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Vive La Fête - 11/04/2024
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Chroniques

Alex Rossi

Let me in

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Ce n’est pas la première fois que je vous en parle, mais le blues brésilien est actuellement en plein essor. Il est riche et recèle une multitude d’artistes talentueux. Des harmonicistes, tout particulièrement. Dont Flavio Guimaraes et Robson Fernandes. Alex Rossi appartient également à cette catégorie. Aussi, lorsque les bluesmen américains tournent en Amérique du Sud, il est régulièrement invité à les rejoindre. Et notamment Honeyboy Edwards, Billy Branch, John Primer et Phil Guy. Sans oublier feu Jeff Healey. Mais là, c’est du passé… Alex aime se rendre au Texas, afin de prendre son pied dans les clubs de Dallas. Il a ainsi côtoyé, sur les planches, Lee McBee, Mike Morgan, Hash Brown, Smokin' Joe Kubek et même des légendes locales comme Sam Myers, Robert Ealey et Curly ‘Barefoot’ Miller. C’est à Dallas qu’il a également rencontré Richard Chalk, le patron de Topcat. Ce dernier lui a donné l'opportunité d'enregistrer un album. Un opus au cours duquel il s’est focalisé sur les reprises plutôt que de prendre le risque de présenter ses propres compositions. Un choix qui a cependant l'avantage de nous démontrer l'étendue de son registre. Pour réaliser cet elpee, il a reçu le concours de quelques collaborateurs. Et pas seulement du coin. Rossi adore se produire en compagnie d’autres souffleurs comme son compatriote Flavio Guimaraes, Billy Branch ou encore les regrettés Sam Myers et Carey Bell! Chez lui, il dirige son blues band : Alex Rossi and the Crazy Dogs. Il est cependant aussi capable de se frotter à d'autres styles. Qu’il aborde au sein d’un autre combo : le Trem27 Bluegrass Band. L’opus a bénéficié de deux sessions d’enregistrement différentes. L’une s’est déroulée à Porto Allegre, au Brésil et l’autre à Dallas. Quelques compatriotes ont donc participé à la confection de cette œuvre ; mais aussi des artistes notoires… Une chose est sûre, tous les invités semblent ici heureux d’avoir pu rendre service à ce musicien ambitieux.

En ouverture, Alex attaque "Tell me how you like it" en puissance. Il adopte un schéma musical proche de Howlin' Wolf. Les cariocas manifestent une excellente cohésion. Christiano Ferreira est le premier à s'envoler sur sa guitare. Luciano Leaes se montre très versatile sur son piano. Imprimé sur ce rythme très populaire, le "The sun is shining" de Jimmy Reed est interprété plutôt nerveusement par le chanteur/guitariste Omar Esteban Itcovici. Luciano maîtrise à la perfection ses 88 touches d'ivoire alors que le boss, Richard Chalk, semble totalement ravi de mettre sa gratte au service de l’équipe. Le célèbre thème instrumental "Caravan" rend un hommage à Duke Ellington. Rossi y démontre tout son talent, prouvant en même temps qu’il est parvenu à intégrer des styles bien différents. Le Chicago southside des années 50 occupe une large part dans cette œuvre. Les mêmes musiciens défient royalement le "Rock me" de Muddy Waters. Les partenaires ont choisi une version unplugged. Phil Guy chante d’un timbre profond, très sombre, singeant au passage la façon de vocaliser de Waters tout en empruntant la tonalité de John Lee Hooker. Il se charge également de la guitare acoustique, tout comme un autre Brésilien : Fernando Norhana (NDR : il a déjà tourné chez nous). Rossi s’y révèle un véritable virtuose. Guy chante autoritairement le "That's alright" de Jimmy Rogers. Luciano impressionne dans le rôle d'Otis Spann. Rossi souffle comme Sonny Boy II. Les plus belles réussites de cet opus impliquent régulièrement des artistes sud-américains. Itcovici est convainquant au chant et à la six cordes tout au long du "Crosseyed cat" de Muddy Waters et du classique "I just want to make love to you" de Willie Dixon. Le rythme participatif de Jimmy Reed refait surface sur "Good lover", un compo signée par sa compagne Mary Lee. Mais si Omar Dykes et Jimmie Vaughan, lors de la confection de l’album hommage à Reed, avaient invité Lou Ann Barton pour chanter ce titre, Rossi a fait appel à une autre chanteuse texane : Kathy Prather. Et elle se débrouille plutôt bien. Un fragment au cours duquel Hash Brown déménage à la gratte pendant qu’Alex souffle dans les aigus comme le vieux Reed. Instrumental allègre et rythmé, "Hawaian eye" déborde de swing. Alex est passé à l'instrument chromatique. Il souffle à la manière de George Smith. Le gratteur texan Holland K Smith et Leaes, préposé à l'orgue Hammond, entretiennent l’excellent niveau de cette plage. Phil Guy chante "Show me your Bombacha". Une plage issue d’une plume qu’il partage, pour la circonstance, avec Alex. C’est également le morceau final de cet elpee de bonne facture. Un boogie léger, hypnotique, balayé par un harmo atmosphérique et hydraté par l’orgue de Luciano.

