Les idoles de Yungblud…

Sur « Idols », Yungblud franchit un cap et affirme son identité musicale avec force. Toujours porté par une énergie brute et une notoriété en pleine ascension, le chanteur britannique livre un troisième album studio aussi puissant que varié. Dès « Hello,…

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Peter Doherty - De Casino
The Pixies - 26/04/2025
Didier Deroissart

Didier Deroissart

« We Win Together, I’m Losing Alone », c’est la compo qu’a partagé The Inspector Cluzo, en avant-première de son dixième opus, « Less is more », qui sortira le 6 juin 2025. Après deux ans de tournée dans le monde (aux États-Unis, en Australie, au Japon et en Europe), pour promouvoir le 9ème elpee, « Horizon », les deux Gentleman Farmers gascons nous reviennent avec des compositions qui développent tous les thèmes de la post-croissance, chers au groupe et à leur ferme. Il sera toujours autoproduit sur leur propre label, comme leurs neuf disques précédents.

Selon le groupe, toutes les cultures du monde soulignent l'importance d'agir ensemble, de développer des compétences et des atouts grâce à nos qualités et défauts collectifs, pour le meilleur et pour le pire : la mentalité d'équipe. Il semble que cette mentalité soit aujourd'hui mise à mal par un comportement très individualiste, en particulier depuis la crise du coronavirus. Mais croire que plus on a, plus on est à l'abri des problèmes de société est une fausse idée : ‘Nous gérons tout mieux lorsque nous sommes ensemble !’.

Très rock/blues, comme d’habitude, l’album a été enregistré à Nashville, au studio Sputnik Sound, dans des conditions live, par Vance Powell (Jack White, The Raconteurs, Chris Stapleton). Ce dernier est parvenu, sur cet LP, à capturer la puissance des performances scéniques organiques du duo, sans pistes ni bandes préenregistrées, qui ont forgé sa réputation aux quatre coins du monde depuis près de vingt ans.

Au sujet de cet album, le groupe a déclaré : ‘À l'heure actuelle, en raison du réchauffement climatique, notre activité la plus importante est notre ferme agroécologique ‘Lou Casse’, car nous sommes en première ligne du changement environnemental. Notre ferme nous permet d’être autosuffisants sur le plan alimentaire et de produire localement pour les autres. Notre musique est entièrement biologique : nous jouons 100 % en direct lors de nos concerts, sans pistes ni bandes préenregistrées. Rien à redire : nous cherchons simplement à être les plus naturels et organiques possible, à l’image du blues, notre fondation musicale naturelle.’

Le band présentera le long playing, en live, au Botanique le 9 octobre 2025. La vidéo a été filmée dans la ferme biologique autonome 'LouCasse', sis au sein des Landes de Gascogne.

La vidéo de « We Win Together, I’M Losing Alone » est à voir et écouter ici

Pour les places au Botanique, c’est

Suzane dévoile « Je t’accuse », un titre puissant et engagé qui dénonce les violences sexuelles et sexistes (VSS), l'inaction de la société et les failles du système judiciaire qui laissent trop souvent ces crimes impunis. Entre 2012 et 2021, 86 % des plaintes pour violences sexuelles et 94 % des plaintes pour viol ont été classées sans suite (selon une note de l'Institut des politiques publiques (IPP), parue le 3 avril 2024). Les violences sexuelles sont principalement considérées comme insuffisamment caractérisées par le parquet et sont classées faute de preuves.

Le titre s'accompagne d'un clip réalisé par Andréa Bescond (Les Chatouilles) qui réunit des victimes de VSS (connues ou anonymes) et des militants. Parmi elles figurent : Muriel Robin, Catherine Ringer, Charlotte Arnould, Caroline Darian (fille de Gisèle Pélicot), les membres du collectif Ohrage et La Fondation des Femmes (représentée par Sandra NKaké).

« Je t’accuse » est un cri de ralliement. Un appel à se lever et à se battre pour une prise de conscience collective.

Suzane sera en concert le 7 février 2026 à l'Ancienne Belgique (Bruxelles). Plus d’infos, ici

Le clip de « Je t’accuse » est disponible

 

 

Jeudi 19 juin 2025 - Motionless In White – Grasspop Metal Meeting, Dessel

Samedi 12 octobre 2025 – d4vd – La Madeleine, Bruxelles

Samedi 25 octobre 2025 – Loyle Carner – Forest National, Bruxelles

Vendredi 31 octobre 2025 – Prins S. En De Geit - Trix, Anvers

Samedi 13 décembre 2025 – Warhaus – De Roma, Anvers

Jeudi 12 février 2026 – Avatar – Ancienne Belgique, Bruxelles

Samedi 21 février 2026 – Amy Macdonald – De Roma, Anvers

Dimanche 22 février 2026 – Amy Macdonald – Ancienne Belgique, Bruxelles

Samedi 28 février 2026 – Motionless In White – Forest National, Bruxelles

http://www.livenation.be/

 

dimanche, 13 avril 2025 17:57

De Jéricho à Michel-Ange...

