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Une petite souris dans le Corridor…

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Paul Weller

En dents de scie…

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Paul Weller est considéré comme une référence incontournable par les groupes-phares de la britpop, et tout particulièrement Oasis ainsi que Blur. A cause du rôle joué par The Jam, trio mod qui a sévi de 1976 et 1982, laissant en héritage des tubes incontournables comme « Beat surrender », « The Bitterest Pill (I Ever Had to Swallow) », « Start’ », « Going underground », « The eton rifles » et « Town called malice », une chanson qui vilipendait Margaret Thatcher et sa politique, en Grande-Bretagne, tout en reflétant son combat contre le fascisme et le néo-capitalisme. Puis, le natif de Woking va succomber au jazz/rhythm’n’blues suave et rétro, de 1983 à 1989, en fondant The Style Council avant d’entamer une carrière solo qui va s’avérer fructueuse tout en asseyant une popularité retrouvée. Mais probablement pas auprès des fans de originels. Un peu comme s’il avait voulu tourner, définitivement, la première page de son histoire…

Maxwell Farrington & Le SuperHomard assure le supporting act. Originaire de Brisbane, Maxwell Farrington a quitté l’Australie en 2013, rejoint le Royaume-Uni avant d’atterrir en France. Christophe Vaillant, alias Le SuperHomard, est avignonnais. De leur rencontre en 2019, au cours de laquelle ils avouent une passion commune pour les crooners Lee Hazlewood, Scott Walker, Frank Sinatra mais aussi le compositeur/pianiste Burt Bacharach, va naître ce nouveau projet. Maxwell se réserve le chant et possède une voix… empathique. Christophe se charge des claviers et de la guitare. Ils sont soutenus par un bassiste, un drummer et un préposé à la sèche. La musique est inévitablement rétro, s’abandonnant circonstanciellement au tango, évoquant même parfois vaguement The Divine Comedy, mais sans en avoir ni le charme ni l’éclat… (voir photos ici).

Il y a du peuple (NDR : un peu plus de 1 100 spectateurs) lorsque Paul Weller et sa troupe grimpent sur l’estrade. Il est alors 21 heures. Il est accompagné d’un bassiste, d’un claviériste, d’un saxophoniste/flûtiste, de deux drummers (les grosses caisses sont ornées d’une grande étoile) dont un double aux percus (souvent en station debout) et de son fidèle guitariste, l’ex-Ocean Colour Scene, Steve Cradock.

Le set s’ouvre par trois morceaux bien enlevés, dont l’excellent « From the floorboards up », au cours duquel les grattes sont bien décapantes. Puis, la formation embraie par un r&b du répertoire de The Style Council, « My ever changing moods ». Et chaque fois que le modfather va puiser dans le catalogue de son ancien groupe ou interpréter des compos de la même trempe, la pression va retomber. Au cours de ces compos mid tempo mielleuses, il met bien en exergue sa voix légèrement éraillée, mais sans doute trop mise en avant. Car ses musicos sont remarquables, le saxophoniste, jonglant entre un alto et un ténor, quand il ne se consacre pas à la flûte. Paul alterne guitare électrique, acoustique et le piano, notamment lors des ballades. Particulièrement soignées, les harmonies vocales semblent calquées sur celles de Crosby, Stills & Nash. « The piper » baigne dans une soul réminiscente de Booker T. and the M.G.'s, le claviériste en profitant pour libérer des sonorités bien rognées sur son Hammond. « More » constitue une excellente surprise, un titre presque prog au cours duquel le flûtiste/saxophoniste tire son épingle du jeu. Tout au long de l’inévitable hit « Shout to the top » de The Style Council, une multitude de bras brandissent leurs smartphones pour immortaliser l’instant. Des sonorités de moog (?) infiltrent « Old father tyme » juste avant qu’un rythme subrepticement latino n’enfièvre « On sunset ». Bien rythmé, « Into tomorrow » trahit la passion que voue Weller aux Small Faces, titre au cours duquel les sonorités de cordes carillonnent littéralement avant que n’éclate un solo de batterie au pluriel, la fin du morceau replongeant dans une forme de rhythm’n’blues aux claviers vintage, abordé dans l’esprit de Rare Earth. Et la ballade nightclubienne « It’s a very deep sea » de Style Council va de nouveau faire retomber le soufflé. Heureusement, le show va reprendre des couleurs, grâce au bien rock « Take », un morceau composé en compagnie de Noël Gallagher, un tant attendu titre de The Jam (NDR : ce sera le seul), « Start ! », et le très électrique « The changingman ». Le set s’achève par le long et plus complexe « Porcelain gods », dont les fréquents changements de tempo vont être canalisés par la ligne de basse.

