La Flemme tente de nous endormir…

La Flemme émerge comme un tourbillon coloré dans le paysage musical français, entraînant son public dans un univers où convergent des sonorités pop garage, des textures psychédéliques et une indéniable énergie nerveuse. Originaire de Marseille, ce groupe de…

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La Muerte
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Bernard Dagnies

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La sortie du nouvel album d’Emiliana Torrini est prévue pour le 8 septembre. Il fait suite 'Fisherman's Woman', paru en 2005. Il s’intitule « Me And Armini » et c’est à nouveau son fidèle collaborateur Dan Carey qui en a assuré la production.

Pour plus d’infos : http://www.emilianatorrini.com

 

mardi, 01 juillet 2008 03:00

Funplex

J’avoue toujours avoir eu un petit faible pour cette formation issue d’Athens (Georgie). Et en particulier par ses débuts marqués par des tubes incontournables comme « Rock Lobster », « 606 0842 », « Give me back my man » et puis surtout le remarquable « Planet claire », dont la version longue, qui ouvrait le premier elpee éponyme trotte encore dans toutes les têtes de la génération des eighties. Pourtant, le combo a subi une longue traversée du désert, perdu son guitariste Ricky Wilson victime du SIDA en 1985, avant de rebondir fugitivement fin des années 80, début des années 90 en commettant le hit « Love Shack » et l’album encourageant « Good stuff », pour finalement retomber dans un certain anonymat. Bon bien sûr, il y a eu le départ de Cindy Wilson, l’une des deux vocalistes, remplacée par Julee Cruise, l’écriture ainsi que l’interprétation du thème du long métrage de Steven Spielberg, « Flinstones », un projet solo de Fred très mal accueilli, quelques tournées ainsi que de la sortie de deux singles sans grand intérêt et l’une ou l’autre compile. Mais vu la notoriété des B-52’s, pas de quoi en faire un plat…

Et puis finalement Cindy est revenue pour y partager à nouveau les vocaux avec Kate Pierson et Fred Schneider, responsable de ces fameuses inflexions typiques, déclamatoires. Il aura cependant fallu attendre 16 longues années pour voir sortir un nouvel opus. Un disque enregistré sous la houlette de Steve Osborne (KT Tunstall, Doves). Onze titres qui font davantage appel à la technologie moderne, dont certains sont vraiment de bonne facture (« Pump », « Hot corner », « Ultraviolet », « Love in the year 3000 ») même s’ils n’atteignent pas la quintessence de leur œuvre. Dynamisme, enthousiasme, bonne humeur, insouciance et puis surtout ce beat épileptique qui vous communique instantanément cette envie de danser, alimentent toutes ces plages débordant d’énergie et de fun. Et pour ceux qui l’ignoreraient encore les B-52’s (patronyme choisi à cause des coiffures dites ‘choucroute’ des filles et pas des bombardiers conçus à l'origine pour emporter l'arme nucléaire) se produiront ce vendredi 11 juillet au festival Cactus. Let’s dance !

 

mardi, 01 juillet 2008 21:14

Free Gold!

Indian Jewerly est une formation issue de Houston dont la musique puise à la fois dans la noisy, le psychédélisme, la drone, le space rock, l’expérimental, le shoegazing, le post rock et l’ambient. Et la liste est loin d’être exhaustive. Instrumentation conventionnelle et technologie moderne font ici bon ménage au sein d’un univers sonore hanté par les spectres de Coil, Amp, Flying Saucer Attack, les Warlocks, Suicide, My Bloody Valentine, Velvet Underground, Jesus & Mary Chain, Can et les ‘Frippertronics’ de… Robert Fripp. Il doit y en avoir d’autres, mais je vous laisse le soin de les découvrir. « We are free ! » constitue leur second opus. Tout au long des quatorze fragments aventureux et visionnaires de cet elpee, Indian Jewelry crée son propre langage sonique, surréaliste, capricieux, excentrique, viscéral et ma foi particulièrement ample. Des compos comme « Walking on the water » et « Nonetheless » évoquent ainsi un Joy Division bruitiste alors que la mélodie sinusoïdale d’« Everyday » aurait pu naître d’une jam session acoustique entre les Mamas & Papas et Syd Barrett. Dans un autre registre, « Hello Africa » nous replonge dans l’univers tribal, hypnotique, funèbre et à la limite du vaudou de David Byrne ; même si les boîtes à rythmes ainsi que l’électronique jouent un rôle majeur tout au long de cette plage. Plus pop, « Pompeii » est tramé dans les cordes de guitare chatoyantes, réminiscentes de Galaxie 500, alors qu’imprimé sur un tempo technologiquement viscéral, « Too much honkytonking » palpite comme à la plus belle époque de Public Image Limited. Probablement le meilleur titre de l’elpee. Qu’il partage avec l’hypnotique, obsessionnel, « Bird is broke (won’t sing), plus krautrock que nature. Une œuvre riche, expérimentale, difficile à assimiler, mais terriblement créative.

