Barnabé Mons rend hommage à un chat… sauvage…

Chanteur-batteur dès l’âge de treize ans, le Lillois Barnabé Mons a transité par la bagatelle de neuf formations, avant de se lancer en solitaire, soit après 28 ans de carrière. « Bunker Superstars », son premier elpee, est paru ce 2 juin 2023. Et il vient…

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Un Pycholove pour soigner Hoboken Division…

Issu de Nancy, Hoboken publiera son troisième long playing, « Psycholove », ce 14 février 2024. Cette formation est parvenue à teinté son garage/blues/rock râpeux, glacial, furieux et authentique de psychédélisme. En attendant, cette sortie, le groupe a…

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Shaka Ponk - 14/03/2024
Manu Chao - Bau-huis
Bernard Dagnies

Bernard Dagnies

mardi, 08 avril 2008 20:14

Keep your eyes ahead

The Helio Sequence est un duo au sein duquel on retrouve Benjamin Weikel, un musicien qui a longtemps tourné en compagnie de Modest Mouse. Il est préposé aux drums et aux claviers. Brandon Summer est le lyriciste/chanteur/guitariste. Avant d’enregistrer leur cinquième opus, les cordes vocales de Brandon se sont substantiellement altérées. Son timbre est ainsi devenu plus capricieux, moins limpide, rappelant même aujourd’hui parfois un certain Bob Dylan. Face à cet accident de parcours, le tandem a décidé de changer de style musical. Et de tourner le dos à une musique qui tout en mélangeant le shoegazing et le psychédélisme, puisait son inspiration essentiellement chez les Flaming Lips et My Bloody Valentine. En témoigne leurs quatre premiers elpees. Toutes ces traces ne se sont cependant pas totalement volatilisées ; elles se sont largement estompées, nuance !

Une grande majorité des compos de « Keep your eyes ahead » bénéficie d’arrangements luxuriants et soignés. A un tel point que parfois, elles sont étouffées sous leur richesse. Les mélodies sont pourtant souvent contagieuses, soucieuses d’un esthétisme empreint de charme et de mélancolie ; mais les détails qui devraient faire la différence ne sont pas suffisamment mis en évidence. En outre, le recours à l’électronique est un peu trop systématique, et finit par rendre la solution sonore indigeste. Dommage, car les interventions de sèche en picking sont absolument superbes (« Shed your love »). Les accords de guitare électrique bringuebalants, chatoyants, réverbèrent en notre fors intérieur ceux d’un House Of Love, de Hurricane #1 et même des Chameleons (« Keep you eyes ahead » et son tempo new wave).

Paradoxalement, c’est quand The Helio Sequence change diamétralement de style qu’il devient le plus intéressant. Plus lo fi, plus minimaliste, même s’il subsiste l’une ou l’autre trace d’indietronica. A l’instar des deux derniers morceaux de l’elpee. Manifestement hantés par l’esprit du Zim. Sur le titre de clôture, « No regrets », le vocal nasonnant de Brandon et ses interventions à l’harmonica se révèlent même troublants…

mardi, 08 avril 2008 20:10

The beautiful trustful future

Mark Eitzel et David Hurn semblent beaucoup s’apprécier. Ils n’en sont d’ailleurs pas à leur première collaboration. Après avoir écouté ce disque, on se dit que ce n’est pas tellement étonnant. Car le Californien et le Londonien possèdent des inflexions et un timbre fort proches, même si ceux du leader d’American Music Club sont davantage rongés par le whiskey… Malgré une discographie parsemée de toute une série de singles et d’Eps, David n’en est qu’à son second elpee. Un disque aux arrangements raffinés et à l’instrumentation riche, mais bien équilibrée. L’instrumentation basique domine. Notamment la sèche, jouée le plus souvent en picking. La flûte et la trompette apportent une coloration champêtre ou cuivrée. Le violon, le violoncelle et le glockenspiel, des teintes sonores plus discrètes. Peu de guitare électrique. Et certainement pas comme chez AMC. C’est peut-être ici que le bât blesse. Car l’opus macère constamment dans une forme de mélancolie douce, susceptible d’entretenir la morosité ambiante. On relèvera quand même la présence de l’un ou l’autre titre un peu plus étrange et audacieux. Tout d’abord « Over me ». Et puis surtout « The man who stayed in bed forever ». A cause de ce mélange d’orchestrations et de bruitages. De la même trempe que celui utilisé par The Verve pour « A storm in heaven ». Si l’artiste pouvait poursuivre dans cette voie…

