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Gorillaz

Cracker Island

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Pour enregistrer son huitième LP, Gorillaz a de nouveau bénéficié du concours de toute une floppée de collaborateurs.

Beck est ainsi crédité sur le morceau final, « Possession island ». Mais il se montre plutôt discret, alors qu’un sifflotement rend le climat léger tout comme les interventions électro à la Todd Rundgren.

Bad Bunny chante en espagnol le reggaeton « Tormenta », une compo parfois jazzyfiante et à la ligne de basse aquatique.

Kevin Parker (Tame Impala) entraîne « New gold » dans une brume néo-psychédélique.

Stevie Nicks (Fleetwood Mac) chante en duo avec Damon Albarn l’élégant et rythmé « Oil ».

Thundercat se consacre à la basse et aux backing vocaux sur le titre maître, une piste… disco.

Parmi les guests on épinglera encore la présence d’Adeleye Omotayo, de Bootie Brown et MC Bin Laden.

Et si « Skinny ape » se nourrit de sonorités exotiques, la mélodie de « The tired influencer » semble s’inspirer de Prefab Sprout.

La patte d’Albarn est bien présente tout au long de « Baby queen », une compo qui relate sa rencontre avec la princesse Siribha, en 1993, lors d’un concert de Blur, à Bangkok.

La bande animée à Damon Albarn et Jamie Hewlett n’a pas exploré, sur « Cracker Island », de nouveaux horizons sonores, mais semble plutôt avoir voulu se rappeler au bon souvenir de ses aficionados…

 

Gorillaz

Le dernier culte de Gorillaz…

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Une nouvelle aube se profile pur Gorillaz. Murdoc, Noodle, Russel et 2D sont de retour avec leur nouveau single "Cracker Island", qu'ils ont interprété en live à Werchter Boutique dimanche dernier. Gorillaz a collaboré sur ce morceau avec le bassiste Thundercat. C'est Greg Kurstin qui s’est chargé de la mise en forme.

Le plus grand groupe virtuel du monde a déménagé à Silverlake, en Californie. Là-bas, il s'avère que le seul moyen de trouver un sens à la vie est de rejoindre ‘Le dernier culte’ dont Murdoc est le chef ultime.

Pour rejoindre ‘The last cult’, c’est ici

Pour écouter « Cracker Island », c’est

 

 

Gorillaz

Humanz

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Six ans déjà que Gorillaz n’avait plus publié d’album ! Le retour du plus célèbre band virtuel était donc légitiment fort attendu, d’autant qu’il ne manque pas de collaborations en tout genre. Et autant le dire tout de suite, c’est la grande, grande, classe. Comment est-il possible de se renouveler aussi fort, tout en restant fidèle à soi-même ? C’est de la schizophrénie musicale à souhait ! Mais Dieu que c’est bon. L’écoute de ce « Humanz » est un de ces moments privilégiés, ces excellents instants, simples, dont on garde un superbe souvenir. De morceau en morceau, on s’étonne, et les 20 titres défilent à une vitesse folle.

Ces grands fous osent tout sur ce nouvel opus. Ils arrivent à se revisiter eux-mêmes sans se trahir et y parviennent d’une manière impressionnante. Tout est aussi juste que surprenant. Parce qu’il est vrai que les fans les plus stricts auront peut-être dû mal à s’y retrouver, mais pas un titre n’est à jeter. Tout est à la hauteur de leur réputation. Il suffit de voir le clip de « Saturnz Barz » pour se rendre compte que l’inventivité et l’audace sont toujours bien au rendez-vous.

C’est une dichotomie de malade qui se présente. On a tout autant envie de s’emballer diaboliquement que de se laisser bercer mélancoliquement. Ce disque est complètement possédé. Il suffit d’entendre l’intro pour en être convaincu. L’esprit malin enfermé dans « Humanz » devient contagieux immédiatement ; il se propage, prend aussi possession de notre esprit pour le réduire à l’esclavage et le contraindre à tout accepter. Et le charme opère sans qu’on y résiste, sans qu’on y oppose aucune volonté. Pas la peine de tenter l’exorcisme, il est bien trop puissant pour le commun des mortels. C’est sans doute pourquoi, ils ont choisi la voie de la virtualité, pour éviter ce décalage entre ce qui est réalité et ce qui relève de l’impossible.

