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Lubna Azabal est une actrice belge née à Bruxelles d'un père originaire du Maroc et d'une mère espagnole. Après avoir été dirigée par les grands noms du cinéma international, elle a remporté ‘Le Golden Globe’ pour le film ‘Paradise Now’. Lubna adore les…

L’aventure de YMNK…

« Aventure », le nouveau single de YMNK fusionne l’extravagance du ‘stadium rock’ et le…

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Cloud Nothings

Turning On

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Au cours des derniers mois, on ne compte plus le nombre d’artistes pop lo-fi qui émergent aux States. Les derniers en date, Wavves et Best Coast, Californiens pour être plus précis, nous avaient proposé des œuvres de toute bonne facture. Dylan Baldi ne nous vient pas de la côte Ouest des Etats-Unis, mais de Cleveland, dans l’Ohio. Particulièrement doué, il propose tout au long de cet opus, de petites vignettes, systématiquement sous-produites. Un peu à la manière de Nathan Williams. Une collection de chansons mélodieuses, pas très lisses, sculptées dans l’esprit punk DIY. Maintenant, on se demande quand même si cette méthode ne relève pas d’une certaine forme d’intégrisme musical ou tout simplement, si elle n’est pas tout simplement due à un manque de moyens. Néanmoins, les 13 titres de « Turning On », puisés au sein de divers Eps, dépassent, en qualité intrinsèque, les premiers morceaux composés par son comparse californien. A ses débuts, Wavves n’avait, en effet, pas vraiment soulevé l’enthousiasme. Et certainement pas signé, à ses débuts, une composition pop aussi furieuse et envoûtante qu’« Old Street », une chanson par ailleurs caractérisée par ses harmonies subtiles, la très cool « Hey Cool Kid » ou l’efficace « Turning On », parcourue par une ligne de basse aussi irrésistible que caoutchouteuse. Ajoutez-y une guitare fuzz, un synthé foutraque, une voix d’ange déchu et vous obtiendrez une formule magique, déjà entendue chez les Texans d’Harlem, cette année. Pourtant, à l’écoute de ces morceaux, on a le droit d’être frustré. Et pour cause, il suffit d’imaginer la forme séduisante qu’ils pourraient revêtir, s’ils étaient passés entre les mains d’un excellent producteur. 

Dylan est à peine âgé de 18 ans. Et au vu de son talent, on et en droit d’attendre monts et merveilles de son Cloud Nothings ! Suffira peut-être qu’il suive la voie récemment tracée par Wavves. La sortie de son premier véritable opus studio est prévue pour 2011. Il a déjà été enregistré sous la houlette de Chester Gwazda (Dan Deacon et Future Islands). Vu la qualité des maquettes de « Turning On », il ne peut que confirmer…

Bodyntime

Gran Rodeo

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Go Down Records vient de nous offrir deux albums superbes. L’opus éponyme des Shoes qui revisite d’une manière admirable les glorieuses seventies et le « Volcano » d’OJM dont la combinaison du stoner, classic et garage rock est superbe. Le label italien aurait dû en rester à ce stade, afin de nous laisser sur une bonne impression. Malheureusement, il nous a aussi envoyé « Gran Rodeo », l’inutile premier essai de Bodyntime.

Nous avons beau l’écouter et le réécouter, il n’y a vraiment rien à tirer de cette plaque. Sur son site web, Bodyntime se revendique combo rock’n’roll expérimental mélangeant le stoner, le punk et le noise. L’écoute de « Grand Rodeo » ne révèle, dans ses meilleurs moments, qu’un rock indie plat et ennuyeux et dans le pire des cas, un très mauvais pop/rock.

La production faiblarde et les compositions simplistes, dignes d’une démo de groupe débutant (NDR : Bodyntime existe pourtant depuis 2005), ne sont pas, non plus, de nature à faire remonter l’opus dans notre estime. A oublier.

