souvenir me donne encore la chair de poule. Et de la sortie d'un album hors catégorie, " Agaetis byrjun ". Neuf titres qui nous plongent dans un psychédélisme nordique déconcertant, sis à la frontière du prog rock des 70's et de la pop scandinave de Kent. Rappelez-vous la première œuvre de The Verve, les expérimentations mélodiques de Spiritualized ou le Pink Floyd époque Syd Barrett. Une structure musicale complètement éclatée, enrichie d'une multitude d'instruments. De la flûte aux sections à cordes ou à vent, en passant par le piano et les guitares dont les tonalités atmosphériques sont produites à l'aide d'un archet et d'une montagne de pédales électroniques. Sans oublier les paroles, exprimées en islandais ; et qui à travers le falsetto de Jon Por Birgisson acquièrent une dimension pratiquement divine. La durée de chaque composition ne descend pas au dessous des six minutes. Comme pour prendre le temps de s'immiscer dans l'ambiance du moment. Comme au plein cœur de l'époque progressive. Et c'est vrai, chez Sigur Rós, il y a un quelque chose du passé. Mais aussi une substance nouvelle, inconnue, qui nous interpelle. Alliage magique extirpé en l'an 2000 du néant et qui, soyez en sûr, fera encore parler de lui. Mystérieux ? Tout simplement somptueux !

The Smashing Pumpkins

Machina / The machines of God

Écrit par

Les Smashing Pumpkins ont donc décidé de mettre un terme à l'existence du groupe, fin de cette année. Et pour terminer en beauté, ils nous gratifient d'un cinquième opus studio, " Machina/The machines of God ", disque qui donnera le coup d'envoi à une ultime tournée mondiale. Destin tourmenté pour cet ensemble chicagolais, fondé en 1989, qui a connu la mort de son claviériste Jonathan Melvoin, l'éviction et la réintégration du drummer, Matt Chamberlain ; et enfin le remplacement de la bassiste et membre fondatrice D'Arcy par l'ex Hole, Melissa Auf Der Maur. Aux dernières nouvelles, Billy Corgan et James Iha se lanceraient dans une carrière solo.

Mais venons-en à cet opus particulièrement copieux, puisqu'il dépasse allègrement les 70 minutes, en quatorze fragments, y compris le titre caché. Si le chef d'œuvre " Mellon collie and the infinite sadness " manifestait un goût certain pour la pop britannique, et en particulier la plus somptueuse et sophistiquée d'ELO et des Beatles circa " Sergeant Pepper's ", " Machina/The machines of God " exhale un parfum cold, mélancolique, réminiscent de Cure, c'est une certitude, mais également de Sad Lovers & Giants, Chameleons et And Also The Trees, lorsque l'expression s'élève dans l'éther atmosphérique. Certains titres comme " The everlasting gaze " et " Heavy metal machine " virent même carrément au gothique. Même Marilyn Mansun aurait apprécié. Bien sûr, le timbre vocal menaçant, passionné, gémissant, irascible de Billy apporte aux chansons une touche toute personnelle. Et puis les guitares sont toujours susceptibles d'adopter un profil post grunge ou psychédélique. Encore que sur " This time ", elles pétillent avec la même opulence que chez Kitchens Of Distinction ou épousent un sens hymnique proche de Big Country, tout au long de " The sacred and profane ". Mais le titre les plus étonnant nous vient de " Glass and the ghost children ". Un fragment complexe, ténébreux, hanté par les spectres de Ian Curtis et de Jim Morrison, mais aussi parcouru de références alternatives pompées encore et toujours au sein des eighties ; et en particulier chez Wire et Durutti Column. Indispensable !

 

Primal Scream

xtrmntr

Une véritable armada d'ingénieurs du son a participé à la mise en forme du sixième album de Primal Scream. Autoproduit, il véhicule un message antifasciste, anti totalitaire, anti carcéral, anti multinational ; rebelle quoi ! Pas étonnant que le titre maître soit aussi engagé. Une composition caustique, vibrante, presque industrielle qui fait référence aux méfaits commis par le nazisme lors de la deuxième guerre mondiale ; et en particulier à la tragédie des camps de concentration, y compris ceux réservés aux prostituées pour les soldats allemands.