Certaine morceaux se détachent malgré tout. Ainsi, la « Sex Murder Party » est incroyablement… envoûtante. Elle pourrait sans problème appartenir à cette galaxie Gorillaz qui se constitue d’étoile en étoile, de titre culte en titre culte. Mais la grosse surprise vient d’« Hallelujah Money » qui a de quoi étonner. On pourrait encore s’attarder sur le parfait « Ascension » mais à quoi bon tenter de décrire quelque chose d’aussi éloigné de nos capacités de perception, seul le sentiment présent comptera.

Si bémol il faut mettre, on peut peut-être déplorer de ne pas sentir un tout grand tube comme ont pu l’être « Melancholy Hill », « Feel Good Inc. » ou « Clint Eastwood ». Et encore qu’au fil des écoutes, il n’est pas impossible que même cette fine barrière empêchant encore la perfection de tomber dans les bras de Gorillaz ne disparaisse. Foncez, dévorez-le, laissez-vous dévorer, succombez…

 

Gorillaz

Plastic Beach

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2D, Noodle, Russell et Murdoc se tiennent tranquilles, un cocktail à la main et les pieds dans l’eau. Les quatre ‘virtual heroes’ ont rassemblé du beau monde autour de leur ‘Plastic Beach’. C’est à Snoop Dogg que revient l’honneur de délivrer le petit speech d’ouverture (« Welcome To The World Of The Plastic Beach ») et déjà, ça le fait grave. Les hôtes ne se sont pas foutus de la gueule des convives. En guise de première danse, « White Flag » prend un envol arabisant, sorte de séquelle orientale au projet « Monkey : Journey To The East ». La promenade ne fait que commencer, mais le quatuor en fait déjà voir de toutes les couleurs à leurs invités au travers d’hymnes estivaux aux atmosphères diamétralement opposées (l’intriguant « Stylo » suivi d’un « Superfast Jellyfish » délirant et soutenu par De La Soul et Gruff Rhys).

Au terme de cet échauffement, un magnifique coucher de soleil. En fond sonore, le splendide « Empire Ants ». Gorillaz a sorti le grand jeu, en compagnie de Yukimi Nagano de Little Dragon. Les invités de marque se succèdent alors à une vitesse folle. Ainsi, Mark E. Smith (The Fall) s’active sur un « Glitter Freeze » déboulant à du 100 à l’heure avant de donner le relais à un Lou Reed relax derrière son « Some Kind Of Nature ». S’ensuit un petit tour du côté de la bien nommée ‘Melancholy Hill’ où Albarn prend les choses en main, seul. L’air se rafraîchit. Sur le chemin du retour, le chanteur conte ses déboires à qui veut l’entendre au son d’un « Broken » qui parvient, judicieusement, à focaliser toute l’attention sur lui. La promenade se clôture autour d’un feu de joie sur une plage d’où s’échappent des sons hypnotiques (« Plastic Beach », « To Binge »). Mos Def et Bobby Womack, qui se relayaient  au micro de « Stylo », s’y succèdent cette fois (« Sweepstakes », « Cloud Of Unknowing ») pour un ultime adieu. Les festivités touchent à leur fin. 2D, Noodle, Murdock et Russell remontent alors à bord de leur « Pirate Jet » avant de filer vers de nouvelles aventures. Et si leur nouvelle destination est aussi surprenante que celle-ci, dieu sait qu’on sera les premiers au rendez-vous…

Gorillaz

D-Sides

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Issu du cerveau, perpétuellement en ébullition de Damon Albarn, le projet Gorillaz a vu le jour en 1997. Bénéficiant de la collaboration de Jamie Hewlett, Cass Browne, Simon Tong et Niho Hatori entre autres, il met en place un groupe virtuel que l’on ne présente plus. Quand un ogre à l’appétit féroce comme Albarn et à qui Midas à transmis son don, décide de frapper fort, il vaut mieux se mettre à l’aise pour prendre les claques inévitables susceptibles de tomber. Après avoir commis « Gorillaz » en 2001, « G-Sides » en 2002, « Demon Days » en 2005, cette tribu d’allumés nous propose, « D-Sides », son dernier elpee. Un double ! En principe, ce serait le dernier concocté par la formation, sous son concept actuel. Je dis bien, en principe ; car rien chez ces lascars, rien n’est à prendre au sérieux, tant le ‘groupe fantôme’ se complait à apparaître et disparaître à sa guise. Les membres du combo auraient déclaré récemment, que Gorillaz allait muter et proposer quelque chose de neuf et de détonant. Personnellement, je pensais que c’était déjà le cas. A vrai dire, je me suis gouré fortement.

