Vendredi Minuit l’heure de Sofia Bolt…

Sofia Bolt est le projet de la musicienne, compositrice et productrice d'origine française Amélie Rousseaux. C'est à Los Angeles, où elle vit depuis son départ de Paris en 2017, qu'elle a enregistré son second elpee, « Vendredi Minuit », ce 10 mai 2024. Entre…

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La douce fantaisie de Spell Trouble…

Maximilan Seifert, aka Spell Trouble, est un musicien établi à Berlin. Son nouveau titre, « Soft Fantasy », constitue le deuxième d'une série de morceaux qui seront publiés cette année sur le label suisse Irascible Music. Sur « Soft Fantasy », il ne s'agit…

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Broken Records

Let Me Come Home

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Broken Records est un combo prolifique. Un an seulement après avoir publié « Until The Earth Begins To Part » –un premier elpee qui avait suscité l’enthousiasme– écumé les plus grands festivals européens et accompagné The National en tournée, les Ecossais nous proposent déjà un nouvel opus. Il s’intitule « Let Me Come Home ».

Comme on ne change pas une formule qui marche, tous les ingrédients qui nous avaient fait craquer, il y a quelques mois, sont à nouveau réunis sur ce disque. Ainsi, cuivres, piano et violon soutiennent parfaitement la voix sous tension de Jamie Sutherland, chantant comme si sa vie en dépendait. Produit par Mr Tony Doogan (Mogwai, Delgados, Belle & Sebastian, …), cet LP campe un lyrisme proche des Canadiens d’Arcade Fire, mais en plus ténébreux. Le climat peut-être? Qui sait ! Encore qu’il recèle quelques titres plus entraînants, comme le single « A Darkness Rises Up ».

Si « Let Me Come Home » n’est pas vraiment une œuvre novatrice, elle n’en demeure pas moins excellente. La formation a sans doute voulu assurer, plutôt que d’expérimenter. Le troisième essai devrait nous permettre de faire enfin le point sur le potentiel d’évolution de cette formation…

Broken Glass Heroes

Grandchildren of the Revolution

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Broken Glass Heroes: une nouvelle révolution sur la planète rock belge ? Pas exactement.

Une musique qui n’invente rien mais recycle. Un hommage aux golden sixties rendu par deux pointures de la scène pop-rock : Tim Vanhamel et Pascal Deweze. Ces deux artistes prolifiques se renouvellent sans cesse et multiplient une quantité invraisemblable de projets qui tiennent la route. Souvenez-vous. Le premier, ex-membre d’Evil Superstar et de dEUS, se lance dans une carrière solo et fonde rapidement Millionaire. Artiste hyperactif, il fricote également en compagnie d’Eagles Of Death Metal et se rend coupable de deux side-projects jubilatoires : Eat Lions et le déjanté Disco Drunkards (NDR : projet dont on attend le retour impatiemment !) Quant au second, Pascale Deweze, il a activement contribué au succès de Metal Molly et de Mitsoobishy Jackson avant de poser ses valises au sein de l’écurie Sukilove. Deux touche-à-tout de talent aux parcours professionnels impressionnants !

A travers « Grandchidren of the Revolution », les deux musiciens anversois réalisent un véritable travail d’historien du rock et poursuivent leur collaboration pour concocter un premier disque rendant hommage aux années 60/70. Un elpee qui devrait vraisemblablement plaire à l’auditoire de Classic 21. Un flot de compositions personnelles mettant à l’honneur des formations légendaires telles que The Beach Boys, The Left Banke, The Kings, The Beatles… Ou l’impression subite d’assister à une relecture de Johny Cash (« It won’t be much longer ») et des Zombies (« I don’t deserve this feeling »).

Globalement, c’est l’ombre de Brian Wilson qui laisse l’empreinte la plus marquée sur la plaquette. Un matériau resté trop longtemps exposé au soleil californien qui fourmille  d’arrangements musicaux et d’harmonies vocales respirant le surf rock des Beach Boys. Citons, par exemple, les très inspirés « Poor little rich girl » et « Let’s not fall apart » qui soufflent cette insouciance sonique propre aux années soixante.

Les titres psyché-rock (« U becomes U ») et rock garage (« I don’t need a woman ») s’avèrent cependant les plus réussis. Pistes sur lesquelles on peut tout particulièrement contempler le talent artistique des deux musiciens.

Grosse ombre au tableau, « Grandchildren of the Revolution » verse parfois dans la caricature grossière, la parodie. Prenez un bon vieux classique N&B du cinéma US et passez-le à la moulinette du Technicolor. Imaginez ‘Psychose’ d’Hitchcock en couleur. Le résultat ? Un pâle ersatz qui souffre de la disparition de son âme originelle et perd logiquement de son authenticité.

Un long playing découpé en 15 pistes (NDR : attention morceau caché !) qui devrait néanmoins ravir les nostalgiques du genre.   

