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Après quelques concerts / projections improvisés en duo, au Caire et à Beyrouth, pour les rencontres d’Arles, le centre photographique de Lille ou la revue belge Halogénure, Dargent et Oberland s’associent aux francs-tireurs Elieh et Halal pour un manifeste…

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La douce fantaisie de Spell Trouble…

Maximilan Seifert, aka Spell Trouble, est un musicien établi à Berlin. Son nouveau titre, « Soft Fantasy », constitue le deuxième d'une série de morceaux qui seront publiés cette année sur le label suisse Irascible Music. Sur « Soft Fantasy », il ne s'agit…

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Stéphane Reignier

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dimanche, 23 février 2025 13:04

Le poison de Cathedrale…

Il y z-a bientôt 10 ans que sont parues les toutes premières démos de Cathedrale. Depuis, la formation toulousaine a sorti quatre albums, tourné aux quatre coins de l’Europe et s’est définitivement installée comme une figure incontournable de la scène indépendante en France.

Cathedrale signe son retour à travers un cinquième opus ambitieux, sombre et intense, « Poison ». Ce penchant plus sombre se manifeste autant dans l’approche du son (le synthé fantomatique de « Healing », le bruitisme du diptyque « Polonium » / « Radium », pour lequel le groupe enregistre une chaîne en métal ou les guitares menaçantes de « Enchantress ») que dans les thèmes abordés par la formation : aseptisation des espaces urbains dans « Monuments & Bricks », angoisse des transports dans « South Life », rapport à l’addiction (« Cravings ») ou à la mort (« Wave Goodbye »). Le combo convoque les figures de Baudelaire, Marie Curie, Circé ou des cavaliers de l’Apocalypse dans des textes bien plus intimes que par le passé, qui font de « Poison » son disque le plus personnel à ce jour.

Ce cinquième long playing de Cathedrale laisse entrevoir un groupe en pleine possession de ses moyens, qui définitivement libéré du poids de ses influences, accouche à la fois de son œuvre la plus viscérale et la plus maîtrisée. Illustré par une pochette de Guillaume Berneau à partir d’une photo prise par le band en tournée, « Poison » est paru ce 14 février 2025, via Howlin’ Banana Records et Regarts.

Le clip de « Silent Castel » est à découvrir ici

 

dimanche, 23 février 2025 12:54

Les couleurs qui saignent de Benni…

Son nom est sur toutes les lèvres : Benni, la nouvelle pépite folk belge !

De sa voix cristalline, Benni enchante partout où elle passe. L’auteure-interprète et compositrice de Vielsalm, qui a ouvert pour November Ultra, Isaac Roux ou Coeur de Pirate, a déjà atteint les 150K streams sur son dernier single et compte bien ne pas s'arrêter là ! Dans la lignée d'artistes tels que Damien Rice, Daughter ou Phoebe Bridgers, elle dévoile aujourd'hui un nouveau single initulé « Coma », et annonce la sortie de son premier Ep « Bleeding Colours », prévue pour le 11 avril 2025 chez [PIAS].

« Coma » est une ballade pop entêtante qui explore l'amertume et le pouvoir fragile de l'amour.

« Coma » c’est le chapitre obligatoire de l’amertume avant le deuil, d’un énervement sur le ton de l’humour et d’un engourdissement parce qu’après la douleur vient la torpeur. Quand on ne veut plus de l’Amour mais qu’il tambourine à coups d’impatience, on ne peut que succomber.

Le titre est accompagné d'une vidéo réalisée par Simon Vanrie et tournée dans la Carrière de Hourt, non loin de chez elle.

Elle est à découvrir ici

 

À travers la (géniale !) performance de Benni, filmée en plan-séquence, l’idée était de symboliser le deuil d’un amour : l’enterrer définitivement et s’en affranchir.

 

 

dimanche, 23 février 2025 12:53

Pale Grey en pays de connaissance…

Succédant à l’album "Waves" Pale Grey nous propose son troisième elpee, "It feels like I always knew you".

Apparu sur les hauteurs de la Belgique, entre forêts éternelles et envies d’ailleurs, le quatuor cultive sa mélancolie à travers des chansons aux charmes délicats. À la jonction de l’electronica, de la dream pop et des abstractions de la scène hip-hop, Pale Grey esquisse un univers singulier.

Échafaudé dans l’un des jardins secrets du jazz belge aux côtés du producteur Ash Workman (Metronomy, Christine and the Queens, Baxter Dury), "It feels like I always knew you" nous conduit au cœur du quotidien. Le temps d’un trajet dans un transport en commun. Là, parmi les autres passagers, l’esprit vagabonde, essayant de se projeter, d'imaginer la vie des autres.

