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Shaka Ponk - 14/03/2024

Plein les oreilles, mais surtout plein la vue… Spécial

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Ce dimanche 26 février, l’Ancienne Belgique célèbre la grand-messe du metal. A l’office : les vétérans gallois du trash metal, Bullet For My Valentine, le groupe de groove metal progressif Jinjer et des vétérans américains Atreyu. La cérémonie est sold out depuis longtemps. Le concert est sold out depuis belle lurette.

Atreyu ouvre les hostilités à 18h55. Fondée en 1998, sous le patronyme Retribution, la formation de metalcore californien avait changé de nom lorsqu’elle s’était rendue compte qu’un autre band issu du même Etat, répondait à la même appellation.

Depuis le départ du frontman, c’est l’ex-drummer Brandon Saller qui assure le chant. Très grand, il dépasse tout le monde d’au moins deux têtes. Il signale d’emblée : ‘An Atreyu show is fucking fun as shit’. Une vraie bête de scène ! C’est Kyle Rosa qui le remplace derrière les fûts. Le line up est complété par deux guitaristes, Dan Jacobs et Travis Miguel ainsi que le bassiste Marc McKnight. Les gratteurs sont assez mobiles et déambulent constamment. Ils participent également aux backing vocaux. Brandon invite deux audacieux, dans la foule, à se faire un câlin, tout en pratiquant le crowdsurfing. Les musicos sont très interactifs. A deux reprises, Brandon demande à la foule d’exécuter des round circles. Seule une petite dizaine de personnes s’y aventurent, mais se dégonflent rapidement. Mais le quintet n’en démord pas. Et si au cours de « Let The Bull », l’auditoire joue les choristes, pendant « Save Us », Saller –en pleine forme– traverse la fosse pour interprète le très accrocheur « The Time Is Now » et se faire offrir une bière par un spectateur. Puis l’auditoire répond favorablement à l’invitation officielle d’ouvrir le premier circle pit de la soirée sur « Ex’s And Oh’s ». La température monte en crescendo et atteint son pic sur « Battle Drums », au cours duquel musicos et aficionados se déchaînent chacun de leur côté mais en parfaite communion. « Blow » clôt un set de 30’ qui a qui filé à toute allure, un morceau au cours duquel les deux sixcordistes vont entrer en duel, lors d’une joute électrique particulièrement huileuse. Une excellente entrée en matière !

Pour les photos, c’est ici

Setlist : « Strange Powers of Prophecy », « Let the Bull », « The Time Is Now », « Ex's and Oh's », « Save Us », « Drowning », « Battle Drums », « Blow ».

Jinjer embraie. Une formation ukrainienne fondée dans la région de Donesk, en 2009, et établie aujourd’hui à Kiev. Il n’y a plus de membre originel au sein du line up. Aujourd’hui, il implique le bassiste Eugene Abdukhanov, le drummer Vladislav Ulasevish, le guitariste Roman Ibramkhalilov et la chanteuse/frontwoman, Tatiana Shmayluk. Bien que la langue maternelle des musiciens soit le russe, idiome parlé dans l’est de l’Ukraine, Tatiana Shmayluk s’exprime en anglais. A ce jour, le combo a publié six elpees studio, dont le dernier, « Wallflowers », est paru en 2021. Depuis ses débuts, la musique de Jinjer a évolué. Elle fusionne ainsi des éléments de groove metal, de death metal, de metal progressif, de djent et de metalcore tout en s’autorisant des incursions dans le jazz, le rap, le rock ou encore le reggae.

Le set s’ouvre par « Who's Gonna Be the One ». Tatiana est vêtue d’un pantalon noir en latex et d’un body de couleur mauve. Le climat est plutôt sombre. Le light show ne se focalise guère sur les artistes. Glacial, le band semble prendre une certaine distance par rapport à l’auditoire, reflétant ainsi le drame qui se déroule dans son pays, depuis un peu plus d’un an…

Show woman, Miss Shmayluk est cependant remuante et occupe tout l’espace scénique disponible. Faut dire que le matos de BMTH est conséquent. Sa maitrise vocale est impressionnante. Sa voix peut osciller du super mélodique au chant hurlé et guttural, ponctué de grognements… disgracieux. La technique du guitariste est spectaculaire. Que ce soit à travers les riffs ou les solos. Ses doigts glissent sur les cordes à la manière de Steve Vai…

