François Staal revient sur l’île de Bréhat…

François Staal retourne aux sources de son enfance à travers son nouveau clip consacré à « Bréhat (Enez Vriad) », extrait de son dernier album « L'Humaine Beauté ». Il part en tournée de 17 concerts en Bretagne, dont 15 seront accordés sur l’Ile de Bréhat, du…

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L’humanisme angoissant de Franz Ferdinand…

Franz Ferdinand sortira son nouvel opus studio, « The Human Fear », ce vendredi 10 janvier 2025. Enregistrées aux studios AYR en Écosse, les 11 chansons de « The Human Fear » font allusion à des peurs humaines profondément ancrées et qu’en les surmontant et…

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Bernard Dagnies

Bernard Dagnies

mardi, 08 janvier 2008 20:42

Can you hear the Myracle Brah ?

Myracle Brah, c’est le projet d’Andy Bopp, un personnage originaire de Baltimore, dans le Maryland. Hormis les drums (que se réserve un certain Greg Shroeder) et les backing vocaux, il assume le reste : composition, parties de guitare (acoustique et électrique), basse, chant, claviers, etc. Sur les quinze titres de cet opus, il interprète quand même une chanson signée par Jay Filippone des Betlways, une formation issue du coin. Une des plages les plus énergiques de l’elpee, par ailleurs. Tout comme le pseudo hymne (Bryan Adams ?) « Big kids wanna rock », d’ailleurs. Sans quoi la musique de Myracle Brah évolue sous une forme de power pop inspirée par Big Star, les Beatles et les Raspberries, pour ne citer qu’eux. Aussi bien lors des chansons allègres que des ballades. Quant au timbre vocal d’Andy, il puise deux fois plus chez Alex Chilton que John Lennon. Les arrangements sont soignés, les mélodies contagieuses et les cordes de guitare chatoyantes (à la George Harrison tout au long « Angeleen » ou pyrotechniques sur « Run to the voices »), et les claviers circonstanciels bien rognés, comme au cours des sixties. Une décennie que Myracle Brah semble beaucoup apprécier. Même son blues rock. Celui de Free, probablement. « You’re full of strangers » et « You’re my heaven » en sont les plus belles illustrations. Aussi, sans être particulièrement orignal, cet album reste fort agréable à écouter…

mardi, 08 janvier 2008 20:37

2ème Tour de Chauffe - 2007

‘Tour de chauffe’ est un dispositif d’accompagnement aux pratiques amateurs mené avec le soutien financier de LMCU par trois structures culturelles de la métropole lilloise : le Centre Musical les Arcades de Faches Thumenil, la Maison de la Musique-le Nautilys de Comines, la Maison Folie-Ferme d’en haut de Villeneuve d’Ascq.

Cette opération a permis à 17 groupes de la métropole de bénéficier, durant l’année 2007, d’une résidence de travail scénique, d’un enregistrement professionnel de 2 titres, d’une aide à la structuration administrative et à la communication, et de formations diverses et variées (législation du spectacle, MAO, mise en scène, master-class, chant…) Un festival dans les trois lieux et un double cd compilatif concluent cette année de travail. Une compile sur laquelle nous allons nous pencher…

Le premier disque nous entraîne à la découverte de 9 groupes. Depuis J-Funk dont le funk/jazz/rock/latino aussi cuivré que groovy est relevé par un chant hip/hop soul à Haaargn !, formation ravagée par son trash/metal/hardcore, en passant The White Loose Woman et son screamo-rock-électro-psyché réminiscent de The Music (un des vocalistes me rappelle Robert Harvey, mais en plus énervant), Sphères, un combo responsable d’un mélange improbable mais tellement réussi entre jazz et hip hop (NDR : faut dire que les musicos sont loin d’être des manchots !), le duo psyché/surf/garage/rock velvetien Lena Deluxe & Melle Lili, Piccolo Molo nourri à la guinguette manouche, 100 Dromadaires, capable de traverser l’immensité de l’afro-folk-beat, Dylan Municipal spokenwordant son truc-tronica en langue de Voltaire (Diabologum recontre Mendelson ?) et un Sexual Earthquake In Kobe contaminé par le virus electro-post punk de The Faint et The Rapture.