Conscient des tourments du monde et des enjeux de l’époque, Pale Grey se porte au chevet de nos sociétés modernes via des mélodies gravées au plus près du réel. Proche des gens, de leur vécu, le groupe sonde et questionne la nature humaine. Forces et faiblesses, amour, sagesses, espoirs et errances s’entrelacent ainsi dans des chansons personnalisées par douze prénoms. Ces personnages, ce sont les navetteurs du nouveau "It feels like I always knew you". Leur voyage sert des thématiques ancrées dans un ordinaire désenchanté : crise migratoire, violence conjugale, obscurantisme et autres sujets sensibles traversent ces histoires vécues…

Le clip de "Syd" est disponible ici

 

vendredi, 07 février 2025 18:59

Un concert cinq étoiles…

Une fois n’est pas coutume ! Alors que les tensions politiques Nord-Sud sont vives, votre serviteur fait irruption chez les Vlamingen. Et par les temps qui courent, les Wallons ne sont pas nécessairement les bienvenus en Flandre.

Direction Gand précisément, une bien jolie ville belge, située en Région flamande, au confluent de la Lys et de l'Escaut.

Jasper Steverlinck se produit au Capitole, un ancien cinéma transformé en eldorado des amateurs de musique, de comédie, de cabaret, de ballet ou encore de stand-up. Bref la culture y est bien implantée !

L’endroit compte environ 1 500 places. La date est sold-out depuis un bon bout de temps. Autant le signaler, les spectateurs francophones se comptent eux aussi sur les doigts d’une main, alors que la vedette qui livre son show jouit d’une renommée internationale.

L’intérieur, de type Art Déco, est drapé de tissus rouges tant au sol qu’en élévation, ce qui lui confère un côté intimiste. Adéquat pour la prestation de ce soir, l’artiste ayant choisi de s’armer d’une gratte semi-acoustique le temps d’une tournée.

Son nom est inévitablement associé à celui d’Arid, qui a pas mal sévi sur les ondes. Un groupe de rock belge incontournable réunissant des figures de proue de la scène rock indépendante comme le guitariste David Du Pré, le bassiste Filip Ros et le drummer Steven Van Havere.

Jasper et son groupe ont été finalistes du ‘Humo's Rock Rally’, en 1996. En 2000, Arid a sorti son premier opus, « Little Things of Venom » et sa suite « All Is Quiet Now », en 2002. Le band s’est également produit au festival ‘Rock Werchter’, à plusieurs reprises…

La formation a suspendu son aventure dès 2012, en partie à cause de ce succès. Il ne se reformera qu’exceptionnellement et notamment à l’occasion du vingtième anniversaire du premier long playing, acclamé par la critique. L’album y sera joué dans son intégralité.

Pas étonnant donc que le peuple se soit déplacé en masse.

Après avoir monté divers projets, dont un consacré à un album de reprises intitulé « Songs of Innocence » et entrepris une carrière de coach dans ‘The voice’, version néerlandophone, Jasper Steverlinck décide alors de se remettre à l’écriture, sous sa forme la plus pure et la plus subtile. Et depuis, il embrasse une carrière solo avec le succès qu’on lui connaît.

Après une brève intro laissant augurer le meilleur, le Gantois sert un « Here’s To Love », d’une justesse imparable, immédiatement suivi de « That’s Not How Dreams Are Made », tous deux issus de « Night Prayer », son précédent (et excellent) disque. Une vision personnelle de la guérison comme l’homme aime à le signaler.

Aucun doute, l’expression sonore fait immédiatement penser aux regrettés Jeff Buckley et Freddie Mercury, l’artiste parvenant à accomplir de grands écarts dans les octaves. Mais, c’est dans les aigus qu’il est le plus à l’aise comme ses deux pairs.

L’utilisation des projecteurs est réduite à sa plus simple expression ; ils mettent en exergue les principaux acteurs, Jasper Steverlinck évidemment, mais aussi son comparse, l’excellent pianiste Valentijn Elsen.

Afin d’agrémenter le spectacle, l’un ou l’autre morceau bénéficie du concours de musiciens additionnels, alternant contrebasse et violoncelles. De quoi rassurer quant à la qualité de la prestation !

Et si le live est prétexte à servir les titres de « The Healing », son nouveau-né, à l’instar de cette ravissante « Annabelle », le chanteur n’est pas en reste en ce qui concerne l’intégralité de sa carrière.