Adorned Brood

Hammerfeste

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Certains groupes vieillissent mal. Ce n’est certainement pas le cas d’Adorned Brood. Au contraire, le temps semble exercer sur cette formation folk/pagan métal allemande, un effet extrêmement bénéfique. « Hammerfeste » constitue le septième opus de cette épopée guerrière entamée à l’aube des années 90. A l’époque, ces chevaliers teutoniques sont parmi les premiers à insérer des interventions de flûte à leur black métal. Au fil des sorties, ce style rageur se mue peu à peu en folk/heavy métal où les vocaux black tiennent toujours une place importante. Depuis la sortie de « Noor » en 2008, le line-up du groupe à subi quelques modifications importantes. Ingeborg Anna, flûtiste depuis 1996, s’en est allée fonder une famille. Elle a été remplacée par la très talentueuse Anne Jespen. Changement aussi du côté des six-cordes, puisque l’ex-Agathodaimon Jan Jansohn a désormais pris la place de Mirko ‘Pagan’ Klier.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces changements ont été salutaires. Tout en restant fidèle à sa ligne de conduite heavy/pagan/folk, Adorned Brood semble vouloir prendre un tournant beaucoup plus épique. La flûte est bien plus présente et bien mieux intégrée qu’elle ne l’a jamais été. Le style d’Anne Jespen, plus mélodique que celui d’Ingeborg Anna, élève l’expression sonore des guerriers-ménestrels à un stade largement supérieur. Le niveau technique des guitares est, lui aussi, monté d’un cran (ou deux). Les riffs heavy métal tranchants sont à présent entrecoupés de parties solo plus que bien torchées. Les orchestrations sont très réussies (NDR : l’intro aurait carrément pu servir de bande son au film ‘Lord Of The Rings’). Le chant, jadis exclusivement black métal, de Markus Frost, est désormais beaucoup plus nuancé. Si certaines parties extrêmes subsistent, c’est principalement à cause du chant métal classique qui accompagne le heavy épique d’« Hammerfeste ». Frost dispose d’ailleurs d’un organe parfait, puisqu’il campe un hybride parfait entre celle d’Hansi Kürsch (Blind Guardian), de Peavy Wagner (Rage) et de Chris Boltendahl (Grave Digger). Des chœurs guerriers et entraînants renforcent le côté épique des compositions.

Adorned Brood signe son travail le plus abouti à ce jour. « Hammerfeste » devrait plaire autant aux amateurs de folk métal qu’aux férus de heavy métal classique. Les collectionneurs pourront acquérir l’édition limitée, emballée dans un packaging en cuir contenant des patches et des photos dédicacées.

 

13HOR

Cris du Cœur

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Les artistes hip-hop belges sont souvent trop sous-estimés. Motif ? Un préjugé défavorable guidé par un réflexe. Celui de se tourner vers l’Hexagone, jouissant d’une plus grande légitimité. Qu’illustre l’univers des cités immortalisé par ‘La Haine’. Pourtant, notre royaume possède en son sein quelques plumes bien aiguisées dont le discours tient la route. Né au Congo, mais Bruxellois, 13HOR en est un bel exemple. Soutenu, entre autres, par DJ Daddy K aux platines, lors de ses prestations ‘live’, il nous propose son troisième opus. « Cris du Cœur » fait suite à « Des Comptes à Régler », publié en 2003 et « Proses d’Assassin », en 2008. D’après la bio, le rappeur aurait acquis une certaine maturité et dépasserait aujourd’hui ses trips ‘gangsta’ précédents en s’ouvrant au monde. Son adaptation du célèbre « Empire State of Mind » de Jay-Z, rebaptisée « Empire State of Brussels », fait d’ailleurs des ravages sur YouTube ! L’engagement de 13HOR se traduit par des textes féroces. Tout au long de cet elpee, il aborde une multitude de thèmes liés, très souvent au colonialisme. Belge, évidemment. A l’instar du très réussi « 1960 Gravé dans vos Cœurs », au cours duquel il rappe le discours très puissant de Lumumba, prononcé le 30 juin 1960. Plus radical, « La Même Vie » analyse la condition des ‘blacks’ en Belgique. S’il n’évite pas toujours les clichés inhérents au genre (« Couilles Sta »), le rappeur belge n’a rien à envier à ses mentors, qui sont de toute évidence Booba (pour le flow) et I Am (pour les lyrics). A noter que pour concocter ce disque, 13HOR a bénéficié du concours de beatmakers ; et en particulier de One Shot (Booba) et Soulplayer (Scylla). Dommage néanmoins que l’artiste ne se soit montré un peu plus sélectif dans le choix de son tracklisting. 10 morceaux auraient été largement suffisants. Car avant d’atteindre la dernière et dix-neuvième plage, la lassitude a déjà commencé à vous envahir. Et c’est un ‘Cri(s) du Cœur’…

