Fuji-Joe présage la canicule…

Après avoir accordé des concerts pendant un an à Paris et accompli un passage en Angleterre en début d'année, Fuji-Joe sort son premier Ep, « Soleil brûlant ». À travers 3 titres, Fuji-Joe revendique être à l'origine du meilleur Ep de ‘post-punk noisy french…

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L'Impératrice - 02/08/202...
Chroniques

Tokyo Police Club

A Lesson In Crime

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Avant toute chose, réjouissons-nous de la mise en place d’un réseau de distribution cohérent pour l’excellent label canadien ‘Paper Bag Records’. Si votre oreille est passée à côté de projets aussi excitants que Controller.Controller, Memphis ou Uncut, récurez-vous les tympans avec une feuille d’érable et procurez-vous quelques albums d’artistes signés sur ce label.

Nouveau venu dans la famille Paper Bag, Tokyo Police Club est à rapprocher des Strokes. L’amalgame est inévitable. David Monks emprunte la même tessiture rappeuse que Julian Casablancas. Si bien que si Tokyo Police Club assurait la première partie des concerts des Strokes, le public pourrait participer au grand jeu du ‘qui chante quoi’. Chanteurs amovibles pour rock’n’roll interchangeable en quelque sorte. Sauf que... les Strokes ont laissé entrevoir leurs guitares dès 2001. A l’époque, les riffs de Nick Valensi chassaient les beats comme les Américains avaient chassé les communistes. C’était un bouleversement idéologique. D’une façon ou l’autre, les Strokes ont changé les mentalités. En 2007, les quatre Tokyo Police Club délivrent huit chansons d’excellente facture, certes. Mais les Canadiens se posent ici en suiveurs. Voici donc les lieutenants attitrés des New-Yorkais. Ceux-ci devront néanmoins faire attention à ne pas se laisser surprendre par les brûlots (« Cheer It On », « Nature of the Experiment », « Be Good ») de Tokyo Police Club. Au moindre faux pas de Casablancas et sa bande, ce sera les mains en l’air et derrière les barreaux ! Qu’on se le dise...

 

 

 



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Madonna

The Confessions Tour

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Madonna est de retour à l’occasion de la sortie de « The Confessions Tour », joli pack CD et DVD. Admirée de tous pour sa lutte contre le vieillissement, notre machine à tubes préférée pactise avec le diable le temps d’un concert démentiel enregistré à Londres lors de son ‘Confessions Tour’, la tournée la plus lucrative au monde à ce jour (près de 200 millions de dollars dans la popoche). Deux heures durant, ce véritable spectacle, mis en image par Jonas Åkerlund, canalise notre attention. Ecrans géants, gants en latex, chorégraphies sadomasochistes, poudre aux yeux, boule à facettes, acrobaties et vocodeur, canassons excentriques, fans en délire, positions équestres et déhanchements sensuels, Madonna tient une forme olympique.

On se délecte ici d’un show énorme, échafaudé autour de points culminants. Aussi, l’apparition christique d’une Madonna pendue les bras en croix (« Live To Tell ») interpelle-t-elle inévitablement. Engagement religieux et politique (sur le DVD, le « Sorry (Remix) » et sa profusion de vidéos épileptiques se révèle fort instructif à ce sujet) font partie intégrante de ce gigantesque divertissement. Quelques moments faiblards surviennent ici (« Isaac ») et là (« Paradise (Not For Me) »). Mais, globalement, Madonna nous en met plein les mirettes. Les costumes et autres accessoires se succèdent aussi vite que les hits. Madonna assure l’essentiel, et plus si affinités (« Like a Virgin », « Sorry », « Ray Of Light », l’excitant « Hung Up »). En prime de ce DVD, un disque de 13 titres triés sur le volet de cette tournée colossale. Dans le grand livre d’histoire de la musique, Madonna demeure la femme ayant écoulé le plus grand nombre de disques. « The Confessions Tour » ne changera pas la donne.

 

 

 



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Matt Elliott

Falling Songs

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Il est des livres que l’on aime ouvrir et rouvrir sans fin, des recueils de poésie où dès la première page, le parfum des émotions parle à nos sens. Il en est de même tout au long du dernier bijou de l’anglais Matt Elliott, ex jungleman de The Third Eye Foundation et propriétaire solitaire de 2 excellents albums (« The Mess We Made » ainsi que « Drinking Songs »), disques parus sous le label Ici d’ailleurs… Là  où la ‘branchitude’ actuelle pousse les artistes à remplir leur disque dur d’effets électro, lui s’arrête en chemin pour nous offrir un conte où les instruments - acteurs généreux - nous racontent sans complexes une histoire douce et magique.