Ainsi, le spectateur a pu se délecter d’un moment de grâce, lorsque plongé dans une quasi- pénombre, blotti dans un recoin de la scène, Jasper s’est mis à nu lors de « Night Prayer », le titre maître de son précédent elpee. Un moment grandiose ; et c’est peu dire !

Une compo ayant pour effet d’immortaliser l’instant. Les accords des instrumentistes sautillent joyeusement comme des gouttes d’eau sur le sol et plongent l’auditoire dans une atmosphère empreinte de douceur.

JS maîtrise assidument sa gratte ; c’est un sacré musico. Ses doigts glissent agilement sur le manche. La complicité qu’il voue avec son équipe fait plaisir à voir. Des sourires s’échangent même entre deux petites blagues que seuls ceux qui maitrisent la langue de Vondel peuvent comprendre.

Un « Cold » du feu de Dieu, dévoile une facette encore inconnue de son répertoire. Sa voix haute percée atteint des sommets. Le public en reste bouche-bée.

Après avoir exploité au mieux les aigus de son organe vocal, c’est avec une réinterprétation de « Life on Mars » que le Sieur rend un hommage vibrant à une grande voix de la sphère musicale, David Bowie. Un titre qui figure par ailleurs sur « Songs Of Innocence », un elpee paru en 2005.

En guise de clin d’œil à ses comparses d’antan, c’est « You Are », en mode fast tempo, qui est proposé, plaçant ainsi le millier de spectateurs dans une forme olympique et dont les applaudissements fusent encore aujourd’hui. Une chanson qui s’ouvre vers de grands espaces de liberté, réanimant de vieux feux sacrés.

Comme s’il avait encore quelque chose à prouver, l’homme de cœur et de talent entame alors un « Nessun dorma », extrait de l'opéra « Turandot » de Puccini. Une interprétation d’une précision époustouflante, rappelant au passage le regretté Luciano Pavarotti qui peut, de là-haut, être fier de notre compatriote.

Et des reprises, il en sera encore question, à l’instar de ce « Somebody To Love » de Queen ou encore de « Domino », un titre de Clouseau, un combo fondé formé en 1984 autour du chanteur Koen Wauters et qui vient de signer sa tournée d’adieu.

Le concert touche doucement à sa fin. Steverlinck se livre alors en toute humilité et se positionne en résilient tout au long de « Rivers », un titre dans lequel il se livre en toute humilité face aux doutes qui l’ont submergé pendant longtemps. Mais, c’est dans la nature qu’il a pu retrouver les ressources nécessaires face aux vicissitudes de la vie. Une compo qui lui sert de pansement, en quelque sorte…

Généreux et altruiste, Jasper, en parfaite forme, est entré en communion totale avec ses musiciens et un public qu’il parvient constamment à choyer.

« Raise my voice » intervient naturellement pour se dire, non pas adieu, mais un aurevoir. Les loopings (séquences musicales destinées à être répétées indéfiniment) s’effacent peu à peu, sa voix retentit encore et encore et le refrain devient entêtant. Au fil du temps, les musiciens quittent la scène eux aussi, ne laissant plus distinguer que des notes qui s’estompent. Steverlinck, dans un dernier élan, salue le public et prend congé. Les boucles s’arrêtent alors définitivement, les lights s’éteignent, le vide s’installe insidieusement et la solitude s’invite alors dans l’auditoire.

Le concert est à présent terminé. L’artiste s’est dévoué corps et âme durant plus de deux heures.

Aucun doute, grâce à ses chansons aigres-douces, le public se souviendra encore longtemps de cette prestation cinq étoiles...

 

 

lundi, 17 février 2025 16:53

Estelle Giordani sème à tout vent…

Autrice-compositrice-interprète originaire de la Haute-Savoie, Estelle Giordani avait gravé son premier elpee, « La première », fin 2019.

Elle nous revient avec un Ep intitulé « Sème ».

« Sème » c'est un éveil fougueux, libre et sensible. Une chanson française entre folk organique, pop acoustique planante et ballade éthérée.

Ecrites depuis le sol natal (la Haute-Savoie), les 5 chansons qui composent cet Ep ont germé entre racines, enfance et transmission, et toutes portent un vœu qui vibre haut.

« Sème » à la forme impérative, c’est le vœu de réveiller la terre qui dort et de voir éclore les histoires comme des promesses.

