Il n’existe pas de ligne droite pour The Beths…

The Beths, un groupe néo-zélandais composé de la chanteuse Elizabeth Stokes, du guitariste Jonathan Pearce, du bassiste Benjamin Sinclair et du batteur Tristan Deck, annonce la sortie de son nouvel elpee "Straight Line Was A Lie", le 29 août 2025. En avril,…

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Wholes passe son chemin…

Wholes (ex-The Van Jets, Hypochristmutreefuzz, Pink Room, Elefant, etc.) a partagé une première chanson torride. Brute, non filtrée et chargée d’émotion. "Till We Don't Meet Again" est une collision de guitares tordues, de rythmes implacables et de voix qui…

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Stéphane Deroubaix

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mardi, 21 juillet 2009 22:18

Common Dreads

Brandissons fièrement le drapeau de l’éclectisme ! Car, un pur métalleux doit se pouvoir se montrer particulièrement tolérant pour digérer la deuxième livraison de cette formation britannique. On se souvient d’un premier album complètement barré, patchwork de hard core, d’électro et de trance. Quatre ans plus tard, leur « Take to the Skies » est certifié disque d’or outre-Manche.

Les géniteurs de la ‘nintendocore’ ont donc décidé de remettre le couvert en partant du principe que ‘tout est permis’. Plus virulent que le précédent elpee, « Common Dreads » reprend les frénétiques éléments trance et y incorporant quelques touches punk, un soupçon d’electronica, quelques riffs de metal et même des sonorités dub et reggae. Notons que l’artwork de cette déroutante plaque s’assimile aisément à l’imagerie rastafari. Malgré le mixage opéré par Andy Gray, réputé pour son travail accompli chez Korn et U2, l’espace sonore ne laisse pas beaucoup de place à la guitare. Une pilule plutôt difficile à avaler pour celles et ceux qui considèrent le hard core metal et la dance comme deux expressions inconciliables. Les autres –on pense au public de Dour et des Ardentes notamment– se réjouiront de ce condensé de basses fréquences sur l’ensemble des titres, des percussions finement couchées sur « Hectic », de l’apport de cuivres et même d’une flûte aux accents jazzy sur un « The Jester » aux superbes arrangements. Les voix sont tantôt hurlées, tantôt chantées. On a même droit à du ‘spoken word’ ! Bourré de gimmicks synthétiques intersidéraux et de bidouillages en tout genre, « Common Dreads » excelle dans l’ultra crossover, mais est loin d’être facile d’accès. Il ne révèle en effet aucun titre direct sur les 15 plages que compte l’opus. On imagine que sur scène, le tracklisting de combo originaire de St Albans, pour le moins iconoclaste, devrait prendre une toute autre dimension. Pas vraiment pour les fans de Motörhead…

 

mardi, 14 juillet 2009 23:25

The Greater God

Southern Voodoo, Solenoïd, Drive Like Maria, Serpent Cult, Diablo Boulevard… Serions-nous occupés de traverser l’ère de la New Wave of Belgium Heavy Metal? De toute évidence le Nord du Pays vit une véritable ébullition métallique depuis la percée –trop courte– du très stoner Cowboys and Aliens.

Issu d’Anvers, Diablo BLVD nous propose un premier exercice tout à fait convaincant. Sa musique rugueuse, savant mélange de hard classique et de stoner rock, évoque dès la première plage, « The Wolves Are Silent », les excellents Volbeat. Car force est de reconnaître que la démarche des Anversois s’assimile aisément à celle de ces derniers. De bons gros riffs à la Metallica, des refrains en forme d’hymnes, et un chant à la Elvis voire à la Danzig période « Misfits ». Ce qui n’enlève rien à la qualité de cet opus jubilatoire à souhait. Et puis, il est toujours rassurant de savoir que la scène belge engendre encore des pépites de ce gabarit.