Originaire de Beyrouth, Ibrahim Maalouf est un trompettiste et pianiste franco-libanais, considéré comme l’un des plus doués de sa génération. En effet, il appartient à la catégorie des maîtres, dans l’art si délicat, de l’improvisation. Touche-à-tout, il est également arrangeur, compositeur et tout naturellement, professeur d’impro et de trompette. Ibrahim a grandi au sein d’une famille d’artistes (père trompettiste, mère pianiste, oncle écrivain, grand-père poète, journaliste et musicologue). Inventeur d’une trompette à quatre pistons dite ‘micro tonale’, son père l’initie sur cet instrument et lui enseigne aussi bien les techniques des musiques arabes qu’occidentales.

Ibrahim accomplit ses premiers pas sur scène aux côtés de son paternel dès l’âge de 9 ans et acquiert rapidement une technique qu’il perfectionnera lors de ses études au CNR de Paris. Sa carrière musicale lancée, il coopère avec de nombreux artistes de styles radicalement différents, et en particulier la pop ou le rock. Repéré par la légende vivante Quincy Jones et qualifié de ‘virtuose’ par le New York Times, il a apporté sa collaboration, au cours des dernières années à des artistes comme Wynton Marsalis, Angélique Kidjo, Melody Gardot, le Kronos Quartet, Trilok Gurtu, Josh Groban, Marcus Miller, Salif Keita, et bien d’autres. Ce qui élargit le champ de ses possibles et permet de faire découvrir davantage sa musique aux influences jazz, classique et arabe.

Après une prestigieuse nomination aux ‘Grammy Awards’ à Los Angeles, Ibrahim Maalouf revient en compagnie de son groupe pour un spectacle musical baptisé ‘Les Trompettes de Michel-Ange’, le titre de son dernier et dix-neuvième long playing.

Sur les planches, Ibrahim Maalouf est accompagné par son backing group : le batteur Julien Tekeyan (celui de Cheb Khaled depuis vingt ans), perché sur une estrade, et deux guitaristes, dont son fidèle complice depuis ses débuts, François Delporte, ainsi que le virtuose Mohamed Derouich, qui alterne semi-acoustique et électrique, mais se charge également de la basse, du bouzouki et du banjo. Le quatuor est complété par quatre trompettistes (Nizar Ali, Yanis Belaïd, Manel Gérard et Yacha Berdak) et le saxophoniste, Mihai Pirvan, qui va occuper une place importante tout au long du set.

« The Proposal » ouvre le concert. Déjà, Ibrahim ne tient pas en place. « Love Anthem » embraie. Tous les cuivres entourent une danseuse exceptionnelle, qui reviendra à trois reprises au cours du show, vêtue, à chaque fois, de tenues différentes et colorées. Ibrahim va d’ailleurs la féliciter pour sa prestation. Faut dire que la chorégraphie est réglée comme du papier à musique.

Avant d’attaquer « Love Anthem », Ibrahim explique qu’il a décidé de célébrer un mariage avec son public. En fait, c’est le fil conducteur de son spectacle, un thème qu’il développe au fil des neuf pièces musicales. Ainsi, il donne beaucoup d’amour à e public en proposant sa vision musicale d’un monde meilleur, entre folklore et modernité.

Il lui demande de bouger et de sauter ; certains s’exécutent. L’auditoire est un peu âgé, mais l’ambiance est quand même bien présente. Il signale qu’il s’est marié en 2020, pendant la Covid, et il souhaite que ce soit la fête ce soir. « The Smile Of Rita » rend d’ailleurs hommage à son épouse.

Ibrahim constitue, évidemment, le centre d’intérêt du show. Il est capable d’improviser à tout moment, tout en n’hésitant pas à mettre ses musiciens en avant et en nous racontant aussi de belles histoires, tellement touchantes.