La deuxième plaque épingle 8 formations ou artistes. Depuis Chocolate fourré au pop/rock à A l’Affiche, dont la pop frenchie, acoustique et farfelue est publiée par le jeune auteur/compositeur touche-à-tout Clément Bailleul, en passant par The Real Nelly Olson dynamisé par son punk’ roll de, La Spirale entraînée dans un electro/punk/hip hop, un Loskit gorgé d’emocore, Roken is Dodelijk vaporisé de pop indé semi-acoustique, contagieuse et rafraîchissante (un comble quand on porte un tel patronyme !) ainsi que 3x6 (3x6 = 18cordes !) dont l’univers musical jazzyfiant est recalculé par des arrangements classiques additionnés de folk. Mais le plus intéressant procède de Luna Lost, un duo composé d’Anne Lepla et Guick, renforcé pour la circonstance par un backing group, dont la musique puise son inspiration à la fois chez Nick Cave, PJ Harvey, le Velvet, Bowie voire Kat Onoma. Un indie/folk/noisy/rock particulièrement savoureux qui jongle parfaitement entre sérénité et électricité, entre set acoustique et bruitisme lunatique. Pour ma part, la révélation de cette compile…

Pour plus d’infos : http://www.tourdechauffe.fr et http://www.myspace.com/tourdechauffe

Un long métrage a donc été consacré à la vie et à la carrière du Zim. Réalisé par Todd Haynes, il met en scène six acteurs différents qui jouent son rôle à différentes époques de son existence, dont Cate Blanchett, Richard Gere et Christian Bale. Mais ce qui nous intéresse le plus ici, c’est la bande originale qui accompagne ce film. Car le projet –et c’est tellement rare qu’il faut le souligner- tient la route. Trente-quatre chansons de Dylan sont ici interprétées par 29 artistes différents. Sur un double elpee. Parfois en épinglant des associations improbables. Des compos, pout la plupart, méconnues du grand-public et qui prennent ici souvent une toute autre dimension. Aussi bien des artistes mythiques (Willie Nelson, Ritchie Havens, Roger McGuinn), confirmés (Sonic Youth, Tom Verlaine, Eddie Vedder) que des jeunes pousses (Hold Steady, Charlotte Gainsbourg). L’œuvre s’achevant, bien sûr, par l’inévitable « I’m not there » de Robert, flanqué du Band. Mais la plus belle réussite procède des interventions de Calexico. Comme backing band. A cinq reprises. Et le résultat de ces rencontres est tout bonnement remarquable.

Tracklisting

Disque 1

1) Eddie Vedder and the Million Dollar Bashers : "All Along the Watchtower"

2) Sonic Youth : "I'm Not There"

3) Jim James and Calexico : "Goin' To Acapulco"

4) Richie Havens : "Tombstone Blues"

5) Stephen Malkmus and the Million Dollar Bashers : "Ballad of a Thin Man"

6) Cat Power : "Stuck Inside of Mobile with the Memphis Blues Again"

7) John Doe : "Pressing On"

8) Yo La Tengo : "Fourth Time Around"

9) Iron & Wine and Calexico : "Dark Eyes"

10) Karen O and the Million Dollar Bashers : "Highway 61 Revisited"

11) Roger McGuinn and Calexico : "One More Cup of Coffee"

12) Mason Jennings : "The Lonesome Death of Hattie Carroll"

13) Los Lobos : "Billy"

14) Jeff Tweedy : "Simple Twist of Fate"

15) Mark Lanegan : "Man in the Long Black Coat"

16) Willie Nelson and Calexico : "Señor (Tales of Yankee Power)"

Disque 2 :

1) Mira Billotte : "As I Went Out One Morning"

2) Stephen Malkmus and Lee Ranaldo : "Can't Leave Her Behind"

3) Sufjan Stevens : "Ring Them Bells"

4) Charlotte Gainsbourg and Calexico : "Just Like a Woman"

5) Jack Johnson : "Mama You've Been on My Mind" / "A Fraction of Last Thoughts on Woody Guthrie"

6) Yo La Tengo : "I Wanna Be Your Lover"

7) Glen Hansard and Markéta Irglová : "You Ain't Goin' Nowhere"

8) The Hold Steady : "Can You Please Crawl Out Your Window?"