Porté par le vocaliste Alex Agnew, Diablo BLVD déroule douze titres de très gros calibre. Une guitare qui cogne, une basse ronflante, un tempo grassouillet et quelques faux airs de rockabilly constituent les principaux ingrédients. Et on ne s’ennuie jamais. Le combo n’en finit pas de nous surprendre et nous entraîne dans les méandres d’une musique décalée avec une classe et un aplomb incroyables. Chaque titre fait mouche ! Le plus inattendu procède cependant du formidable « Second Coming », hommage probablement involontaire, au hit « Dominion » des Sisters of Mercy. Ceux qui ont déjà eu le bonheur de voir les Diablo à l’œuvre sur une scène savent que cette nouvelle sensation bien de chez nous en connaît un rayon en matière de show explosif. C’est en effet sur les planches que le phénomène prend toute sa dimension ! Succombez à Diablo Boulevard. Ne vous privez pas d’un tel bonheur. Un disque excellent sur toute la ligne !

 

mardi, 14 juillet 2009 23:18

Phylogenesis

Groupe culte italien de black/trash metal, Necrodeath est de retour. Réputé pour son style bien particulier, un trash old school au sein duquel il incorpore des éléments death et des vocaux black, le combo a réussi à se démarquer de la scène trash typée années 80. Sur « Phylogenesis », les Italiens enfoncent le clou et font une nouvelle fois, tout au long de ces 9 morceaux, une brillante prestation à l’approche moderne, même si le combo ne renie jamais ses racines. Certains titres flirtent avec les 7 voire 8 minutes, mais on ne s’ennuie jamais à l’écoute du très agressif « I.N.R.I », de l’entêtant « Extreme Emotional Shock » ou du monstrueux « Final War », plage dont le final nous plonge dans l’apocalypse. Bien loin des productions nordiques, Necrodeath bénéficie d’un son clair et chaleureux pour une musique aussi rageuse que maléfique. Truffés de nombreux blasts, « Phylogenesis » comporte aussi une multitude de riffs doom et des parties plus heavy ‘classique’. Necrodeath explose les frontières et s’en sort haut la main.

mardi, 23 juin 2009 21:23

Farewell to Saints

Vu le patronyme, on aurait pu imaginer que les Finnois de Winterborn évoluaient dans les mêmes sphères que Nightwish. Absolument pas ! Le groupe se complait dans un style qui navigue quelque part entre power metal à l’allemande et heavy traditionnel. Le combo débarque de ses froides contrées, un deuxième album sous le bouclier. La sortie de « Cold Reality », leur premier opus, leur avait permis d’assurer la première partie de Doro, lors de sa tournée européenne, en 2006. On ne retiendra pas grand-chose de ces prestations à la limite de l’insipide.

A l’instar du précédent elpee, « Farewell to Saints » est loin d’être un monument d’innovation. Faut dire que les structures des morceaux ne diffèrent guère. Mais si les six protagonistes ne manifestent pas une originalité débordante, l’efficacité de certains riffs et les jolies nappes de claviers relativement discrètes, rendent l’ensemble finalement très accessible et facilement assimilable. Rien à voir avec Opeth, Riverside ou Porcupine Tree, bien entendu. On navigue plutôt dans des eaux sonores semblables à Rage, Iron Savior voire même Edguy. Les quelques apaisantes ballades ont été particulièrement soignées, et constituent paradoxalement un des points forts de cette rondelle qui bénéficie d’un mixage compact et carré.

Si certains amateurs de Power metal symphonique devraient trouver leur bonheur à l’écoute de ce « Farewell to Saints », les fans de rock burné risquent fort de rester complètement insensibles à ce type de musique… 

 

mardi, 23 juin 2009 21:10

Chickenfoot (2)

Super-groupe dans tous les sens du terme, Chickenfoot passe au shaker les influences du virtuose de la six cordes Joe Satriani, des ex-Van Halen Sammy Hagar et Michael Anthony ainsi que de Chad Smith, batteur groovy des Red Hot Chili Peppers. Des musiciens qui n’ont plus rien à prouver. Et pourtant Chickenfoot révèle d’autres facettes de ces quatre jeunes papys. On aurait pu imaginer un groupe sonnant comme un cocktail artificiel, un mix du funk rock des Red Hot, de la grosse basse et des chœurs à la Van Halen, le tout saupoudré des prouesses instrumentales de Satriani. Il n’en est rien. Chickenfoot célèbre ses héros : Cream, Muddy Waters, Led Zeppelin, Deep Purple, Hendrix et Montrose (premier groupe officiel de Sammy Hagar).

