La Flemme tente de nous endormir…

La Flemme émerge comme un tourbillon coloré dans le paysage musical français, entraînant son public dans un univers où convergent des sonorités pop garage, des textures psychédéliques et une indéniable énergie nerveuse. Originaire de Marseille, ce groupe de…

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Hippo Campus sort la tête de l’eau…

Hippo Campus sortira son quatrième album « Flood », ce 20 septembre 2024. « Flood » constitue à la fois un disque et une renaissance. En effet, il a fallu cinq années au combo du Minnesota pour enregistrer 13 titres en seulement 10 jours à la frontière du…

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Bernard Dagnies

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mardi, 12 septembre 2006 03:00

And The Glass Handed Kites

Auteur d’une excellente prestation, accordée lors de la dernière édition du Pukkelpop, Mew a enregistré ce quatrième opus, en 2005. Ce disque vient enfin de bénéficier d’une distribution officielle en Belgique. Ce quatuor danois pratique ce qu’on pourrait appeler de la pop/prog. Pop. A cause des mélodies contagieuses, très contagieuses même (NDR : une fois infiltré dans votre matière grise, le refrain de « The zookeeper’s boy » ne vous lâche plus avant une semaine !) et puis des compositions qui dépassent rarement les 5 minutes (NDR : à deux reprises pour cet opus). Prog parce que la musique est à la fois complexe, atmosphérique et sophistiquée. A la croisée des chemins de Yes, Sigur Ros et Mercury Rev. Faut dire aussi que le chanteur, Jonas Bjerre possède un falsetto angélique, aussi éthéré que celui de Jón Þór Birgisson. Une voix sinusoïdale, parfois diluée dans de superbes harmonies vocales, dont il se sert comme un instrument. Prog encore lorsqu’on sait que la plupart des titres de « And the glass handed kites » s’enchaînent naturellement, comme si c’était un album concept. Une notion de concept accentuée par les lyrics cryptiques, visionnaires. On a ainsi parfois l’impression d’être plongé dans un conte de Grimm. Ou dans un opéra rock. John Mascis (Dinosaur Jr) est venu apporter son concours aux backing vocals sur deux morceaux (« Why are you looking grave ? » et « An enjoy to the open fields »). Etonnante, la symbiose opérée entre le xylophone et les synthés répond à une motivation davantage contemporaine. Mais le plus important est le résultat de ce cocktail. Hormis l’une ou l’autre ballade sans grand intérêt, le deux tiers de l’œuvre valent vraiment le détour. Et je pense tout particulièrement aux plages citées ci-dessus, mais également à l’interstellaire « Apocalypso » ou encore au single « Special ». Et si vous doutez encore de leurs capacités, sachez qu’en 2003, le Danish Music Critics Award Show leur avait décerné les titres d'album et de groupe de l'année…

 

 

mardi, 28 novembre 2006 02:00

Best of

La séparation de Luna, en 2004, était prévisible. Bien sûr, lorsqu’on a un petit faible pour un groupe, on a comme un petit pincement au cœur. Mais il est vrai qu’après 12 années d’existence et sept albums, la formation drivée par le chanteur/compositeur/guitariste/lyriciste Dean Wareham avait peut-être fait le tour du sujet. En outre, les changements de line up successifs et la tendance plus atmosphérique des derniers elpees a certainement eu une incidence sur cette décision. D’autant plus que le succès commercial n’a jamais été au rendez-vous. Même lors de la sortie de leur troisième opus, « Penthouse », sacré meilleur album des 90’s par le magazine Rolling Stone. Ce « best of » fait d’ailleurs la part belle aux quatre premiers cds. Dix-huit titres de pop visionnaire, cosmique, parmi lesquels figurent les inévitables « Tiger lily », « Slide » (NDR : Grasshopper de Mercury Rev était venu apporter un petit coup de guitare), « Superfreaky memories » ainsi que « 23 minutes to Brussels » et « Moon palace », deux morceaux qui avaient bénéficié de la participation de Tom Verlaine. Le disque contient un booklet de 24 pages abondamment illustré. L’histoire de chaque plage est détaillée et vous permet ainsi de découvrir les noms des multiples collaborateurs qui ont apporté leur concours au groupe, lors des sessions d’enregistrement. Cette splendide épitaphe est enrichie d’un deuxième cd exclusivement consacré à des reprises opérées par Luna. Des compos dont le band était particulièrement friand, mais qu’il réservait aux singles (NDR : ces disques sont de véritables raretés !), des Eps, des tributes ou autres morceaux destinés à des compiles en tous genres. Dix-sept titres sont ici réunis dont deux versions différentes de « Bonnie and Clyde », le « Jealous guy » de Lennon, « La poupée qui fait non » de Polnareff, « Season of the witch » de Donovan, « Dream baby dream » de Suicide et « Thank you for sending me an angel » de Talking Heads. Un régal pour les oreilles !