9) Ramblin' Jack Elliott : "Just Like Tom Thumb's Blues"

10) The Black Keys : "Wicked Messenger"

11) Tom Verlaine and the Million Dollar Bashers : "Cold Irons Bound"

12) Mason Jennings : "The Times They Are a-Changin'"

13) Stephen Malkmus and the Million Dollar Bashers : "Maggie's Farm"

14) Marcus Carl Franklin : "When the Ship Comes In"

15) Bob Forrest : "Moonshiner"

16) John Doe : "I Dreamed I Saw St. Augustine"

17) Antony & the Johnsons : "Knockin' on Heaven's Door"

18) Bob Dylan & The Band : "I'm Not There"

 

iTunes:

http://clk.tradedoubler.com/click?p=24379&a=1303609&url=http%3A%2F%2Fphobos.apple.com%2FWebObjects%2FMZStore.woa%2Fwa%2FviewAlbum%3Fi%3D265826815%26id%3D265826779%26s%3D143446%26partnerId%3D2003"
 

od2 (msn)

http://sib1.od2.com/common/product/Product.aspx?shop=40&associd=4&catno=OD2DI6232614

mardi, 08 janvier 2008 20:21

Dirtmusic

Dirtmusic est né de la rencontre entre Chris Eckman (The Walkabouts, Chris & Carla), Chris Brokaw (Codeine, Come, Pullman, Steve Wynn) et Hugo Race (ex- Bad Seeds et ancien leader de True Spirits). Les deux premiers sont yankees. Le troisième est australien. Tous trois sont multi-instrumentistes et se partagent les vocaux, les guitares acoustiques et électriques (y compris le steel bottleneck), les claviers (hammond, wurlitzer, harmonium), un zeste de percus, des drums, du mélodica et du banjo. En connaissant le profil des trois membres du projet, vous vous doutez que leur musique trempe dans un climat ténébreux. Souvent. Mais pas toujours. Certaines compos épousent ainsi la pop allègre. Celle du défunt Guided By Voices, par exemple. A l’instar de « Face of evil », traversé subrepticement d’un éclat d’électricité chatoyante. Du bref et déterminé « Panther hunting », également. Et si « Summer days » brille par sa mélodie ensoleillée, alors que le climatique « No sorrow more », dominé par ses riffs de guitare convulsifs et son filet de clavier fluide, aurait pu figurer au répertoire d’un Mark Knopfler, le reste nous plonge dans un univers bien plus sombre. Une sorte de folk blues urbain cinématique. Suffit de regarder les images de la pochette et du booklet pour s’en convaincre. En extrapolant, on pourrait imaginer un road movie, tourné à travers l’Amérique profonde… Ce qui n’empêche pas cet opus de receler l’une ou l’autre petite perle. Et je pense tout particulièrement à l’instrumental élégant et subtil « Erica moody », au vibrant et atmosphérique « Sun city casino », au dylanesque « Ballad of a dream » (même les inflexions sont empruntées au Zim), une remarquable compo de sept minutes imprimée sur un mid tempo, et de la séduisante cover du « Morning Dew » de Tim Rose qui clôt l’elpee. En outre, le reste de l’œuvre réserve son lot de bonnes surprises, nous entraînant aux confins des univers de Red House, Painters, Idaho ou encore Songs : Ohia. 

mardi, 08 janvier 2008 20:20

Greatest Hits / Volume one / The Singles

Fondé en 1985, The Goo Goo Dolls pratique aujourd’hui un power pop destiné à la bande FM. Trois faits marquants dans leur carrière quand même : en 1998, la sélection du single « Iris », qui servira de bande sonore au film de Brad Silberling, « La Cité des Anges », un énorme succès récolté pour leur album « Superstar car wash », en 1993, pour lequel Paul Westerberg avait coécrit le tube « We are normal » ; et enfin, l’inclusion du single « Before it’s too late » dans la BO du film « Transformers ». Pour le reste, on ne peut pas dire que la musique du trio new-yorkais ait beaucoup évolué au cours de la dernière décennie, même si leurs chansons sont toujours bien ficelées, soignées et accrocheuses. 