On découvre dès l’excellent « Avenida Revolution » le visage d’une formation qui ne donne pas dans la surenchère, des musiciens soudés qui regardent dans la même direction, au service d’un rock hard ‘classic’. Le son est puissant et survitaminé. Il faut dire que ce sont deux véritables légendes de studio qui ont œuvré derrière les manettes. Andy Johns (Led Zeppelin, Van Halen) s’est associé à Mike Fraser (Guns n’Roses, AC/DC) pour donner à ces onze pépites une chaleur enivrante. Cependant, Chickenfoot n’a rien d’un poulet aux hormones ; mais plutôt d’un chapon élevé aux grains. Tout est fluide et naturel. La prestation de Sammy Hagar est absolument irréprochable ; et Chad Smith démontre qu’il est capable de jouer autre chose que des rythmiques pour chansons pop rock ennuyeuses. Petite anecdote, Chickenfoot est en réalité le nom du tout premier groupe de Hagar, à l’époque où ce dernier se produisait dans des garages. Il était encore loin de s’imaginer qu’il deviendrait quelques années plus tard le chanteur du mythique Montrose.

Particulièrement attendu au Graspop Metal Meeting de Dessel, le combo y interprètera, outre de larges extraits se son premier album, des reprises de Deep Purple, de Led Zep et de Montrose. Mais aucun hit de Van Halen, de Satriani ou des Red Hot ! Et si Chickenfoot n’a pas inventé le fil à couper le beurre, il a au moins le mérite de nous offrir une bonne dose de fun à travers un rock n’ roll ancré dans les sixties et les seventies. Ca va chauffer sur scène !

 

mardi, 26 mai 2009 03:00

Taliesyn

De toute évidence, les membres du groupe Taliesyn ont dû écouter en boucle les albums d’Ange et de son mentor Christian Descamps pour enregistrer un elpee de cette trempe. Le quatuor belge vient en tout cas de sortir un premier opus éponyme recelant toutes les qualités pour charmer les amateurs de prog ‘à la française’.

Fin 2005, le combo signe un contrat de coproduction chez Rox Records, la maison bruxelloise dirigée par le tandem Guccio/De Greef (Machiavel). Dix titres on été mis en boîte au studio Hautregard de Battice ; et c’est aujourd’hui le célèbre label prog Musea qui assure la distribution de cette première plaque aux accents médiévaux.

Théâtral et emphatique, « Taliesyn » aborde des thèmes décalés sur une structure musicale complexe, caractérisée par le son divin de l’orgue Hammond, mais aussi tapissée de chœurs et accessoirement balayée d’interventions de flûte et de cordes. Des titres comme « Le Dragon », « L’homme aux Sandales », « Sorcières » ou « Les galériens » reproduisent indéniablement l’ambiance mystérieuse, tantôt tragique, tantôt comique, de « Au-delà du Délire », chef-d’œuvre incontestable du père Descamps et de ses laquais d’Ange. Ici encore, les paroles s’enchaînent et coulent paisiblement. Si les lyrics baignent au sein d’un univers de contes et de légendes, ils ne sont pas toujours aussi inoffensifs qu’ils n’y paraissent. Quant à la musique, elle s’inspire autant du rock que du jazz, trahissant même des accents empruntés à la Renaissance. Le tout est enrichi de trouvailles absolument ingénieuses au niveau des arrangements. A l’heure où vous lirez ces lignes, les titres du deuxième CD de Taliesyn seront probablement déjà enregistrés. Un concert au Spirit ou à l’Auberge de jeunesse de Tournai ne serait pas pour nous déplaire.

 

mardi, 19 mai 2009 21:23

Crack the Skye

Le cinquième élément de Mastodon constitue une œuvre majeure de la décennie, encore plus aventureuse que les opus précédents du combo qui est un peu au metal ce que King Crimson est au rock prog. Bien au-delà d’une ambition progressive déjà palpable sur « Blood Mountain », le quatuor concentre son énergie sur une construction qui réconcilie heavy metal, jazz rock et stoner.