Il nous rappelle qu’il vient du Liban et raconte, au sujet du morceau « Zajal », qu’il s’agit d’une réunion de sages d’un village, assis derrière une grande table, qui composent des poèmes et des chansons pendant des heures, un verre d’arak (boisson anisée) devant eux. Sous l’influence de l’alcool, après quelques heures, ce conseil peut dégénérer, mais Ibrahim a le bon goût de transformer cette histoire en épisode coloré et cuivré. « Last Trompettas »  est le fruit d’un cocktail entre jazz, musique urbaine, pop et folklore oriental.

« Au Revoir » clôt cet excellent concert au bout duquel la prestation des neuf musicos sera chaleureusement applaudie par une foule conquise. Et suivant la formule consacrée, on est ressorti de la salle, plein d’étoiles dans les yeux.

Setlist : « The Proposal », « Love Anthem », « Fly With Me », « The Smile Of Rita », « Zajal », « Last Trompettas », « Capitals », « Timeless », « Au Revoir ».

(Organisation : Greenhouse Talent)

 

dimanche, 20 avril 2025 20:10

KaS Product rechargé…

Après avoir dévoilé un premier single, « I Don't Care », dont le clip a été réalisé par Lionel Limiñanas, KaS Poduct est enfin de retour avec son nouvel album, « Reloaded ». Kas Product, combo bicéphale né dans le tourbillon des années 80, avait déboulé comme un OVNI dans le paysage Post-Punk / New Wave français, avec 3 albums et des titres devenus cultes tels que « Never Come Back » ou « Pussy X », avant de se séparer en 1988. De retour sur scène en 2012, le groupe emmené par Mona Soyoc et Spatsz multiplie les concerts dans une quinzaine de pays, jusqu’en 2019, et la disparition de Spatsz.

En 2020, pour rendre hommage à son ami défunt, Mona Soyoc recompose Kas Product avec Pierre Corneau à la basse (Marc Seberg) et Thomas Bouetel aux claviers et machines (Monty Picon). Très vite, la synergie entre les trois artistes s’opère, et se concrétise cette année avec l’arrivée de « Reloaded », premier album du groupe depuis 1986.

Cet elpee mêle la fougue des débuts avec une sophistication nouvelle, emmenant la formation vers des territoires moins dark, plus rock, sans jamais perdre cette urgence viscérale qui l’a toujours caractérisée. Guidées par la voix impériale de Mona Soyoc, qui fait s’entrelacer rage et sensualité, les onze compositions s’y déploient avec une profondeur quasi cinématographique.

Le clip de « I don’t care » est à voir et écouter

 

 

dimanche, 20 avril 2025 20:09

Christina Rosmini en toute inti…

Artiste méditerranéenne aux origines espagnoles, corses, et italiennes, nourrie de flamenco, de musiques sud-américaines, orientales, indiennes... et de chanson française, Christina Rosmini a mis au monde un univers artistique qui lui ressemble. Dans « INTI », son dernier album, ses compositions solaires aux accents hispaniques, allient tradition et modernité dans une veine pop élégante, qu’elle emprunte, avec la complicité de ses excellents musiciens et de leurs musiques additionnelles, pour ce nouveau voyage. Ses textes ciselés délivrent des thèmes d’actualité et universels, souvent en lien avec les peuples autochtones à qui elle rend ici hommage, toujours avec humanisme et émotion, mais résolument sans nostalgie.

En musique, Christina Rosmini nous fait découvrir le voyage enivrant d'une auteure compositrice solaire qui nous embarque avec elle dans son tour du monde. La voix chaleureuse de Christina Rosmini est à l'image de sa personnalité : généreuse, sensible, magnétique. Elle offre une interprétation, une présence scénique et une énergie communicative qui provoquent invariablement émotion et enthousiasme auprès du public. Ses différentes créations l’ont amenée sur les scènes de France, d’Europe, d'Amérique Latine, d’Inde, du Maghreb et du Moyen-Orient.

Le clip de « Le Temps Qui Passe » est disponible ici

 

samedi, 12 avril 2025 11:17

Matmatah reprend TC Matic

Didier Deroissart

Matmatah reprend « Putain Putain », le classique intemporel de TC Matic. Une version plus puissante que jamais dans un monde plus que jamais tourmenté. Parce que l’union fait la force ! Et elle et à écouter ici

Rares sont les groupes de rock qui passent le cap des 30 ans d’existence. Le 11 octobre 2025 Matmatah célèbrera cet événement à Bercy. Il est à noter que Fanny Gillard (Classic 21) est aux chœurs.