La guitare sèche ouvre le bal en narrateur averti, les voix fantomatiques de Matt Elliot et de ses acolytes comprennent l’appel et prennent le relais. Ensemble, ils entament l’histoire pour nous emmener à la rencontre de violons tziganes, d’une batterie, d’une trompette, d’une flûte... Tous les acteurs ont parfaitement compris leur rôle dans la fable, et chassent ensemble l’Ogre représenté ici par la saturation d’une guitare électrique. Le monstre vaincu, l’ensemble des protagonistes se retrouve lors d’un banquet pour narrer de manière exhaustive leur culot et leur courage. Ils se congratulent en affichant fièrement la tête de l’ennemi posée sur l’autel. L’album, d’une justesse et d’une émotion sans faille, rend impossible l’indifférence et son écoute ne peut que troubler. Un recueil qui se doit d’avoir une place de choix dans votre collection… en tout cas il ne bougera pas de la nôtre.

 



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The Sparks

Hello Young Lovers

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Increvables Sparks. Il y a plus de trente cinq ans et vingt albums que les deux frères Mael conduisent leur collaboration artistique. Incroyables Sparks. Alliant depuis toujours audace, humour, singularité et créativité, le duo a connu son heure de gloire vers 73-74, le temps de deux 33 tours : « Kimono my House » et « Propaganda ». Puis il a poursuivi une carrière plus discrète, glissant du rock au pop sans jamais totalement faire taire son élégante extravagance. Improbables Sparks. Après des productions électro-funk glamour émaillées d'expérimentations, il nous revient flanqué d’un CD qui donne des leçons d'originalité aux plus jeunes artistes de ce début de XXIe siècle. Prodigieux Sparks. Avec une effarante économie de moyens (pour l'essentiel, les claviers de Ron et la voix de Russell démultipliée), ces magiciens ont bâti une œuvre où le symphonique côtoie l'absurde, où l'esthétique sophistiquée devient hypnose et l'autodérision une arme de séduction. Ils ont exploité jusqu'à la corde des techniques timidement expérimentées précédemment (« I thought I told You to wait in the Car », par exemple, sur « Gratuitous Sax and Senseless Violins »), transformant l'anodin en péplum grandiloquent et le quotidien en drame à la Kafka. Inclassables Sparks. Ce disque complètement décalé, où les outrances du chant commandent à une musique sobre, malicieuse et irréprochable, agacera les uns et envoûtera les autres. Vous l'aurez compris, je suis l'une des victimes consentantes de ce rapt mondain. Indispensables Sparks!



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I Love UFO

Wish out

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Signés par Record Makers, label du célèbre Sébastien Tellier, les Français de « I love UFO » entendent jouer le rôle de défricheurs, voire de leaders. ‘I Love UFO ne sont pas des suiveurs, les autres suivront…’ profère ainsi la bio du groupe tout en soulignant la communion d’esprit qu’il y aurait entre les Parisiens et une formation du calibre de PiL. Et de fait, à bien écouter la voix sur un titre comme « Like in the movies », on réalise que Johnny Rotten n’est pas loin… Pour le reste, le trio aurait plutôt tendance à se complaire dans un psychédélisme rock soufflant le chaud et le froid. Le chaud quand celui-ci se fait rêche, s’orientant vers une new-wave crépusculaire à l’énergie retenue… Le froid lorsque, trop souvent, le combo semble se perdre dans une série de clichés et de répétitions nuisibles. Tant se répète le ‘delay’ qu’à la fin, il finit par lasser… Une maxime un brin facile, on vous l’accorde, mais qui correspond finalement assez bien à un disque honnête, sans plus…

 



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Izaline Calister

Kanta Hélele

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Originaire de l’île de Curaçao dans les Caraïbes, la chanteuse Izaline Calister est une star locale depuis la sortie de son premier disque « Krioyo ». Sur « Kanta Hélele » elle revisite quelques traditionnels de son île en y ajoutant sa touche personnelle. Elle compose aussi ses propres morceaux dans un mélange qui doit autant à la salsa moderne un peu clinquante, au zouk qu’à la rumba congolaise. Les atmosphères sont aussi fort versatiles : des chansons pour se trémousser, quelques ballades jazzy carrément mielleuses (« Nada den mi man ») et des plages touchées par la fièvre vaudou (« Karnaval di Zumbi »). Une belle voix, peut-être trop lisse, comme le reste de la production musicale de ce disque ; l’interprétation est irréprochable, mais hésite constamment entre pop et tradition.

