Le rock belge de nouveau à la fête ? Pas vraiment, car même s’il a été révélé par un concours organisé par Pure FM, enregistre à Bruxelles et se fait produire chez nous, Sandmoon n’est pas à proprement dire une formation autochtone…
Le combo est parvenu à se forger un début de notoriété, grâce à l’appui de la station de radio. De fil en aiguille, quelques concerts sont mêmes mis sur pied mais ne rencontrent qu’un succès mitigé. Et pour cause, Sandmoon est le projet solo de la chanteuse libanaise Sandra Arslanian. Or, le rock libanais, sous nos latitudes, on ne connaît pas vraiment.
Présentation… Après avoir milité au sein de plusieurs formations rock ou rock/électro, Sandra Arslanian décide de voler de ses propres ailes, tout en retravaillant ses réalisations personnelles. Initialement, c’est seule, chez elle, en s’accompagnant au piano qu’elle compose ses mélodies et écrit ses textes.
Pour mener à bien son projet, elle s’entoure de différents musiciens du cru tels le drummer Tony Abou Haidar, le guitariste Elia Monsef et le bassiste Nicholas Credli, tous issus, comme elle, du pays du cèdre….
« Raw » n’est pas un véritable album. C’est en fait une démo réunissant onze titres sélectionnés par Sandra parmi plus d’une vingtaine qu’elle gardait en réserve de la république. Les thèmes abordés dans ses textes sont assez variés. Ils oscillent de la guerre (ben oui évidemment, nous sommes au Liban !) à l’enfance, en passant par la tolérance et… l’amour !
‘Mes chansons sont à écouter avec le cœur, elles sont personnelles, nostalgiques, mais elles sont là aussi pour vous faire bouger’. C’est ainsi que se définit la Libanaise qui insiste encore sur le côté folk/rock de ses compositions.
« Raw » est plutôt perçu comme un hommage aux origines, à la culture et à la beauté du pays d’origine des membres du combo, le Liban.