 

Junior Wells

Live in Boston 1966

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De son véritable nom Junior Wells, Amos Wells Blackmore était un des plus grands harmonicistes du Chicago blues. Il était né à Memphis en 1934 et est décédé à Chicago, en 1998. Il était le cousin de Junior Parker et avait émigré vers Chicago en 1948. Il n'a que 19 ans quand il remplace Little Walter, au sein du Muddy Waters Band. Au cours des années 60, il se joint au guitariste Buddy Guy, pour partager une longue aventure musicale. Une collaboration ponctuée par le superbe album "Hoodoo man blues", sorti en 1965, puis l'année suivante, par "It's my life baby", tous deux édités chez Delmark.

Ce "Live in Boston 1966" nous replonge donc au beau milieu de cette époque. Et c’est le même label qui se charge de publier ce disque. Buddy Guy n'a pas participé à ce set. Junior est soutenu par les Aces, une formation qu'il avait montée au tout début des années 50. Junior, préposé au chant et à l’harmonica, est donc accompagné par le guitariste Louis Myers, le bassiste Dave Myers et le drummer Fred Below. Réunissant douze plages, cet opus est entrecoupé de commentaires dispensés par Wells. Il n'avait alors que 32 ans.

"Feelin' good" ouvre la plaque. Un boogie au cours duquel Junior allume son public. Faut dire que cet artiste est un véritable showman! Il empoigne son harmonica et attaque "Man downstairs", sur un rythme très soutenu, pendant que les frères Myers assurent à l'arrière. Un peu de calme envahit l’atmosphère. Place au slow blues, "Worried life blues", une compo signée par Big Macceo Merrywheather. Sobre, Louis Myers montre néanmoins son savoir-faire, avant de céder le relais au leader qui souffle en puissance, alternant les basses et les aigus. Junior a de l’humour. Et le démontre lorsqu’il présente ses chansons. Plutôt long, "Junior's whoop" est bien ficelé. Il emprunte au style de ses titres les plus notoires, comme "Messing with the kid" ou "Mellow down easy". La qualité du son n’est pas extraordinaire, mais l'instant est magique. Myers nous prend à la gorge tandis que Fred Below dirige la manœuvre rythmique derrière ses caisses. Les classiques se succèdent : le "That's allright" de Jimmy Rogers, le "Look on yonder's wall" d'Elmore James et l’inévitable "Got my mojo working". "Messing with the kid" est un titre issu de la plume de Mel London. C’est aussi le plus grand succès de Wells. Il l’exécute dans une ambiance torride. Il présente ensuite ses musiciens, avant de laisser le champ libre aux frères Myers tout au long d’une version du très populaire "Hideaway" de Freddy King. La courte finale est également instrumentale et baigne dans le jazz. Elle est interprétée par les Aces, sans leur leader. Cet opus rend justice au talent de Wells, une véritable bête de scène. Assister à un de ses concerts était d’ailleurs un véritable régal…

Wallis Bird

Bienvenue dans le monde merveilleux de ‘LaLa Land’ !

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A la suite d’un accident, « Wallis Bird » a perdu partiellement l’usage de la main gauche. Née gauchère, elle a néanmoins continué à jouer de la guitare. Par la force des choses, la jeune Irlandaise exilée à Londres est donc contrainte d’utiliser une gratte de droitier dont les cordes sont naturellement inversées. Singularité coupable d’un jeu peu conventionnel. 

La rage de vaincre, particulièrement palpable en concert, n’échappe pas à la presse nationale. Les critiques dithyrambiques pleuvent (The Guardian, Daily Express, The Sun…) et gratifient rapidement la jeune britannique de 26 ans de ‘future star nationale’. Illustration du sentiment de bravoure suscité par l’artiste ou opinion axée exclusivement sur la qualité intrinsèque de sa musique ? Seul le charme cosy du Witloof bar pouvait nous apporter la réponse.

Véritable phénomène anglo-saxon, Wallis Bird décide d’exporter ses mélodies folk vers le Continent. Quelques bulles sonores soufflées d’une voix chaude et puissante. Un son rock et un groove énergique qui explorent généreusement la musique folklorique, le blues et le funk. Très dynamique, l’auteur-compositeur-interprète foule inlassablement les planches avec l’énergie et l’enthousiasme de l’enfance. Un monde rose alternant ballades soft-folk (« Travelling Bird ») et rock plus excité (« To My Bones »). Bref, une musique adolescente qui ne craint pas la naïveté et frise l’insignifiance.

