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Glass Beams signe chez Ninja Tune

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The Chemical Brothers

Further

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Que peut-on encore attendre des Chemical Brothers ? Le duo britannique n’a certes plus rien à prouver ; mais on constate malheureusement que depuis quelques années, les frères chimiques manquent cruellement d’inspiration. Pis, ils semblent être dépassés par la nouvelle vague d’artistes qui tentent crânement leur chance, en faisant bloc face à leurs illustres aînés ! Mais où sont donc passées les valeurs du respect ? En attendant, Tom Rowlands et Ed Simons ne semblent guère tracassés par la situation, et continuent de faire siffler les oreilles, à l’aide de « Further », leur septième album. Sept, c’est le chiffre parfait paraît-il ? Et dès l’entame, on ressent cette belle impression que les deux Britons vous nous offrir un album concept. Une heure, huit tracks et parfois quelques longs formats. Les Chemical Brothers auraient-ils trouvé un élixir de jeunesse éternel ? Car après « Snow », le titre introductif, parcouru par la voix en léthargie de Stéphanie Dosen, « Escape Velocity » prend la relève sur un mix parfait. Un titre de 11 minutes qui entrouvre une porte que les deux électroniciens ne nous avaient pas encore ouverte. Les beats sont moins agressifs, les BPM sont vifs et les sons synthés restent purs. Malheureusement, à peine en a-t-on passé le seuil, qu’elle nous claque au nez. Fini ! Le reste part en sucette, et la galette s’égare dans une forme d’électro naïve et insipide, à l’instar du nerveux « Horse Power » ou du pathétique « Swoon ». Il ne reste donc plus qu’à nous consoler en pensant aux prestations ‘live’ des Anglais. Car finalement, c’est sur scène qu’ils restent les meilleurs. Une bien triste sortie de route…

The Chemical Brothers

Brotherhood

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Tantôt adulés, tantôt critiqués, on ne sait plus trop aujourd’hui, à quelle sauce manger les Chemical Brothers. Pourtant, les deux Anglais sont à l’Albion ce que Daft Punk est à l’Hexagone. Précurseurs et génies dans leur domaine, les deux frères chimiques ont révolutionné le monde des clubbers en concoctant des titres comme “Block Rockin’ Beats” ou encore “Hey Boy Hey Girl”. Malheureusement, la flamme semble s’éteindre progressivement et après avoir proposé le très moyen “We Are The Night” en 2007, Tom Rowlands et Ed Simons nous resservent un ‘best of ‘de leurs plus grands titres ; soit depuis 1993 à nos jours. Cet exercice de style avait déjà été opéré en 2003, lors de la sortie de l’excellent “Singles 93-03”. Une époque glorieuse pour le duo qui déchainait encore les passions sur les dancefloors. Ce “Brotherhood” ne suscite pas le même intérêt. Il réunit des titres connus et déjà entendus des milliers de fois pas les ultras. Les deux Londoniens ne se sont pas vraiment foulés pour nous pondre un tel disque. 15 plages dont un inédit qui ne vaut franchement pas le détour, un “Keep My Composure” qui laisse entrevoir les chants de Spankrock.

Un album inutile pour les fans hardcore. Enfin pas tout à fait, si on tient compte du second disque qui accompagne le premier dans l’édition limitée. Ce dernier inclut l’intégralité des “Electronic Battle Weapon” que les deux Britons réalisent depuis 1996.

 

