Stoner Bud's a les dents longues…

Paru en 2021, l’Ep « Yeah-Yeah » de Stoner Bud's laissait présager avec enthousiasme que le groupe banlieusard de Bordeaux n’avait plus envie de se cantonner au garage punk, qui avait fait les beaux jours de la décennie précédente. S'il garde sa maîtrise des…

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Snowden

Anti-Anti

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La voix nonchalante de Jordan Jeffares pourrait être prise comme une invitation à la fuite. Telle une aventure improvisée en pleine nuit d’été, les Américains de Snowden sortent leurs plus beaux atouts et font résonner leurs chants jusqu’aux cimes. Peut-être pas pour rien que Jade Tree les a recruté du fin fond de leur cambrousse pour poser leur première pierre « Anti-Anti », faisant suite aux échos radiophoniques qui ont vite fait le tour de leur Géorgie natale. Des invités d’honneur, connus sous les noms de reverbs (vocaux, cordes) et lo-fi, prennent place sur l’opus et copinent sur un rock harmonique habillé en indie pour l’occaz. Une combinaison qui s’est vite vue supporter Clap Your hands Say Yeah ou les remarquables Arcade Fire avant d’être soutenue à son tour par le producteur Eric Wofford (Explosions in the Sky, My Morning Jacket). Et on doit se l’avouer : leurs petites balises gonflées de gaz atmosphérique flottent dans un équilibre constant et éthéré. L’embarcation Snowden est sur la bonne voie, celle de l’insubmersible. Et ce n’est pas mal pour un début.



Bill Lupkin

Where I come from

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Bill Lupkin est né et a grandi à Fort Wayne, dans l’Indiana. Touché par le virus du blues, il émigre à Chicago, fin des sixties. Il y hante assidûment les clubs des quartiers Sud et Ouest pour chanter ce blues, tout en soufflant dans son harmonica. Il fréquente les Aces, le backing band de Little Walter et de Junior Wells ; mais devient également un collaborateur régulier du pianiste blanc, Bob Riedy. Ce qui lui permet de soutenir la comparaison avec les grands ; et en particulier Muddy Waters, Howlin Wolf et surtout le guitariste Jimmy Rogers, pour lequel il participera d'ailleurs à la confection de l'album "Gold tailed bird" (produit par Freddie King), en 1972. Une aventure au cours de laquelle il avait acquis la promesse de travailler en compagnie de Canned Heat. Un projet qui ne s’est, cependant, jamais concrétisé. Mark Hummel, le célèbre souffleur californien, est responsable des notes consignées sur la pochette. Il avait rencontré Bill, en 1973. A Los Angeles. Et avait été impressionné par sa technique, notamment par les effets obtenus par la langue, afin de développer un style proche de James Cotton. Plus d’un quart de siècle plus tard, Lupkin nous rappelle à son bon souvenir. Il avait ainsi monté un groupe : le Chicago Blues Coalition, en compagnie duquel il ait commis un elpee chez lui, à Fort Wayne, en 1999. Un disque enregistré en public intitulé "Live at the Hot Spot". Au sein de son backing group figurait alors le pianiste Barrelhouse Chuck et le guitariste Billy Flynn.

Pour enregistrer ce tout nouvel opus, il a reçu le concours de ses amis. Il a ainsi conservé le drummer du Chicago Blues Coalition, Mark Fornek ; et puis les musiciens de Nick Moss. Il signe toutes les plages de cette œuvre, en exploitant à merveille toutes ses expériences vécues. Le booklet est illustré par des témoignages photographiques où il figure en bonne place auprès de tous les grands. Impressionnant !