 

Various Artists

Sick Girls : Revolution N°5

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En observant la pochette de cette nouvelle compile élaborée par les deux Berlinoises de Sick Girls, je m’attendais à du bon son qui en jette. Désillusion ! Pour faire bref, « Revolution N°5 », signé sur le pourtant très bon label BBE, est tout bonnement insupportable. Motif ? Les mixes opérés par les deux Teutonnes sont tout simplement dégueulasses. Après avoir écouté « Raise Riddim » et « Android Porn » vous êtes instantanément vaccinés. Le son est rude, agaçant. Une rencontre entre big beat et dub moisie traversée de voix et dialogues rabâchés. A dégager…

Concours Circuit 2010 : Kiss & Drive et Fusty Delights emportent les lauriers !

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La finale du Concours Circuit Pop Rock 2010 s’est déroulée ce samedi 11 décembre au Botanique à Bruxelles.

Kiss & Drive remporte le premier prix, comprenant un prix en espèce de 2000€, un an de distribution de toute production discographique via le site www.hysterias.com , un BR-800, 6 mois de coaching management et 3 jours de studio. Elle se produira également en 2011 aux Aralunaires et au LaSemo festival dans le cadre des prix coup de cœur attribués par ces festivals.

Fusty Delights remporte le deuxième prix, comprenant un prix en espèce de 1000€, un an de distribution de toute production discographique via le site www.hysterias.com , un micro Sennheiser E965 et 3 jours de studio. Il emporte aussi le prix coup de cœur de l´Autumn Rock festival.

Cinnamone remporte un prix studio offert par Ca Balance, 2 jours d’enregistrement au Studio La Chapelle et une résidence offerte par Larsen.

Sinus Georges empoche le prix coup de cœur de la Fiesta du Rock, du Dour Festival, ainsi que celui des Ardentes.

News from the Stars remporte 1000 € offerts par la Sabam.

Quant aux auditeurs de Pure FM, c’est pour Kiss & Drive qu’ils ont craqué, à qui ils ont remis le prix du public, comprenant 500 € et 3 jours de studio.

Pour tous ceux qui n’auraient malheureusement pas pu assister à cette finale, il vous reste à vous procurer la compilation gratuite des 6 finalistes, offerte par BIE, pour découvrir à votre tour les groupes qui brilleront sur la scène de demain !

(d’après communiqué de presse)

Voir également le compte-rendu de cette finale ici 

 

Sound of noise: un polar musical

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Ils ont fait vibrer Youtube à l’aide d’un court métrage mettant en scène les "Six Drumers" utilisant toutes les ressources d'un appartement pour créer un morceau (http://www.youtube.com/watch?v=R3jvO4cdxR8). Cette fois, Ola Simonsson et Johannes Stjärne Nilsson ont vu "long" avec un polar déjanté et... musical.

Les Six Drummers orchestrent une attaque musicale de grande ampleur contre une ville polluée par toutes sortes de sons et de musiques -et notamment par un système de haut-parleurs qui diffusent une musique d’ascenseur insupportable 24 heures sur 24. Si les Drummers ont tous des motivations différentes pour agir, ils ont en revanche un objectif commun : remettre en question les fondements mêmes de l’ordre établi avec leur création artistique. Comment définir la musique ? Quelle est la différence entre la musique et le son ? Peut-on établir une frontière entre les deux ? Les Drummers bousculent nos idées reçues et nous ouvrent l’esprit, tout en semant le chaos. Dirigé par la révoltée Sanna, le groupe de percussionnistes déjantés lance une offensive musicale de grande ampleur, en utilisant la ville (ses bâtiments, ses machines, son bruit incessant…) comme instrument. Leur création excentrique sème le chaos et le désordre. Les citadins doivent affronter des hors-la-loi d’un nouveau genre : des terroristes musicaux. Celui qui doit les combattre est Amadeus Warnebring, officier de police à la tête de la brigade antiterroriste. Né dans une illustre famille de musiciens, Amadeus n’a malheureusement pas l’oreille musicale. Il déteste la musique. Cette affaire est donc pour lui, la pire de sa carrière...’

Au cinéma dès le 29 décembre

Voir un extrait: http://www.youtube.com/watch?v=qHPjKyORndE

Le site officiel du film: http://www.soundofnoise-lefilm.com/

 

Matthew Dear

Le côté obscur de la force

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Ce lundi 13 décembre, le Bota était plein à craquer. Et pour cause, Gonjasufi, phénomène hype du label Warp, se produisait à l’Orangerie. A la Rotonde, le discret Matthew Dear était venu défendre son second opus solo, « Black City ». C’est sur le set de l’Américain que mon choix s’est porté. Une bonne initiative, apparemment, car d’après les échos recueillis à l’issue de leur prestation, Gonjasufi c’était naze. Ou si vous aimez les vannes : ‘Gonj ça suffit’…

En première partie, Pinguin Prison tente de chauffer une salle encore vide. Pinguin Prison, c’est le projet d’un New-yorkais. Mais en live, il est flanqué d’un backing group. Progressivement, le public va investir les lieux, pour assister à une prestation finalement intéressante. Nonobstant les interventions un peu lourdes du vocaliste et les références à George Michael ainsi qu’aux sonorités 90’s, le son est efficace, les riffs bien balancés et on a envie de remuer. Un artiste à suivre (NDR : son album devrait bientôt paraître chez Wall Of Sound).

