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Killing Joke

Décès de Kevin Walker, le guitariste de Killing Joke…

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Kevin ‘Geordie’ Walker, le guitariste de Killing Joke, est décédé ce 26 novembre 1958, à Prague, des suites d’un AVC. Il allait avoir 65 ans. Avec le chanteur Jaz Coleman, c’était un des derniers membres fondateurs du groupe britannique. Son surnom, ‘Geordie’ provient de son accent ‘geordie’, rencontré au sein de la population issue du nord-est de l'Angleterre.

S’il reconnaissait avoir été influencé par Love Sculpture (le titre « Sabre dance ») et John Mc Kay (Siouxsie & The Banshess), il a lui-même eu une influence sur la musique industrielle. Et des artistes comme feu Kurt Cobain (NDR : sur l’elpee éponyme de 2003, Dave Grohl était derrière les fûts pour deux titres, « The Death & Resurrection Show » et « Loose Cannon ») et Kirk Hammett (Metallica) le considèrent comme une référence. A cause de la distorsion, du chorus, des riffs métalliques ou gothiques et de la reverb’ qu’il injectait dans son jeu. Pas étonnant qu’il ait également milité au sein de formations comme Murder, Inc., The Damage Manual et Pigface.

Killing Joke avait publié son quinzième elpee, « Pylon », en 2015, l’Ep, « Lord of Chaos », l’année dernière, et le single « Full Spectrum Dominance », en mars dernier.

RIP

Killing Joke

Un décor digne des pères de l'indus...

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Situé à moins de 200 mètres des berges de l'Escaut, le Petrol club est un ancien bâtiment du service de la voierie de la ville d'Anvers, reconverti en boîte techno underground. En plein quartier industriel, les lieux évoquent les décors les plus glauques des road movies américains. Tôles rouillées, bâtiments désaffectés, murs tagués, véhicules abandonnés, il est difficile de trouver plus inhospitalier que les abords du Petrol club. C'est pourtant dans cet endroit paumé que Jaz Coleman et compères ont décidé de roder la tournée promo du nouvel album décapant « Hosannas from the Basements of Hell ». Une date surprise, ajoutée en dernière minute, avant d'entamer la tournée européenne qui sillonnera la France, l'Allemagne, l'Italie, et qui repassera par la Belgique, le 26 avril à Louvain. D'une capacité de 1000 personnes, le Petrol club n'a rien d'une salle de concert traditionnelle. Des divans en cuir blanc sont disposés pêle-mêle à quelques mètres du bar éclairé par des luminaires sphériques rouges et bleus. Des films pornos « kitsch » des années 70 sont projetés sur un écran géant, tandis qu'un dj, confortablement installé sur un podium mixe des vinyles de Black Sabbath, Siouxsie and the Banshees, Bel Canto, Led Zep pour faire patienter une partie du public qui a fait le déplacement pour Red Zebra, institution new wave flamande dans les années 80.

Il est 22h30 lorsque le combo désigné pour assurer le supporting act des Jokes débarque sur la scène dissimulée par une tenture noire. Nettement plus rock qu'à ses débuts, Red Zebra revisite une bonne dizaine de classiques. « I Can't live in a living Room » fait un carton, et les refrains de « Man comes from ape » et « Innocent people » sont repris en chœur par un public chaud comme de la braise. Deux rappels seront nécessaires pour calmer les ardeurs des nostalgiques de new wave punkysante.

Minuit et quart. Les lumières faiblissent, la sono joue la superbe bande sonore du film « Barry Lyndon » avant d'enchaîner sur le classique « The faith Healer » du Sensationnal Alex Harvey Band, intro officielle de la tournée 2006 de Killing Joke. Le visage barbouillé de noir, et les yeux complètement éclatés, Jaz Coleman fait son entrée sur « Communion », un classique issu de l'album très heavy « Pandemonium ». Coiffé d'un béret, Geordie triture sa guitare tel un enragé sur le final bruitiste du particulièrement tribal « War Dance » qui provoque un pogo général sur le dance floor du Petrol club. Si la rage et la folie sont toujours bien présentes, on déplore la qualité sonore, plutôt brouillonne. Dommage, car les rares titres interprétés du nouvel album perdent en intensité, et le public réagit timidement aux compos hyper speedées d'« Hosannas from the Basement of Hell ».

