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Classieux… Spécial

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Il y a quelques mois, Efterklang publiait son quatrième album, « Piramida ». Une œuvre directement inspirée d’un leur voyage accompli au large d’une île proche du pôle Nord où se dressait autrefois une cité minière. Durant ce périple, le groupe a enregistré des sonorités et des ambiances qui ont servi ensuite, à l’écriture de l’album. Pour retranscrire ce climat froid et atmosphérique en ‘live’, les Danois ont tout simplement décidé de se produire en compagnie d’un orchestre symphonique, lors de leur tournée. En coopération avec les Bozar et la Muziekgebouw d’Eindhoven, l’Ancienne Belgique accueillait donc Efterklang et l’Orchestre de Rotterdam, le Sinfonia Rotterdam sous la direction de Matthew Coorey. Pour l’occasion, les sièges sont entièrement sortis et il n’y a apparemment, plus aucune place libre.

La première partie n’est pas étrangère à Efterklang, puisqu’il s’agit de Peter Broderick, ancien membre du groupe. Multi-instrumentiste, cet Etasunien vient défendre son nouvel opus solo. Il impressionne par son aisance tant instrumentale que comportementale. Il change d’instrument morceau après morceau (banjo, violon, guitare,…) et manifeste un tel aplomb, qu’on a parfois l’impression qu’il foule les planches de l’AB, depuis sa plus tendre jeunesse. Il arpente ainsi l’estrade, seul, au violon en chantant presqu'a cappella. Après une bonne demi-heure de prestation, il vide les lieux. Pour quelques instants seulement, car Broderick fait partie du backing group d’Efterklang, et s’y réserve le clavier tout en participant aux chœurs. 

A 21h, l’orchestre de Rotterdam monte sur le podium. Il réunit une petite trentaine de musiciens, dont une section de cuivres, une autre de cordes et un percussionniste. Le trio de base est également soutenu par trois choristes, Budgie (le drummer de Siouxsie and The Banshees) et Peter Broderick. Rien qu’à regarder la scène, sans avoir entendu la moindre note, on sait déjà que la soirée sera classe ! La première heure du concert est consacrée au dernier long playing. Les morceaux sont interprétés dans l’ordre du traklisting. L’orchestre apporte de la consistance aux compositions. Le chanteur Casper Clausen et son acolyte à la basse, Rasmus Stolberg, occupent le devant de l’estrade et semblent apprécier le déroulement des opérations. Plus tard, Clausen expliquera que ce concert était le dernier de la tournée sous cette formule ; en outre, il nous a rappelé que l’AB est une des premières salles, hors Danemark, a les avoir accueillis, en 2005. Ce qui explique, certainement ce plaisir clairement perceptible et communicatif. Les morceaux s’enchaînent. Si le meilleur moment du set est atteint, lors de l’interprétation de « Black Summer », on retiendra surtout les 30 minutes au cours desquelles l’orchestre va réaliser une véritable performance, sous les yeux et pour le plaisir des oreilles, des membres d’Efterklang. Après « Monument », dernier titre de l’elpee, tout ce beau monde quitte le podium, non sans avoir remercié à diverses reprises les musiciens, sous les applaudissements d’un public debout qui en redemande.

Il sera récompensé, puisqu’Efterklang revient toujours flanqué de l’orchestre pour attaquer deux anciens morceaux. Dont le très attendu tube « Modern Drift ». Au cours de celui-ci, Clausen communie avec le public en descendant à son niveau.

Le groupe déserte une nouvelle fois les lieux, mais y revient quelques instants plus tard. Seul problème, tous les morceaux ont été interprétés et tenter une impro en compagnie d’un orchestre de trente personnes est plutôt scabreux. Le groupe s’en excuse, mais reprend toutefois « Hollow Mountain », une compo jouée en début de concert.

Un spectacle de haut vol. Le public est comblé. Il déserte progressivement la salle, dans une ambiance de fête, preuve que ce concert était plus que réussi !

(Organisation AB)

 

Informations supplémentaires

  • Band Name: Efterklang
  • Date: 2012-11-08
  • Concert Place: Ancienne Belgique
  • Concert City: Bruxelles
  • Rating: 0
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