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Sons of Alpha Centauri

Sons of Alpha Centauri

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Non, ce ne sont pas les héritiers naturels de Tangerine Dream, mais une formation londonienne responsable d’un premier long format qui excelle dans le desert-rock. Ou si vous préférez, le stoner (NDR : pour les puristes notamment !) Et pour être tout à fait précis, Sons of Alpha Centauri pratique un stoner instrumental, une discipline initiée par le groupe, désormais culte, Karma to Burn ! Mais là s’arrête la comparaison entre le trio américain et S.O.A.C. Beaucoup plus floydien dans l’esprit, proche de Isis, le combo anglais marche sur les traces d’un Monkey 3, qui serait parvenu à insuffler des volutes de psychédélisme anglo-saxon à son rock aride. Douze plages pour plus d’une heure de musique parfois aérienne, souvent puissante. Une basse vrombissante, des guitares acérées, des sonorités space-rock, le tout au service d’un savoir-faire musical que chaque secoueur de tête appréciera à sa juste valeur.

Précisons encore que Sons of Alpha Centauri est déjà l’auteur de trente-quatre morceaux ; tous numérotés à la façon de Karma to Burn, mais ce n’est qu’un hasard…Nous avons donc droit aux chiffres « 2 », « 14 », « 15 », « 26 », « 23 », « 25 », « 28 », « 21 », « 9 », « 31 », « 8 » et « 34 », en guise de tracklisting ! Le package très élaboré de ce skeud hors du commun vous permettra d’apprécier le caractère original de cette présentation dépourvue de véritables titres. Amis du stoner, régalez-vous !

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The Teenagers

Reality Check

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Eternels adolescents, Quentin, Dorian et Michael avaient un rêve. Comme beaucoup d’autres, ils s’imaginaient en haut de l’affiche, assailli par une horde de fans en délire. Trois alternatives s’offraient à eux : y arriver (ou pas), coûte que coûte, à la sueur de leur front, tenter l’aventure ‘nouvelle star’ ou passer par la nouvelle porte d’entrée des artistes ‘hype’, l’inévitable MySpace. Le trio aura choisi la dernière option. Leurs premiers émois pop font mouche sur la toile et, en quelques mois seulement, leur rêve est réalisé. Un label signe les trois Parisiens et les Teenagers sont lâchés.

« Reality Check » est alors concocté en deux temps trois mouvements. S’en dégage des mélodies pop estivales et accrocheuses, entre Phoenix et The Killers. Mais également des textes insipides et immatures. On n’en attendait certes pas moins de grands enfants mais l’écriture est malheureusement impossible à ignorer lorsque tous les morceaux de cet ouvrage sont interprétés à l’aide d’un accent frenchy à couper au couteau. De plus, une large partie de « Reality Check » est davantage ‘racontée’ que chantée (cfr « Popular », Nada Surf). Ce qui n’arrange rien. Amusant le premier quart d’heure, ce premier disque aurait plutôt tendance à casser les bonbons sur la longueur. Si ces Teenagers ne mûrissent pas vite, leur ‘reality check’ ne sera manifestement qu’anecdotique.

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James Blunt

All the lost souls

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Il faut avouer que James Blunt ne provoque pas spontanément la sympathie. D’un naturel rancunier, on lui en veut encore de nous avoir cassé les oreilles en sortant « You’re Beautiful », une bluette larmoyante coupable d’avoir pollué les ondes F.M., pendant un peu trop longtemps. N’empêche, grâce à ce titre il s’est installé à Ibiza…

Et là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir. Aussi, le gaillard vient de récidiver en commettant cet « All the lost souls », une œuvre qui reprend les éléments musicaux développés sur son album précédent. Le groovy « 1973 » (déjà un gros succès) ouvre l’elpee, sur une note énergique ; mais dès le deuxième titre, le tempo ralentit. Le cd recèle beaucoup de ballades rock à l’ancienne, basées largement sur le piano et une instrumentation ‘vintage’ (Hammond, Wurlitzer, guitare sèche). Les titres évoquent pèle mêle John Lennon (« Gimme Some Love »), les Bee Gees (« One Of The Brightest Stars ») et vaguement Coldplay (pour les montées épiques). Sans surprise, ce disque n’offre guère de variation. Les morceaux sont de bonne facture sans être inoubliables. Encore faut-il apprécier la voix nasillarde de l’ami James pour pouvoir écouter ce disque jusqu’à son terme…

