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Left Lane Cruiser

Claw Machine Wizard

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Il y a déjà 10 ans que ce duo issu de l'Indiana propose un cocktail tumultueux de garage, blues, rock et punk. Et au fil de ses albums, manifestement, il ne lâche rien. Au départ, LLC avait emprunté le sillage tracé par des formations comme Black Keys ou White Stripes. Depuis, l’expression sonore est devenue bien plus personnelle. L'inaltérable Freddy J Evans IV est toujours aux commandes. Il se consacre à la slide et au chant. Il est épaulé par le percussionniste Pete Dio. Les sessions se sont déroulées au sein du studio Off the Cuff de Jason Davis, dans leur base à Fort Wayne.

Le titre maître entame les hostilités. Agressif, le chant punk libère une puissance destructrice. Une voix qui demeure aussi féroce tout au long de "The point is overflowing", un blues plus sauvage et sans compromission, digne du label Fat Possum. Métallique, la slide alimente "Booga Chaka", un blues farouche qui intègre parfaitement les percussions. Une plage de choix ! Plus surprenant, la voix de Freddy devient plus douce sur "Lay down". Et c’est encore sans la moindre colère qu’il aborde "Burn em brew", une plage discrètement tapissée par un orgue. Caractérisés par des éclats de slide, "Still rollin" et "Lately" replongent dans le garage. "High maintenance" émarge au Mississippi blues. Enfin, les interventions au bottleneck sur la gratte électrique ainsi que les riffs plaqués et implacables dopent littéralement la plage finale, "Liquor store", la voix de Freddy se chargeant du reste. Excellent !

 

Left Lane Cruiser

Beck in black

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Left Lane Cruiser est déjà de retour. Réunissant le chanteur/guitariste/harmoniciste Frederic J. Evans IV et le percussionniste Pete Dio, le duo avait publié son dernier opus, opus "Dirty spliff blues", l’an dernier. Issu de Fort Wayne, dans l’Indiana, il nous propose, à nouveau, une forme de garage qui puise ses racines au sein d’un Mississippi blues inspiré par R.L Burnside, Junior Kimbrough et T-Model Ford, mais mijoté à la sauce punk ! Le tandem a signé chez Alive en 2007. Et ce "Beck in black" n’est pas un véritable nouvel opus, mais un recueil de morceaux qui remontent avant 2014 ; soit lorsque le drummer Brenn Beck, siégeait encore derrière les fûts. Certains datent même des débuts de LLC. Mais le plus intéressant procède de la présence de six titres inédits.

L’opus s’ouvre par "The pusher", un morceau signé par le chanteur folk Hoyt Axton et popularisé par Steppenwolf. Il avait même servie de B.O. au film "Easy Rider", en 1969. Le climat est paisible. L’adaptation est assez propre. Fred s’y distingue à la slide. Son vocal est particulièrement âpre. Issu de "Junkyard speed all", "Circus" macère dans le garage, une piste enregistrée en 2011. Evans chante frénétiquement et maltraite son bottleneck tout au long du country blues nerveux, "G Bob". Extrait de "Rock them back to hell", "Zombie blocked" baigne au sein d’une atmosphère terrifiante. La voix gémit. Les percus de Brenn Beck sont amples. Et il souffle comme s’il était à l’agonie, dans l’harmonica. Seules les cordes métalliques parviennent à s’évader de cet environnement constamment sous pression. Une voix lugubre hante "Chevrolet", une piste rehaussée par la présence de Jim Diamond, célèbre producteur issu de Detroit qui a notamment bossé pour Dirtbombs, White Stripes, Sonics et Fleshtones. "Sausage Paw" c’est le pseudo attribué à Brenn Beck. C’est aussi le titre d’une nouvelle plage. Le son est toujours aussi primaire. La slide vous pénètre subrepticement. Beck impose une rythmique hypnotique, tandis que débridées, les cordes d’Evans se libèrent. Subtilement tapissé par les interventions d’un clavier, "Bloodhound" est un autre inédit. Les riffs sont écrasants. Seule la slide parvient à se libérer de cette emprise. Une forme de punk sauvage et primaire alimente "Crackalacka". Le drummer pourchasse le vocal. La slide du leader est dévastatrice. Ecrasant, dense, "Hip Hop" figure sur l’elpee "Junkyard speed ball". Invité, James Leg se réserve les claviers ; et ses interventions surannées sont superbes. "Heavy" est tiré de "Bring yo’ ass to the table", le premier long playing publié chez Alive. Une piste redoutable, implacable et primitive, qui mérite bien son titre. "Maybe" est un autre fond de tiroir. Tour à tour tranchante ou déjantée, la gratte entretient un climat psychédélique. "Amy’s in the kitchen" colle parfaitement au style du duo. Un Mississippi blues au profil impitoyablement punk. Le long playing s’achève par deux compos inédites. Tout d’abord "Chicken". Reflétant une forme de mal-être, délirante, cette plage est hantée par une voix torturée. A vous flanquer des frissons partout. Enfin, une version instrumentale de "Juice to get loose", qui agrège cordes acoustiques et amplifiées. De quoi vous donner le coup de grâce !