Un set frais, léger, rythmé mais cruellement anodin. Sans la moindre aspérité. Un moment agréable qui se déguste Guinness chaude à la main. Sans réfléchir. La musique n’a-t-elle pas la prétention unique de divertir ? Wallis Bird  l’a bien compris et nous offre un moment d’insouciance. Un rafraîchissement sans gueule de bois. Une bande-son idéale pour la  campagne publicitaire d’un tour-operator irlandais. Un vol musical ‘low cost’ offrant un city trip imaginaire qui inviterait l’auditeur à pousser toutes les portes des pubs d’Irlande.

Tableau d’une adolescence qui peine à entrer dans le monde adulte et préfère se réfugier dans l’univers invariablement innocent de « LaLa Land ». Un titre funky aux paroles ingénues: ‘The world will love you // Elephants of memory // An alphabet of chemistry // All of these things have made me // Roscoe and Beenie, laughter and no TV// I've got punch lines and feisty cars // And tons and tons of love…’ Wallis Bird le crie d’ailleurs haut et fort : ‘Just because I’m wearin’ a dress doesn’t mean I’m a lady now’. Quant à « All For You », il se farde d’un poignant sentimentalisme digne des plus mauvais épisodes de ‘Plus Belle La Vie’.   

Trêve de paraphrases ! Les ambiances Wallis Bird, on les aime ou pas. Tout simplement. Pas de défaut particulier. Ni qualité particulière. Aucun sujet à critique. Seulement une soirée sous le signe de la sincérité et de la compassion réservée à un public cible.

La vraie sensation de la soirée viendra du support act brillamment assuré par les Bruxellois d’I’m Big In Japan. Un homme : Didier Van Wambeke (chant-guitare). Une femme : Ingrid Van Wambeke (claviers). Pourtant, la musique n’a pas été écrite par Francis Lai (NDLR : souvenez-vous du film de Claude Lelouch, projeté sur les écrans en 1966), mais bien par un duo frère-sœur qui nous régale d’une expression sonore ingénieusement minimaliste. Une peinture syncrétique teintée de pop, de post-rock et surtout de néo folk dont les traits délicatement esquissés relèvent manifestement de la culture européenne. Une voix et une guitare surfant aisément sur de nouvelles vagues du style, incarnées par des groupes comme Musée Mécanique ou encore Junip. Un clavier Nord Stage et un micro Korg tissent des textures de musique électronique minimale et ambient (The Album Leaf, Perfume Genius…) Une atmosphère délicate maîtrisée par une claviériste de formation classique qui donne de l’âme aux compos. L’ensemble reste néanmoins sous la haute surveillance de Tom Waits qui sommeille en filigrane.

Un binôme surprenant qui distille un folk-pop moderne subtil et élégant. Une harmonie fraternelle qui se lie de mélodies intimes aux arrangements luxuriants. Sous cette nouvelle configuration, deux concerts auront suffi. Une formation belge en perpétuelle mutation à suivre de près, de très près. 

(Organisation Botanique)




 

I’m From Barcelona

Un homme et une femme…

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A la suite d’un accident, Wallis Bird a perdu partiellement l’usage de la main gauche. Née gauchère, elle a néanmoins continué à jouer de la guitare. Par la force des choses, la jeune Irlandaise exilée à Londres est donc contrainte d’utiliser une gratte de droitier dont les cordes sont naturellement inversées. Singularité coupable d’un jeu peu conventionnel. 

La rage de vaincre, particulièrement palpable en concert, n’échappe pas à la presse nationale. Les critiques dithyrambiques pleuvent (The Guardian, Daily Express, The Sun…) et qualifient rapidement la jeune britannique, âgée de 26 ans, de ‘future star nationale’. Illustration du sentiment de bravoure suscité par l’artiste ou opinion axée exclusivement sur la qualité intrinsèque de sa musique ? Seul le charme cosy du Witloof bar pouvait nous apporter la réponse.