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Cocoa Tea

Biological Warfare

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Vétéran reggae, Coco Tea doit sa longévité à son grand pouvoir d’adaptation et un style ‘singjay’ tout terrain qui lui permet d’être à l’aise dans les thématiques rasta, politiques et amoureuses. Produit par Andreas « Brotherman » Christophersen (Turbulence, Luciano) et interprété par les inévitables Dean Fraser et Horsemouth Wallace, cet opus recèle son lot de bonnes surprises, malgré quelques passages à vide. Toujours mélodieux, Coco Tea s’en sort honorablement sur la plupart des titres ; mais on passera la main sur les chansons rasta et trop classiques qui ponctuent l’album. Plus audacieux, « Blood and Fyah » explore par exemple des sons r’n’b peu courants dans ce genre de disque, tout comme la section de cordes qui enjolive le dansant « Let the dancehall ». Côté paroles, Coco Tea démontre aussi sa vraie valeur lors des plages les plus mélancoliques. A l’instar de « Too far From Home ». Ou encore de « Extorsionist » et « Rise Up », deux chansons au cours desquelles, il s’autorise une observation sur la politique des puissants. Entre parenthèses, les meilleurs titres de « Biological Warfare ».

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John Fahey

Yes ! Jesus Loves Me

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« Christ is not cute », déclarait John Fahey. Riche d’une trentaine d’albums, la copieuse discographie du maître de la ‘steel string guitar’ recèle une collection d’hymnes traditionnels protestants, enregistrés en 1980. Une vingtaine de titres courts qui laissent de côté l’expérimentation et l’avant-garde explorées sur d’autres albums. John Fahey se contente (si l’on peut dire) d’adapter quelques morceaux classiques de la tradition gospel (« Holy, Holy, Holy », « St Patrick’s ») et, dans une démarche jazz, s’applique à modifier les accords tout en cherchant à développer des harmonies inédites. Une atmosphère solennelle et sombre émane de ce « Yes ! Jesus Loves Me » (notamment sur le magnifique « Let All Mortal Flesh keep silence »), sauvée ça et là par des moments plus lumineux, comme sur le titre maître et le très beau « Lord, I Want To Be A Christian In My Heart ». Outre la dextérité technique de l’homme (NDR : sa maîtrise technique du ‘finger picking’ est parfaite), cet album devrait plaire aux personnes fascinées par l’Amérique des pionniers, largement évoquée par ce maître du courant ‘American Primitive’. Les méditatifs et méditatives devraient aussi y trouver un terrain fertile à leurs ruminations mystiques.

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Katie Melua

Pictures

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Découverte en 2003, alors qu’elle était seulement âgée de 19 ans, Katie Melua a surpris le monde de la country du folk et du jazz. Faut dire que son timbre de voix doux comme le velours et sa musique teintée de sixties ne pouvaient laisser indifférent. Originaire de Georgie (ex URSS), cette Londonienne d’adoption étudie le piano et le violon. Fascinée par Joni Mitchell, Bob Dylan, Paul Simon, Eva Cassidy et même Françoise Hardy, Katie s’inspire de l’univers de ses idoles pour composer son premier album, une œuvre jazzy et accessible. Et la suivante, « Piece by Piece », ne fait que confirmer l’ampleur du travail de la jolie Georgienne.

Pour fêter ses 23 ans, elle nous offre sa troisième pl aque. Douze titres sensuels et langoureux réalisé en compagnie de son mentor Mike Batts. Qu’elle rende hommage à Charlie Chaplin (« Mary Pickford ») ou à Léonard Cohen (« In My secret Life ») l’artiste, qui ne compte déjà plus ses disques d’or et de platine, demeure magistrale. Emouvantes, charmantes, voire désarmantes, les chansons de Katie restent accessibles à tous, dès la première écoute. Sublime, le single « If You were a Sailboat » est le genre de titre à écouter en boucle dans sa voiture, même s’il s’en dégage une profonde mélancolie et que son refrain n’est suffisamment contagieux pour être fredonné, malgré son thème, sur la plage, un verre de pina colada à la main. Incontournable ! Pour preuve, ce hit subtil, caramélisé, mais pas trop, est régulièrement programmé aussi bien les stations nationales (FM et autres) que sur certaines, beaucoup moins recommandables… Katie Melua défendra « Pictures » le 14 avril prochain sur la scène de Forest National.