L'album s’ouvre par le puissant "What's with that?". Bill respire la joie de chanter et de souffler. Nick Moss piaffe d’impatience et décroche, sans attendre, une première flèche sur ses cordes. Nous sommes ici en plein cœur du Chicago Southside. "The sun is shinin" accroche instantanément. Les musiciens manifestent une grande cohésion. L’ambiance des années 50 est parfaitement restituée. Une sonorité qui fait plaisir à entendre. Bill souffle comme Little Walter. Tim Wire nous ramène dans l'univers de Sunnyland Slim et d'Otis Spann. Nick lorgne vers celui de Jimmy Rogers et d'Eddie Taylor. "All night long", "Move out to the country" et "Bad feelin" évoluent dans le même registre. Lupkin y démontre avoir entièrement assimilé la quintessence de la Cité. Celle de Little Walter, Junior Wells, James Cotton et consorts. Jamais ce disque ne suscite l’ennui! Instrumental explosif, "Madison & Sacramento" nous renvoie à l'époque au cours de laquelle, Little Walter – flanqué de ses Aces – sévissait… un temps que nous n'avons – hélas ! – pas connu… Et si vous n’êtes toujours pas convaincu par le talent de cet artiste, je vous invite à prêter une oreille attentive à un titre comme "You got me nervous", un fragment parcouru par les rythmes exotiques et syncopés de rumba. Ou encore par "Cant' hide a lie", un des sommets de l'album. Empruntant le style d’Otis Rush, Nick Moss se réserve une envolée épique sur les cordes ; mais il la convertit progressivement en un style bien personnel. L’elpee explore d’autres horizons sonores. A l’instar d’"I want to love you", une plage qui s'enfonce dans les marécages louisianais. Nous ne sommes alors plus tellement loin du monde de Lazy Lester. Pas étonnant que Mark Hummel apprécie ce diable de Lupkin. Etrange, mais régulièrement, Bill me rappelle un de mes artistes favoris : William Clarke. "What you gonna do" en est la plus belle démonstration. A cause de cette force de frappe, de cette puissance de souffle et de cette conviction jamais prise en défaut. La voix est bien adaptée au style. Hundt y apporte une touche originale à l’aide de sa mandoline. Dans un registre réminiscent de Johnny Young. En fin d'album le disque nous réserve une version différente de "Move out to the country". Plus cool, elle remonte à l’an 2000. Elle implique la plupart des mêmes musiciens. Steve Lupkin, le petit frère, a rejoint le line up. Il y est préposé à la basse. Hubert Sumlin participe à cette plage à l’ambiance assez Howlin' Wolf. Ce clin d’œil adressé à Bill Clarke est reproduit lors du slow blues, "Early hours of the mornin". Cinq minutes de bonheur! Bienvenue chez les Grands, Mr Lupkin!

 

 

 

Incognito

Bees + Things + Flowers

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Groupe vétéran de la scène acid jazz, Incognito est le projet de Jean Paul Maunick, vieux routier de la scène funk anglaise depuis la fin des années 70. Il ajoute à sa déjà copieuse discographie cette plaque qui touille dans le jazz, la soul et le funk ‘cool’. Le tout baigne dans une ambiance cossue et luxueuse largement due aux arrangements de cordes, aux claviers vintage et aux voix chaleureuses conjuguées par Jocelyn Brown, Carleen Anderson et Maysa Leak. Au menu musical de « Bees + things + flowers » de nouvelles versions consacrées à quelques morceaux phares de la formation (« Still A Friend Of Mine », « Always There »), une reprise de Roy Ayers et de « Summer In The City » (avec une étrange intro de cordes) ainsi que des compositions originales. Particulièrement soigné, ce disque est davantage taillé pour les salons que les dancefloors. Exception qui confirme la règle : la cavalcade drum and bass de « Raise ». Un regret tout de même, l’ensemble est un peu trop lisse pour faire la différence…

 

 

Hot Club de Paris

Drop It 'Til It Pops

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Hot Club de Paris. Qu’on le veuille ou non, ce patronyme décalé a de la gueule. D’abord, c’est tellement parisien pour des Anglais. Ensuite, si un guide des noms de groupes racoleurs devait être publié, Hot Club de Paris constituerait certainement une référence de premier ordre. Musicalement, on nous annonçait un album ouvertement post-punk, un concurrent direct pour Maxïmo Park, The Rakes et autres Futureheads. Il n’en est rien. Le squelette des morceaux d’Hot Club de Paris est fondamentalement instrumental. Nous sommes ici en présence d’un punk-math rock azimuté à l’envi.

Paul Rafferty (basse), les frères Matthew (guitare) et Alasdair (batterie) Smith aiment à chanter à l’unisson, raconter de petites légendes urbaines scotchées sur des orchestrations faussement pop, vraiment speedées. Hot Club de Paris apprécie la vitesse, se contrebalance des excès et évite les contraventions de justesse. Et ce, pour plusieurs raisons : une originalité assumée jusque dans le choix imprononçable du premier single, le bien intitulé "sometimesitsbetternottostickbitsofeachotherineachotherforeachother". La formation liverpuldienne a également le bon goût d’alléger la complexité rythmique de ses compositions par de joyeuses trouvailles sonores (« Bonded By Blood »). Hot Club de Paris signe donc un premier album hyperkinétique, truffé de riffs alambiqués et de bonnes intentions.