 

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The Low Lows

Fire on the bright sky

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Lorsque trois ex Parker & Lilly –le chanteur Parker L. Noon, le batteur Jeremy Wheatley ainsi que Daniel Rickark– s´associent, le résultat aboutit au projet The Low Lows, un projet à tendance folk lo-fi, atmosphérique, intimiste et torturé.

Dès la plage d’ouverture – « Dear Flies Love Spider – on est frappé par ces sonorités entêtantes et cette voix déprimée à l´accent si particulier qui couche ses mots sur un tapis de claviers éthérés et de guitares en feedback. Il est cependant possible de ne pas accrocher à cette formule assez répétitive et somme toute, plutôt molle ; mais on appréciera cependant, à sa juste valeur, des morceaux tels que le hanté « White Liner », l’aérien « St Neil », bercé de vagues de pedal steel ou encore le lumineux « Wolves Eat Dogs ».

Une œuvre calme, portée par une voix noyée de réverb, une brume sonique cotonneuse susceptible de vous envoûter ou de vous lasser. Tout est affaire de goût !



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Bob Pearce

Unchained

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Issu de Southampton, dans le sud de l’Angleterre, Bob Pearce est aujourd'hui âgé de soixante ans. Un artiste attachant et charmant qui a vécu le british blues boom des sixties. Son premier disque est paru en 1968. Un EP intitulé "Blues Crusade". Bob n'a jamais cessé de chanter le blues : mais il avait fallu que Mike Vernon ressuscite le mythique label Blue Horizon, au début des nineties, pour le voir réapparaître lors de la sortie de l’elpee "Hey hey the blues is alright!" Un opus suivi, l’année suivante, par "Keep in keepin' on". Edité sur le label hollandais Tramp, il avait bénéficié, notamment, du concours d’un gratteur très affûté : Ed Deane. Il avait tourné en Belgique et s'était produit en compagnie d’El Fish. Une rencontre très réussie, par ailleurs. Il avait également réalisé son vieux rêve d'enregistrer aux USA. Au Texas, très exactement. Un album intitulé "Southern style homecooked blues & side dishes". En 1997. Bob a toujours privilégié le blues ; mais il aime aussi la soul et la musique à danser. Il ne faut pas oublier, qu’à une certaine époque, il polarisait les foules sur les ballrooms du Sud, outre-Manche? Aujourd’hui, il se produit rarement sur les planches ; mais il est toujours contaminé par le virus de la musique. Converti à la parole du Seigneur, il a rejoint un chœur de gospel constitué de quelques amis. Ce qui ne l’empêche pas de perpétuer ses rêves personnels et en particulier ceux destinés à séduire les foules en pratiquant un cocktail de soul et de rock'n'roll. C’est d’ailleurs la concoction qu’il nous propose tout au long d’"Unchained".

L’album s’ouvre par "Come on in". Une ballade allègre, mais surtout déjà une invitation à la danse. La musique semble sortir d'un juke-box vieux de près d'un demi-siècle. Bob y ouvre son cœur. Mr Pearce sait toujours ce que le rock'n'roll veut dire. Et il le démontre tout au long de "Just to think", de "Don't turn around" et du frétillant "All for me", plage au cours de laquelle Ray Drury mène l'ambiance et pousse Pearce à s'envoler aux cordes. Bob chante aussi des ballades lentes. A l’instar du "What am I living for?" de Chuck Willis au cours de laquelle on imagine un cavalier étreindre sa compagne d'un soir. Ou du "Wings of an angel" de Spencer Bohren, une très belle adaptation caractérisée par sa pureté et sa simplicité. Au bord des larmes, il interprète le magnifique "Presence of the Lord". L’émotion est à son comble. Drury est passé à l'orgue Hammond et Dave Rowlands à la pedal steel. Un moment intense et magique! Il nous propose également un gospel à l'anglaise. C'est-à-dire teinté de folk : "Call him up". Colm Murphy s’y réserve le violon et d'Annie Cottrell la mandoline. Une compo qui sent bon la campagne verdoyante. "Let your glory fill this house" est dynamisé par des rythmes exotiques, alors que "Let your light shine on me" est un morceau aussi traditionnel que notoire. L'accordéon du Pastor Ron White anime "Jesus the king", juste avant que l’elpee ne se referme par le joli "Unchained", un hit éternel chanté naguère par les Righteous Brothers. La sobriété, la sérénité et la foi guident cet artiste, tout au long de cette œuvre téléchargeable gratuitement (voir infos liées)