Le combo revient accorder un premier rappel sous la forme de trois chansons plutôt romantiques. Notamment « Wild wood », au cours duquel Paul siège derrière son piano, alors que le saxophoniste souffle dans un clavinet et le guitariste dans un harmonica.

Puis un dernier encore bien rock et très syncopé, « Peacock suit », dans un style qu’on aurait aimé entendre davantage.

Après plus de deux heures de spectacle, les aficionados semblent comblés. 28 morceaux, c’est assez rare pour ne pas le souligner. Quant aux fans de la première heure, dont votre serviteur (ça rime !), ils auraient préféré qu’il soit un peu moins tiré en longueur et surtout proposer davantage de titres percutants, tout en conservant les expérimentaux, vraiment très intéressants (voir photos ).

Setlist

Cosmic Fringes
I'm Where I Should Be
From the Floorboards Up
My Ever Changing Moods (The Style Council)
Headstart for Happiness (The Style Council)
The Attic
Stanley Road
The Piper
All the Pictures on the Wall
Hung Up
Fat Pop
More
Shout to the Top ! (The Style Council)
Village
Old Father Tyme
On Sunset
Above the Clouds
Into Tomorrow
Saturns Pattern
It's a Very Deep Sea (The Style Council)
Take
Start ! (The Jam)
The Changingman
Porcelain Gods

Rappel 1

You Do Something to Me
Wild Wood
Broken Stones

Rappel 2

Peacock Suit

Photos : Ludovic Vandenweghe

(Organisation : Aéronef)

 

 

Paul Weller

Le parrain du punk a encore de beaux restes...

Le Modfather était de retour en Belgique, quelques mois seulement après son dernier passage sur nos terres, pour un concert de présentation de son dernier album, « Illuminations »… La salle presque pleine semblait démontrer la preuve du regain d'intérêt que rencontre l'Anglais, malgré l'indifférence quasi générale que suscitent les sorties de ses albums depuis quelques années. Vieux, le Weller ? Pas encore, à voir la vigueur avec laquelle il empoigne sa guitare, comme au bon vieux temps d'« All Mod Cons » et de « Seting Sons »… Le concert sera d'ailleurs ponctué de nombreux classiques du parrain de la brit-pop, entre autres « That's Entertainment » et « A Town Called Malice » des Jam, sans oublier une version jazzy d'« Have You Ever Had It Blue ? », l'un des rares hits que connût Style Council, son groupe soul des années 80. Le reste, fût à l'avenant : plusieurs morceaux d'« Illuminations », comme ce « It's Written In The Stars » à la limite de la rengaine pop sautillante, preuve que son dernier album possède bien des vertus – son meilleur depuis « Wild Wood », sans aucun doute. Paul Weller commence à se faire vieux, mais a donc de beaux restes (les classiques solo « You Do Something To Me », « Wild Wood », « The Changingman »). Peu importe que certains le trouvent ringard : pour nous, il restera toujours l'auteur de chansons intemporelles.