La vidéo de « Blanche princesse » est disponible

 

lundi, 17 février 2025 16:55

L’amour de Morcheeba…

Formé à Londres en 1995, Morcheeba a tourné aux quatre coins du monde, vendu plus de 10 millions d'albums et s'est imposé comme l'un des groupes les plus influents de ces dernières décennies.

Après son premier opus devenu culte, « Who Can You Trust ? », paru en 1996, Morcheeba a sorti 10 elpees studio, dont le fameux « Big Calm » en 1998, disque de platine. Le groupe légendaire a également collaboré avec David Byrne des Talking Heads et signé des bandes originales pour le réalisateur oscarisé Steven Soderbergh.

À l'occasion de son 30ème anniversaire, Morcheeba reste plus que jamais dans l'ère (l’air ?) du temps et s'apprête à célébrer ce moment en grande pompe.

Pour 30 années de plus !

En effet, les rois du trip-hop ont sorti un nouveau single, « Call For Love ». Ce morceau marque le premier retour musical depuis « Blackest Blue », en 2021.

Le clip est à découvrir

« Call For Love » est une mélodie envoûtante et relaxante, produite par Ross Godfrey, membre du groupe. C'est du pur Morcheeba : un morceau baigné dans la réverb et porté par la voix hypnotique de Skye. Ce titre est le premier avant-goût de leur futur album qui devrait sortir cette année.

 

lundi, 17 février 2025 16:45

La guérison de Jasper Steverlinck…

Le nouvel elpee de Jasper Steverlinck marque le retour d’un des artistes belges les plus appréciés. Six ans après son dernier opus, l’interprète nous livre un travail plus personnel que jamais. Troisième LP solo de Jasper Steverlinck, « The Healing » vient de paraître. Cet essai est d’ores et déjà à considérer comme un tournant dans sa carrière.

Pour cet album, l’artiste s’est associé avec le producteur suisse Tom Oehler. Sur ces treize nouveaux titres, Jasper Steverlinck se confie sur le processus de guérison qu’il a traversé ces dernières années. L'auteur relate un périple fait d’introspection, d'évolution personnelle et, à la fin, de libération. L’interprète plonge dans son for intérieur, de « Nashville Tears », morceau empreint de sincérité, à « Till We Meet Again », titre final teinté d’espoir.

Pour les concerts live de « The Healing », Jasper Steverlinck opte pour un changement radical d'approche. La tournée de « Night Prayer » avait été créée sous le signe de l’intimité. Cette fois, l’artiste mise sur un spectacle dynamique et sur le mariage parfait entre des moments intimes et des passages grandioses.

Inspiré par la nature hypnotique du travail de Nick Cave, il a conçu un concert composé de contrastes. Silence et explosion, intimité et puissance musicale. Tout est opposition. Pour y parvenir, l’interprète s’est entouré d’un groupe éclectique. Citons bien sûr son compagnon musical habituel, Valentijn Elsen, virtuose du piano, rejoint ici par une volée de nouveaux musiciens triés sur le volet.

Grâce à une loop station, Jasper Steverlinck ajoute une dimension supplémentaire à l’œuvre. Il crée, en live, des arrangements multivocaux qui viennent sublimer son talent vocal.

« The Healing » est la suite logique du long playing, devenu disque d’or, « Night Prayer » de 2018, lequel a débouché sur une tournée réussie de plus de 200 dates, pour le bonheur de 70 000 spectateurs.

« The Healing » (NPO Radio 2) est à découvrir, en ‘live’, ici

 

 

lundi, 17 février 2025 16:44

Thomas Fersen a choisi sa reine…

Trente-et-un an après son premier album paru chez tôt Ou tard, Thomas Fersen revient avec un nouvel album où il revisite ses morceaux emblématiques, accompagné par le trio SR9.

Thomas Fersen dévoilera, le 28 février 2025, « Le choix de la reine », dans lequel il réinvente ses compos emblématiques en collaboration avec l’ensemble de percussions TrioSR9. Cet opus conjugue son univers poétique et l’inventivité sonore d’instruments tels que le marimba, le vibraphone, le glockenspiel et le piano préparé.

Sous la direction de Clément Ducol (Vincent Delerm, Camille, Vianney...), arrangeur et réalisateur, l'elpee offre un éclairage nouveau à des titres incontournables, renforçant leur dimension fantastique et théâtrale.

Ces réinterprétations font écho aux vers de ‘Dieu sur Terre’ (2023, L’Iconoclaste), premier roman poétique de Thomas Fersen, et traduisent une quête d’intemporalité où le mot, le silence et le geste se mêlent aux vibrations des instruments.