Ce « Greatest Hits » serait donc le premier d’une série consacrée aux singles ; cependant, il ne réunit que des compos parues depuis 1998. C'est-à-dire depuis qu’ils ont signé chez Warner Music. Pas de trace donc, de l’époque a cours de laquelle l’expression sonore du combo oscillait entre punk et hardcore. Je vous laisse donc tirer la conclusion qui s’impose…

 

samedi, 19 novembre 2005 01:00

La route pour Rouen passait par Lille...

Pour accomplir sa tournée dans l'Hexagone, Supergrass a choisi Asyl comme supporting act. Un quatuor issu de La Rochelle qui pratique un punk/rock particulièrement énergique inspiré par Noir Désir et Téléphone. Et ce nonobstant des lyrics interprétés tantôt dans la langue de Voltaire, tantôt dans celle de Shakespeare. Un syndrome qui semble hanter encore aujourd'hui une foule de groupes outre-Quiévrain. Même la voix de Mathieu Lèscop emprunte régulièrement les inflexions de Jean-Louis Aubert, mais sans jamais parvenir à en moduler le timbre. Ce qui confère aux mélodies un aspect particulièrement monocorde. Torse nu, le batteur a beau se démener comme un beau diable (son drumkit implique une énorme cloche) et Nicolas Freidline lézarder l'univers sonore d'excellentes interventions électriques en triturant sa guitare, l'ensemble manque cruellement d'originalité. Résultat des courses les 30 minutes de ce set ne laisseront pas un souvenir impérissable auprès de l'assistance alors présente.

On était prévenu : Danny Goffey ne participe pas au nouveau périple opéré par Supergrass sur le Vieux continent, dans le cadre de la sortie du nouvel album, « Road to Rouen ». Son épouse attend un heureux événement, et il a préféré rester à ses côtés. Pour la circonstance, il a été remplacé par l'ex drummer de Ride, Loz Colbert. Autre absence : celle du claviériste Rob Coombes, remplacé par un autre : Charly Coombes (NDR : oui, oui, c'est le petit frère. Et il milite habituellement chez les 22-20's). En outre, un percussionniste d'origine hispanique a rejoint le line up pour cette tournée.

Gaz Coombes monte sur les planches, armé de sa guitare sèche. Elégant, un superbe chapeau vissé sur la tête, il ressemble à… Neil Young. Il prend place sur un des sièges de bar placés à l'avant du podium et attaque en solo « St Petersburg », puis « Wait for the sun ». Le son est frais, cristallin. Sous cette forme minimaliste, les compos prennent une toute autre dimension. C'est le moment choisi par Mickey Quinn pour entrer en scène. Il s'assied également sur un des tabourets. Soutenu par Gaz, il interprète une version à la guitare acoustique de « Caught in the fuzz ». Et dans la foulée le duo enchaîne par « Caught by the fuzz » et « Sitting up straight ». Superbe ! Vingt bonnes minutes après cette intro, au cours de laquelle les deux comparses ont changé d'instrument pratiquement après chaque titre, le reste du combo fait son apparition. On entre alors dans la phase semi-acoustique du set, le groupe épinglant alors « Late in the day », « Kiss of life », « Sad girl », « Mary » et le single « Low C ». Une phase au cours de laquelle, on se rend compte du rôle joué par le drummer remplaçant. En fait l'ex Ride possède un jeu plus souple que celui de Danny ; un style qui finalement colle idéalement à ces chansons mid tempo. Et lorsque Loz et le percussionniste décident de se lâcher lors d'une version libre de « Sun hits the sky », on n'est plus très loin de l'univers de Santana période « Soul sacrifice », un fragment ponctué par un exercice de style en solitaire particulièrement brillant du second nommé aux bongos. Place ensuite à un duo entre Gaz et Charly, soutenu par une boîte à rythmes. Les deux Coombes s'installent derrière un clavier sis à chaque extrémité de la scène. Ils plongent « Roxy » ainsi que « Funniest thing » dans un bain de mélancolie douce. Et lorsque le groupe au complet reprend la route (pour Rouen ?), la formation entre alors dans sa phase électrique, alignant ses hits (« Richard III », « Pumping on you stereo », « Grace », « Moving », etc.), face à un public qui, ravi, commence à pogoter ferme. Et Supergrass de prendre congé du public à l'issue de cette apothéose, qui en redemande. Souhait exaucé par un autre morceau acoustique : « Fin » ; et puis par  l'inévitable « Lenny ». Et si la formation n'avait pas inscrit « Alright » à son répertoire, c'était pourtant le sentiment qui avait envahi l'âme de chaque spectateur, à l'issue de cette bien agréable soirée…