Hormis " Keep your dreams ", chanson aussi sombre et mélancolique que le classique de Joy Division, " Decades ", cet opus accorde peu de place aux parties vocales. Faut dire que la richesse musicale est largement suffisante pour remplir l'espace sonore. Une surprise, mais elle est de taille : la présence de Kevin Shields. Le leader de My Bloody Valentine s'est même montré très actif tout au long des sessions d'enregistrement. En outre, il apporte toute la puissance de sa guitare sur l'‘hawkwindien’ " Accelerator " ; mais également sa griffe créatrice sur le freejazzyfiant, curieusement intitulé " MBV Arkestra ". On y ressent même l'ombre du Matching Mole de Robert Wyatt rôder. Tout comme sur le très cuivré " Bloody money ". Mais là, ce n'est plus Kevin qui tire les ficelles, mais Adrian Sherwood. Plus hip hop, " Pills " a subi un traitement de circonstance opéré par Dan The Automator. Si Jaki Liebezeit et Liam Howlett figurent également sur la liste des invités de marque, c'est à Bernard Summer que revient l'honneur d'électriser, dans l'euphorie, le final " Short speed/Kill light ". Mais la composition la plus percutante demeure cependant " Swastika eyes " (trad. " les yeux de la croix gammée "). Elle bénéficie, en outre, de deux versions. Celle du single d'abord. Sorte de collision entre " I feel love " de Donna Summer et " Pretty vacant " des Sex Pistols. Puis le remix des Chemical Brothers. Qui vaut son pesant de techno. Et dans ce domaine, les frères chimiques savent y faire. On en viendrait presque à oublier le rôle des huit musiciens de Primal Scream. Ce qui serait quand même un peu fort ! Pas de panique la bande à Bobby Gillespie et à Gary Mounfield était vraiment au sommet de sa forme, lorsqu'elle est entrée en studio. Avec ce résultat fort intéressant, mais probablement trop expérimental pour convaincre le public non averti...

 

Moby

Play

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Ce genre de disque arrive, disons...une fois par décennie. Ou alors une fois par genre musical. Non ! Il crée le genre. Dorénavant, " Play " devra être considéré comme référence. Tout ce qui suivra ne sera que resucée. Moby est devenu très riche avec cette plaque, sortie depuis déjà un an. Et il le mérite. Très bon de bout en bout, " Play " représente le parfait exemple d'une réussite commerciale et d'une qualité de composition irréprochable. Album où chaque titre est un hit en puissance, " Play " ne lassera pas de sitôt, car il ne recèle pas immédiatement toutes ses richesses. Les singles ne sont qu'un avant-goût du reste de l'album où Moby mélange allégrement le rock, la techno, la soul et le rap. On connaissait notre cher végétarien comme un touche à tout insatiable. Aujourd'hui les supermarchés musicaux ressortent l'album sorti il y a 2/3 ans (" I like to score "). Le grand public risque d'être désorienté en découvrant ses précédents travaux, mais qu'importe ! Il a malgré tout participé en masse à la création d'un repère musical. " Play " est déjà un classique.

