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Le poison de Cathedrale…

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Il y z-a bientôt 10 ans que sont parues les toutes premières démos de Cathedrale. Depuis, la formation toulousaine a sorti quatre albums, tourné aux quatre coins de l’Europe et s’est définitivement installée comme une figure incontournable de la scène indépendante en France.

Cathedrale signe son retour à travers un cinquième opus ambitieux, sombre et intense, « Poison ». Ce penchant plus sombre se manifeste autant dans l’approche du son (le synthé fantomatique de « Healing », le bruitisme du diptyque « Polonium » / « Radium », pour lequel le groupe enregistre une chaîne en métal ou les guitares menaçantes de « Enchantress ») que dans les thèmes abordés par la formation : aseptisation des espaces urbains dans « Monuments & Bricks », angoisse des transports dans « South Life », rapport à l’addiction (« Cravings ») ou à la mort (« Wave Goodbye »). Le combo convoque les figures de Baudelaire, Marie Curie, Circé ou des cavaliers de l’Apocalypse dans des textes bien plus intimes que par le passé, qui font de « Poison » son disque le plus personnel à ce jour.

Ce cinquième long playing de Cathedrale laisse entrevoir un groupe en pleine possession de ses moyens, qui définitivement libéré du poids de ses influences, accouche à la fois de son œuvre la plus viscérale et la plus maîtrisée. Illustré par une pochette de Guillaume Berneau à partir d’une photo prise par le band en tournée, « Poison » est paru ce 14 février 2025, via Howlin’ Banana Records et Regarts.

Le clip de « Silent Castel » est à découvrir ici

 

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