Left Lane Cruiser

Dirty Spliff Blues

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Fondé en 2004, Left Lane Cruiser nous vient de Fort Wayne, dans l'Indiana. Influencé par le son du pays des collines au Nord du Mississippi, il pratique un blues primaire largement amplifié. A l’origine, le combo se résumait à un duo, soit le guitariste Fredrick Joe Evans IV et le percussionniste Brenn Back. Le tandem se partageant les vocaux. En 2008, il signe chez Alive Records, et y publie l'album "Bring yo' ass on the table". Depuis, il a gravé quelques long playings, en général, bien reçus par la critique et les mélomanes. En 2013, la paire recrute Joe Bent, un bassiste/vocaliste ; et l’an dernier Brenn Beck a cédé ses baguettes à Pete Dio. Découpé en dix pistes, "Dirty Spliff Blues" constitue donc leur nouvel opus.

Le départ est explosif. Le trio se déchaîne dès "Tres borrachos". Les percussions de Pete stimulent bien l'ensemble. La voix est –et c’est la norme– éructée. Particulièrement amplifiée, la guitare déchire. La rythmique et la ligne de basse sont écrasantes, mais épaulent parfaitement le dobro bien électrifié, alors que des sonorités d’orgue monocordes filtrent en arrière-plan. Soudée et cohérente, la machine de guerre est lancée, et rien ne pourra l’arrêter. La voix de Freddy st implacable sur "Whitebread n' beans". Des sonorités de cordes malsaines introduisent "Tangled up in bush". Le leader est armé d'un bottleneck pour faire subir les pires outrages à sa slide. Et elle gémit de douleur. "Heavy Honey" baigne au sein d’un climat accablant. Sorte de cri primal, rageur et sauvage, le titre maître se réfère au joint de marijuana mélangé au tabac, le ‘dirty spliff’. Les trois musicos reprennent en chœur : ‘We can't see through the brown’. La référence au cannabis est partout. Elle illustre la pochette. Et est même rappelée par une image collée sur le cd. Pete Dio se multiplie aux percus pour entamer "Cutting trees". Manifestement, la délicatesse n'appartient pas au monde de ce combo issu de l'Indiana! Un riff rageur lamine "All damn day". Il ne connaîtra pas la paix! Deux grattes se conjuguent tout au long de "Skateboard blues". Faut dire qu’outre sa basse, Bent a apporté sa guitare ‘Skateboard’. Elle ne recèle que deux cordes plaquées sur une planche à roulettes. Mais elles sont amplifiées. C'est aussi et certainement la meilleure piste blues de l'opus. La plaquette incandescente s’achève par "She don't care". Destructeur, ce dernier rockin’ blues est dynamité par une invraisemblable partie de percus…

 

Left Lane Cruiser

Rock them back to hell!

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Le duo hillbilly/punk/blues de l'Indiana est de retour. Petit rappel, le tandem puise ses sources au sein de l’écurie Fat Possum, R.L Burnside et toute sa famille en tête bien sûr, mais également Junior Kimbrough. Un style caractérisé par un son primaire, brut, auquel s’identifiaient et s’identifient encore les artistes issus des collines au Nord du Mississippi. Left Lane Cruiser réunit Frederick ‘Joe’ Evans IV, préposé au chant et à la guitare slide ainsi que Brenn ‘Sausage Paw’ Beck, partagé entre les drums, les percus et l’harmonica. En 2007, le band signe chez Alive Natural Sound, label sur lequel il a publié cinq elpees à ce jour, dont "Painkillers" en 2012. Pour concocter "Rock them back to hell!", LLC a bénéficié d’un véritable travail de production. Et notamment d’overdubs afin, par exemple, de permettre le recours à trois lignes de guitare au même moment.