Une mélodie ténébreuse envahit l’espace sonore. Enfin, Matthew Dear fait son apparition. Et surprise, le Texan n’est pas venu seul. Il est soutenu par un trompettiste (NDR : également électronicien), un drummer et un bassiste. Dear se chargeant de la guitare, des bruitages, des claviers et du chant. « Black City » constitue à ce jour son opus le plus sombre. L’atmosphère qui règne ce soir dans la Rotonde l’est tout autant. Eclairage tamisé, pas de couleurs vives. Du noir et du blanc. A l’instar des vêtements de Matthew, qu’il porte avec élégance. Les titres du dernier elpee défilent. Ils constituent la trame du concert. « Honey » ouvre le set. Un morceau qui donne le ton. Dear se lâche sur le terrible et impeccable « Monkey ». Le public ne s’attendait pas à une telle mise à feu. Et il remue déjà. Les titres défilent. Racés, ils sont interprétés à la perfection ; mais on n’aura plus droit, au cours du show, à une compo aussi percutante que celle dispensée en début de parcours. Dommage ! Ce qui ne nous empêchera pas de se régaler des interventions vocales de Dear. Ou de celles, particulièrement profondes, du trompettiste. Deux pôles d’attraction qui, ce soir, font la différence. « Little People (Black City) » ou encore « You Put A Smell On Me » font des ravages et propulsent l’électronicien définitivement dans un autre monde. Dear quitte la scène. C’était un bon concert auquel ont participé le corps et l’esprit. Et Gonjasufi c’était comment encore ?

Organisation : Botanique

Angus & Julia Stone

Une belle musique à remonter le temps…

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Un vieux fauteuil. Quelques lampes vintage. Des fleurs, des fleurs, encore des fleurs.  Illuminées. Des fleurs qui s’inscrivent sur un wallpaper 70’s planté de cadres rétros. Un décor home qui plonge les yeux du spectateur dans le monde intime de Julia et Angus. Un communautarisme hippie qui vous invite à la maison. Un spectacle privilège qui vous convie, confortablement assis sur les sièges de l’AB, à une session ‘privée’ (sold out !) des frères et sœurs australiens. En guise de carton d’invitation, un ‘We love you !’ lancé aux oreilles qui veulent l’entendre.

Intimisme. Un mot conforme à l’atmosphère et au style folk-rock des six musiciens présents ce soir sur les planches de l’Ancienne Belgique. Deux voix exceptionnelles, celles d’Angus & Julia Stone, capables de meubler une salle à elles seules de leurs tessitures sans cesse à la limite de la rupture. Parfois déchirées, parfois veloutées, elles s’harmonisent tendrement sur un fond de guitare et de cordes lointaines… Le bateau à la dérive ne s’échoue jamais. Sans cesse protégé par les souffles en écho des deux frangins. Une alternance vocale sublimant des mélodies instables qui longent les côtes de Fleetwood Mac et Joanna Newson. Quelques chansons faciles magnifiées d’un duo guitare/voix complémentaire qui déchire nos émotions et frappe nos cœurs de sérénité. Une tempête calme où la voix dominante donne le ton et propulse les mélodies au second plan. Et, fort heureusement, les paroles hippies ‘cliché’ aussi. Un groupe qui joue la carte de l’émotion et arrive à la faire vibrer. Sans grande musique, sans grandes lettres. Simplement, les Stones architecturent une belle musique à remonter le temps qui balade nos mémoires dans les profondeurs abyssales de nos souvenirs. Elle flatte l’âme, la réconforte.               

Les mélodies fragiles s’enchaînent et alternent. Tandis que Julia chante « For You » et rentre dans une tendre communion avec le public, Angus, d’un ton contrasté stoner, dénote et nous balance un « Yellow Brick Road » angoissé. Titre où le chanteur expose le timbre d’Al Stewart sous les coups de guitare staccato de Neil Young voire Tom Verlaine. Une chanson pour elle, une chanson pour lui. Elles dissemblent et se rassemblent. Naturellement. 

Un anti-folk australien de bonne facture qui ne joue jamais trop haut ni jamais trop bas.  

(Organisation AB)

 

Foals : un nouvel album produit par Pharrell Williams ?

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Foalsty cent ! Yannis Philippakis, leader du groupe anglais, ne dément pas l’information. Il la confirme. Une possible collaboration entre les deux artistes sur le troisième long playing de Foals serait donc plus que probable. Après diverses collaborations artistiques avec Britney Spears, Justin Timberlake, Madonna, Snoop Dogg, Gwen Stefani, Jay-Z…, Pharrell Williams, star du hip-hop made in USA, aurait décidé de s’attaquer au pop-rock des cinq d’Oxford.

Yannis Philippakis s’explique : ‘Nous écoutons beaucoup de hip-hop et notre dernier single « Miami » avait un ton assez hip-hop. Nous adorerions entrer en studio avec Pharrell pour qu’il nous produise [quelques morceaux]. Nous éviterons toutefois un caméo, puis qu’inviter des rappeurs sur les chansons est assez délicat’.