Le trio SR9 insuffle une modernité singulière, tout en soulignant l'étrangeté et l'irréalité des personnages chers à l’artiste. Chaque son crée un espace vivant, amplifiant les ombres de ce répertoire avec une subtilité qui invite à la contemplation.

Une série de concerts permettra de découvrir ce nouvel univers en live. Thomas Fersen propose une expérience où l’invisible se dévoile, porté par la puissance des mots et la résonance des lames de bois et de métal.

La vidéo de « Blasé » est disponible

 

lundi, 17 février 2025 16:41

La prise de SOKY…

Auteure/compositrice/interprète, SOKY cofonde le groupe électropop M/A en 2015.

Son Ep, « Fight », sorti en 2017, et son album « Forty After Eighties », en 2020, rencontrent un bel accueil auprès des médias ; et les clips, « Wonderful Life », « The Clones » et « Dance for Me » cumulent près de 60 000 vues.

En 2022, elle démarre un nouveau projet en duo baptisé DELICATE.

Invité par le DJ Italien Wender à participer à son nouvel album, DELICATE lui propose 2 titres, « All Together » et « Soleil de Minuit », dont ils sont auteurs et interprètes.

Ces 2 morceaux sont choisis par Wender pour figurer sur son elpee, « Stories », paru en 2021.

Le long playing « Stories » de Wender se classe #1 du top iTunes Dance Italia à sa sortie, devant celui de David Guetta.

En 2023, DELICATE sort un nouveau single « La Main Jaune », dont le clip roller disco réalisé par ATEMI Productions, est diffusé sur MTV.

À la suite de ces 2 aventures aussi riches que fructueuses, SOKY a besoin de se recentrer et de voyager dans la musique autrement.

Après différentes phases exploratoires et expérimentales, SOKY décide de sortir son premier Ep solo en 2025.

Influencée par Björk, Jeanne Added, Etienne Daho, Portishead, Vivaldi, Agnès Obel, Weval, Erik Satie, Kings of Leon ou encore Junior Boys, elle nous livre 4 titres électropop en français et un remix.

On retrouve Joachim Olaya du Collectif Scale au mix (Chloé, Carl Craig, Bachar Khalifé, ...) et Sébastien Lorho du studio Near Deaf Experience au mastering (Shaka Ponk, Thomas Fersen, Amelia Warner, ...)

Sur ce premier Ep intitulé « Tenir », elle aborde des thématiques très personnelles telles que la persévérance et l’accomplissement (« Tenir »), le rapport au corps (« Rien de Pire »), la féminité sauvage (« Mangeuse d’oiseaux ») ou encore la sidération et notre lien à la Nature (« Béton Pacotille »).

Béton Pacotille à écouter ici

lundi, 17 février 2025 16:38

Le Sabotage de Charles…

Après un premier Ep et un premier album remarqués, manifestes de son fascinant univers dark-pop alternatif, Charles revient avec une esthétique punk et pourpre pour présenter un projet audacieux qui la voit, pour la toute première fois, raconter ses histoires captivantes en français. Un nouvel Ep baptisé « Sabotage », et qui s’érige comme le récit initiatique chaotique et formateur d’une nouvelle femme forte, nourrie par les expériences et les mélodrames de sa petite vingtaine, qui fait enfin éclater sa bulle pour la faire sauter à nos visages et à nos cœurs.

La grande nouveauté de cet Ep réside dans une collection de morceaux entièrement déclinés dans les deux langues, en français et en anglais. Un défi fou et laborieux, mais surtout un exercice formateur pour celle qui a toujours douté de ses capacités dans sa langue maternelle.

D’abord pensés en anglais, les cinq titres ont été réécrits en français par la suite, en restant fidèles au sujet initial pour certains, et en revisitant la trame pour d’autres, comme sur « Miroir » et « Red Light », qui partagent les mêmes bases mais se séparent là où l’un parle de cette addiction à la fête, et l’autre d’une addiction plus précise aux opioïdes.

Pour Charles, le choix de la langue a toujours été purement affinitaire, et l’introduction du français sur « Sabotage » découle surtout d’une envie d’explorer d’autres horizons. Loin du mythe selon lequel on traduit plus facilement ses secrets dans une langue étrangère, Charles affronte ses vices et ses histoires avec la même hargne, dans la langue de Molière. En témoignent ses textes forts et importants sur les abus psychologiques (sur l’électrisant « Inner Peace » / « silence ») ou l’addiction à la drogue (« Marble » / « le marbre »), vibrants de sincérité, qu’importe la langue dans laquelle on les écoute.

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