Retour aux classiques avec un « Requiem » plus mou qu'à l'accoutumée, un « Asteroïd » épileptique, avant le discours coutumier de Jaz en faveur de l'Amérique du Sud, contre le dollar et fatalement contre le président des Etats-Unis. Très attendu, le tube punk « The Wait », popularisé par Metallica, transforme le Petrol Club en véritable fourmilière. Pascal, notre photographe de la soirée, s'évertue à mitrailler un Jaz excité et grimaçant, au péril de la vie de son appareil flambant neuf ! Le concert se referme sur le titre d'ouverture du fabuleux « Pandemonium ». Il est minuit et demi, et l'assistance en délire n'aura droit à aucun rappel ! Soulignons néanmoins le prix très démocratique des billets (12€) et l'aspect événementiel de ce concert qui, même s'il laisse un goût de trop peu dans la bouche, restera gravé dans les mémoires des privilégiés qui ont eu la chance d'y assister. On en parlera encore dans dix ans !

 

 

Killing Joke

Hosannas from the Basements of Hell

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La sortie d’un album de Killing Joke est toujours un évènement. Digne successeur de l’épileptique album jaune de 2003, « Hosannas from the Basements of Hell » est la bande son de l’apocalypse et confirme que la blague qui tue restera encore longtemps un combo de première ligne. Absolument incroyable, renversante, la douzième œuvre studio de la bande à Jaz Coleman peut décevoir à la première écoute (impression de redite), mais la dépendance à ces 9 titres, tous monstrueusement bons, se produit dès la deuxième audition. Les parrains du punk indus des années 80 n’accusent pas le poids des années, se complaisant dans un monde noir et violent, tout en mélangeant leur métal ultra contemporain à des sonorités technos ou à des envolées world. Une sorte d’exutoire où les Anglais barrés semblent cracher tout ce qu’ils ont sur le cœur avec de nombreuses références mystiques. Plus on se passe les morceaux, plus on se rend compte de l’incroyable puissance qui émane de chacun d’eux. Les hypnotiques « Invocation » et « Implosion » font oublier l’absence d’un Dave Grohl dont la frappe avait donné un caractère particulièrement couillu à l’album incontournable de 2003. « Hosannas » l’est tout autant ! La plupart des titres sont des hymnes en puissance ; et en particulier « Majestic », une pièce maîtresse qui ne saurait mieux porter son nom. Riff de plomb répétitif et entêtant, rythmique obsédante, les Allemands la qualifieront, sans nul doute, de Tanz Metal. Mais le terme est bien trop réducteur pour un combo qui, après 25 ans de carrière, réussit à chaque sortie d’album une totale remise en question. On ne peut que s’incliner devant une telle classe !

Killing Joke

Democracy

Killing Joke est un groupe que nous portons très haut dans notre cœur. Parce que son style post punk, post moderniste a énormément apporté à l'évolution de la rock music. Parce que ses textes ont toujours eu une portée visionnaire, sociologique, à la fois originale et éclairée. Et pour "Democracy", les lyrics sont à nouveau à la hauteur, traitant de politique, de pseudo-démocratie, de pollution, de gaspillage d'infrastructures, de la traque déguisée aux SDF... Mais déontologiquement, il nous est impossible de vous conseillez ce "Democracy". Parce que la production a été ni plus ni moins bâclée. Nous ignorons ce que Youth a fabriqué, mais le son est filandreux, uniforme, chaotique, aussi peu soigné que celui d'un bootleg. Le style de disque qui risque de mettre à nouveau le péril le fragile équilibre du groupe. Et pourtant, avec un autre traitement, la matière première aurait pu à nouveau atteindre le sommet de "Pandemonium". Faudra peut-être attendre les remixes...

 

Killing Joke

Le poète de l irrationnel

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Fondé en 1979, ce pur produit de la scène post punk britannique a toujours projeté, sur la scène musicale, une image empreinte de danger et de mystère. Un concept alimenté par la personnalité radicale, mais fascinante de son leader, chanteur et lyriciste, Jaz Coleman. Auteur, début des eighties, d'énormes hits comme "Follow the leaders","The war dance" ou "Love like blood" et responsable de superbes albums, trop souvent passés inaperçus, Killing Joke aurait pu devenir un des groupes phare de la précédente décennie, s'il n'avait pas été gangrené par une multitude de conflits internes. Le plus grave remontant à 1982, lorsque Youth, bassiste et membre fondateur du groupe, mettait les voiles... Or, il vient de réintégrer la formation... Et, par la même occasion de produire le nouvel opus de Killing Joke : "Pandemonium". Un disque remarquable qui, à notre humble avis aurait largement mérité de figurer dans le poll 94 de la majorité des magazines spécialisés. Suffisait sans doute de l'écouter... Mais qui pouvait le mieux expliquer la renaissance de Killing Joke? Jaz Coleman évidemment. Il ne s'est pourtant pas contenté de répondre aux questions; mais s'est également chargé de nous développer sa théorie visionnaire sur le retour à la nature. Surprenant, mais pas inintéressant...