Une future fusion math-rock/hip-hop !!?? Ou un changement de direction artistique pour Foals ? Affaire à suivre…

Stoned Popes : parfois la religion a du bon.

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Amateurs de sunshine pop, les Stoned Popes ont décidé de réchauffer vos cœurs et vos esprits. Influencé par les vibrations californiennes et l’humour absurde, ce groupe est à découvrir à travers une vidéo enregistrée au Chatelet qui permet de découvrir le Dum Clap, mouvement populaire apparemment bon pour la santé !

Leur nouvel Ep, « Stereo On » est déjà disponible sur le marché, et leur nouveau single « Loser Song », visible sur le net.

http://www.youtube.com/watch?v=8ey4v6rRjXg
http://www.dailymotion.com/video/xfuunt_stoned-popes-loser-song-au-chatelet_music
http://www.vimeo.com/17325033
http://www.youtube.com/user/Stonedpopesband#p/a/u/2/u4445EWk9yk

Pour plus d’infos : http://www.myspace.com/stonedpopes

 

Sean Rowe réellement magique ?

Écrit par

Anti-Records vient de signer Sean Rowe, un artiste apparemment très doué, dont le style s’inscrirait dans la lignée de Leonard Cohen voire de Van Morrison. Faut dire que cet Américain possède un superbe baryton ; mais qu’il est aussi poète.

Son nouvel album, « Magic », sera disponible dès le 21 février prochain.

Track Listing:

1.       Surprise
2.       Time To Think
3.       Night
4.       Jonathan
5.       Old Black Dodge
6.       Wet
7.       The Walker
8.       American
9.       Wrong Side Of The Bed
10.     The Long Haul

http://www.anti.com/artists/view/81
http://www.facebook.com/seanRowemusic
http://www.myspace.com/seanRowe

Des figurants pour un clip de Mademoiselle K.

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Le nouvel album de Mademoiselle K, « Jouer Dehors », tombera dans les bacs des disquaires à la rentrée.

Mademoiselle K cherche également des figurants pour tourner son prochain clip.

‘Nous recherchons des figurants costumés pour le prochain clip de Mademoiselle K réalisé par Rodolphe Pauly (Victoire de la musique pour le clip de Arthur H et -M- "Est-ce que tu aimes" ) Thème : une soirée d'Halloween au milieu des années 80. Teenagers maquillés en Zombie avec teddy de couleur (un peu à la Thriller), Bikers tatoués barbus, loup-garous, Têtes peintes en rouge avec des cheveux jaunes, guitariste ou chanteur d' ACDC, musiciens à la Spinal Tap, Chucky, Freddy Krueger, Doc de Retour vers le Futur, Têtes de Gremlins, Robocop (à la Be Kind rewind), Beetlejuice, extra-terrestres à la Mars Attack... Couleurs des costumes fortes et franches pour que les personnages se détachent bien dans le décor : rouge, bleu, jaune, 80's vintage... (pas trop de costumes blancs ou noirs ni de couleurs ternes et grisâtres). Frankenstein peut être de la partie... On cherche aussi des clodos à la Street Trash. Et des belles filles aux formes généreuses et bouches pulpeuses, habillées comme dans les films de Russ Meyer : mini-jupes, T-Shirt vintage près du corps, petites bottines...’ (Communiqué de presse)

Le tournage aura lieu lundi 13 décembre sur Paris.

Les figurants doivent amener leur costume et nous envoyer leur photo à l'adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le dernier clip réalisé par Rodolphe Pauly est toujours visible via ce lien : http://www.dailymotion.com/video/xfad3b_louis-chedid-tu-peux-compter-sur-mo_music

 

Metronomy sous le soleil anglais…

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Le nouvel album de Metronomy, « The English Riviera » sortira en 2011 !

Le groupe vient en effet de finir l'enregistrement de son 3ème elpee. Il succède à « Nights Out », un opus acclamé par la critique.

Metronomy est désormais un quatuor, puisqu’il réunit Anna Prior à la batterie, Gbenga Adelekan à la basse et les deux membres fondateurs : Oscar Cash au saxophone et Joseph Mount au chant et à la guitare, ces deux derniers se réservant également les synthés.

Le groupe anglais sera, en outre, en tête d’affiche des NME Awards, en février.

Rome : un projet commun pour Danger Mouse & Daniele Luppi

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La moitié de Gnarls Barkley et le chanteur italien se sont rencontrés en 2004, à Los Angeles. Les deux artistes partagent depuis lors une passion pour les BO des films italiens classiques.