The Chemical Brothers

We Are The Night

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Ce n’est pas tous les jours qu’un album des Chemical Brothers nous tombe entre les mains. Alors, on les ouvre bien grandes, comme celles qui nous regardent sur la pochette du récent « We Are The Night ». Des doigts, des étoiles, des montagnes, des pupilles : le grand tourbillon hallucinogène des frères chimiques nous emporte dans une chute vertigineuse. Au réveil, c’est déjà la fin. « The Pills Won’t Help You Now » nous chuchote le chanteur de Midlake. On note pour plus tard. Pour l’instant, on tente de remonter la pente, de comprendre comment Tom Rowlands et Ed Simons parviennent à rester au top malgré le poids des années. Douze ans après « Exit Planet Dust », les frangins nous gratifient d’un sixième album extatique, à écouter les yeux fermés. Comme toujours, les Chemical Brothers s’entourent de pourtours à la mode. En passant en revue la liste des invités, on en vient rapidement à la conclusion qu’en 2007, les Chemical maîtrisent aussi bien la hype que les nappes électroniques. Dès l’entrée en matière, on rencontre Willy Mason, une figure improbable dans ces contrées habitées d’androïdes camés. Les pilules ne nous aideront plus ? On va voir ce qu’on va voir ! Tiens, les Klaxons sont là, accompagnés du folkeux Devonte Hynes, alias Lightspeed Champion (l’ex-leader des fougueux Test Icicles) pour un « All Rights Reversed » d’anthologie. Pouet pouet, frétillons sur « The Salmon Dance », hymne barré, guidé par le flow imparable de Fatlip. On n’oubliera pas, non plus, de se déchirer les tibias sur « Do It Again », tube énorme, où l’on retrouve une partie de guitare jouée par... Little Barrie. Les Chemical Brothers reviennent donc avec un disque pour prendre des pilules entre amis. On n’avait pas noté quelque chose, nous ?

The Chemical Brothers

Push The Button

La belle affaire : les Chemical Brothers sortent un cinquième album, et pas une once de remise en question chez les deux bricolos big beat d’Outre-manche. Si « Galvanise », malgré son sample bollywood un rien putassier (Najat Aatabu), débute les festivités avec vigueur et sympathie (Q-Tip enfin en forme), le reste de l’album est à l’avenant d’un genre (l’électro FMisée) qui de plus en plus se mord la queue (écouter le nouveau Daft Punk, raté). Sur « The Bower » (feat. Tim Burgess des Charlatans… comme d’hab’), Tom Rowlands et Ed Simmons ressortent leur TB-303 du placard, parce qu’il paraît qu’en ce moment y a un retour d’acide chez les jeunes gobeurs de BPMS. Opportunisme ? Pour s’en convaincre, le morceau suivant, « Believe », fera tout aussi bien l’affaire : du Chemical pur jus (Kele Okereke de Bloc Party au chant), comme il y a plus de 5 piges, bref des plombes dans l’industrie du disque. Le reste ? Du post-punk à la sauce boum boum parce que c’est « hip » (« The Big Jump »), du hip hop sur du semblant de Carpenter/Moroder (« Left Right »), et puis encore du « Psychedelic Private Reel » (« Marvo Ging »), comme si on n’avait pas encore saisi. Quoi ça ? Ben que les Chemical c’est déjà de l’histoire ancienne, et que comme dans ‘Le Père Noël est une ordure’, on conseillera à tous les nostalgiques dépressifs des années 90 d’‘appuyer sur le bouton’, pour en finir une fois pour toutes avec cette gaudriole.

The Chemical Brothers

Come with us

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Pour enregistrer leur précédent opus, Tom Rowland et Ed Simons avaient reçu la collaboration d'une belle brochette d'invités, parmi lesquels figuraient Bernard Summer, Hope Sandoval, Bobbie Gillepsie, Noël Gallagher et Jonathan Donahue (Mercury Rev). Et ces expérimentations avaient permis au Chemical Brothers d'accoucher d'un album presque parfait, intitulé " Surrender ".

Le duo n'a pas eu la même chance pour concocter ce " Come with us " ; à moins qu'il n'ait voulu revenir à un style plus synthétique. Seul Beth Orton, mais pour chanter la ballade mi-figue mi-raisin " The state we're in ", et Richard Ashcroft pour magnifier le meilleur morceau de l'opus, " The test ", ont participé aux sessions d'enregistrement. Résultat des courses, une bonne moitié de l'elpee ressasse une forme de disco/techno/house beaucoup trop prévisible. Reste quand même quatre fragments qui sortent du lot. Tout d'abord, le titre maître. Une composition qui surfe sur des vagues ondulatoires de claviers sinueux, une houle sonore agitée par des code en boucles : les Beastie Boys rencontrent les Young Gods ! " It began in Africa ", ensuite. De la techno percussive, viscérale, obsessionnelle, au groove pulsant. Qui infecte également le single " Star guitar " ; mais davantage dans l'esprit de " Jus 1 kiss " de Basement Jaxx. Et enfin, et j'y reviens, la superbe composition atmosphérico-psychédélique à laquelle participe l'ex chanteur de The Verve. Pour le reste rideau. 18 mois de studio pour accoucher d'un tel album, c'est un peu léger…