Véritable phénomène anglo-saxon, Wallis Bird décide d’exporter ses mélodies vers le Continent. Quelques bulles sonores soufflées d’une voix chaude et puissante. Un son rock et un groove énergique qui explorent généreusement la musique folklorique, le blues et le funk. Très dynamique, l’auteur-compositeur-interprète foule inlassablement les planches avec l’énergie et l’enthousiasme de l’enfance. Un monde rose alternant ballades douces, acoustiques (« Travelling Bird ») et rock plus excité (« To My Bones »). Bref, une musique adolescente qui ne craint pas la naïveté et frise l’insignifiance.

Un set frais, léger, rythmé mais cruellement anodin. Sans la moindre aspérité. Un moment agréable qui se déguste Guinness chaude à la main. Sans réfléchir. La musique n’a-t-elle pas la prétention unique de divertir ? Wallis Bird  l’a bien compris et nous offre un moment d’insouciance. Un rafraîchissement sans gueule de bois. Une bande-son idéale pour la  campagne publicitaire d’un tour-operator irlandais. Un vol musical ‘low cost’ offrant un city trip imaginaire qui inviterait l’auditeur à pousser toutes les portes des pubs d’Irlande.

Tableau d’une adolescence qui peine à entrer dans le monde adulte et préfère se réfugier dans l’univers invariablement innocent de « LaLa Land ». Un titre funky aux paroles ingénues: ‘The world will love you // Elephants of memory // An alphabet of chemistry // All of these things have made me // Roscoe and Beenie, laughter and no TV// I've got punch lines and feisty cars // And tons and tons of love…’ Wallis Bird le crie d’ailleurs haut et fort : ‘Just because I’m wearin’ a dress doesn’t mean I’m a lady now’. Quant à « All For You », il se farde d’un poignant sentimentalisme digne des plus mauvais épisodes de ‘Plus Belle La Vie’.   

Trêve de paraphrases ! Les ambiances Wallis Bird, on les aime ou pas. Tout simplement. Pas de défaut particulier. Ni qualité particulière. Aucun sujet à critique. Seulement une soirée sous le signe de la sincérité et de la compassion réservée à un public cible.

La vraie sensation de la soirée viendra du support act brillamment assuré par les Bruxellois d’I’m Big In Japan. Un homme : Didier Van Wambeke (chant-guitare). Une femme : Ingrid Van Wambeke (claviers). Pourtant, la musique n’a pas été écrite par Francis Lai (NDLR : souvenez-vous du film de Claude Lelouch, projeté sur les écrans en 1966), mais bien par un duo frère-sœur qui nous régale d’une expression sonore ingénieusement minimaliste. Une peinture syncrétique teintée de pop, de post-rock et surtout de néo folk dont les traits délicatement esquissés relèvent manifestement de la culture européenne. Une voix et une guitare surfant aisément sur de nouvelles vagues du style, incarnées par des groupes comme Musée Mécanique ou encore Junip. Un clavier Nord Stage et un micro Korg tissent des textures de musique électronique minimale et ambient (The Album Leaf, Perfume Genius…) Une atmosphère délicate maîtrisée par une claviériste de formation classique qui donne de l’âme aux compos. L’ensemble reste néanmoins sous la haute surveillance de Tom Waits qui sommeille en filigrane.

Ce binôme surprenant dispense donc ce folk-pop moderne subtil et élégant. Une harmonie fraternelle qui se lie de mélodies intimes aux arrangements luxuriants. Sous cette nouvelle configuration, deux concerts ont donc suffi. Une formation belge en perpétuelle mutation à suivre de près, de très près.  

Testez rapidement l’expérience I’m Big In Japan : le duo bruxellois se produira sur les planches du Belvédère à Namur ce 29 janvier 2011 (http://www.belvedere-namur.be/event/25-carte-blanche-olivier-bourgi.php ).

Le groupe entrera en studio cet été pour la réalisation d’un deuxième Ep. Un disque qui sortira sur leur propre label : ‘Club House Records’.  

Une onzième livraison pour Drive-By Truckers !

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Drive-By Truckers publiera son nouvel album, « Go-Go Boots », le 14 février prochain, chez Pias. Selon les infos recueillies, leur musique devrait privilégier la country/soul au détriment du rock. L’elpee des Américains sera enrichi d’un documentaire sur la genèse du groupe. Un morceau est déjà disponible sur leur site : « The Secret to a Happy Ending ».

http://www.drivebytruckers.com

 

 

Un premier plébiscite pour John Grant

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Mojo a choisi « Queen of Denmark », le premier opus de John Grant, comme meilleur album de l’année 2010. Une bonne raison pour vous procurer –si ce n’est déjà fait– l’œuvre de l’ex-leader des fantastiques The Czars, signé récemment par Bella Union.