Bénéficiant du concours des musiciens emorriconiens d’‘Il Était Une Fois Dans l’Ouest’, qui ont aujourd’hui près de 70 balais et se servant de matériel vintage, les deux acolytes ont décidé de revisiter le genre en compagnie de Jack White, Norah Jones et du soprano Edda Dell’Orso…

Un  hommage bizarre, mais plein de promesses, à découvrir en mars 2011 !

http://www.romealbum.com

 

Gill Scott-XX

Écrit par

A l’issue de leurs tournées respectives, une rencontre étonnante est née entre Gil Scott-Heron et Jamie de The XX ! Le jeune Anglais a en effet retravaillé 13 chansons de l’Américain, avouons-le, revenu de loin…

Concrétisé sur l’album « We’re New Here », le résultat sera disponible le 21 février prochain.

http://www.werenewhere.com

 

Coldplay aime la Christmas ‘light’

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Le nouveau single de Coldplay, “Christmas Light”, est paru ce premier décembre ! Bien avant la fête de Saint Nicolas et surtout du Père Noël… A boire avec modération sur le site du groupe et celui de YouTube.

http://coldplay.com/
http://www.youtube.com/watch?v=CAqCTnV69OY

Concours Circuit 2010 (finale) : samedi 11 décembre

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Beaucoup de monde pour assister à la finale du Concours Circuit qui se déroule, come chaque année, au Botanique. L’édition 2010 était donc réservée au pop/rock et, suivant le rituel, proposait alternativement les candidats, sur la scène de la Rotonde et de l’Orangerie.

Petit coup de gueule pour commencer, et même les organisateurs du Concours Circuit la trouvaient saumâtre. Motif ? Le personnel du bar (devenu privé, il faut le rappeler), patron en tête, se la joue ‘dikkenek’. Affichant une souplesse d’esprit digne des dirigeants de l’ancienne Union des républiques socialistes soviétiques. Le retour de la dictature passerait-il par les structures privées. A méditer… Bref, venons-en à ce qui nous intéresse : le spectacle.

Cinamone ouvre le bal. Un sextuor drivé par Ruben Hillewaere, chanteur/guitariste (il se sert d’une gratte acoustique électrifiée), et impliquant une violoncelliste, une choriste, un drummer, un claviériste et un bassiste qui ressemble étrangement à Robin Gibb (NDR : si, si, souvenez vous des Bee Gees), au début de sa carrière. Même le look y est (NDR : ce pantalon à pattes d’éph !). Le plus marrant c’est que le timbre vocal du chanteur campe un hybride entre celui de cet illustre Robin et Justin Hayward des Moody Blues. Une belle voix, il faut le souligner. La musique est soignée et atmosphérique, les harmonies vocales limpides et le set rafraîchissant, le tout lorgnant manifestement vers Gravenhurst. Sans doute de manière un peu trop académique. Mais manifestement le groupe gantois est pétri de talent.

News From The Stars nous vient de la région de La Louvière, un quatuor qui possède en Ludovic Legrand (NDR : c’est aussi le claviériste) un excellent chanteur (NDR : ce sera couvent le cas au cours de la soirée), dont la voix emprunte parfois des inflexions à Antony Hegarty. Casquette de titi parisien bien vissée sur la tête, il s’est isolé à gauche de l’estrade. Assis derrière son instrument, placé légèrement de biais. Veste blanche, le drummer est planté au centre, en arrière plan. Son matos monté sur un socle. Le bassiste et le guitariste (un sosie de Stéphane Demol !) se sont installés à droite de l’estrade. Pas vraiment très équilibrée comme disposition. Leur musique puise à la fois dans le jazz, la soul, la pop et le funk. Pensez à Jamiroquai et surtout à Maroon 5. Mais elle est vraiment trop linéaire pour convaincre. L’occasion d’aller prendre un peu l’air.

Tiens, je connais cette fille. En fait, avant de participer au jury d’un concours, j’évite de prendre le moindre renseignement sur les artistes en présence, histoire de me préserver de tout préjugé favorable ou défavorable. Pourtant le patronyme ne me dit rien. Kiss & Drive. Mais je n’ai pas la berlue, son image est imprimée dans mes circuits (ou l’inverse, si vous préférez). Elle joue seule en s’accompagnant soit d’une gratte acoustique électrifiée ou d’un ukulélé et se sert de boucles à l’aide d’un bel assortiment de pédales. Un peu comme Dominique A. Cà y est le franc est tombé ! Il s’agit de l’ex-chanteuse de Hands Up Boys, le groupe de Cloé Defossez. Qui militait encore au sein de la formation, lorsqu’elle s’est produite, en février dernier, dans le cadre du D’Hiver Rock à Tournai. Elle avait quitté le combo au cours de l’année, suite à des problèmes familiaux ; mais en avait aussi profité pour se lancer dans une carrière individuelle. Enfin pas tout à fait, puisqu’il lui arrive de bénéficier, sur les planches, du concours d’un pianiste et d’un violoncelliste. Mais ce soir elle se produit en solo. Elle assume parfaitement sur ses cordes. Cependant, lorsqu’elle veut se servir pour la première fois de ses loops, elle se plante à trois reprises. Et se rend compte que le système est déréglé. Mais son humour et sa spontanéité déclenchent l’hilarité dans la salle. Le tout en corrigeant le dérangement du système. Et ça fait mouche. D’autant plus que lorsque le matos est à nouveau au point, elle va nous livrer une compo absolument remarquable. Faut dire que son timbre vocal l’est tout autant. A un certain moment, il nous communique même un léger frisson. Elisabetta vient de placer la barre très très haut…

Fusty Delights est un duo liégeois qui se revendique de la scène electronica. Pas vraiment spécialiste dans le domaine. Des références ? Oui, Air et M80. Et même si ce n’est pas ma tasse de thé, je dois avouer que leur set est bien foutu. Le son est un peu fort, mais les beats sont percutants. Le claviériste se sert également d’une table de mixage et de machines ; et tout en triturant les boutons remue tout le corps au rythme de la musique. L’autre se sert d’un keytar (NDR : un clavier profilé sur le modèle d’une guitare). Les amateurs du style semblent ravis, jugeant d’ailleurs leur prestation excellente.