Elvis Ghettoblaster est une formation dont la naissance remonte déjà à presque dix ans. Et pourtant, le quartet vient seulement d’enregistrer son deuxième album. Faut dire que la plupart des musiciens du groupe participe à d’autres projets. Et très souvent dans des styles diamétralement différents. Mais penchons-nous sur ce « Love is a schizophrenic hungry monster ». Si à l’origine leur musique était essentiellement influencée par le Velvet Underground, Pavement et le Jon Spencer Blues Explosion, aujourd’hui la palette de références s’est considérablement élargie.

Mixé par Christine Verschorren (Ghinzu, Moondog Jr, Montevideo, etc.) et Niek Meul (Das Pop), l’elpee creuse même aujourd’hui dans la techno et l’électrofunk. Mais pas seulement. La fureur des Pixies hante le vindicatif et furieux « Doll » (même si les vocaux sont aussi torturés que ceux de Marilyn Manson) et le contagieux « Love bites » est balayé par des chœurs réminiscents des Stones (NDR : pensez aux albums « Their satanic majesties request » ainsi qu’à « Beggars Banquet » et en particulier au célèbre « Sympathy for the devil »). Des chœurs que l’on retrouve sur « Fears », morceau davantage marqué par l’électro des eighties (Tubeway Army ?) ; encore que les riffs semblent parfois calqués sur le classique « I was made for loving you » de Kiss. Une électro dansante, mais encore plus frénétique sur « Die ugly girls die », abordée dans l’esprit de Suicide. Légèrement house (ces percus !), « Backseat » lorgne manifestement vers Ian Brown et surtout Happy Mondays, alors que des accords de guitares sculptés dans le funk (presque) blanc balisent la structure de « Bells ». Cosignée Fabrice Detry (Austin Lace), « Dino » est une ancienne chanson. Plus pop, elle est émaillée d’accès de guitare reggae (NDR : la griffe d’Enzo !), tout en se signalant par des vocalises à la Kaiser Chiefs. Empruntant un tempo cha-cha-cha (ces percus latino !), « Marieke » bénéficie d’orchestrations ‘tamlamotownesques’. Une expérience que n’aurait pas dénigrée un certain Devendra Banhart. Punk pop, « Radio days » marche (in)volontairement sur les traces des Buzzcoks, à moins que ce ne soit de P.I.L. (NDR : à cause des vocaux chevrotants, ‘lydonesques’), tandis que paradoxalement assez pêchu, « Linda Lee at french party » bénéficie d’une jolie mélodie. « Stoner » n’a rien de stoner. C’est même plutôt une compo franchement noisy. Digne du Jesus & Mary Chain. Deux titres ne sont pas chantés par Gregory. Tout d’abord le contagieux « Rochus parkus ». Le timbre sinusoïdal de John John colle parfaitement à cette excellente chanson, rappelant curieusement Original Mirrors. Et puis la ballade mid tempo « Champagne & Wine ». C’est Julien, le drummer, qui s’y colle. Son timbre semble hanté par Ray Davies des Kinks, mais surtout il s’y révèle un redoutable crooner. On comprend mieux ainsi pourquoi la plupart des compos de « Love is a schizophrenic hungry monster » traite des tourments de l’amour et des relations qui tournent au vinaigre. Mieux vaut le champagne et le vin. Côté bémol, on regrettera la production un peu trop brouillonne des titres les plus enlevés. Ce qui n’empêche pas cet opus de se révéler une excellente surprise…

En concert :

- 17 mai : Nuits Botanique (Brussels) + Coming Soon
- 20 juin : Coliseum (Charleroi) + Mud Flow + Yel
- 21 juin : Fête de la Musique à Liège + Superlux + The Tellers
- 26 juin : d:qliq (Luxembourg)
- 27 juin : Bear Rock Festival (Andenne)
- 17 juillet : Dour Festival
- 3 octobre : Manufactur Rock (Hannut)

mardi, 25 mars 2008 02:00

Who know Charlie Shoe ?