 

 

Max Romeo

Pocomania songs

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Baptisé en l’honneur des rites et rythmes ancestraux de la pocomania (la vaudou jamaïcain), ce nouvel album de Max Romeo, co-auteur avec Lee Perry du célébrissime « Chase the Devil », bénéficie de l’appui d’une belle brochette de musiciens : Sly&Robbie, Dean Fraser, Rico Rodriguez, etc. Non seulement cette dream team a façonné l’histoire du reggae, mais elle a été rassemblée par Mad Professor. Les rythmiques bondissantes de Sly & Robbie posent les fondations d’une sympathique série de chansons rencontrant des thématiques rasta chères à l’ami Max ; mais se réservent également quelques moments plus légers comme ce « Woman Friend », au cours duquel un homme est aux prises avec les délires consuméristes de son épouse, depuis qu’elle regarde, à la télé, les ‘soap operas’. Chaque titre bénéficie du ‘dub treatment’ spécifique au professeur fou : les basses fortement filtrées et le délire causé par le reverb et les delays atteignent leur apogée lors des 5 dubs qui achèvent l’album. On pointera également l’excellente mélodie de l’aérien « Babylon Like Me » ainsi que « Take It Slow », les poisseux « Evil Evil » et « Wicked Babylon ». Sans oublier le très dub, « Think Again », paraphrase du « Guns of Brixton » des Clash et « Ganja Free », une plage enrichie par un chouette intermède deejay de Bushead. Conseillé !

 

 

 

The Samuel C. Lees Band

Bigg Mann

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Samuel est dyslexique. Ce qui ne l’a pas empêché de se consacrer à la musique, dès son plus jeune âge. Il aime le rock, et en particulier Queen. Mais est surtout fasciné par les guitaristes. Et en particulier Yngwie J Malmsteen, Tommy Bolin ou encore Stevie Ray Vaughan. En 2000, il fonde Texas Flood, un quartet dont le patronyme laisse, bien entendu, augurer du style adopté. Il se lance ensuite dans un duo, en compagnie du batteur Steve Washington : le Washington Lees Experiment. Toujours pas satisfait de ses expériences, il cherche à créer un nouveau concept dans l’univers du blues, en posant les bases de son projet sur l'ambiance et le fun que peuvent générer sa musique. Il fonde alors son propre trio, flanqué du bassiste Adam Ogiliev (déjà impliqué dans le Texas Flood) et du drummer Andy Perfect. Le groupe veut briser les perspectives conventionnelles du blues, en communiquant aussi bien un sentiment de bonheur que de tristesse. Mais suffit pas d’avoir de bonnes idées, il faut aussi les concrétiser. Alors, ce "Bigg Mann" est il vraiment différent de la production blues habituelle ? Tout d’abord, il n’affiche qu’une durée de 40 minutes. Ce qui est vraiment peu pour un cd. Surtout lorsqu’on veut convaincre le mélomane avoir décelé un nouveau créneau. Blues Matters, label anglais particulièrement dynamique, a signé le Lees Band. B.M. est également un magazine de blues qui prend une ampleur certaine sur le net…

Dès les premiers accords de "Bigg mann", on sent le Lees Band libéré. Tout au long de ce blues rock bien carré, tempétueux, la guitare occupe tout l'espace sonore. Sam possède une bonne voix. Puissante également. Mais surtout, ses cordes dominent parfaitement leur sujet. Faut dire que grâce aux vertus du re-recording, il assure également la rythmique. En trame de fond, Andy tape dur sur ses peaux. "The way it is" se distingue par une rythmique digne du ZZ Top de naguère. Lees double à l'orgue. Cette plage me fait penser furieusement au hard blues rock anglais des seventies. "See you again" accentue cette première impression. Rien de bien neuf à l’horizon. La cohésion rythmique est irréprochable. Ce qui permet, sans aucun doute, de donner toute confiance au soliste. Le travail sur les voix passe bien la rampe. Résultat des courses : la musique est très accessible. Parfois elle me rappelle les duels échangés entre Jeff Beck et Jimmy Page, lorsqu’ils sévissaient chez les Yardbirds. Plage lente et atmosphérique, "It's not your fault" s’écarte totalement de l’univers du blues. L’interprétation est cependant de bonne facture, même si les cordes empruntent un profil heavy metal. Acoustique, "Dusty road blues" est un intermède instrumental de brève durée. Dans le registre des ballades, "Little girl lost" trempe dans le R&B. Mais je la trouve un peu trop américanisée à mon goût. Dans le registre, je préfère "The memories that still holds me". A cause de ses accents sudistes. Une compo de southern rock dont le mur de guitares est aussi épais que solide. Blues rock classique et rythmé, "Dance hall" rappelle l’inévitable Vaughan. Autre ballade, "The other side of the day" constitue un des meilleurs moments de l’œuvre. Un blues très mélodique réminiscent d'un certain Fenton Robinson. La finale s’enfonce dans le hard rock pur et dur. Agressives, les guitares sont traitées à la manière de Pat Travers. Et en bonus track, on a encore droit à "Set me free", une ballade, ma foi, tout à fait inoffensive. Bref, si cet opus met en exergue des musiciens particulièrement efficaces dans leur style, on ne peut vraiment pas dire que leur musique soit révolutionnaire…

 

 