Après l’électro, place au hip hop. Pas davantage féru dans le domaine. Un duo de slammers dont les rimes sont riches et revendicatrices, un peu dans l’esprit des rappeurs français engagés. Derrière, un bidouilleur triture les sons. Les textes sont saignants. Dans le sens propre et littéral du terme. Peut-être un peu trop. A contrario, il y manque un groove, capable de dynamiser leur set. Je m’avance un peu, mais le concours d’un DJ derrière deux platines aurait peut-être permis à Supertanker de prendre une toute autre dimension…

Groupe cinacien, Sinus Georges achève donc le concours. Il réunit d’excellents instrumentistes, et en particulier le saxophoniste. Le chanteur/guitariste possède également une excellente voix. Haut-perchée, elle fait penser à celle de James Skelly (The Coral). La musique oscille du jazz au funk, en passant par le rock, le dub et la world balkanique. Mais la sauce ne prend pas. On a parfois l’impression que chaque musicien joue sa propre partition. Le leader essaie d’haranguer l’audience. Sans succès. Paraît que lors des éliminatoires, le combo avait cassé la baraque. Aujourd’hui, manifestement, il est resté dans ses starting-blocks.

Lors des délibérations, le choix du gagnant n’a pas souffert de longues discussions. Fallait pas être devin pour tirer cette conclusion. Kiss & Drive, alias Elisabetta Spada, n’a vraiment pas volé son succès. Et le plus sympa, c’est qu’à l’issue du concours, les autres participants sont venus la féliciter.

 

Un petit récapitulatif s’impose, si vous n’avez pas pris connaissance de la news … 

 

 

Wild Shades

The Omega River (Ep)

Écrit par

Cette chronique sera impitoyable. Ils l’ont bien cherché, après tout, les mecs de Wild Shades ! C’est vrai quoi ! On n’a pas idée de compliquer ainsi la vie d’un pauvre scribouilleur qui, après tout, ne demande qu’à donner, peinard, un petit coup de pouce à des groupes qui en valent la peine. Je vais donc profiter de la perche épineuse tendue par ce groupe français, à l’occasion de la sortie de son second Ep « The Omega River », pour pousser une petite gueulante au nom de tous mes collègues ! (NDLR : syndicaliste !)

Car voyez vous, être l’un des chroniqueurs de votre webzine préféré n’a rien de la partie de plaisir que vous imaginez. Et, je vais peut-être en choquer plus d’un mais, nous ne sommes même pas payés pour le faire ! (NDLR : et pas davantage le rédac’ chef !) Je vous jure ! Si j’avais 35 ans de moins et que j’étais chinois ou bolivien, on crierait au scandale. C’est de l’exploitation ! Et je ne vous parle même pas des conditions dans lesquelles nous travaillons (NDR : il vous suffirait, pour en avoir une idée, de relire vos classiques de Zola). 

Alors vous pensez bien que, dans de telles conditions, je n’ai pas vraiment envie de me casser la tête. Est-ce trop demander que l’on m’envoie des disques de métal progressif qui ressemblent à du Dream Theater ? Ou  bien des galettes hard rock qui copient AC/DC ? Ou encore des skeuds doom plombés qui font penser à du vieux Black Sabbath ? Et bien oui, apparemment ! Puisque des zigotos comme les frenchies de Wild Shades nous envoient à la rédaction des rondelles plus compliquées que des casse-tête chinois, impossibles à comparer à d’autres.

Le plus facile pour votre serviteur aurait probablement été de descendre le truc. ‘Ce disque est nul’. Voilà. Vite fait mal fait ! Et bien non ! Même cette réaction n’est pas possible puisque nos empêcheurs de glander en rond poussent l’audace jusqu’à être carrément bons. Vous imaginez l’angoisse ? Que faire alors pour décrire cette plaque incandescente ? Inventer une nouvelle appellation ? OK ! Alors voilà ! Les Wild Shades jouent du ‘métal-funk-alternatif-progressif-rock’. Pas convainquant hein ? Pourtant, comment expliquer autrement ce mélange bigarré et déstabilisant d’influences musicales contradictoires ? A peine croyez-vous percevoir un bon vieux riff métal que vous vous retrouvez perdus en plein milieu d’un groove funky à faire pâlir d’envie les Red Hot Chili Peppers ! Un petit coup de rock alternatif moderne à la Muse/Radiohead emballé dans un lyrisme classieux à la Queen et boosté d’une pointe de rage thrash métallique. Pas le temps de reprendre son souffle ou de rassembler ses idées. Mais, ce que je déteste le plus, c’est que j’aime vraiment ce disque !