 

 

 



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Two Gallants

What The Toll Tells

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Tous droits issus de San Fransisco, les deux jeunes complices, Adam Stephens et Tyson Vogel, pratiquent un Electric Blues digne des plus grands. N'usant que d'une guitare et d'une batterie, le duo balance neuf morceaux impétueux (dont certains tournent autour des neuf minutes), qui ne sont pas sans remémorer les premiers travaux des White Stripes dans ses instants les plus frénétiques. Distillé avec un brio à faire froid dans le dos, les contes de la White Trash America de Two Gallants nous envoient tout droit dans les tréfonds du sud des Etats-Unis, à travers des paysages parcourus par de piteux `trailers parks'. « What The Toll Tells » témoigne de l'histoire de quelques quidams vivant dans ces contrées désenchantées. Oubliés du reste du monde, ces rednecks s'apitoient sur eux-mêmes, noient leur peine dans la bibine et évacuent leur frustration en faisant de femmes et enfants des punching-balls ambulants. Dès les premières notes de « Las Crucas Jail », titre d'ouverture de ce second recueil, Vogel et Stephens posent textes et musique avec une passion telle qu'il est impossible de ne pas penser avoir affaire à de futurs incontournables du genre. Yeeeeehaaaaw !

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Nerak Roth Patterson

Bluesdaddy !

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Ce chanteur/guitariste/compositeur est contaminé par le blues de puis bien longtemps. Ses chansons relatent ses expériences personnelles, des souvenirs de l'époque où il était chauffeur routier, parlent de ses enfants ou se réfèrent encore à Dieu. Il a déjà bien roulé sa bosse. A travers l'Oregon ou l’état de New York. Et la roule encore aujourd'hui en Ohio. Il est notamment monté sur les planches auprès de BB King, Corey Harris ou encore Matt Murphy. Nerak a séjourné trois semaines sur le Vieux Continent en compagnie de Guy Davis ; et à leur retour aux USA, ils ont ouvert une série de concerts pour Jethro Tull. Pour concocter cet elpee (NDR : ce serait son sixième !), il a reçu le concours de son backing group, mais aussi de quelques invités de marque, parmi lesquels figurent l’inévitable Guy Davis et le leader intemporel de Jethro Tull, Ian Anderson. Les sessions d’enregistrement se sont déroulées à Dayton, dans l'Ohio.

L’opus s’ouvre par "Gator meat", une plage instrumentale destinée à présenter les musiciens. Mr Patterson emprunte ici au style de BB King et d’Albert Collins. Mark Crockett est préposé à l'harmonica, Tim Jennens à l'orgue Hammond. Quelques solides pièces sont issues de la plume du grand homme. A l’instar de "You're fired", un bon blues imprimé sur un tempo modéré. Le leader dialogue avec ses cordes. Nerak épanche beaucoup de sensibilité tout au long de "Poppa", une ballade qui exprime l'attachement à son père. Bien mis en avant, l'orgue Hammond ajoute une bonne dose de relief et d'émotion à la compo. Patterson et son ami Guy Davis ont coécrit "Truckin' man's blues" en s'inspirant du "61 highway" de Fred Mc Dowell. Ce blues lent aux accents délicieusement dramatiques bénéficie de la participation de Ian Anderson à la flûte. Une intervention très bluesy pour un des sommets de cet elpee. Anderson apporte encore sa collaboration sur "Closer to my heart". Empreinte de douceur, cette chanson folk est sculptée dans les cordes acoustiques, parcourue par la flûte traversière et caressée par la voix aérienne d'Ericka Rose Patterson. Caractérisée par cette complicité spécifique entre la guitare et l'orgue, "She loves me too" marque un retour au blues. Introduit par une guitare bien amplifiée, mais dont les cordes sont pincées avec une extrême sensibilité, "Bluesdriver" constitue le blues lent de cet album. Un morceau très solennel, aussi. Partagée entre guitare sèche gratte et l'harmonica de Mark, "Please, please" épouse tout naturellement un format intimiste. De bonne facture, cet opus s’achève par "Slow dance", un instrumental au cours duquel Nerak taquine ses cordes à la manière d’Albert Collins.

 

 

 



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