The White Stripes

White blood cells

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Les White Stripes se résument à un frère et une sœur. A moins que ce ne soit deux ex-époux. Jack et Meg White. Le premier chante et joue de la guitare. La seconde cogne sur les fûts. Un duo issu de Detroit, dans le Michigan, qui compte à ce jour trois albums à son actif. Et il faut avouer qu'à deux, ils libèrent bien plus d'énergie que pas mal de trios, quartettes, quintettes et consorts. " White blood cells " épouse l'esprit, pas la forme du blues. Un feeling que les Stones et les Animals manifestaient à la fin des sixties. Authentique, immédiate, contagieuse, la musique des Stripes est le fruit d'un mélange basique de rock, de folk, de garage, de punk, de country et bien sûr de blues. D'urban blues très exactement. Pensez aux Stooges. Un musique que la formation pratique à l'aide d'une instrumentation minimaliste : une guitare (le plus souvent électrifiée, sale, distordue, mutilée), des drums (intuitifs, martelés, fouettés), une voix (tour à tour âpre, falsetto, frénétique ou caustique) rappelant parfois Ray Davies des Kinks, et occasionnellement un clavier rogné ou un piano frappé. Chez les White, l'important n'est pas de savoir ce que vous jouez, mais comment vous le jouez. Ce qui explique cette énergie, cette urgence qui hante leurs mélodies trempées tantôt dans la puissance tantôt dans la douceur. Le disque nous réserve, en outre, l'une ou l'autre surprise. Et je pense tout particulièrement à l'expérimental " I think I smell a rat ", qui aurait pu figurer dans le répertoire du défunt Royal Trux. Au beatlenesque " We're going to be friends ", réminiscent de " Blackbird ", à la danse du scalp " Expecting " ; ou encore au final " This protector ", chanson envoûtante qui se limite au piano et au chant. Un must !

 

The Strokes

Is this it

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Ce disque vient d'être plébiscité meilleur album de l'année, dans le NME. Etonnant, lorsqu'on sait que ce quintet ne compte qu'un peu plus de deux années d'existence. Mais il faut croire que les vertus du rock 'n roll sont immortelles ; et que nonobstant ses cinquante balais (NDR : le rock' n roll, hein !), il séduit toujours un large public. Rock 'n roll dans les lyrics et l'attitude, tout d'abord. Certains diront peut-être punk, mais c'est du pareil au même ! Cette bande de trublions n'hésitant pas à vilipender tout ce qui touche à l'establishment. Et en particulier les forces de l'ordre de New York. Le titre " New York city cops ", s'est même vu soustrait de l'opus aux States, peu de temps après les événements du 11 septembre. Il figure cependant toujours sur la version destinée au Vieux Continent. Rock 'n roll à cause de leur musique. Enfin, les puristes me rétorqueront garage rock ! Parce qu'on n'y retrouve aucun artifice technologique. Juste deux guitares, une basse, une batterie et un chanteur. Et comme le groupe nous vient de New York, il n'est guère étonnant que des mythes comme le Velvet Underground, Television ou Sonic Youth exercent une influence majeure sur la musique des Strokes. Mais également la scène urban rock de Detroit de la fin des sixties. Et je pense ici tout particulièrement à MC5 et aux Stooges. La voix de Julian Casablanca cumulant d'ailleurs le timbre de Lou Reed et les inflexions d'Iggy Pop, mais sans l'amplitude. Pas de solo de guitare intempestif, mais des cordes de guitares qui grattent, qui hoquètent ou jacassent, en s'appuyant sur une section rythmique rythm'n blues à coloration ‘motown’. Un sens mélodique particulièrement contagieux, opérant régulièrement une fusion entre celui des Smiths et du Jam. Et puis un groove qui évoque instantanément " Street fighting man " voire " Jumpin' Jack flash " des Stones. Les Stokes viennent de frapper un grand coup !…

 

The Stooges

1969

Août 69. Il n'y a que quelques jours que l'homme a marché sur la lune et les Stooges sortent leur premier LP. Il ne grimpe pas vraiment à l'allure d'une fusée dans le Billboard : seulement la 106ème place. Ce petit pas dans les charts est pourtant un bond de géant. Près d'un quart de siècle plus tard, le NME (octobre 93) classe ce disque 62ème album de tous les temps, et il ya encore des groupes qui s'inspirent ouvertement des débuts d'Iggy.