Et on s’en rend compte dès "Zombie blocked". Une compo particulièrement dense, au cours de laquelle les musicos n’hésitent pas à en remettre une couche, en se servant de cette technique mise à leur disposition. Quant aux vocaux, ils se révèlent sauvages et sans concession. Un seul musicien subsidiaire a participé aux sessions. Il s’agit de Kevin Jackson, l'oncle de Brenn. Il souffle dans son harmo tout au long d’"Electrify" et parvient même à se frayer un chemin au sein de cette compo inextricable, fruit d’un enchevêtrement de cordes, qui colle bien au style garage. Evans IV éructe ses paroles tout au long de "Neighborhood". Manifestement, il est en bisbille avec son voisinage. Furieux, il sort son bottleneck et le glisse âprement le long de son manche. Des cordes acoustiques amorcent "Juice to get loose", une plage qui nous plonge d’abord dans une forme d’éthylisme. Avant que Beck déballe ses gadgets. Une accalmie, même si elle sera brève. Joe interprète "Overtaken" à la manière d’un Robert Plant impétueux. La guitare finit par s’extirper du flot de percussions, avant que la voix ne reprenne le dessus. "Be so fine" permet à LLC de replonger au cœur de son domaine de prédilection, le delta rockin' blues métallique. La slide arrache tout sur son passage. Cet acharnement destructeur constitue sans aucun doute le sommet de cet elpee. Aucune compromission n’est admise. Le duo revient carrément de l’enfer. Joe chante rageusement "Jukebox". Son bottleneck est nerveux, opiniâtre. Les litres de bière qu’il a ingurgité lui donne la force d'exorciser les dernières réserves qui coulent encore dans ses veines. "Coley" s’étire paresseusement. La voix est enfin naturelle lors de ce blues au cours duquel il laisse échapper des notes acoustiques empreintes de douceur. Le duo remet ensuite un peu d'huile dans les rouages. Imprimée sur un mid tempo hypnotique, le morceau libère à nouveau des sonorités poisseuses, traçant une piste destinée à permettre le retour des morts-vivants de l’Empire des Ténèbres. Brenn et Joe avalent une solide rasade de Jack Daniel’s (NDR : à moins que ce ne soit du Southern Confort) pour amorcer le titre final, "Righteous". La slide entre en transe et force le passage vers l’issue triomphale...

 

Left Lane Cruiser & James Leg

Painkillers

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Left Lane Cruiser est un duo originaire de Fort Wayne dans l'Indiana. Il réunit le chanteur/guitariste Frederic ‘Joe’ Evans et le drummer/percussionniste Brenn ‘Sausage Paw’ Beck. La paire est responsable d’un blues primaire, brut, réminiscent de ce qui se pratiquait dans les collines du Nord Mississippi et dont la figure de proue était le vieux bluesman local, feu R.L Burnside. Pensez au label Fat Possum!

Le tandem mêle roots, blues, country et bluegrass, tout en adoptant une attitude punk garage ; mais de toute évidence, il s’intéresse à la musique issue du plus profond des States. Le duo avait publié un tout premier elpee en 2006, "Getting down on it", un disque paru chez Hillgrass Bluebilly, avant d'être signé par Alive, pour lequel il a gravé "Bring yo ass to the table" en 2008, "All you can eat" en 2009 et enfin "Junkyard speed ball" en 2011. Depuis, la paire a régulièrement collaboré en compagnie de James Leg. De son véritable nom John Wesley Myers, il avait concocté un elpee solo, "Solitary pleasure", sur le même label. En outre, Leg est également chanteur et claviériste au sein d’un autre duo, Black Diamond Heavies. Et pour enregistrer cet opus, le trio a reçu le concours du bassiste des Dirtbombs, Jim Diamond, ainsi que du vétéran noir Harmonica Shah, le célèbre harmoniciste issu de Detroit.

"Painkillers" est un long playing un peu particulier, car il ne réunit que des reprises de stars confirmées du blues et de la rock music! L'ouverture ne nous laisse guère le temps de souffler. Le climat est torride. Furieuse, la slide gémit tout au long du "Sad days lonely nights" de Jr Kimbrough. Les claviers de Leg ont du répondant. Le choc entre Joe et James ressemble à un véritable combat de tranchée. Il est vrai que l’image reproduite sur la pochette était prophétique. Ces pilules, véritables "Tueuses de la douleur" qu'il est conseillé de prendre avec un grand verre de whisky, et dont les effets secondaires peuvent entraîner l'euphorie et un désir incontrôlable de danser le boogie! Hound Dog Taylor était un des plus grands sliders du blues. Sur son "She's gone", le bottleneck de Joe ne tient pas en place. Il est judicieusement talonné par l'harmonica de Shah, le souffleur de Detroit, âgé de 66 ans. Issu du répertoire de Bob Seger, "Come to Poppa" baigne dans une atmosphère relaxante. La guitare semble domptée. Les interventions à l’orgue lorgnent manifestement vers Jon Lord voire Ray Manzarek. Le chant devient féroce sur le "Shake it" de John Lee Hooker, un boogie plutôt sauvage qui accorde de l'espace au vieux Shah! Une solide tranche de punk blues juke joint! Les vocaux sont carrément déjantés et décapants tout au long du "If 6 was 9" de Jimi Hendrix, une plage balisée par un riff de gratte monumental et parcourue d’accès d’orgue plutôt appuyés. Willie Dixon a écrit "Red Rooster", un classique popularisé par Howlin' Wolf. Il fait ici l’objet d’une dissection à vif. Chapeau bas à Harmonica Shah qui parvient à s’imposer dans ce chaos sonore entretenu par la slide. James Leg siège derrière son roadhouse piano pour chanter le "Ramblin' my mind" du légendaire Robert Johnson. Sa voix évoque un Tom Waits qui aurait sifflé trois bouteilles de bourbon! Le "Chevrolet" de Taj Mahal carbure au groove. Et il est infernal. La basse de Jim et les percus de Sausage Paw s’affrontent à visière découverte. Shah revient une dernière fois vider ses poumons en exécutant le "When the levee breaks" de Led Zeppelin. Torturée, cette œuvre s’achève en toute décontraction, par la cover du "Sway" des Rolling Stones.