Richard Leo Johnson est guitariste. Américain, ce virtuose du manche est constamment à la recherche de nouvelles expériences. Pour enregistrer cet album, il s’est acheté 5 guitares via eBay, à des prix n’excédant jamais les 100$. Pour lui, l’important, c’était qu’elles sonnent très différemment de tout ce qu’on peut trouver sur le marché officiel. Histoire d’en extraire les tonalités les plus originales possibles.

Leader du Mahavishnu Project (NDR : un groupe inévitablement influencé par le Mahavishnu Orchestra), Gregg Bendian est drummer et percussionniste. A ses débuts, il était vibraphoniste ! Egalement un artiste réputé. Né en 1963, il a notamment joué en compagnie de Nels Cline, Pat Metheny, Derek Bailey, Peter Brötzmann, Gary Lucas ou encore Cecil Taylor. Dans le domaine de l’expérimentation, il est aussi allumé, puisque pour concocter cet opus, il a eu recours à des percussions particulièrement et exclusivement insolites. Dont un balai, des brosses, des boîtes de conserve, des casseroles, des cruches à eau, des marches d’escalier, une planche à laver, des pots de fleurs, des tubes en métal, et j’en passe. Sans oublier les bruitages : cloches d’église, aboiements de chiens, chants d’oiseaux, etc.

Mais finalement, le résultat de tout ce bric à brac est souvent très réussi. Les 21 titres instrumentaux de cet opus sont relativement courts et naviguent quelque part entre folk, jazz, blues, roots, classique, expérimental, prog, latino et psychédélisme. Psychédélisme dans l’esprit de Syd Barrett. A cause du recours au bottleneck. Des titres minimalistes, mélodiques aventureux au cours desquels Richard privilégie la technique en picking. Parfois dans l’esprit de Django Reinhardt, surtout quand l’expression sonore vire au jazz ou au classique. Le dernier morceau de l’opus, « Forgotten lullaby » implique quand même du vibraphone. Que se réserve inévitablement Gregg, en jouant sur les oscillations sonores. Etonnant !

« Boys & Girls » est le titre choisi par les Subways pour leur nouvel elpee qui paraîtra ce 13 juin 2008. C’est également le titre de leur premier single. Pour enregistrer cet opus, le trio a bénéficié du concours de Butch Vig à la mise en forme. Pour ceux qui l’ignoreraient encore, non seulement il s’agit du drummer de Gargabe, mais il est également responsable de la production d’albums de Smashing Pumpkins, de Sonic Youth et surtout de l’incontournable « Nevermind » de Niravana.

Découvrez la vidéo de ‘Boys & Girls’ en cliquant sur le lien ci-dessous

http://streamos.warnermusic.com/wmedia/wmbenelux/subways/boysandgirls/subways_-_boys_and_girls_-_3m37s_-_hi.wvx

ou en téléchargement gratuitement le morceau sur http://www.thesubways.net

 

samedi, 05 avril 2008 14:28

Cliniquement fait…

Clinic sortira son cinquième elpee ce 8 avril. Découpé en onze titres, il s’intitule "Do It". Pour l’instant, il vous est loisible de télécharger leur single deux titres "Free Not Free" / "Thor" sur leur site.

Pour plus d’infos : http://www.clinicvoot.org/php-files/news.php

Tracklisting :

1. 'Memories'

2. 'Tomorrow'

3. 'The Witch (Made To Measure)'

4. 'Free Not Free'

5. 'Shopping Bag'

6. 'Corpus Christi'

7. 'Emotions'

8. 'High Coin'

9. 'Mary and Eddie'

10. 'Winged Wheel'

11. 'Coda'

La formation londonienne Vincent Vincent & The Villains sortira son premier album ce 21 avril. Supposé évoluer quelque part entre surf, pop et rockabilly, il s’intitulera « Gospel Bombs ».