 

mardi, 11 juillet 2006 03:00

Watch you don´t take off

Leya nous vient d’Irlande du Nord. De Belfast, très exactement. Un quatuor dont la musique évolue entre britpop et britrock. Un fil conducteur : la voix de Ciaran Gribbin dont le timbre et les inflexions empruntent tour à tour à Matthew Bellamy, Danny McNamara, James Walsh ou encore Paul Draper. Dans ces conditions, difficile de ne pas imaginer que la musique de Leya évolue dans un univers rappelant tantôt Muse, Embrace, Starsailor voire Mansun. Et manifestement, elle devrait plaire à toutes celles et tout ceux qui ne jurent que par ce style si insulaire. Cependant, si c’est bien fichu, ça manque quand même d’originalité. Les arrangements symphoniques sont légion (NDR : somptueux ou emphatiques : biffer la mention inutile), l’instrumentation luxuriante, les changements de tempo fréquents, les mélodies mélancoliques. Et le tout est bien sûr dominé par les vocaux de Ciaran. Une compo parvient quand même à s’extraire de l’ensemble : « Again ». Tramée sur un piano sonore, elle monte progressivement en intensité avant de voler en éclats dans une orgie de sonorités cosmiques. Un peu à la manière de Radiohead. Pour le reste, on peut fermer la parenthèse…

mercredi, 20 août 2008 12:45

La glace noire d’AC/DC

Après huit années d’attente, AC/DC a enfin décidé de sortir un nouvel album. Il s’intitule « Black ice » et paraîtra ce 20 octobre. Le premier single, "Rock 'N' Roll Train", sera lui dans les bacs ce 28 août. L’album a été produit par Brendan O'Brien au sein des studios Warehouse à Vancouver, au Canada (NDR : ceux de Bryan Adams, pour être plus précis). Enfin, un Dvd consacré à un set historique accordé par la formation australienne, le 10 juillet 1996, à Madrid, sera mis en vente dès ce 8 septembre. Et pour clôture les bonnes nouvelles AC/DC a également décidé de repartir en tournée.

Tracklisting :

1) Rock 'n Roll Train
2) Skies on Fire
3) Big Jack
4) Anything Goes
5) War Machine
6) Smash 'n' Grab
7) Spoilin' For a Fight
8) Wheels
9) Decibel
10) Stormy May Day
11) She Likes Rock 'n' Roll
12) Money Made
13) Rock 'n' Roll Dream
14) Rocking All the Way
15) Black Ice

Lien Youtube :  http://www.youtube.com/user/acdc?ob=1

Pour plus d’infos : http://www.acdcrocks.com

 

mercredi, 20 août 2008 12:45

Annie Lennox opérée !

Annie Lennox a subi une intervention chirurgicale à la colonne vertébrale. L’opération s’est parfaitement déroulée et l’ex-Eurythmics entame sa convalescence. Conclusion, la sortie de son album rétrospectif, prévu pour le 15 septembre, est reportée au printemps 2009.

mardi, 19 août 2008 22:19

Breakfast in Suburbia

The Telepathic Butterflies est une formation canadienne, issue de Winnipeg très exactement, qui ne compte que deux membres permanents. Et fondateurs : l’excellent drummer Jacques Dubois et le chanteur/compositeur/guitariste talentueux Réjean Ricard. Rejoints pour la circonstance par le bassiste Eric Van Buren. Ils pratiquent une pop contagieuse, mélodique, ensoleillée, soignée, légèrement psychédélique, soulignée de superbes harmonies vocales, susceptible de rappeler tour à tour les Nits, Squeeze, Teenage Fan Club, Cotton Maher, le Who circa Tommy, les Hollies et les Beatles. Certaines compos sont même imprimées sur un tempo suranné, si souvent employé par les Fab Four à leurs débuts (pensez à l’elpee « Please please me »). En outre, elles ont été enregistrées sur des bandes analogues à 16 pistes. De quoi rendre le son encore plus ‘vintage’. Quant aux lyrics, ils traitent le plus souvent de l’inquiétude du quotidien, du manque de points de repère de l’être humain et de la paranoïa que ces difficultés entraînent.

mardi, 19 août 2008 22:15

Boomtown Gems

Paraît que leurs influences majeures oscillent quelque part entre les New York Dolls, les Stooges, Kiss et les Ramones. Un quatuor californien. Issu de San Francisco, très exactement. Franchement après avoir écouté les 11 plages de « Boomtown gems » (NDR : y compris le bonus track), on a envie de vider les flèches de son carquois, pour les clouer sur place, tant ils font injure à leurs maîtres. Seul « Crystal clear » échappe aux projectiles. Et pour cause, il a le bon goût de nous entraîner dans l’univers de Black Rebel Motorcycle Club. Pourtant, les vocaux falsetto apportent une touche de glam à l’ensemble. Malheureusement, les compos manquent cruellement de relief. Apache a déterré la hache de guerre ; mais elle est dans un piteux état. Aussi, il est préférable pour la tribu, de retourner dans sa réserve… Ugh !