 

mardi, 01 juillet 2008 21:08

Live at El Sol (Dvd)

Si au fil du temps, les disques de Mudhoney sont devenus de plus en plus soignés, leurs prestations ‘live’ se sont toujours révélées garage, très électriques, sauvages, libérant un maximum de décibels. La bière leur servant de carburant principal. Faut dire que le groupe a toujours été un grand consommateur de… tournées (NDR : de bières ?) Ce qui explique sans doute pourquoi leurs disques n’ont jamais eu de grand attrait dans les bacs… (…) C’est à un de leurs sets accordé à Madrid en 2007 que se consacre essentiellement ce Dvd. Vingt et un titres qui nous rappellent que ce quatuor constitue un des piliers du grunge, au même titre que Nirvana et Pearl Jam. Le succès en moins. Six caméras ont été réquisitionnées pour filmer ce show. Et le son reproduit sur ce Dvd est de toute bonne facture. Le tout est enrichi de photos et d’un chapitre consacré à leur discographie.

mardi, 08 août 2006 03:00

New and tributes

Pour enregistrer leur deuxième album, Futureheads a fait appel au producteur Ben Hillier, mieux connu pour avoir mis en forme l’un ou l’autre opus d’Elbow, de Doves, de Depeche Mode ou de Blur. Ce qui ne change pas grand-chose au style musical pratiqué par le quatuor de Sunderland. Enfin, presque. En fait les quatre premiers fragments de l’opus renouent avec leur post-punk-new-wave particulièrement efficace, souligné de superbes harmonies vocales, qui avait fait merveille tout au long de leur elpee éponyme. Aussi bien l’âpre et vindicatif « Yes/No », le frénétique « Cope » et ses vocaux opératiques, vaguement réminiscents du « Bohemian Rhapsody » de Queen, l’impitoyable « Fallout » et ses riffs spasmodiques à la XTC ainsi que le contagieux « Skip to the end ». Les deux plages suivantes sont tout aussi intéressantes, mais démontrent surtout que le combo est aussi capable d’élargir son horizon sonore. Et puis, la guitare acoustique y fait son apparition. Tout d’abord, l’énigmatique et le menaçant « Burnt ». On s’imagine alors observer le ciel jaunâtre, fiévreux, juste avant que n’éclate la tempête. L’élégant et dramatique titre maître, ensuite. Un hommage aux victimes de l’accident d’avion, au cours duquel 8 joueurs de l’équipe de football de Manchester United, ont péri, en 1958. Il y a encore bien « The return of the berserker » qui nous replonge dans le punk agressif et furieux du « 154 » de Wire. Comme en 1979 ! Et puis rideau. A partir de ce moment, on a l’impression que le groupe s’est essoufflé. Ou est tombé en panne d’inspiration. La mélodie de « Worry about it later » semble un peu trop pompée chez Manic Street Preachers, « Favours for favours » lorgne sans grande conviction vers le Jam et la ballade « Thursday » est plus que dispensable. « Face » tente bien de retrouver des couleurs, mais ne parvient qu’à rappeler vaguement le « Happy house » de Siouxsie & the Banshees. Dommage !

 

 

jeudi, 29 novembre 2018 11:28

Write your own history

Encore une formation issue du nord-est de l’Angleterre. De Sunderland très exactement. Un groupe dont le premier opus éponyme avait reçu une excellente critique. « Write your own history » n’est pas (encore) le deuxième elpee de Field Music, mais une compile qui réunit flip sides, démos, inédits ainsi que leur dernier single « You’re not supposed to ». Neuf titres proposés dans un ordre inversement chronologique à l'histoire du groupe. Ce qui permet de se faire une petite idée de l’évolution de leur musique devenue au fil du temps plus délicate, plus sophistiquée ; mais aussi moins capricieuse. Entre 2000 et 2003, les variations de tempo étaient plus fréquentes (« Alternating current », « I’m tired »), l’atmosphère était susceptible de virer subrepticement au kitsch (« Can you see anything ») et la basse entretenait un groove malicieux (« Test your reaction »). Après cette entrée en matière expérimentale, la formation a forgé son propre style. Notamment en enrichissant ses chansons de multiples arrangements. Surtout de cordes, histoire d’apporter une nouvelle coloration à sa pop charmante, ensoleillée et, surtout, terriblement efficace. Sur l’une ou l’autre compo, Tom English (le batteur de Maxïmo Park) ainsi que David et Barry Hyde (respectivement chanteur/guitariste et batteur chez The Futureheads) sont venus apporter leur collaboration. Des références ? Les Beatles, les Beach Boys (NDR : surtout pour les harmonies vocales), ELO et puis, d’un point de vue contemporain, Belle & Sebastian. Field Music : un nom à retenir…