Comment expliquer le retour de Youth?

La reformation du groupe est tout d'abord passée par notre réconciliation. C'était le premier cap à franchir. Lorsque nous nous sommes brouillés, je traversais une période difficile. J'estimais que notre collaboration devenait improductive. Nous n'étions plus sur la même longueur d'ondes. Au cours des douze dernières années, j'ai surtout travaillé en compagnie d'un orchestre symphonique, alors que Youth s'est essentiellement consacré à la production. Et au fil du temps, nous nous sommes demandé pourquoi nous en étions arrivés à briser cette amitié. C'était complètement dingue de notre part. Mais les prémisses de cette réconciliation ne sont apparues que vers 1990. A cette époque, Youth se consacrait à la production d'un album de Crowded House. Et, je ne me souviens plus trop pourquoi, mais je devais me rendre dans le même studio d'enregistrement. Plus qu'une coïncidence, ce fut l'accomplissement d'une prophétie. Et un album est venu sceller cet événement : "Pandemonium". Notre première collaboration depuis plus de dix ans. Il est tout à fait explosif. Nous en sommes fiers, parce que nous l'aimons. Nous ne nourrissons pas d'ambition particulière à son sujet. La plupart de mes rêves se concrétisent un jour ou l'autre, de toutes manières. La plupart... Aujourd'hui, Killing Joke vit des jours étranges. Et j'apprécie cette tournure des événements. Des jours étranges que je n'avais encore jamais vécus, un épisode de ma vie qui me permet d'atteindre une haute expérience de l'existence.

Pourquoi cet exil en Nouvelle-Zélande?

Parce que cette terre est restée pure. Les rivières sont propres, regorgent de poissons. Le paysage est curatif. Il me rend optimiste, me ressource. Et j'imagine que cette île sera encore, pour au moins cent ans, préservée des abus de la civilisation moderne...

Nonobstant son agressivité métallique et ses pulsions tribales, j'ai toujours ressenti dans la musique de Killing Joke une puissance classique de type wagnérien. Est-ce intentionnel?

J'ai toujours été inspiré par la musique classique. Pas les autres membres du groupe. Des tas d'influences ont façonné le groupe. Le reggae, par exemple. Mais également la littérature; et puis l'art en général. Et certainement pas le blues ni le rythm'n blues. Notre musique est européenne, pas imprégnée de clichés américains. Nous chantons avec un accent anglais. Pas yankee. Killing Joke est un style de vie, le respect d'une tradition. Sa musique suscite le rêve, la fantaisie. Elle ne s'analyse pas. Elle se ressent. Je ne suis pas un intello. Killing Joke signifie la vie, le contact, l'amour, mais pas la réflexion. C'est comme un rayon de soleil nécessaire. Il s'oppose à l'intellectualisme dont les adeptes portent des lunettes aux verres fumés. Ils paraissent détachés et heureux, mais ils ne vivent pas. Ils n'aiment pas. Ils ne connaissent pas la passion. Ils ne touchent pas. Ils gardent tout dans la tête et réduisent leurs perspectives à l'analyse. Elle est néfaste à l'être humain. Je la hais, je la méprise!...

Dans "Mathematics of chaos", tu prétends qu'en essayant d'imposer l'ordre, nous créons le chaos. Mais sans ordre, il règne le chaos. As-tu une autre solution à proposer?

Tout à fait. Encore une fois, j'estime qu'il faut laisser les choses évoluer naturellement. Ne pas imposer de règles préétablies. Lorsque tu tombes amoureux d'une femme, tes sentiments ne sont pas rationnels. Tu ne te dis pas, je copule dans le but de produire des enfants. Tu lui dis que tu l'aimes. Et que le fruit de cet amour se traduira par un bébé. Notre système éducatif doit être complètement revu. Il déforme l'individu. Il ne projette que des vues à court terme. Je reconnais que je suis un idéaliste. Un poète de l'irrationnel. Mais je prône un retour aux vertus de l'éducation naturelle...

En déclarant sur "Black Moon" que le rêve est seulement une ombre ou quelque chose que tu trouves réel, n'as-tu pas une vision fataliste de la réalité?

Non, ce serait mal me comprendre. Il existe plusieurs niveaux d'existence. Comme il existe différents niveaux de la réalité. Et les frontières ne sont pas toujours bien définies. Si tu rêves, et que tes cinq sens fonctionnent en même temps, la vue, l'ouïe, l'odorat, le goût et le toucher, tu ne sais plus très bien sur quel palier tu te situes. Mais lorsque tu reviens dans ton corps, tu te rends compte avoir franchi un échelon de la réalité. Des événements différents peuvent ainsi se produire dans un rêve nocturne, dans la vie de tous les jours ou même dans d'autres vies. C'est une ombre ou quelque chose de réel. Peu de gens admettent ou comprennent ce mystère. Pourtant, il procure le sel de l'existence. Notre civilisation judéo-chrétienne est la principale responsable de cette amnésie...