Opus aux nombreux mystères, conçu peu avant la fulgurante tournée ‘Unholy Alliance III’ en ouverture de Slayer, « Crack the Skye » s’ouvre sur l’époustouflant « Oblivion ». Le ton est donné. Son limpide mais rugueux, production énorme, tempo plus lent qu’à l’accoutumée, pour un résultat plus en nuance. On note déjà un superbe solo évoquant, dès les premières mesures, David Gilmour. « Divinations », plus traditionnel, est aussi le morceau le plus court de l’album. 3’40 de heavy pure souche. « Quintessence » porte fichtrement bien son nom. Caractérisé par son refrain très aérien, l’utilisation de samples et de plans que ne renieraient pas Porcupine Tree ou Opeth, le groupe grave un titre passionnant, digne d’un kaléidoscope métallique. « The Czar », pièce maîtresse de la rondelle, s’étale sur 11 minutes. Son intro à l’orgue hammond et ses riffs lourds et fermes lorgnent résolument vers les seventies. On pense aussi aux développements du ‘Roi cramoisi’ et à la complexité du hard sympho de Rush. Le refrain est rendu encore plus efficace, toujours soutenu pas ce clavier délicieusement ‘purplelien’. La musique évolue crescendo et se dévoile, en finale, beaucoup plus agressive, nous aspirant dans un tourbillon de rythmes rigoureux. Une finale exécutée en forme de clin d’œil au Metallica de l’époque « Master of Puppets ». L’intro orientale de « Ghost of Karelia » trompe l’auditeur. Il s’agit du titre le plus caractéristique de la marque de fabrique Mastodon. Du gros heavy brut de décoffrage. Le titre maître de ce chef d’œuvre accroche dès les premières secondes. A cause de ses arpèges magnifiques auxquelles se marient des claviers. Ce n’est autre que Scott Kelly de Neurosis qui couche sa voie sur ce segment sombre, oppressant et qui maintient une tension proche de la transe au fil de ses 6 minutes sulfureuses à souhait. Dantesque, « The Last Baron » est le titre le plus contagieux et envoûtant. Bénéficiant de chœurs du plus bel effet en fin de course, l’œuvre, malgré sa durée (13 minutes) ne faiblit jamais et réinvente à elle seule tout l’univers d’un Mastodon au sommet de sa forme !

Noir et lyrique, hypnotique et déconcertant, « Crack the Skye » s’impose comme un futur album de référence.

mardi, 12 mai 2009 03:00

One Eye to Morocco

Ian Gillan demeure un éternel insatiable. Toujours charismatique, il s’impose un break entre deux tournées de Deep Purple, et nous offre un album solo pour le moins éclectique. Celui qui fait partie des légendes du hard rock seventies, au même titre que Sabbath et Led Zep, reste une référence pour bon nombre de nouveaux combos en revendiquant l’influence de ces monuments du rock lourd. En concoctant « One Eye to Morocco », Gillan s’éloigne bien judicieusement des racines purpleliennes et nous balance douze titres entre rock bluesy et pop exotique, lui permettant de chanter dans des registres différents. Mais son timbre de voix est immédiatement identifiable et il faut bien reconnaître que notre homme, contrairement à un Coverdale en déliquescence, a gardé toutes ses capacités vocales. Mais après avoir écouté cet elpee, on se demande où il veut en venir.

Taillé pour les ondes, le titre maître est imprimé sur un mid tempo sympathique et emprunte un refrain forcément ensoleillé. « No Lotion for That » semble plus rock, mais il faut attendre la plage suivante, « Don’t stop », pour enfin taper du pied. A cause du fameux jeu de congas dispensé par le chanteur de Deep Purple. Mais on reste perplexe. Souvent mélancolique, parfois dansante, l’œuvre ne tarde pas à nous faire tomber dans un ennui profond et à nous faire regretter le Gillan de « Toolbox », de « Dreamcatcher » et surtout de l’incontournable « Glory Road », son chef d’œuvre (solo) absolu sorti en pleine New Wave of British Heavy Metal au début des eighties. Certes Mr. Gillan a voulu se faire plaisir et il est vrai que l’homme n’a plus rien à prouver. Et devant la légendaire humilité de ce grand personnage il serait indécent de baver sur sa production et de faire la fine bouche. En conclusion, « One Eye to Morocco » n’est pas un album séduisant ni irrésistible ; le résultat est même mitigé. Mais il possède au moins le pouvoir de nous faire prendre conscience de l’immense talent vocal d’un chanteur dont on parlera encore lorsque les membres de Tokyo Hotel rejoindront la maison de retraite.