 



Paul Weller

Catch-Flame / Live at the Alexandra Palace

Écrit par

En presque trente ans de carrière, Paul Weller n’avait jamais sorti de ‘live’ épinglant chaque étape de celle-ci. C’est désormais chose faite avec ce double « Catch-flame ! », enregistré au London’s Alexandra Palace, le 5 décembre 2005, à l’occasion de la dernière date d’une tournée sold out. D’après The Times, près de 50% du public présent avait moins de vingt-cinq ans. Un exploit pour un artiste dont la carrière a débuté en 1977, époque à laquelle il gravait son premier disque en compagnie de son groupe, The Jam. De ces années, il retiendra ici trois titres : « In the crowd », dans une version de plus de neuf minutes (dont deux soli de batterie), « That’s entertainment » et « A town called Malice », qui signe la fin du concert. De plus, Weller sélectionne deux hits de son deuxième groupe culte, The Style Council : « Shout to the top » et « Long hot summer » dans une version plus jazzy, qui a plutôt bien mûri avec l’âge. Weller fait également la part belle aux chansons de son dernier album « As is now ». Enfin, il va piocher dans le meilleur de sa carrière solo. « The weaver » et « Peackot suit » confirment le diagnostic : Weller est en pleine forme. Mais la bête peut aussi se montrer plus tendre, (« Wishing on the star » ou « Wild wood » que le public reprend en chœur), bouleversant même (« You do something to me »).

De l’autre côté de la Manche, Paul Weller est une véritable institution. Récemment, il s’est vu récompensé aux Brits d’une victoire pour son ‘exceptionnelle contribution à la musique’. Qu’on ne vienne plus demander pourquoi…

Paul Weller

As is now

Écrit par
Depuis la sortie d’« Illumination », en 2002, Paul Weller ne nous avait plus proposé de nouvelles compositions. Paru l’an dernier, « Studio 150 » se consacrait uniquement à des reprises. C’est chose faite avec cet « As is now », une œuvre enregistrée en deux semaines, dans les studios « Wheeler end » d’Oasis. Si l’influence de Jam est toujours bien présente (NDR : guitare en avant, rythme soutenu) - et en particulier sur les trois premières plages de l’opus - Weller n’oublie pas de rendre un hommage à ses pères musicaux : les Beatles. Et puis, le disque recèle quelques agréables ballades folk, sans oublier l’une ou l’autre plage bien r’n’b dont il a le secret. L’opus s’achève par une véritable apothéose : « The pebble and the boy ». Un titre empreint de mélancolie et de gravité. Somptueux ! Tout au long des 14 fragments réunis sur cette plaque, Paul est encore parvenu à étaler son immense talent. Et puis, avec l’âge, sa voix me semble de plus en plus mélodieuse et surtout plus précise. Un véritable bonheur pour les aficionados de celui qui est considéré comme le parrain du punk britannique. Un regret, sa tournée ne passera pas par la Belgique…

Paul Weller

Studio 150

Souvent, l’album de reprises cache un gros souci : une facture d’électricité à payer, un contrat de label dont on veut se débarrasser, une panne d’inspiration,… Tous les mois des types se fendent de ce genre d’exercice, avec plus ou moins de bonheur (dernier en date : Neal Casal). Paul Weller, lui, se moque bien du quand dira t on : de toute façon ça fait bien longtemps qu’il ne vend plus de disques. Et puis les covers, il connaît : The Jam s’était fendu de « David Watts » des Kinks ou encore « So Sad About Us » des Who. Pareil pour les Style Council. L’exercice, il connaît. Alors pourquoi insister ? Parce qu’il aime ça, point barre. Et c’est encore mieux si les chansons ne lui plaisent pas forcément, comme c’est le cas ici ! Enregistré au Studio 150 d’Amsterdam (d’où ce titre), cette collection de 12 reprises permet à l’Anglais de s’amuser tel un gosse à jouer et chanter Sister Sledge ( !), Neil Young, Bob Dylan, Gil Scott-Heron, Aaron Neville et les Carpenters (!!). L’intérêt, c’est que pour une fois Paul Weller ne nous bassine pas avec les Small Faces et les Beatles, et c’est déjà pas mal… Du bon boulot, anecdotique mais plaisant pour les fans.