 

The Chemical Brothers

Surrender (b)

Purs produits de l’acid house britannique du début des nineties, les Chemical Brothers sont, en général, très appréciés par le public pop et surtout rock. Motif ? Leur connaissance approfondie de l’histoire du rock’n roll, savoir qu’ils mettent au service de leurs expérimentations électroniques, traduites même parfois sous la forme de clins d’œil. A l’instar du très kraftwerkien " Music : response " qui ouvre le nouveau morceau de plastique. Ce qui explique sans doute pourquoi Tom Rowlands et Ed Simmons sont devenus les remixeurs les plus sollicités de la planète. " Surrender " constitue leur troisième album. Un disque qui dans le style est un véritable joyau. Et pas seulement parce qu’il atteint la quasi perfection dans le domaine technologique ; mais parce que le duo cherche encore et toujours à innover et surtout à surprendre. Si les inévitables compositions instrumentales privilégient les sonorités acides et la puissance du rythme, les titres les plus intéressants procèdent des multiples collaborations que le groupe a de nouveau opérées tout au long de l’opus. Noël Gallagher (Oasis), Bobby Gillepsie (Primal Scream), Hope Sadonval (Mazzy Star), Jonathan Donahue (Mercury Rev) et Bernard Summer (New Order) prêtent ainsi leur voix à de véritables chansons, aux vertus mélodiques pop. Le groupe a même fait appel à une section à cordes pour emballer " Asleep for a day ". Les frères chimiques viennent encore de frapper !

 

The Chemical Brothers

Surrender (a)

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C'est à l'écoute de cet album qu'on se dit que Tom Rowlands et Ed Simons n'ont jamais aussi bien porté leur nom. Les onze plages de ce disque sont en effet constellées de goutelettes d'acid, de ces petits bidouillages électroniques grinçants, crissants, aigus et tordus auxquels il est impossible de résister en position assise. Derrière, les deux collègues ont une fois de plus déployé le gros arsenal de beats, syncopés certes, mais lourds et implacables quand même. Sur "Out Of Control", le contraste entre ces derniers et la voix un rien efféminée de Bernard Sumner de New Order est d'une redoutable efficacité. "Music: Response" qui ouvre cette troisième galette de leur discographie donne toute la mesure de ce qui suit: un son dense dans lequel chaque élément semble avoir été travaillé jusque dans le plus petit détail, et puis surtout, une sorte d'intelligence dans le travail qu'on ne retrouve pas souvent dans le genre. Plutôt que de coller à un concept et de le développer en quinze mille versions finalement identiques, les Brothers ont préféré élaborer de vrais morceaux, installant des atmosphères variées, freinant ou accélérant les rythmes. Les quelques collaborations dont bénéficie "Surrender" y sont aussi certainement pour quelque chose. Ainsi, sur "Asleep From Day", Hope Sandoval de Mazzy Starr ne gâche en rien son ambiance vicieusement planante, que du contraire. Un des albums de l'année 99, assurément!

 

The Chemical Brothers

Dig your own hole

Tout comme Prodigy, Chemical Brothers appartient à cette nouvelle scène électronique toute droite sortie du fœtus britannique. Une scène que l'on ne peut évoquer sans parler de Front 242. Formation belge qui durant des années s'est impliquée corps et âme dans la recherche sonore et technologique. Un travail dans l'ombre dont l'aboutissement fut le renouveau de la techno underground. Aujourd'hui, on hésite plus à mélanger les samplings de guitares, les rythmes incandescents, et même la voix de Noël Gallagher, à une boite à rythme, des sons synthétisés, traités et retraités, mixés et remixés. On le fait, tout en conservant une certaine dose d'originalité, de créativité, d'inattendu. Et c'est cela qui nous plaît dans le nouvel album de cette formation insulaire...