Lylac rencontre les esprits de la nature…

Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

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Malice K sur les ondes…

Malice K est un artiste né à Olympia, WA, et basé à Brooklyn, dont la palette sonore est composée d'alt 90s et de lyrisme effronté, créant une rare fusion de pop rock indie décalé. Ancien membre du collectif d'artistes Deathproof Inc, il s'est forgé une…

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Tramhaus

La première sortie de Tramhaus…

Le groupe post punk rotterdamois Tramhaus vient d’annoncer la sortie d’un premier elpee. Intitulé « The First Exit », il paraitra ce 20 septembre 2024. Caractérisé par son refrain qui tue, « Beech » célèbre l'énergie explosive et la dynamique du groupe sur scène et constitue le premier single qui en est extrait.

« The First Exit » a été enregistré au sein de l'illustre studio Katzwijm, dans la région néerlandaise des bulbes à fleurs, sous la houlette de l'ingénieur du son, Floyd Atema. Ainsi, le disque marquera une nouvelle étape dans la remarquable carrière du quintet batave.

Après la sortie de l'album, le groupe entamera une tournée européenne qui débutera le mercredi 2 octobre dans la grande salle du Paradiso à Amsterdam.

Tramhaus, c’est la sensation post/punk audacieuse de la ville agitée et toujours innovante de Rotterdam. En l'espace d'une existence relativement courte, Tramhaus a réussi à se faire un nom bien au-delà des frontières de sa ville natale. Marqué par son expérience énergique, la formation a prouvé qu'elle était capable de transmettre ce message à la fois sur scène et sur disque. La musique de Tramhaus ressemble à la bande-son d'une histoire vivante, mystérieuse voire dangereuse. Il n'y a pas de place pour se reposer, le groupe vous emporte avec lui dans une course de vitesse pleine d'émotions et d'euphorie, menée par des chansons épurées et enflammées, mélangées à des tonalités fragiles et abstraites.

« Beech » est en écoute ici.

 

 

 

Bonny Light Horseman

L’esprit libre de Bonny Light Horseman…

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Bonny Light Horseman, le trio composé d'Anaïs Mitchell, d’Eric D. Johnson et de Josh Kaufman, annonce aujourd’hui la sortie de son troisième elpee – un double ! – « Keep Me on Your Mind/See You Free », prévu ce 7 juin 2024. Ils partagent pour l’occasion le single « I Know You Know » accompagné de la toute première vidéo du groupe. Ancrée par les harmonies toujours pénétrantes de Mitchell et Johnson, la chanson démontre la faculté du groupe à pouvoir associer la dévastation émotionnelle à une sensibilité pop, car ses doux arrangements et son refrain digne d’un hymne démentent son refrain dévastateur.

Ce clip est à découvrir ici

« I Know You Know » fait suite au cathartique » When I Was Younger », single sorti en février, autre titre de ce prochain opus, qui avait alors attiré l'attention de nombreux médias. Le groupe entamera en juin une tournée américaine.

« Keep Me on Your Mind/See You Free » constitue une ode au désordre béni de notre humanité. Serein et généreux, il s'agit d'une offrande sans fard qui met chaque sentiment et chacun de nos défauts supposés au grand jour. Les thèmes abordés y sont très nombreux et encore plus importants. L'amour et la perte, l'espoir et le chagrin, la communauté et la famille, le changement et le temps imprègnent l'œuvre la plus vulnérable et la plus généreuse de Bonny Light Horseman commise à ce jour. Pourtant, malgré tous ses aspects humanistes, « Keep Me on Your Mind/See You Free » a été forgé à partir d'une sorte de magie inexplicable.

Tout au long de ce long playing, Bonny Light Horseman nous présente un sens distinct de la grâce, et nous rappelle que la vie est mieux vécue

Gwizdek

Gwizdek et l’intelligence artificielle…

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Depuis 2020, Gwizdek écrit sa chanson française, moderne et personnelle, aux basses lourdes empruntées au hip hop, au tempo et aux textures lo-fi/bedroom-pop, mais aussi à la rage et à la poésie rock, le tout empreint d’une voix grave et pleine de mélancolie. Son nouvel opus paraîtra cet automne. 

Bien que les intelligences artificielles soient des outils fantastiques qui s'immiscent déjà partout dans notre quotidien, il est parfois urgent de se déconnecter un temps, pour réimaginer le monde au travers nos propres processus et émotions.