Paul Weller

Illumination

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Fort agréablement surpris par la qualité de son dernier album studio, " Heliocenter ", je m'attendais tout naturellement à voir confirmer toutes ces excellentes dispositions sur " Illumination ". On est loin du compte. L'album recèle pourtant l'une ou l'autre composition (semi) acoustique, intimiste, minimaliste digne des meilleurs folksingers (" Bag man " et le titre maître), interprétées dans l'esprit de son dernier album 'live', " Days of speed " ; le très électrique " Leafy mysteries ", digne de Ian Mc Nabb ; " It's written in the stars ", réminiscent du Jam ; et puis deux excellents boogies. Tout d'abord " A bullet for everyone ". Et puis surtout le tribal " Call me n° 5 ", dont il partage le chant avec Kelly Jones, le leader de Sterophonics ; une composition qui aurait pu relever du répertoire de ZZ Top. Malheureusement le reste s'égare dans la ballade typiquement soul britannique, gonflée aux orchestrations philspectoriennes. Parfois on a même l'impression qu'il marche sur les traces de Van Morrison. Paul Weller a beau être un compositeur talentueux, s'entourer de collaborateurs huppés (NDR : outre Jones, Noël Gallagher et Gem Archer d'Oasis, Steve Cradock et Damon Minchella d'Ocean Colour Scene), et écrire des textes intelligents (NDR : pour la circonstance il s'est notamment concentré sur la politique, la religion, les grands de ce monde et sa famille), sa musique s'adresse de plus en plus aux auditeurs des programmes diffusés par Radio 2, sur la BBC.

 

Paul Weller

Heliocentric

Paul Weller est un excellent compositeur. Il faut le reconnaître. Malheureusement, depuis le split de Jam, il n'a jamais brillé qu'à travers des singles, devenus pour la plupart des hits. Nonobstant les différentes expérimentations menées dans l'acid house, le néo-classique ou le jazz, ses albums nous ont toujours parus ternes et ténébreux, pour ne pas dire ennuyeux. En particulier, ceux qu'il a commis au sein de Style Council.

" Heliocentric " constitue son cinquième album solo. Un disque pour lequel il a notamment reçu le concours de Robert Kirby, l'ex arrangeur de feu Nick Drake, ainsi que le guitariste et le bassiste d'Ocean Colour Scene. Et le résultat va au-delà de nos espérances. Parce que si l'opus recèle encore l'une ou l'autre chanson grevée d'orchestrations un peu trop pompeuses, il nous réserve surtout d'excellentes surprises. Comme le ‘procolharumien’ " Frightened ", le convulsif, post new wave, aux relents crazyhorsiens " There's no drinking, after you're dead ", et surtout " Piking up sticks ", tantôt nacré de claviers ‘hammond’, tantôt moiré de vibrations de xylophone vulnérables, réminiscences du défunt et mythique Argent. Un jardin musical dont le ton boisé, rafraîchissant, kaléidoscopique, parfois légèrement teinté de psychédélisme, permet enfin à Paul de donner la pleine mesure de son talent. De compositeur, bien sûr. Mais également de lyriciste. Du grand Weller !

 

Paul Weller

Modern classics

Compile consacrée aux meilleures chansons écrites par Paul Weller, au cours de sa carrière solo. Donc, vous y retrouverez inévitablement " Into tomorow ", " Brand new start ", " Out of the sinking ", " Wild wood ", " Broken stones " et " You do something to me ". Seize compositions choisies au sein d’un répertoire déjà bien fourni. Mais bien choisies. Suivant la bonne habitude, une édition limitée de ce disque est doublée d’un inédit. Intitulé " Live classics ", il propose, comme le titre l’indique, des interprétations en public de ses compositions…