En quelques années à peine, Laura Cox s’est imposée sur la scène musicale. Considérée comme l’une des chanteuses-guitaristes les plus en vue du rock français, grâce à ses deux premiers albums « Hard Blues Shot » (2017) et « Burning Bright » (2019), elle peut s’enorgueillir de s’être produite lors des plus grands festivals européens (Hellfest, Pol’and’Rock, etc.) et d’avoir participé à la célèbre émission allemande consacrée au rock, Rockpalast.

Ce jeudi 13 février, elle est programmée au Zik-Zak, à Ittre, soutenue par un backing group au nouveau line-up, puisque le guitariste Mathieu Albiac a été remplacé par un claviériste. Une belle occasion d’évaluer ses compos sous un angle neuf, sur les planches. D’autant plus que son nouvel opus devrait sortir bientôt et qu’inévitablement, elle va nous en proposer des extraits. Et le concert est sold out.

Le drummer, le claviériste et le bassiste entament « Freaking Out Loud », un extrait du second long playing, « Burning Bright », en attendant l’arrivée de Laura Cox. Elle débarque ensuite, armée de sa dobro. Accentuée, la ligne de basse communique des accents bluesy old school au morceau.

Extrait du futur elpee, « A Way Home » embraie. Un rock idéal pour le ‘live’ ! Issu du premier LP, « Too Nice For Rock’n’Roll » macère dans un climat hard rock bluesy et crasseux. A cause des sonorités de la sixcordes, proches de celles de la Gibson SG d'Angus Young, alors que la voix de Laura rappelle plutôt celle de Lita Ford.

Autre nouveau titre, « Grosse Bouche » se distingue par ses riffs huileux et graisseux, poursuivis par des claviers Hammond tout droit sortis des seventies. 2’30 de pure intensité ! Et lorsque ces riffs sont sculptés dans le southern hard blues, on ne peut s’empêcher de penser à Lynyrd Skynyrd et ZZ Top.

La voix de Laura est vocodée tout au long de « So Long » (« Head Above Water ») et lorsqu’elle s’emballe, elle semble hantée par Pat Benatar voire Joan Jet, et en particulier sur « Take Me Back Home », alors que l’expression sonore fleure bon le heavy metal à la AC/DC.

Laura explique qu’il lui arrive de proposer des versions acoustiques de ses chansons, à l’instar de « Fire Fire », mais aussi de reprises dont « Personal Jesus » de Depeche Mode (NDR : ou encore « Hallelujah » de Leonard Cohen, mais pas proposée ce soir) qu’elle a le bon goût de nous réserver. Un moment magique !

« Before We Get Burned » nous entraîne, dans notre imaginaire, à travers les grandes plaines du Far West, aux States. Et à l’écoute de l’inédit, « No Need to Try Harder », pas de doute : on a hâte de découvrir ce nouvel opus.

Deux plages du troisième long playing, « Head Above Water », s’enchaînent : le titre maître et « Wiser ». Le son est bien gras et lourd, tout en restant mélodique. De quoi confirmer que Laura a été biberonnée au blues et au heavy rock vintage.

Le concert s’achève par l’efficace « Bad Lucky Blues », un hard rock teinté de blues.

Excellente prestation pour Laura Cox qui aura également brillé par son interactivité face à un public conquis d’avance, il faut le reconnaître. Laura se produit souvent en Belgique, mais c’est la première fois qu’elle foule les planches du Zik-Zak ; et elle signale que ce ne sera pas la dernière.

Setlist : « Freaking Out Loud », « A Way Home », « Too Nice for Rock 'n’Roll », « Grosse bouche », « So Long », « Take Me Back Home », « Set Me Free », « Fire Fire » (acoustique), « Personal Jesus » (Depeche Mode cover) (acoustique) (mail), « Before We Get Burned », « Last Breakdown », « No Need To Try Harder », « Head Above Water », « Wiser », « One Big Mess », « If You Wanna Get Loud (Come to the Show) », « Bad Luck Blues ».

À la suite de quatre concerts complets à l’ING Arena en avril 2025, Indochine confirme son retour à Bruxelles avec deux nouvelles dates les 13 et 14 février 2026. Face à une demande toujours aussi forte, le groupe prolonge ainsi sa tournée dans la capitale belge, où il a déjà réuni plus de 60 000 spectateurs.

Pour les tickets, c’est ici

 

Lundi 1er septembre - Matt Berninger - OLT Rivierenhof, Deurne

Mercredi 10 septembre - Matt Berninger - OLT Rivierenhof, Deurne

Mercredi 19 novembre - The Hives - Forest National, Bruxelles

Samedi 29 novembre – Warhaus - OM Concerts, Liège

Jeudi 11 décembre – Warhaus - De Roma, Anvers

http://www.livenation.be

 

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