Le titre aux consonances digitales de la nouvelle plaque de " My Dying Bride " correspond parfaitement aux sonorités contemporaines qu'exploitent désormais les maîtres du heavy atmosphérique anglais. Truffées de résonances propres à la Cyberculture, ces nouvelles compositions donnent dans l'expérimental, sans pour autant gommer la marque de fabrique du combo qui n'a jamais caché le culte qu'il voue à Black Sabbath. Si les synthés se font plus présents, et le violon plus discret, le chant demeure plaintif et lugubre, la guitare bien lourde et l'atmosphère plus romantique que jamais. Avec " Heroin chic ", seul titre qui pourrait désorienter le fan de la première heure, My Dying Bride évolue carrément dans le style ambient, tandis que la plage d'introduction, longue de douze minutes, emprunte les lignes mélodiques d'Iron Maiden brutalement interrompues par un break aérien digne du Floyd.