mardi, 27 juin 2006 03:00

Rocinate

Juste avant d’enregistrer cet album (NDR: leur troisième), les musiciens d’Ester Drang ont été victimes d’un accident de voiture au cours duquel ils ont failli y laisser leur peau. C’était en 2003. Lors d’une tournée accomplie à travers l’Illinois, en première partie de Sufjan Stevens. Ce qui n’a pas empêché le groupe d’entrer en studio, ni Mc Alister et Shoop d’accompagner Sufjan lors de son dernier périple. Bref, « Come back alive », la chanson de leur dernier opus, a pris naturellement une toute autre signification… A l’instar des Flaming Lips, Ester Drang nous vient de l’Oklahoma. De Broken Arrow, près de Tulsa, très exactement. Un trio réunissant Bryce Chambers, Jeff Shoop et James Mc Alister qui pratique une musique riche, élégante, sophistiquée, orchestrale, cinématique, impliquant une multitude d’instruments ; une musique qui bénéficie d’arrangements particulièrement soignés, dignes d’un Burt Bacharach. Le plus souvent, elle évoque la face la plus pop de Brian Eno. Faut dire que non seulement Bryce possède un timbre fort semblable ; mais en outre il utilise sa voix très souvent en reverb. Enfin, le mélange entre électronique et instrumentation basique est particulièrement réussi. Une instrumentation luxuriante que se partage le trio et une multitude d’invités, parmi lesquels on retrouve l’ex violoniste de Polyphonic Spree, Daniel Hart, Jeff Shadley aux cuivres et Chad Copelin au clavier Hammond. Enfin, si Jeff Shoop se réserve l’essentiel des parties de guitares, James Mc Alister y injecte toute sa panoplie de percussions et ses drums souples ; outre ses vocaux, Bryce se réservant la deuxième six cordes. Un seul titre échappe à la règle : « Caledona ». Un instrumental qui agrège salsa, new age et dub. Dans l’esprit du célèbre « How much are they? » du trio Wobble-Czuckay-Liebezeit. Cependant, si « Rocinate » ne manque pas de charme, son accessibilité risque fort d’agacer celles et ceux qui voient (entendent?) d’un(e) mauvais(e) œil (oreille) la résurgence de la prog sophistiquée de la mi-70’s.

mardi, 11 avril 2006 03:00

Blend

Lors de l’enregistrement de son premier album, Elysian avait reçu le concours de David Poltrock, le pianiste de Hooverphonic, à la production. Ce dernier est encore venu apporter sa collaboration à la finition ; mais il a cédé le relais au guitariste d’Arno, Geoffrey Burton pour la mise en forme. Et il faut avouer que les 12 fragments de cet opus sont particulièrement soignés, pour ne pas dire raffinés. On nage ici en pleine britpop (pas étonnant pour un groupe issu du Nord de la Belgique) dans l’esprit de Coldplay, Starsailor ou autre Keane. Et puis la chaleur du timbre vocal de Didier Colsoul colle bien à ce style musical. Le disque recèle même l’une ou l’autre compo contagieuse, à l’instar de l’hymnique « Time ». Et pour que le tableau soit complet, sachez que le guitariste y va régulièrement d’envolées ‘u2esques’ ou atmosphériques. Maintenant pour l’originalité, faudra repasser…

jeudi, 26 juin 2008 19:44

Ep

Drôle d’idée de choisir pour patronyme Nestor ! Etymologiquement, Nestor, était le plus jeune des douze fils de Pélée. Il lui succèdera sur le trône de Pylos, en Messénie. Il était réputé pour sa sagesse et ses conseils (l’Iliade et l’Odyssée). Nestor, c’est également le domestique du château de Moulinsart, dans les aventures de Tintin. Attention, donc, aux droits d’auteur, sachant que la maison ne plaisante pas en matière de royalties. Et puis il y a également le célèbre détective Nestor Burma, incarné au petit écran, par Guy Marchand. Bref, il y a toujours moyen de s’étendre sur le sujet, sans jamais être sûr d’avoir fait le tour de la question. Personnellement, mon souvenir de Nestor, c’était le pingouin du ventriloque David Michel. Au début des années 70, il chantait le traditionnel « A la pêche aux moules ». Un 45tours qu’on glissait entre « Mon p’tit cul » et sa flip side, « Ma p’tite culotte », dans les farandoles des soirées dansantes. Et croyez-moi, sans le faire exprès !