NB: John Grant sera de passage à l'ABClub le 2 avril prochain. A ne pas manquer.

Le crédo de Human League

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Presque dix ans que Human League n’avait plus publié d’album. Son nouvel opus est en tout cas prévu pour le mois de mars. Il s’intitulera « Credo ». Plus que quelques mois à attendre. En attendant, leur nouveau single, « Night people », un morceau disco et ténébreux à la foi(s), est déjà disponible depuis ce 22 novembre…

http://ww.thehumanleague.co.uk

 

Infatigable Brandon Cox

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Non content d’avoir publié « Halcyon Digest », l’un des meilleurs disques de l’année, à bord de son Deerhunter, Brandon Cox s’est mis en tête de distribuer anticipativement ses cadeaux de Noël. Le prolifique musicien a en effet mis à disposition une série de 4 albums de démos et d’inédits de son autre projet, Atlas Sound.

Intitulés « The Bedroom Databank », ces 4 disques sont téléchargeables gratuitement et sans même devoir livrer une adresse mail sur le blog du généreux bonhomme. Ces 4 disques qui ont été retirés du net par Sony (Cfr. explications par Cox sur son blog) ont été ré-uploadés par l'artiste. Il s'agit donc d'agir vite si vous désirez détenir une copie de ces oeuvres.

http://deerhuntertheband.blogspot.com/

Xavier Rudd

La communion par la musique

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Invariablement pieds nus, Xavier Rudd foule inlassablement les planches des festivals world internationaux les plus célèbres. Au fil du temps, le globe-trotter australien apparaît naturellement comme l’une des personnalités les plus excentriques de la scène world.

Multi-instrumentiste surdoué, ce jeune fou de 32 ans, expert en didgeridoo, manie plus de dix instruments et use de son expérience acquise lors de ses nombreux voyages pour tisser une musique intense et universelle. Il fait du monde sa maison. Un lieu peuplé de sons, de visages et de paysages où il cultive une pluri-culturalité sonore unique. Mêlant musique traditionnelle aborigène et instruments classiques (guitare, batterie, harmonica…), il tisse chaleureusement des ponts entre les continents. Son sixième et dernier opus, présenté ce soir à l’Ancienne Belgique, met d’ailleurs l’Afrique du Sud à l’honneur. Tout au long de « Koonyum Sun », « Xavier Rudd » décide de revenir aux sources de sa musique et de s’éloigner du puissant et décalé « Dark Shades Of Blue ». Un retour en grande pompe qui bénéficie des lumières de Tio Moloantoa (basse) et Andile Nqubezelo (batterie). Deux musiciens sud-africains de légende (ex-membres de Lucky Dube). Un album world exceptionnel sillonné de reggae, dub, blues et folk déjà restitué lors d’un concert inoubliable accordé sur la scène de l’Ancienne Belgique au mois de février dernier.

20h50, les étendards sont dressés. Côté jardin, le drapeau aborigène d’Australie. Côté cour, celui de l’Afrique du Sud. Le ton roots est donné. Les couleurs de « Koonyum Sun » visuellement symbolisées.

Seul, tout d’abord, Xavier Rudd expose toute l’ampleur de son talent. Un début instrumental, assis, qui distille des fluides musicaux proches de l’expérience chamanique. Une transe habillée de trois didgeridoo et d’une batterie qui affronte le temps et fige l’espace. Je répète : seul et simultanément. Impressionnant ! De morceau en morceau, le ‘one-man band’ jongle d’un instrument à l’autre (didge, drums, guitare, harmonica…) et les manie avec une aisance déroutante. Le ‘Yirdaki’ abandonne alors subitement la batterie pour la guitare Weissenborn et l’harmonica. Façon Ben Harper, il gratte et souffle le chaud. Sa dextérité déconcertante irradie la salle d’une atmosphère énigmatique et agréablement crispante. Un premier acte qui impose le respect face à tant de talent et nous laisse sans mots. L’accueil tambourinant du public en sera juge.