 

 

 

Mark Lanegan avait rejoint le Twilight Singers de Greg Dulli lors d’un set accordé au Pukkelpop, en 2006. Une expérience qu’ils avaient d’ailleurs répétée au cours de ces réunions estivales. Apparemment, les deux compères ont décidé de concrétiser leur collaboration, puisqu’ils sortiront un album le 3 mars 2008 sous le patronyme The Gutter Twins. Il s’intitulera « Saturnalia » et servira de tremplin à une nouvelle tournée mondiale… qui passera notamment par la Maroquinerie de Paris le 19 février 2008 et ce 11 avril à l'AB de Bruxelles, dans le cadre du festival Domino.

Tracklisting

1) The Stations

2) God's Children

3) All Misery/Flowers

4) The Body

5) Idle Hands

6) Circle the Fringes

7) Who Will Lead Us?

8) Seven Stories Underground

9) I Was in Love with You

10) Bête Noire

11) Each to Each

12) Front Street

 

Pour plus d’infos : http://theguttertwins.com et http://www.myspace.com/theguttertwins

Alex Turner, le leader des Arctic Monkeys a donc décidé d’enregistrer un album solo. Pour la circonstance, son pote de longue date, Miles Kane des Rascals (rien à voir avec le mythique groupe new-yorkais des années 1960), a promis de lui filer un coup de main. Cet opus devrait paraître en avril… A suivre…

mercredi, 26 décembre 2007 18:44

Un diamant blanc pour Kylie Minogue :

Un double Dvd consacré à Kylie Minogue est paru ce 17 décembre. Intitulé « White Diamond / Show girl Homecoming », c’est le premier documentaire en Dvd qui lui est consacré. Le Dvd contient aussi un concert enregistré pendant le Showgirl Tour à Melbourne, concert au cours duquel Bono partage un duo avec la chanteuse.

« White Diamond » est un documentaire de 2h réalisé par William Baker, ami et confident de Kylie depuis de nombreuses années. On y découvre la chanteuse en tournée, et en toute intimité. (suivant communiqué de presse)

Le teaser :

http://www.youtube.com/watch?v=fYmoGxOeFnY

http://www.dailymotion.com/relevance/search/kylie+minogue+white/video/x32ubr_kylie-minogue-white-diamond-traille_music

La vidéo de 2 Hearts :

http://www.youtube.com/watch?v=h3gYAP_uTnM

http://www.wat.tv/playlist/660434/video/674952/attitude-Kylie-Minogue-2-Hearts.html

http://www.emi-artistes.com/kylie/newsletter/071010/index.html

Tracklisting: 2 DVD: White Diamond / Show Girl Homecoming

DVD1: White Diamond

1.         White Diamond (The Film)

2.         Kids (Featuring Dannii)

DVD2:  Show Girl Homecoming

4.         Act 1 - Showgirl

5.         Act 2 - Taboo

6.         Act 3 - Temple

7.         Act 4 - Athletica

8.         Act 5 - Dreams

9.         Act 6 - Pop Paradiso

10.       Act 7 - Space

11.       Act 8 - Encore

12.       Overture - The Showgirl Theme

13.       Better The Devil You Know

14.       In Your Eyes

15.       White Diamond

16.       On A Night Like This

17.       Shocked

18.       What Do I Have To Do

19.       Spinning Around

20.       Confide In Me

21.       Cowboy Style

22.       Finer Feelings

23.       Too Far

24.       Butterfly (Video Interlude)

25.       Red Blooded Woman

26.       Slow

27.       Kids (Featuring Bono)

28.       Somewhere Over The Rainbow

29.       Come Into My World

30.       Chocolate

31.       I Believe In You

32.       Dreams

33.       Burning Up

34.       The Locomotion

35.       I Should Be So Lucky

36.       Hand On Your Heart

37.       Can't Get You Out Of My Head

38.       Light Years

39.       Especially For You

40.       Love At First Sight

Extras

41.       In Denial (Showgirl Tour) (Re-edit)

42.       Je Ne Sais Pas Pourquoi (Showgirl Tour) (Re-Edit)

43.       Confide In Me (Showgirl Tour) (Re-Edit)

44.       Please Stay (Showgirl Tour) (Re-Edit)

45.       Your Disco Needs You (Showgirl Tour) (Re-Edit)

 