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Pat Metheny

Day Trip

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Huit déjà que Pat Metheny n’avait plus enregistré au sein d’un trio. Flanqué de Christian McBride à la basse et d’Antonio Sanchez à la batterie, le guitariste américain vient probablement de donner une indication à la nouvelle voie qu’il a l’intention de suivre, dans le futur. « Day Trip » nous invite à voyager à travers une Amérique née de l’imagination de Metheny. Un périple au cours duquel ce natif de Kansas City propage des ondes de guitares aux sonorités synthétiques ; des ondes empreintes de douceur (« Son Of Thirteen »), parfois comme pour expliquer que dans les campagnes américaines, la mélancolie prend le pas sur le rythme de la vie (« Let’s Move »), peut-être au cœur d’une grande ville, comme celle illustrée par la magnifique fresque reproduite sur la pochette. Si Pat se pose en leader naturel du combo, il laisse le soin à Christian McBride de tracer des lignes de basse fluides et décomplexées. Mais également à Antonio Sanchez de marteler ses peaux ou ses cymbales en toute liberté, pour lui concéder un espace d’expérimentation. Un concept qui ne peut se réaliser qu’entre de véritables complices, afin de conserver cet équilibre indispensable entre les différentes composantes de l’expression sonore. D’ailleurs, malgré cet espace réservé à l’impro, le trio –au sein duquel Pat se sent comme un poisson dans l’eau– est très susceptible de reproduire ce « Day Trip » en live.

Dans l’univers du jazz contemporain, Pat Metheny est considéré comme un maître. Cet opus est une nouvelle fois frappé de sa patte magique. Et tout au long de cet opus chargé d’émotions qui oscillent de la joie à la tristesse, il est au sommet de son art. 

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Nazareth

The Newz

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Au début des années 70, Nazareth a vécu dans l’ombre des trois grandes formations de hard rock de l’époque, dont il est inutile de citer les noms. Formé en Ecosse par le chanteur Dan McCafferty, le combo connaîtra son heure de gloire en 1975, lors de la sortie du mythique « Hair of the Dog », et gagnera l’estime des fans américains en commettant le très lourd « No Mean City ». Mais c’est néanmoins une power ballade qui va décrocher la timbale : « Love Hurts ». Cette reprise des Everly Brothers, également chantée par Cher quelques années plus tard, propulse McCafferty et ses compères à la tête des hit-parades. Le combo traverse difficilement les années 80. Ses albums sont moyens, et les tournées laissent apparaître un cruel manque de motivation au sein de la formation. Nazareth n’a jamais réellement splitté. Il a vivoté, et revient aujourd’hui sous un line up impliquant deux membres de la formation originale. Dan McCafferty et Pete Agnew se sont adjoint les services de Lee Agnew, et du guitariste Jimmy Murrison.

L’écoute du premier titre de « The News », « Goin Loco », nous renvoie à la vague funk metal qui a déferlé à la fin des années 80. On pense à Mindfunk, à Living Colour et même à Red Hot Chili Peppers. Le son est tonique, et la voix de Mc Cafferty toujours aussi reconnaissable. Dans l’ensemble, Nazareth continue à appliquer la formule qui a fait le succès de ses plus célèbres albums. Il combine les élans folk et funky, la lourdeur malsaine, un certain instinct orchestral, le tout parsemé de quelques notes de boogie. Malheureusement, aucun titre ne se démarque vraiment de cette nouvelle offrande. On épinglera quand même l’énergique « Liar » et le survitaminé « Keep on Travellin » ; mais l’ensemble demeure sans grande inspiration et donne l’impression d’un groupe fatigué, au bout du rouleau. Et n’est pas leur « The News » qui parviendra à séduire les fans de Velvet Revolver, Cavalera Conspiracy ou encore de Nightwish. Seuls quelques nostalgiques y trouveront un peu de satisfaction…

 

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Genghis Tron

Board Up The House

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« Board Up The House » constitue déjà le deuxième méfait du trio new-yorkais Genghis Tron. Et espérons qu’il s’agisse bien du dernier. Expérimental et extrême sans nul doute, Genghis Tron serait le fer de lance d’un nouveau courant musical : l’electro grindcore !?!!? Et même si Genghis préfère évoquer le thème ‘metal’ plutôt que ‘grind’ sur son Myspace, il est incontestable qu’il évolue dans la catégorie des inaudibles. Les chefs-d’œuvre sont peu nombreux dans le petit monde du grind, et cette plaque ficelée par Kurt Balou de Converge ne risque pas de rehausser le niveau. On ne parle plus ici de musique avant-gardiste, mais bien de bouillie sonore. N’est pas Neurosis ou Mastodon qui veut… Aux abris !

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