Changement de cap subit pour le deuxième acte. Le théâtre du monde s’enrichit des deux musiciens sud-africains d’Izintaba. L’atmosphère change. La dimension artistique prend de l’ampleur. Musiques des Caraïbes, world, rock, reggae, dub… viennent habiter les lieux. Une musique reflétant la passion de l’artiste nomade pour le mélange des cultures. Mixité merveilleusement exécutée ce soir par le trio intercontinental. Un savoureux mélange qui ravit un homme qui aime s’inspirer et défendre toute minorité ethnique. Et, plus particulièrement, la sienne, la culture aborigène.

Artiste profondément humain et généreux, Xavier Rudd a, ce soir encore, atteint son objectif : communier en musique face à un public surchauffé, dansant et visiblement heureux.

Xavier Rudd et Inzintaba, un trio qui réchauffe l’âme et le corps à l’orée d’un hiver bruxellois froid et sombre.  

(Organisation Ancienne Belgique)

 

 

!!!

La preuve par 3 points d’exclamation

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La dernière visite de !!! (chk chk chk), accordée à nos salles bruxelloises, date déjà de 2007. C’était à l’AB. En trois ans, le groupe de Sacramento a vécu de nombreuses épreuves. D’abord le décès tragique de Jerry Fuchs (Maserati, The Juan Maclean), ensuite les départs de Tyler Pope (LCD Soundsystem), John Pugh (Free Blood) et finalement Justin Vandervolgen (tbd). Une situation qui aurait pu mettre un terme à ce qui est probablement l’une des meilleures formations au monde en live (NDR : et je pèse mes mots). Il faut croire que Nic Offer et consorts en ont dans le froc, car ils ont décidé de poursuivre l’aventure. !!! se produisait donc modestement, ce lundi 29 novembre, au sein de l’Orangerie du Bota, pour défendre « Strange Weather, Isn’t It ? », un album atypique qui, jusqu’à présent, n’a pas recueilli le succès de ses précédents essais.

En première partie, The Bewitched Hand tente en vain de chauffer un public dispersé qui n’attend que la formation ricaine. Le combo français se débrouille plutôt bien ; mais franchement, il n’a rien à foutre là ce soir. Son style pop/rock puise largement ses influences chez Arcade Fire. Ce qui contraste singulièrement avec les sonorités disco/punk de !!!. Le chanteur, à la longue tignasse, possède une voix nasillarde détestable (NDLR : ça rime !), mais il est vêtu d’une superbe chemise, probablement achetée chez Cora.

A l’heure fatidique, l’Orangerie est (à son) comble (d’excitation) et dégouline de sueur, avant même que le set ne commence. Le sept gusses montent sur l’estrade. Dès l’entame, Paul Quattrone, doublure du défunt Jerry Fuchs, claque sur ses peaux et n’hésite pas à montrer qu’il n’a rien à envier à son prédécesseur. Rythmique juste, son à faire péter les tympans, !!! balance son single « AM/FM ». Nic Offerne ne tient déjà plus en place. Il se jette à plusieurs reprises dans la fosse afin de communier avec son public. Son corps est en transe. Les tracks du nouvel opus s’enchaînent sans jamais perdre cette cadence frénétique propre au collectif. « Jamie, My Intentions Are Bass » sonne fort ou encore l’excellent « Wannagain, Wannaigain », interprété en compagnie de la féline Shannon Funchess, réveille les plus mous de l’assemblée. Les sommets du show seront cependant atteints par les apocalyptiques « Me and Giuliani Down by the School Yard (A True Story) » et « Yadnus » ainsi que l’excellent « Hearth Of Hearts ». Le public est conquis. Et pour le comble de son bonheur, !!! accordera trois rappels, en n’oubliant pas d’y inclure le furieux « The Hammer »…

Après un spectacle de !!!, on est courbaturé, mais on affiche aussi un sourire jusqu’aux oreilles saignantes. En jetant leurs dernières forces dans la bataille, le combo nous a régalés d’un show exceptionnel. LE concert de l’année !!!