mardi, 19 août 2008 22:14

Visiter

On ne va pas vous faire un dessin pour vous rappeler la définition d’un dodo ; aussi, dormez-en paix. Par contre le dodo, autre nom du Dronte, était un oiseau des Iles Mascareignes. Incapable de voler, ce volatile a été exterminé par l’homme au XVIIIème siècle. Mais venons-en maintenant à nos Dodos. Franchement, un nom à coucher dehors (NDR : oui, je sais le jeu de mots est facile). Un duo californien. Issu de San Francisco, très exactement. Partagé entre Meric Long et Logan Kroeber. Le premier se réserve les lead vocaux et se charge de tous les instruments à cordes (NDR : essentiellement acoustiques) et le second des percussions. Et ils n’hésitent pas à se servir des instruments les plus insolites. Mais le plus intéressant, c’est qu’ils utilisent toute cette panoplie pour en extraire des sonorités incroyables. En puisant dans leur imagination ; et puis en se servant de la technologie moderne. Autre particularité, les percus sont bien mises en avant. Parfois tribales, elles inoculent une plus grande vivacité aux compos. En outre, leurs chansons sont particulièrement mises en forme, fignolées, sculptées et parfois même lustrées d’arrangements (un zeste d’électro, quelques accords de piano, du glockenspiel et des cuivres), tout en préservant le sens mélodique. Un cocktail de pop, de psychédélisme, de punk, de blues, de world, de prog, de swing et de folk, au sein duquel on retrouve des traces, à des degrés divers, de Gorky’s Zygotic Mynci, Syd Barrett, Animal Collective, Sufjan Stevens, Arcade Fire, Beta Band, Tyrannosaurus Rex, Tom Waits, Robert Johnson, Elliot Smith et j’en passe… Et au plus on écoute cet elpee, au plus on s’en délecte…

 

mardi, 19 août 2008 22:09

We made this ourselves

« We made this ourselves » constitue le tout premier album d’Essie Jane Wilkinson. Il date de 2007. Un second est déjà paru, aux States, « The Inbetween » ; mais il n’est disponible chez nous qu’en import. En fait, Essie est de nationalité britannique, mais elle a émigré à New York. Ce qui explique le contretemps des sorties de ses disques. Une dame qui possède une superbe voix. Ethérée, austère, cristalline, elle peut rappeler Vashti Bunyan ou Sandy Denny ; mais si la musique peut être qualifiée de folk, elle ne manifeste jamais l’entrain du Fairport Convention. L’expression sonore est d’un minimalisme extrême : un piano, une guitare sèche, quelques frottements de drums, et circonstanciellement un zeste de cuivres ou un chouia de cordes. Et puis le tempo y est presque inexistant. On a l’impression de flotter au-dessus des nuages en contemplant des paysages qui défilent au ralenti. C’est beau, c’est mélancolique, mais si pour l’instant, vous avez un coup de blues, je vous déconseille vivement de vous immerger dans cette solution sonore, vous pourriez vous noyer dans votre chagrin…

 

mardi, 19 août 2008 22:04

N.A.L.T 1 - A fast Introduction

“N.A.L.T 1 - A fast Introduction” constitue le tout premier album de ce quatuor italien. De la région de Bologne, très exactement. Fait plutôt rare chez les Transalpins, ils chantent dans la langue de Shakespeare. Leur inspiration principale ? Les eighties ! Aussi bien le post punk, la new wave que le funk blanc. Pas étonnant que les chroniqueurs contemporains leur trouvent des affinités avec le punk funk de Radio 4 ou encore les Yeah Yeah Yeahs. Ce qui n’est pas tout à fait faux. Mais remettons un peu les pendules à l’heure, parce que Les Fauves ont creusé bien davantage dans le passé. Une quasi-constante : la basse groovy, ténébreuse et élastique. Pour le reste, c’est beaucoup plus subtil. D’abord, il y a la voix, dont le timbre campe un hybride entre Alex Turner (Arctic Monkeys), Pete Doherty (Libertines, Babyshambles), Dean Wareham (Galaxie 500, Luna) et Steve Allen (Original Mirrors). Mais pour la musique, les réminiscences oscillent entre Jesus & Mary Chain (« Please please please ») et les Buzzcocks (l’enlevé « Alright »), en passant par PIL (l’excellent « No spaghindie » et son tempo épileptique). Et les Virgin Prunes. A cause de cette incursion dans l’univers du cabaret, même si les traces de funk blanc sont toujours bien présentes. Tout d’abord sur « Freak riot ». Et ensuite tout au long de « Tom Ponzi’s boogie ». Mais sur le deuxième morceau, on y rencontre également du boogie et des accès de basse gothiques (Bauhaus ?). Sans quoi, certaines plages sont hydratées par du clavier vintage ou rogné, comme à la belle époque des eighties. Et en finale (« The heroin melody »), le synthé est imprimé sur le tempo d’une valse. Il y a même un vibraphone qui flotte tout au long du curieux et déstructuré « Bombs on the Siae ».