Ce matin, les infos propageaient une nouvelle étonnante. Un tsunami de glace se serait abattu sur le Nord de l’Amérique, et cette situation m’a fait penser à Indians.
Bien que les couleurs de « Somewhere Else » renvoient plus qu’évidemment à l’automne ou du moins à ces chaudes journées d’un été qui se traînerait en longueur, le premier album de Søren Løkke Juul colporte cette même information envahissante que le phénomène météorologique ci-dessus relaté.
Lent, mais caractérisé par sa force dévastatrice exponentielle qui gonfle au fil des écoutes, les dix titres de ce premier elpee s’installent en dégageant sans ambages tout ce qui est autour, investissant les lieux avec un calme glacial.
Poussant en dehors de la marge les doutes qui tentent maladroitement de se cristalliser à la première écoute.
Révélé par le label mythique 4AD, ce projet est un voyage introspectif où tous les contours sont bercés d’un halo vaporeux, sans doute hérité des superbes paysages danois.
Une force tranquille qui vous capture et vous met du baume au cœur.