Enfin, ce qui me console, c’est que je ne serai pas le seul à subir le fléau. Figurez vous qu’avec leur méchanceté naturelle, les Wild Shades ont poussé le vice jusqu’à offrir cinq exemplaires de « The Omega River » aux lecteurs de Musiczine !  (Tous les détails sont dans notre section ‘concours ’). Même vous, vous n’y échapperez pas !

Sur ce, je vous laisse. Notre rédac chef nous invite à siroter quelques Margaritas au bord de sa piscine chauffée ! (Exploités que nous sommes, je vous dis !)

Agnes Obel

Riverside

Écrit par

Agnes Obel a publié son Ep « Riverside », quelques mois seulement avant l’album « Philharmonics ». Vivant à Berlin, cette chanteuse danoise nous offre ainsi un aperçu de sa musique diaphane. Guidées par le piano, que l’artiste pratique depuis son plus jeune âge, comme toute sa famille, les chansons sont douces, sans virer dans le niais. Suggestives et légèrement inquiétantes aussi elles correspondent au personnage timide et mystérieux qui les interprète. La musique d’Agnes Obel a en tous cas charmé le réalisateur Thomas Vinterberg, qui a décidé d’utiliser 3 de ses titres pour son prochain film « Subarmino ». L’artiste est actuellement en tournée, un peu partout en Europe.

 

Marvin

Marvin

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‘African Tape !’ est un label italien créé en 2008 par Julien Fernandez (Chevreuil, Passe Montagne) et Mitch Cheney (Hey ! Tonal).  Il est certainement un des labels contemporains qui réunit les artistes les plus fougueux, dans l’univers du rock indépendant. L’écurie réunit en son sein des combos comme Aucan, Ventura, Shipping News, entre autres, et bien entendu les formations respectives des membres fondateurs.

Autant dire qu’il est quasi impossible de rivaliser face un catalogue de cette envergure. L’elpee éponyme de Marvin est une des dernières sorties en date d’African Tape ! Originaire de Montpellier, le combo a été fondé en 2003. En fait, cet opus est une réédition de leur premier LP sorti en 2007, en tirage limité. Le band avait d’ailleurs sorti un deuxième opus, l’an dernier, un disque qui avait été unaniment apprécié par la critique. C’est dire si cette réédition tombe à pic ! Marvin y propose un post-math-rock énergique ; mais à contrario de certaines formations issues du milieu les sudistes, il a le bon goût d’y injecter des références krautrock, qui ne sont pas pour me déplaire. Si vous avez apprécié leur premier long playing, vous ne pouvez passer à côté de leur second. Une confirmation de tout le bien que l’on pouvait penser de Marvin…

Lightnin' Guy

The Banana Peel sessions

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Les Mighty Gators constituent manifestement une des toutes bonnes formations belges de blues. Ils avaient publié l’an dernier un elpee ‘live’ de toute bonne facture, un disque qui immortalisait un concert accordé en novembre 2008.

Parsifal a mis les petits plats dans les grands. Et pour cause, au cours des deux derniers jours du mois d’août 2010, les musiciens ont squatté le Banana Peel, ce vieux juke joint mythique de Ruiselede. Pour la circonstance, ils ont reçu le concours très sympathique, mais déterminant, du musicien texan Guy Forsyth. Au menu : des Banana Peel sessions qui se concentrent sur douze compositions de Lightnin' Guy Verlinde et une reprise. Des séances précédentes, Guy n'a conservé que le drummer Thierry Stievenart. Tous les autres musiciens sont nouveaux! C'est sur les planches que la bande à Guy est la plus savoureuse ; c’est sans doute la raison pour laquelle, il vient donc d’aligner deux long playings ‘live’. Excellents par ailleurs.