Mais revenons à notre sujet principal : Nestor ! Un quintet belge dont l’histoire commence à 1997. Quatre potes se réunissent chaque fin d’après-midi, après l'école, pour y répéter. Ils n’ont alors que 12 ans, font davantage de bruit que de la musique, mais ont la ferme intention de monter un groupe de rock. Ce sera les Morbacks. Antoine Bonan a opté pour la guitare, Morgan Vigilante les drums, Alexis Den Doncker la basse et Tommy Onraedt les synthés. Sept longues années plus tard, leur projet commence à remonter à la surface. Et le quartet imagine intégrer une sirène. Mais les différentes tentatives ne sont guères concluantes ; aussi les musiciens décident de se charger finalement, eux-mêmes, des parties vocales. A partir de ce moment (nous sommes alors en 2005), le vent va commencer à tourner et les événements se produire en cascade. D’abord les premières compos personnelles voient le jour. Ensuite la formation commence à jouer sur scène et participe à différents concours. Elle y remporte, au passage, le Blast-Beat. Ce qui lui permet d’embarquer pour une mini-tournée en Irlande. A son retour elle récupère dans ses filets le guitariste Thomas de Hemptinne. Et rebaptise son nom en Nestor ! En avril 2006, le groupe enregistre un cinq titres sous la houlette de Cédric Goisse, futur ingénieur du son du quintet. En novembre 2006, Nestor! est plébiscité pour son titre « Falling » dans le cadre du concours Pure Demo. Le combo écume d’autres concours : Het Kampioenschap van Brussel, Maanrockrally, Starting Rock… et le Tremplin Rock The City. Le team de BlackDog leur met le grappin dessus. Les concerts (comme les petits pains et les poissons) se multiplient : La Flèche d’Or à Paris, l’Escalier, Atelier 210, AB, Boutik Rock, les Nuits du Bota, etc. ; et on les annonce à l’affiche de différents festivals d’été, dont celui de Dour.

Plus intéressant, en janvier 2008, Nestor ! a enregistré quelques prises en studio avec l’aide du S.A.M. (Service d’Actions Musicales de Liège). Lors des sessions d’enregistrement, le band a reçu la collaboration de Julien Galoy (Montevideo). Le disque a débarqué ce 14 avril. Un Ep 6 titres de toute bonne voilure, mais dont la coque est plutôt difficile à maintenir à flots. On ne peut pas dire que l’on soit inondé de littérature à leur sujet ; mais pêchant le peu d’info qui leur est consacrée, j’avais cru comprendre que le groupe naviguait au sein d’une forme de post rock s’inspirant à la fois de Radiohead, Interpol, Cure, Can, Police, Pink Floyd, B 52’s, Sigur Ros et dEUS. Pour la bande à Tom Barman et Mauro Pawlowski, c’est probable. Pour le reste, c’est plutôt bateau. Voire même farfelu. Une chose est sûre, les plages sont assez complexes, parfois à la limite de la prog, mais hyper mélodiques. Un peu comme chez Pavement. Le clavier/synthé y ondoie aventureusement. Pensez à Weezer. Et puis le tempo est susceptible de prendre la houle à tout moment. Dans l’esprit de Supergrass. Une des deux guitares privilégie les accords staccato. Comme chez Franz Ferdinand. Alors que l’autre s’abandonne circonstanciellement dans des flux et des reflux semi-psychédéliques, semi cosmiques, mais sans jamais prendre le large. Le disque remorque l’inévitable « Falling », qui figurait sur la démo et avait permis au groupe de remporter sa semaine Pure Demo. Mais les deux morceaux susceptibles de provoquer le plus de remous sont « Boys of Warsaw », chanté d’un timbre assez particulier, plutôt falsetto, proche de Pye Hastings (Caravan) et puis en final « Edgar Morbacks », une sorte de power pop vindicative, rappelant les Buzzcocks. Mention spéciale à la section rythmique dont la tâche ne doit pas être facilitée par les changements permanents de cap, opérés dans les compos. Le potentiel de Nestor ! est indéniable. Et il ne faudrait pas grand-chose pour que le public morde à l’hameçon…

(Version développée de l’article ‘Nestor ! à la plage…’ paru en 2008, dans la revue des festivals en communauté française ‘Caravan Pass’. Voir http://www.caravanpass.be)

 

 

jeudi, 26 juin 2008 17:58

Un opus éponyme pour Das Pop

C’est le 27 octobre et pas le 18 août, comme précédemment annoncé, que paraîtra le nouvel opus de Das Pop. Eponyme, il a bénéficié du concours de David et Stephen Dewaele de Soulwax (aka 2 Many DJs) à la production. Il sera précédé par le single « Underground », dans les bacs depuis ce 23 juin.

Das Pop se produira le samedi 9 août dans le cadre des Lokerse Feesten et le 15 du même mois au Pukkelpop.

Das Pop sur Youtube : http://nl.youtube.com/user/DasPopTV

Pour plus d’infos : http://www.myspace.com/daspop