Pour les photos, c’est

Setlist : « Who's Gonna Be the One », « Judgement (& Punishment) », « Home Back », « Wallflower », « Perennial », « Pit Of Consciousness », « Call Me A Symbol », « Copycat »

Place alors à la tête d’affiche, Bullet For My Valentine (BFMV). Son dernier long playing –un éponyme– est paru en 2021. Depuis, il a quand même publié un single, « Omen », en août de l’an dernier. C’est la cinquième fois que votre serviteur assiste à un de leurs shows.

Le light show est imposant. Un mur de lumières est disposé sur toute la longueur du podium. Au moins 60 projecteurs sont disposés par 4 dans des caissons en bois, sur une hauteur d’un mètre cinquante. Il y en a partout, même au plafond. De quoi aveugler la foule…

Le drummer Jason Bowld est prisonnier sur son immense estrade. Placé au moins à 3 mètres de haut, il siège derrière une double batterie. Elle est énorme. Les trois gratteurs s’installent devant le ‘mur’ : Matthew Matt ‘Tuck’ (lead vocal, guitare rythmique), Michael Padget (guitare solo) et Jamie Mathias (basse). Ces musiciens participent également aux chœurs

En intro, les haut-parleurs crachent le « Chop Suey » de System Of A Down et le « Duality » de Slipknot. Les fans entonnent bruyamment les paroles de « Knives », révélant un avant-goût de ce qui va suivre…

Matthew, Michael et Jamie auraient pu se passer de microphones, tant le public les supplée. Il connaît les paroles par chœur et même celles des refrains des compos qui vont suivre.

Issu de « Gravity », « Over It » baigne au sein d’un metalcore moins sauvage.

BFMV allie avec intelligence, puissance et goût des compositions aux mélodies tranchantes et à la musique agressive.  

« Piece Of Me » et « 4 Words (to Choke Upon) » sont particulièrement ‘catchy’.

Les solos de Michael sont carrés, véloces et précis. Mélodique, chargée d’émotions contrastées et souvent torturées, la voix de Matthew alterne le chant éraillé ou clair. Elle rappelle même parfois l'éloquence d'un Chester Bennington (Linkin’ Park). Quant aux polyphonies vocales, elles sont impeccables.

« Hearts Burst Into Fire » est un morceau qui n’avait plus été exécuté depuis longtemps. Il l’est à nouveau par la volonté des fans. Le spectre de Green Day se met même à planer. Sympa !

Tout au long de « Scream Aim Fire », le batteur frappe sur ses fûts, à une cadence infernale. « All These Things I Hate (Revolve Around Me) » est une ballade semi-acoustique, empreinte de nostalgie. Matthias se réserve l'intégralité du premier couplet. C’est le calme avant la tempête. Tribal ou frénétique, le batteur reprend son train d’enfer. Et comme le light show dépend de l’intensité du drumming… on n’y voit plus grand-chose…

Le concert s’achève par l’impétueux « Death By A Thousand Cuts ». Un retour au metalcore burné originel…

Le quatuor gallois va nous réserver trois titres percutants en rappel : « Your Betrayal », « Tears Don't Fall » et « Waking The Demon ». Que du bonheur !

Bullet For My Valentine se produira dans le cadre des Lokerse Feesten, le 8 août prochain.

Pour les photos, c’est ici

Setlist : « Knives », « Over It », « Piece Of Me », « 4 Words (to Choke Upon) », « You Want a Battle ? (Here's A War) », « Hearts Burst Into Fire », « The Last Fight », « Shatter », « All These Things I Hate (Revolve Around Me) », « Scream Aim Fire », « Suffocating Under Words Of Sorrow (What Can I Do) », « Rainbow Veins », « Don't Need You », « Death By A Thousand Cuts ».

Rappel : « Your Betrayal », « Tears Don't Fall », « Waking The Demon ».

(Organisation : Live Nation et Biebob)

 

Informations supplémentaires

  • Band Name: Bullet For My Valentine
  • Date: 2023-02-25
  • Concert Place: Ancienne Belgique
  • Concert City: Bruxelles
  • Rating: 8
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