Pour plus d’infos : http://www.kylie.com/home

 

 

mardi, 25 décembre 2007 21:38

(Listen for) the rag and bone man

Il faut avouer qu’il m’a fallu quelque temps pour assimiler l’intégralité du dernier album d’And Also The Trees et que leur excellent concert accordé le 25 novembre dernier, à la Rotonde du Botanique, a quelque peu facilité cette opération. Mais aujourd’hui, fait rare en ce qui concerne votre serviteur, au plus je l’écoute au plus je l’apprécie. Un disque qui a été enregistré dans un manoir du XIème siècle, dans la campagne du Heredfordshire et achevé dans une chapelle victorienne de l’East End de Londres. Changement, important quand même, au sein du line up : Steven Burrows est parti vivre aux States, et est remplacé par Ian Jenkins, qui non content de se réserver la quatre cordes, se révèle excellent à la double basse, instrument qui peut donc à la fois servir de basse et de contrebasse selon que l’on pince ses cordes ou qu’on les caresse d’un archet. Ce personnage apporte une touche jazzyfiante particulièrement rafraîchissante aux compos d’AATT, tout en formant avec le drummer, Nick Havas, également très réceptif au swing, une section rythmique souple et solide. Et c’est dans ce cadre que la musique romantique, esthétique, luxuriante et ténébreuse de la formation insulaire évolue. Des paysages de l’Angleterre rurale défilent dans votre imagination. Un peu comme dans un film. Mais parfois, vous avez l’impression de participer à ce tournage, alors que votre esprit vient de quitter votre corps. Une étrange sensation vous envahit, un peu comme si vous flottiez auprès des nuages. Est-ce une description du passage entre la vie et la mort ? La question reste posée. Lors de l’interview que nous ont accordée Simon et Justin Huw Jones, ils s’en défendent. Les lyrics ont quand même de quoi interpeler. Simon réfute tout accent autobiographique, mais on a le droit de se poser des questions. D’autres textes évoquent davantage les légendes anglo-saxonnes. Comme ce « The legend of Mucklow », probablement le titre le plus difficile de cet elpee, au cours duquel il nous décrit un personnage égorgeant des… dindons. Et puis un « Candace », dont la référence évidente à William Faulkner est tout à fait troublante. Encore que quand on sait que l’imaginaire de Simon est à la mesure des nouvelles fantastiques d’Edgar Alan Poe, on est un peu moins surpris. C’est vrai, son timbre vocal n’est pas exceptionnel, mais ses inflexions apportent à sa poésie une conviction telle, qu’elles parviennent à exalter les émotions qui se cachent au plus profond de votre âme…

Musicalement, le groupe est très au point. Les accords de guitare tintinnabulants, mais tout en subtilité de Simon balaient constamment le paysage sonore. Ils n’ont jamais été aussi visionnaires. A un tel point que parfois, en fermant les yeux, on a l’impression de voguer au fil des canaux à Venise. Plus discrète, la claviériste n’en est pas pour autant la cinquième roue du carrosse. En fait ses interventions accentuent le climat éthéré, brumeux des chansons, tout en y apportant une touche de sensibilité féminine. Un coup de cœur quand même, « The beautiful silence », une chanson à la mélodie tellement bouleversante qu’elle risque de devenir un classique pour AATT.

D’ici quelques mois, ce groupe pourrait bien revenir à la surface. Sa musique surtout. Car elle constitue à nouveau, aujourd’hui, une référence. Et puis parce que cet album est aussi surprenant que remarquable. D’ailleurs, ce disque figure parmi mon Top 20 de l’année 2007. Et il le mérite. Qu’on se le dise !