Oscar Wallas

Intramuros

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Non, Oscar Wallas n’est pas un artiste (NDR : cette pratique devient une habitude !) qui se produit en solitaire, mais le patronyme d’un quatuor parisien. Une formation qui réunit trois ex-membres des Peulvens (Chritian Rouillé au chant et à la guitare, Jean-Marie Briand à la basse ainsi qu’Erwan Moreau aux drums) et Renaud Lhoest. Ce dernier est arrangeur. Bruxellois, il a notamment bossé pour Venus, Dominique A et joué en compagnie de Yann Tiersen. Mais surtout, joue du violon. Et c’est précisément cet instrument qu’il se réserve chez cette formation. « Intramuros » a bénéficié, en outre, de la collaboration d’Yves Baudhuin, mais surtout du mixing de Gilles Martin, dont la carte de visite mentionne quand même des participations aux mises en forme des albums de Miossec, Hector Zazou, Pierre Bondu, sans oublier de Colin Newman et de Tuxedomoon. Et puis de Venus aussi. Pas étonnant dès lors de retrouver Marc A. Huyghens comme guest. Pour un titre : « A musical day ». Mais venons-en à ce premier opus. Découpé en 11 fragments, il navigue quelque part entre pop, rock, chanson française et expérimentation classico-contemporaine. Enigmatique, inspiré, envoûtant, riche (les arrangements, les cuivres et les cordes sont souvent dignes d’un Tuxedomoon !), il peut évoquer tour à tour le lyrisme de Bertrand Cantat, mais sans l’électricité (le post boogie « La routine »), Kat Onoma (l’obsessionnel « La condition »), Robert Plant (la vision orientale de « Jérusalem », mais sans la voix de Bob), et même un Ravel qui aurait intégré une trompette mariachi dans sa boucle symphonique (« A musical day », compo à laquelle participe le leader de Venus). Le tout est enrichi par des lyrics décalés, hantés (NDR : Christophe Rouillé y cause, entre autres, de ses doutes, de la liberté, du clonage et de la routine), mais terriblement actuels. Une œuvre originale. Très originale même. Et surtout hors du temps et des modes…

 

 

 



Eddie Benitez and Nebula

Night Life / Essence of Life

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Le nom ne vous dit peut-être rien. Eddie Benitez, enfant-roi surdoué, respecté de ses pairs et menant même une courte rivalité d’estime avec Carlos Santana. Le premier artiste latino à se produire au mythique CBGB ! Il se fait rapidement un nom en accompagnant des maîtres tels que Tito Puente, Charlie Palmieri et presque tout le Fania All-Stars. Son premier album, « Night Life » sera produit par le sorcier Louie Ramirez. Un condensé de musique latine, toutes percussions dehors (le très influent Nicky Marrero), un Hammond qui bavarde à bon escient et Eddie au centre des débats. Parlons-en, une guitare aérienne, virtuose mais jamais envahissante qui survole discrètement ses troupes de choc. Un crew soudé comme le poing perceptiblement plus chevronné dans les uptempos, en pleine cavalcade homérique. Point faible et ce qui a mal supporté les assauts du temps, les vocaux sont souvent dispensables et sur le fil du kitsch. Le second disque "Essence of Life", trois ans plus tard, est du même tonneau alors que le groupe a presque entièrement été remanié. Surgit la tragédie, le point de rupture. Alors qu’il vient d’être signé par Chris Blackwell chez Island, le crabe s’attaque à lui et l’album en préparation reste sans suite. Il s’en remettra, jouissant ensuite de fortunes diverses et de quelques collaborations enthousiasmantes. Son nom est désormais étroitement lié à celui de George Benson et l’on chuchote un retour imminent avec, en guests, Benson et le Prince en personne. Affaire à suivre…

 

 

A consommer de préférence

Elevé en plein air

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« Elevé en plein air » constitue le premier opus d´A consommer de préférence (ACDP pour les intimes). Originaire de Louvain-la-Neuve, cette formation pratique une musique folk empruntant tour à tour des accents orientaux, celtiques, andalous ou encore slaves. Une diversité musicale qui a valu à l´œuvre d´ACDP le qualificatif de ‘musique préférentielle’. Chaque instrument (à savoir la guitare, le violon, la flûte, la batterie, le piano et le saxophone) est merveilleusement mis en valeur par les compositions des jeunes frères Aussems (NDR : l’un est également claviériste, l’autre guitariste du groupe). Chaque titre nous entraîne dans une histoire, une ambiance enchanteresse et dépaysante, nous baladant d´une culture à l´autre, du festif au mélancolique, à travers les âges et les continents. En seize morceaux, le sextet charme l´auditeur par son talent. Talent qui leur a valu de participer à l’édition 2005 du Festival International de Musique Universitaire (FIMUM).

Mention spéciale à la pochette de l´album qui est une véritable petite œuvre d´art toute en originalité et créativité, à l´instar de la musique du groupe. Bref, un album à écouter d´urgence et de préférence !

 

 



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