(Organisation : Le Botanique)

Joan As Police Woman siffle le numéro trois…

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La New-yorkaise Joan As Police Woman publiera son 3ème album, « The Deep Field », le 24 janvier prochain. Suivant les infos recueillies, il devait s’agir de son opus le plus allègre et ouvert, commis à cejour. Elle se produira, en outre, le 15 février au Botanique à Bruxelles et au Handelsbeurs de Gand, le 17 du même mois.

http://www.joanaspolicewoman.com

The Dallas Explosion signe l’armistice…

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The Dallas Explosion est une formation belge qui puise ses influences majeures dans le blues, le classic rock et le psychédélisme. Elle publiera son second album, « Off To War » ce 24 janvier sur le label hollandais Dying Giraffe. Le disque a été produit par Peter Crosbie (Sharko, The Tellers) et masterisé à Memphis par Brad Blackwood (Maroon5). Il sera précédé par le single « Blonde Ambition ».

http://www.thedallasexplosion.com

Crystal Fighters : folk Basque.

Écrit par

Un mélange entre folk et musique Basque vous tente-t-il ? C’est en tout cas ce que les Crystal Fighters revendiquent. Ou osent, selon. Un petit avant-goût ? Leur premier single, « Follow », disponible gratuitement sur le site du groupe.

http://www.youtube.com/crystalfighters
http://www.crystalfighters.com

 

Treefight for Sunlight : décidemment, le Danemark est devenu le royaume de la pop.

Écrit par

Après The Kissaway Trail et Efterklang, débarque aujourd’hui Treefight for Sunlight, une autre formation danoise, dont la sunshine pop jubilatoire est parfaitement reflétée sur son premier single “What Became of You and I”, disponible sur leur MySpace. Leur premier album est prévu en février et paraîtra chez la très influente maison Bella Union… Assurément un grand espoir pour 2011 !

http://www.myspace.com/treefightforsunlight

Un live pour Pearl Jam

Écrit par

Pour célébrer ses vingt années d’existence, Pearl Jam publiera un album ‘live’ ce 17 janvier. Son titre ? "Live On Ten Legs". Il contiendra 18 chansons immortalisées lors des différentes tournées du groupe opérées entre 2003 et 2010. L’elpee se déclinera en plusieurs versions (digitale, deluxe et vinyle.) Toutes les titres ont été remixés et remasterisés par Brett Eliason, l’ingénieur du son du groupe. On y retrouve des classiques tels que « Jeremy », « Alive », « Spin The Black Circle » ainsi que des extraits de « Backspacer », leur dernier album studio en date. Le titre de ce nouveau témoignage de l’incroyable intensité des concerts de Pearl Jam est un clin d’œil au disque « Live on Two Legs », sorti en 1998, et enregistré lors de la tournée nord américaine du groupe cette même année.

(d’après communiqué de presse)

Tracklisting:

1. Arms Aloft
2. World Wide Suicide
3. Animal
4. Got Some
5. State of Love And Trust
6. I Am Mine
7. Unthought Known
8. Rearview Mirror
9. The Fixer
10. Nothing As It Seems

11. In Hiding
12. Just Breathe
13. Jeremy
14. Public Image
15. Spin the Black Circle
16. Porch
17. Alive

18. Yellow Ledbetter

Pour plus d’infos : http://www.pearljam.com

 

 

Guetta et Rihanna en duo.

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Et une collaboration de plus pour David Guetta ! Et c’est Rihanna qui s’y colle pour le single  « Who’s That Chick ? » Désolé, mais vous n’y échapperez pas…

http://www.davidguetta.com

 

Stupeflip se prépare à frapper un grand coup !

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Prévu pour février 2011, le nouvel album de Stupeflip est enfin enregistré. Faut dire qu’il y a cinq longues années que King Ju, Cadillac, MC Salo et Pop Hip entretiennent un certain mystère sur le futur du groupe. Et que la formation a rencontré quelques soucis avec son label. Le Stup Crou annonce d’ores et déjà une tournée française pour le printemps. Soyez prêts, « The Hypnoflip Invasion » débarque ! Un coffret collector exclusif et limité à 1000 exemplaires, réservés aux fans, est en prévente jusqu'au 25 novembre 2010 dans le stupermarché.

Premiers extraits disponibles sur :

http://www.myspace.com/stupeflip

Daan est tombé dans la gueule du loup

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« La Gueule du Loup » c’est le titre du nouveau single de Daan. Il figurera sur son prochain album, « Simple », dont la sortie est prévue pour le 29 novembre. Et toujours pas de ‘Best of’ en vue pour la bande à Stuyven, pour la bonne raison qu’il refuse toujours d’en sortir un, malgré plus de 10 années de carrière…

http://www.daan.be