Tracklisting :

1. Beast

2. Blue Boy

3. Sins Of Love (Wah Do)

4. On My Own

5. Cinema

6. Killing Time

7. Pretty Girl

8. Jealousy And Bitterness

9. Sweet Girlfriend

10. I'm Alive

11. Telephone

12. End Of The Night

Regardez le clip de On my Own

http://www.youtube.com/watch?v=_ZBCVbgT4dY

http://www.wat.tv/video/vincent-vincent-and-the-villains-jx12_iedf_.html

http://www.wideo.fr/video/iLyROoafYYmy.html

 

Pour plus d’infos : http://www.vincentvincentandthevillains.com et http://www.myspace.com/vvandthev

 

samedi, 05 avril 2008 14:26

Des problèmes de calvitie pour Why…

Why vient de sortir son nouvel opus. Intitulé « Alopecia », il s’agit de leur troisième. La formation se produira dans le cadre des Nuits Botanique ce 8 mai, et le lendemain, au Trix à Anvers.

Regardez la vidéo de la chanson « Sad Assassin » : http://www.tomlab.com/promo/why_sadass.mov

Tracklisting

1. Vowels 

2. Good Friday 

3. These Few Presidents 

4. Hollows 

5. Song Of The Sad Assassin 

6. Gnashville 

7. Fatalist Palmistry 

8. Fall Of Mr Fifths 

9. Brook And Waxing 

10. Sky For Shoeing Horses Under 

11. Twenty Eight 

12. Simeon's Dilemma 

13. By Torpedo Or Crohn's 

14. Exegesis 

 
Pour plus d’infos : http://www.whytheband.com

 

samedi, 05 avril 2008 14:25

Des antidotes pour Fools

Le premier elpee de Foals paraîtra ce 11 avril. Un édition limitée est également prévue, elle réunira deux cds. Lors des sessions d’enregistrement, opérées à Brooklyn, le quintet d’Oxford a reçu la collaboration de la section de cuivres Antibalas ainsi que de Katrina Ford de Celebration. Le tout sous la houlette du guitariste de TV on The Radio, David Sitek (Yeah Yeah Yeahs, Liars). Le groupe se produira au festival Polsslag à Hasselt ce 19 avril.

Tracklisting

1. The French Open 

2. Cassius 

3. Red Socks Pugie 

4. Olympic Airways 

5. Electric Bloom 

6. Balloons 

7. Heavy Water 

8. Two Steps, Twice 

9. Big Big Love (Fig.2) 

10. Like Swimming 

11. Tron 

 

Découvrez le premier extrait de l’album ‘Cassius’ en cliquant sur le lien ci-dessous :

http://www.youtube.com/watch?v=A3lWbPEOJp0

Autres vidéos :

« Later With Jools Holland »

http://www.youtube.com/watch?v=N17ph0wjsoY

« Balloons »

http://streamos.warnermusic.com/wmedia/wmiuk/foals/balloons_hi.wvx

“Hummer” (From the “Hummer EP” enregistré l’an dernier)

http://streamos.warnermusic.com/wmedia/wmiuk/foals/hummer_hi.wvx

“Mathletics” (From the “Hummer EP” enregistré l’an dernier)

http://streamos.warnermusic.com/wmedia/wmiuk/foals/mathletics_hi.wvx

 

Pour plus d’infos : http://www.wearefoals.com et http://www.myspace.com/foals

 

samedi, 05 avril 2008 14:24

Kris Dane en studio…

Kris Dane (dEUS, Ghinzu) termine l’enregistrement de son nouvel album, second volet d’une trilogie, aux studios ICP à Bruxelles. Il s’envolera prochainement pour New-York afin d’achever cet opus. Son premier single, « Privale Lee », paraîtra ce 11 avril.