 

Left Lane Cruiser

Bring yo' ass to the table

Écrit par

Ce duo nous vient de Fort Wayne, dans l'Indiana. Mais en écoutant attentivement leur album, on finit par détecter les références de leur musique. Car manifestement, elle balayée par le souffle des collines du Nord Mississippi. A cause des sonorités dispensées. Déjantées. Réminiscentes de leurs lointains parents de chez Fat Possum! Joe Evans, alias Freddy J IV, chante et joue de la slide. Brenn Beck siège derrière sa batterie rudimentaire et sa panoplie de percussions. Difficile quand même de définir leur style. Sans trop prendre de risque on pourrait le décrire comme du heavy/boogie/punk/blues. Enumération à écrire dans l'ordre ou le désordre. Au choix. Une solution sonore manifestement primaire, sale, sans guère de production. En prise directe. Et pour cause, les prises de son en studio se sont déroulées comme si la formation affrontait son public, au sein d’un vieux juke joint enfumé. Brenn, le drummer, n’hésite jamais à en rajouter, une couche. Et même plusieurs. Il est d’ailleurs surnommé ‘Sausage paw’. Un véritable déménageur !

Frénétique et parfaitement intégrée dans le Sud profond, la musique de LLC puise donc bien des sources dans le Delta du Mississippi. Dès les premiers accords de "Wash it", la slide s'enfonce dans nos oreilles. Bien en profondeur. Elle n’en sortira plus qu’en fin de parcours. Et si d'aventure, elle s’autorise une pause, Brenn prend immédiatement le relais, histoire de nous asséner de violents coups percussifs. Un véritable enfer ! Pas le temps de reprendre son souffle et on embraie sur la plage suivante : "Set me down". Brenn doit avoir des bras en acier. La slide s'éclate. Et la pause de brève durée sert de tremplin aux deux possédés, déterminés à aller aux bout de leurs forces. Boogie ravagé, "Pork n' beans" aurait pu relever du répertoire de ZZ Top. Mais un ZZ Top, passé en enfer. Tout brûle en ce lieu maudit ; mais cette slide est tellement dense, qu’elle vous envoûte, vous pénètre, vous met à nu. "Big Momma" adopte un schéma semblable. Un boogie rageur, proche de la démesure. Les douze chapitres de cette aventure défilent en un éclair et sans jamais susciter le moindre ennui. Une homogénéité dans l’intensité et l’agressivité. La musique ne souffre pourtant pas d’une quelconque uniformité. La fureur constitue le dénominateur commun. Et reconnaissons qu’une plage comme "KFD" nous la ramène dans des limites plus sensibles. Brenn souffle dans un harmonica aux tonalités fantomatique. Le doigt d'acier fait vibrer les cordes, durant de brefs instants. Freddy y révèle un potentiel inattendu, empreint de délicatesse tout en surfant sur les différentes modulations de l'espace sonore. "Justify" émarge presque au punk. Enfin, surtout le chant. Le rythme épousant plutôt un Bo Didley beat. "Busket" et "Amerika" affrontent du garage punk. Le combat terminé, le tandem nous abandonne blêmes et livides. Et impossible de reprendre sa respiration. La paire impressionne lorsqu’elle se met à table. Elle avait démontré cet art culinaire, en avalant le plat de "porc et haricots". Et le confirme tout au long de "Amy's in the kitchen", une plage au cours de laquelle les riffs de la slide nous dévorent. En finale, "Heavy" reflète parfaitement son titre. Un opus à conseiller vivement aux fans des Black Keys ou encore North Mississippi All Stars. Remuez-vous, la musique continue!