Le set s’ouvre par "Love light shine", une plage funky. Probablement hantée par celle du défunt et regretté Lowell George (Little Feat), sa slide est bien présente. Une compo soutenue par les chœurs que conjuguent Aminata Seydi, une chanteuse d'origine sénégalaise, et le bassiste Karl Zosel. Ce bon vieux Pieter Van Bogaert siège derrière l'orgue et André De Laat souffle dans son saxophone. "Soul jivin" baigne également dans le funky soul et le R&B. Un peu à la manière du J Geils Band au sommet de son art. Le public est sur les braises. "Fallin' for you" change complètement de registre. Une ballade séduisante que Guy chante parfaitement. Pieter van Bogaert se rappelle les bons jours de Crew, Blue Blot et Double Brown sur son orgue Hammond.  L'ambiance monte d'un cran dès l'arrivée sur l’estrade de Guy Forsyth. Les deux chanteurs doublent à la guitare slide pour assurer la reprise du "Poisin" de Grayson Capps, une compo aux accents néo-orléanais. Pieter est passé au piano et le public participe volontiers à la fête. "If you walk with the devil" est une ballade très americana qui fleure bon le sud des Etats-Unis. Pour sa dernière intervention, Guy Forsyth s’est emparé d’un ukulélé résophonique, pendant que Mr Verlinde souffle dans son harmo. Lors de ces deux plages, le backing group est assuré par le Forsyth Band, en l’occurrence Will Landin au saxophone et  Nina Singh aux drums. L'accent est manifestement porté sur les nouvelles compositions du leader. "No time to waste" est une chanson à la fois originale et contagieuse, judicieusement colorée par l'orgue Hammond et le saxophone ainsi que la seconde gratte bien sentie de Willy Devleeschouwer. "To be with you" emprunte même des accents country. Pour la première fois, les Mighty Gators mettent le cap sur Chicago lors de l’excellent "Long distance shuffle". Talonnée par les ivoires de Pieter, la slide est inspirée par Elmore James. Retour vers Memphis pour "Lovestrong", du R&B très caractéristique, trempé dans l’orgue. La guitare adopte le style généreux de BB King avant de virer dans le pur funk cher à James Brown! "I will rise" capture des accents du sud, flirtant avec les styles de Sonny Landreth voire de Ry Cooder. Long blues lent, "Me & my blues" est une plage bien ficelée, saturée par les sonorités de cet harmonica resté si discret jusqu'alors. L'album s’achève dans l’effervescence. D’abord, tout au long de "Rock'n'roll on my radio", puis sur le nerveux et participatif "Crazy 'bout my baby". Un album de classe, mais sensiblement différent du premier.

Andy Just

Smokin' tracks : Live at Muddy Waters

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Andy Just est déjà un vétéran du blues, puisque qu’il sillonne les routes du blues, depuis près de trente ans. Lorsqu’il sévissait du côté de San Francisco, il avait monté des formations comme The Defenders ou encore Shape et The Shakedown. Il est surtout notoire pour avoir longtemps servi de souffleur chez le Ford Blues Band. Il a ainsi participé à la confection d’"In memory of Michael Bloomfield" et "A tribute to Paul Butterfield", aux côtés de Robben Ford. Au cours des années 80, il publie plusieurs albums sous son propre nom ; des disques devenus, pour la plupart, aujourd’hui introuvables. En 1994, il grave "Don't cry" sur le label de Patrick Ford, Blue Rock It. Il faut attendre 2010 pour retrouver Just sur un opus en solo. Il le signe sur le label italien Feelin’ Good Productions, écurie qui se charge également de ses intérêts artistiques en Europe!

Andy est très populaire en Italie et en Australie. Il a enregistré ce double elpee au ‘Muddy Waters Club’ de Calvari, le 26 février 2010. Il y bénéficie du concours de musiciens locaux. Il pratique un blues/rock susceptible d’intégrer des éléments de jazz. Et il jongle parfaitement entre les différents styles.

Le premier disque s’ouvre par "Sreamin" une longue plage instrumentale au titre judicieux. Le souffle d’Andy est prodigieux, puissant et toujours sur l’offensive. Sa voix n’est pas exceptionnelle, mais elle passe quand même la rampe. "Talk is cheap" en est une belle illustration. A tout instant, il est capable de se libérer sur son instrument ; il se montre alors très loquace et atteint le sommet de son art. Sur ce morceau, il est relayé par le guitariste Donnie Romano, dont les interventions très amplifiées se révèlent un peu trop hard à mon goût. Le concert est d’excellente facture. Les compos défilent : "I can't hold out", "Lovin' cup" et "My baby didn't come", un shuffle entraînant caractérisé par les excellentes sonorités d’une guitare. Le climat est torride. La machine est bien huilée. Et atteint son rendement maximum lors de la reprise de "Crosscut saw". Le gratteur dispense des notes parcimonieuses et exécute des soli bien construits. La première plaque s’achève par une version bien ficelée du "Bad boy" d'Eddie Taylor. Manifestement, on ne s’ennuie pas lors d’un show accordé par notre infatigable souffleur!

Le second cd débute par "Check yourself", un morceau instrumental. "She's sweet" campe enfin le blues lent dépouillé. Inspiré pour la circonstance par Ronnie Earl, Romano s’y révèle un guitariste bien subtil. Une excellente tranche de blues de plus d’un quart d'heure. Just opère une nouvelle grande sortie sur "Get yourself together". La cover du "My babe" est calquée sur celle des Fabulous Thunderbirds. Elle déménage furieusement. Le deuxième tome s’achève par "Walking by myself".

Nonobstant les vocaux, qui laissent quand même quelque peu à désirer, ce set demeure de bonne facture. Faut dire que le potentiel musical est d’un tout autre calibre. Mr Just semble vouloir rattraper le temps perdu. En effet, l'année 2010 n'est pas encore terminée et un nouvel elpee est déjà dans les bacs : "Preachin ' the blues", toujours chez Feelin' Good. Un opus enregistré en studio, mais en compagnie des même musicos : Romano, le bassiste Charles Romagnoli, le drummer Emmanuel Zamparini et pour trois plages le gratteur texan Shawn Pittman…