Probablement un signe que l'album restera un classique, même si les ‘claphands’ de "1969" et de "No Fun" titres auxquels répondent plus tard "Funhouse" et "Funtime' ou le riff au piano de "I wanna be your dog" (auquel répond plus tard "Dogfood" ) ont un peu vieilli. Comme le délire psyché –le groupe s'est appelé d’abord Psychedelic Stooges– de "We will fall", seul moment faible du disque. Pour la petite histoire, on dit que l'enregistrement a été bouclé en 4 jours et ce qui avait frappé John Cale (producteur) c’était l'incroyable détermination de ce gamin de 21 ans : celui-là savait ce qu’il voulait...

 

The Vines

Highly Evolved

Elus ‘révélation de l'année’ par le NME, les Australiens de The Vines sont déjà les nouvelles stars du rock. Leur jeune âge, leurs mélodies en acier trempé, leurs belles gueules et leur hargne en concert devraient ainsi leur permettre de détrôner les Strokes au rayon des sauveurs du rock'n'roll - cette arlésienne des critiques, davantage une campagne marketing qu'un véritable sauvetage d'un genre qui se meurt, encore et toujours… Le rock se meurt, donc… Et voilà ses nouveaux messies : il y a eu les Pixies, Nirvana, At-The Drive In, les White Stripes,… et maintenant The Vines, ces petits boutonneux arrogants qui ont à peine leur permis de conduire en poche. Ces jeux de chaise musicale n'ont, en fait, aucun intérêt ; si ce n'est celui de nous faire découvrir de nouveaux groupes, qui ressemblent aux précédents et aux suivants… Sauf qu'ici, difficile de faire la moue, de passer son tour, tant The Vines réunit toutes les qualités de ces prédécesseurs : la rage de Nirvana, les mélodies des Pixies, le jusqu'au-boutisme d'At-The Drive In. The Vines a donc vraiment tout pour plaire ; car ses chansons sont féroces, juvéniles, jubilatoires. " Highly Evolved " parvient ainsi à emballer toute l'histoire du rock en quarante minutes : de la pop sixties aux métalleux d'aujourd'hui, sans jamais se casser les dents (NDR : ce qui est déjà, en soi, un exploit). De ce " Highly Evolved " fracassant d'une minute et demie à ce " 1969 " rappelant les exploits des Stooges, The Vines fait un sans faute. Et quand le chanteur Craig Nicholls n'hurle plus comme si sa vie en dépendait, c'est à Lennon/McCartney qu'on pense (" Homesick ", " Sunshinin "), sans parler de ce " Factory " piquant sa rythmique aux Specials, sur l'air (encore les Beatles) d'" Ob-La-Di, Ob-La-Da "… The Vines réussit la gageure de sonner comme le meilleur du rock, de la pop, du ska et du métal. Un conseil d'ami ? Achetez ce disque.

 

The Streets

Original Pirate Material

Cet album est une bombe ! Mike Skinner, seul maître à bord de ce groupe fictif, malaxe electro, trip-hop et two step sur fond de chronique urbaine, pour un résultat au-delà de toutes les espérances. Balancé hype de l'année par la presse anglaise, The Streets devrait sans problème remporter tous les trophées de l'année, tant cet " Originate Pirate Material " dégage classe et énergie, dans un éclectisme des genres à toutes épreuves. L'accent de Skinner, à couper au couteau, rajoute une touche d'authenticité qui renvoie au tapis tous les apprentis rappers d'Angleterre et d'ailleurs, ces " geezers " qui préfèrent l'imposture à la vrai stature. C'est donc ici que se joue l'avenir du hip-hop et du trip-hop, aux détours de ces beats meurtriers et de ce flow rageur, plus proches de la rue que n'importe lequel de ces tubes gangsta d'Hollywood. The Streets porte donc bien son nom, tant la gouaille de Skinner sonne vrai, témoignage-clé des petites frappes des ghettos de Londres, Manchester et Sheffield. " Who's got the funk ? ", lance Skinner, sûr de son coup : lui, sans aucun doute. Du hit " Let's Put Things Forward " au downtempo " It's Too Late " (l'" Unfinished Sympathy " du troisième millénaire), " Original Pirate Material " regorge de trésors d'inventivité et de groove. Voilà un CD qui arrache !

 

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