Dernièrement, tu as déclaré avoir trouvé ton équilibre en découvrant Dieu. Peux-tu préciser ta pensée?

Euh!... N'importe qui peut prétendre philosopher. Mais si cette philosophie n'est pas remplie d'amour et de sagesse, si elle ne répond pas à une certaine conception de la vie, elle mène à la folie. J'ai eu recours à la magie. Au mysticisme. Au spiritisme. A la "gématrie" (NDR: système numérologique ancestral). La magie permet de créer, de modifier le cours des événements, en symbiose avec la volonté. Mais ce pouvoir exerce également une influence sur celui qui la pratique. Elle peut rendre égoïste. Or le centre de l'univers n'appartient pas à l'homme. Il appartient à celui qui a donné l'opportunité de vivre. La création est une forme intelligente de la nature. Que certains appellent Dieu. Ma pensée est capable de communier avec cette cause universelle. Lorsque des événements extraordinaires se produisent dans ton existence, tu dois montrer de la gratitude. Et j'ai dit merci. Dieu est univers, nature, étoiles, astres... La vie ne peut pas exclusivement se traduire en matière. Si c'était le cas, les corps défunts auraient la même valeur que les corps vivants. La spiritualité est une nourriture dont nos esprits ont tous besoin. L'existence de l'esprit physique, de l'âme, est aujourd'hui démontrée. Il est possible de lui attribuer une dimension religieuse. Mais la spiritualité s'exprime dans le grand silence. Elle m'a permis de rencontrer Dieu dans ma propre vie individuelle...

Sur la notice de la pochette de "Pandemonium", j'ai relevé qu' "Exorcism" avait été enregistré dans le caveau du roi de la grande pyramide de Giza. C'est une plaisanterie?

Pas du tout! Il y a quatre ans, je me suis rendu au Caire pour participer à l'enregistrement de l'album d'Anne Dudley (NDR: Art Of Noise). Lors de ce séjour, j'avais noué d'excellents contacts avec les responsables des sites archéologiques égyptiens. J'ai ainsi pu solliciter une audience auprès du ministre de la culture qui nous a accordé l'autorisation de disposer de la crypte pendant trois jours. Un moment inoubliable!... Killing Joke n'apporte pas seulement un plaisir. Il remplit une fonction sociale. Ecouter un disque en rentrant de son boulot permet à l'esprit de se relaxer, de se libérer. Mais Killing Joke apporte une dimension supplémentaire à ce geste. Par la diffusion d'une forme extrême, violente, intense de sa musique. Destinée à se débarrasser du stress accumulé au bout d'une journée de travail. Et susceptible d'exorciser la haine, la culpabilité et la douleur qu'il engendre...

Est-ce que tu te sens toujours confronté au reflet de ta propre image?

Absolument! Je suis très critique vis à vis de moi-même. C'est pourquoi, j'ai choisi de vivre à l'écart du monde et de la réalité. J'intériorise mes sentiments plutôt que de les exprimer. C'est pourquoi je ne suis pas un personnage toujours facile à vivre; mes amis pourraient certainement t'en parler davantage...

(Version originale de l'interview parue dans le n°30 - février 1995 - de Mofo)

Killing Joke

Pandemonium

Depuis le début des années 80, Killing Joke joue un peu à cache-cache, splittant puis se reformant le temps de sortir l'un ou l'autre elpee. En général sans grand intérêt. Mais plus jamais sous son line-up initial. Youth, le bassiste ayant préféré s'investir au sein d'autres formations, comme Brilliant ou Blue Pearl, plutôt que de suivre Coleman, de plus en plus obsédé par la fin du monde, dans son exil islandais ou néo-zélandais. Pourtant, après dix années de brouille, Youth et Jaz ont décidé de remonter leur plaisanterie qui tue. Presque sous sa forme fondamentale, puisque si Paul Ferguson est allé exercer ses talents chez The Orb, Geordie a conservé ses attributions de guitariste. Et contre toute attente Killing Joke vient de réaliser un formidable album. Produit par Youth, "Pandemonium" a retrouvé l'intensité du célèbre "Follow The leader". Ses riffs cinglants, irradiants, ce groove obsédant, hypnotique, ce sens mélodique envoûtant aiguisé par la voix austère, menaçante, incantatoire de Jaz. Et tout ceux qui ont pu assister à sa prestation accordée au Belga Beach de Zeebruges en juillet dernier, savent de quoi nous parlons. Un must !