Sans être condescendant, « D-Sides » est purement génial. Il collige des morceaux pas encore exploités, destinés aux flip sides (mais qui méritent manifestement de figurer sur la face opposée) et des remixes inédits sulfureux. Le box est scindé en deux galettes distinctes. La première de ces sucreries aligne des morceaux inédits comme « 68 State » (sorti uniquement sur la version Japonaise de « Demon Days »), « Highway », « Rock It »,… En tout, 13 plages savoureuses dessinant, sans surprise, un arc en ciel reflété directement par les enceintes. C’est après avoir effectué un incroyable plein d’énergie incroyable, que le deuxième cd est placé dans le lecteur. Et –oooh pas de surprise– un coup de maillet fini de nous achever en deux temps, trois mouvement. Epinglant 9 remixes, dont le « Feel Good Inc » opéré par Stanton Warriors, « Dare » repris deux fois, la première par DFA, la deuxième par Soulwax, « Kids With Guns » par Hot Chip, « El Montana » par Metronomy,… on ne résiste pas longtemps avant de succomber sous l’émotion. Il serait idiot d’attendre la fin de cette chronique pour vous décider à vous ruer chez votre disquaire, afin d’acquérir cet album indispensable à votre collection. Pour ma part, ‘respect’ est le seul mot que j’arrive encore à prononcer après son écoute.

Gorillaz

Demon Days

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Le nouvel opus du groupe ‘cartoonesque’ causera peut-être moins de dégâts dans les hit-parades, mais ce n’est pas grave. Cette œuvre sombre et dépressive aspire tous les grands courants de la pop moderne (électro, hip hop, funk, reggae, folk, rock) et les recrache pour créer un assortiment inédit. Malgré les quelques changements de personnels (exit Dan The Automator et Del Tha Funky Homosapien), « Demon Days » plane cent coudées au dessus du précédent elpee. Les chansons de Damon Albarn n’ont jamais été aussi belles et la production de Danger Mouse est tout simplement renversante d’imagination. Non seulement les invités s’y bousculent au portillon (NDR : De La Soul, Ike Turner, Shaun Ryder et Roots Manuva y opèrent des apparitions marquantes), mais ils participent au climat particulier qui envahit « Demon Days ». Une atmosphère de fin du monde qui en rend l’accès difficile mais qui récompensera les persévérants ; car on tient ici un chef d’œuvre.

Gorillaz

G-sides

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Petit rappel " G-sides " est une nouvelle version du premier album de Gorillaz. Un album déjà classé incontournable, depuis la sortie du fameux single " Clint Eastwood ". Cette version garde ce qui a fait le succès du premier opus, c'est à dire un flow musical impressionnant qui a puisé ses racines dans le meilleur du hip hop, du rock, du reggae ou encore du punk ; ce qui procure cette alchimie musicale incomparable. Ce groupe virtuel mené de façon bien réelle par Damon Albarn (leader de Blur), a su créer la surprise. En effet, chaque morceau de l'album exsude fraîcheur et innovation musicale. Revenons à nos moutons, en se penchant sur le cas de " G-sides ". Enrichi de deux excellent remixes, dont celui beaucoup plus hip hop de " Clint Eastwood ", il épingle sept inédits et une version radio de " Rock the house ". Cerise sur le gâteau, le CD inclut deux clips et pas des moindres : l'impressionnant de réalisation " Clint Eastwood " (encore lui) et " Rock the house ". Une excellente idée, il faut le souligner ! Encore une fois une belle réussite de Gorillaz.

 

Gorillaz

Gorillaz

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Gorillaz a tout pour plaire : un visuel ‘cool’ décalé, soigné mais surtout calibré, une petite histoire pleine de mystère et une belle brochette de guests ( parmi lesquels on retrouve quand même le chanteur de Blur, Damon Albarn et le rapper Del the Funky Homosapien) qui crédibilise le tout. Je ne m'amuserai pas à décortiquer chaque titre de cet album. Sachez seulement que potentiellement n’on est pas prêt de ne plus entendre parler de Gorillaz. Jamais franchement désagréable, ce premier album éponyme ratisse large : hip hop à la Beastie Boys, fausse lo-fi, bidouillages et scratches maîtrisés. Bien dans l'air du métissage et du mariage des genres improbables ou tout au moins anachroniques, je demande à voir ce qui restera de cette hype une fois le soufflet retombé. Car tout me laisse à penser que c'en est une. Et je me méfie toujours un peu des hypes. Le rendez-vous est donc pris pour le deuxième album…