 

mercredi, 13 mai 2009 18:01

Live In Anaheim (Cd + Dvd) (2)

La sortie de ce double live concocté par le prolifique Ian Gillan est étonnante. Non pas à cause de sa nouvelle livraison solo « One Eye to Morocco » qui ne propose que du nouveau matériel. Mais parce qu’en 2006, « Gillan’s Inn » compilait déjà toutes les périodes de la carrière du chanteur de Deep Purple. Ce « Live in Anaheim » s’inscrit exactement dans la même démarche et fait donc office de doublon. Outre cet aspect récidiviste, on se réjouit toujours autant de retrouver le grand Ian interpréter des œuvres de Deep Purple moins connues dans des versions live. « Into the Fire », « Wasted Sunsets », « Not Responsible », et autre « When a Blind Man Cries » prennent ici une toute autre dimension, même s’il manque incontestablement la touche magique d’un certain Blackmore. Moins réjouissant, le solo de batterie de Randy Cooke. Il ose, mais sa prestation est de piètre facture. C’est Ian Paice qui doit se tordre de rire dans son coin. Gillan s’éclate, il communique avec son public, plaisante et se remémore de bons souvenirs. Parmi les très bonnes surprises, il y a bien entendu les grands classiques de Gillan (solo) : « Men of War », « Bluesy blue Sea » et surtout le très heavy « Unchain Your Brain », une bombe dont l’original figure sur le somptueux « Glory Road », point d’orgue de la carrière de Gillan hors Purple ! Parmi les moins bonnes, on évitera la jam terriblement ennuyeuse de « River’s of Chocolate » et la reprise tout à fait dispensable de « Smoke on the Water » qui n’apporte rien. Et une fois de plus, la période Black Sabbath de Ian Gillan est complètement occultée. Un « Zero the Hero » ou un « Trashed » extrait du terrifiant « Born Again » du Sab aurait été bienvenu. Bref, un résultat un peu ‘light’ pour un opus sensé représenter l’ensemble de sa carrière ; cependant, « Live in Anaheim » reste tout à fait agréable à écouter, si l’on est bon public. Signalons pour les amateurs d’images, que la version bonus est enrichie d’un Dvd anecdotique recelant les traditionnelles interviews et galeries de photos. Sans grand intérêt !

mardi, 12 mai 2009 03:00

White Noise

Enormissime dans sa natale Australie, The Living End digère autant l’influence des Clash que des Stray Cats ou d’AC/DC. « White Noise » constitue un excellent cinquième chapitre dans une discographie pour le moins inégale. Plus punk rock que metal, The Living End enchantera davantage les oreilles des fans de Green Day et de Alter Bridge que celles des fidèles de Rose Tatoo et de Angel City, autres pointures graisseuse du pays des kangourous. Mixé par le célèbre Brendan O’Brien, coupable du son gigantesque du dernier AC/DC et autre Pearl Jam, « The Living End » s’inscrit dans la veine des groupes punk/garage qui possèdent le sens de la diversité et un côté accrocheur plutôt prononcé. Vous avez dit commercial ? Peut-être sur ses terres, mais en Europe, le combo n’est pas encore arrivé à décrocher le moindre hit. Pourtant, « White Noise » recèle quelques tubes potentiels. Le combo s’exprime de bien des façons ; tantôt agressif « Waiting for the Silence », parfois sirupeux « Make the Call », et histoire de faire bien les choses, un solide clin d’œil à AC/DC lors de l’intro d’un « Loaded Gun » calquée sur le fameux « Thundestruck » du célébrissime groupe des frères Young. On relèvera également la présence de « Sums like Us », une plage bouclant cette sympathique galette sur des tonalités pop-rock et surtout dub-reggae. The Living End s’offre ici un opus pas prétentieux pour un sou, mais susceptible de devenir un classique du rock pour les moins de vingt ans !

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