Gwizdek continue son exploration thématique de l'Humain, des technologies, et de leur rapport à la nature sous la forme d’un morceau lent, puissant, pop et sombre à la fois.

Pour la réalisation du clip, le groupe a de nouveau appel fait au talentueux, 100% humain et artiste 3D, Alexandre Albisser, afin d’imaginer un jardin virtuel grandissant au cœur du musée de Grenoble.

Extrait de ce futur elpee, « IA » est disponible sous forme de clip

 

Mihlo

Mihlo dans une cage de verre…

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Artiste émergente de la scène francophone, Mihlo est une autrice-compositrice interprète touche-à-tout.

Arrangeuse et multi-instrumentiste, elle dévoile des chansons poétiques, mélancoliques et électriques.

Des envolées vocales à la Joan Baez teintées d’électro, une ambiance rappelant les chansons feutrées de Keren Ann, les titres de Mihlo invitent à l’évasion et à l’introspection.

La voix est aérienne, mélodieuse, mais laisse entrevoir aussi une énergie plus sombre, forgée par un vécu d’où Mihlo puise son inspiration et son sens critique. Apparaît ainsi en transparence un timbre brut, plus grave, portant avec sobriété des mots comme trop longtemps tus.

Intitulé « Cage de verre », le premier Ep de Mihlo évoque ces prisons invisibles dont on peine à briser les murs, qu’ont les ait construites ou qu’elles nous soient imposées au gré des rencontres.

Entre ombre et lumière, Mihlo chante l’espoir autant que la mélancolie, au travers de voix aériennes et entremêlées, dans une interprétation sobre, que viennent habiller des guitares arpégées et des sons de clavier vintage, soutenues par des batteries électro aux couleurs plus modernes.

La vidéo de « Je plais à personne » est à découvrir

 


Ain’t No F**king Artist

Ain’t No F**king Artist sur les flots…

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Après la sortie de son premier Ep, en janvier dernier, le trio Ain’t No F**king Artist nous réserve une ‘live session’ sur Youtube, tournée en mer et sur le bateau de tourisme Le P’tit Natien.

Tourner dans la baie des Sables d’Olonne était un souhait pour les 3 membres et un défi technique : faire en sorte d’avoir un son qualitatif, malgré tout ce qui interfère en mer n’est pas chose facile, comme avoir assez d’électricité à bord ou éviter d’enregistrer les sons parasites. La partie technique c’est une chose, la météo en est une autre !

Heureusement pour toute l’équipe, les conditions étaient réunies afin de permettre au groupe d’enregistrer cette ‘live session’ de plus de 8 minutes, au cours desquelles la formation a interprété les morceaux « DeathMatch » et « WhatYouAreLookingFor », deux titres qui figurent sur l’Ep « Breathless ».

L’équipe du P’tit Natien a accepté de participer à ce beau projet. Une collaboration gagnant-gagnant qui leur permet de s’offrir des images culturelles et promotionnelles qualitatives.

À la réalisation, le collectif d’Uppercut est au rendez-vous ainsi que Pierre Tezenas à la prise de son, Trésor Mabounoa pour les images en drone et Jeremy Grollier au mix & mastering.

Le clip consacré à « Running Again » est disponible

 

Alcest

La flamme jumelle d’Alcest…

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En février dernier, le duo shoegaze Alcest annonçait la sortie de son nouvel album, « Les Chants de l'Aurore », prévue ce 21 juin 2024. Après « L'Envol », Alcest allume la « Flamme Jumelle" le temps d'un voyage toujours très spirituel et aborde la question du deuil et du devenir de l'âme.

Pour Neige, son frontman et principal compositeur, Alcest a toujours été une porte ouverte sur l'autre monde, un moyen d'explorer la spiritualité.

Complété par le batteur de longue date et confident créatif Winterhalter, Alcest semble se nourrir d'une multitude de genres musicaux sans ne jamais s'y conformer pleinement. ‘Alcest a toujours été trop étrange pour la scène metal, tout comme Alcest est trop étrange pour la scène indie ou post-rock. Nous n'avons jamais été à notre place dans l'une comme dans l'autre. C'est comme cela que je me sens dans la vie, comme un étranger. Ce n'est pas un problème, les choses sont simplement comme elles sont…

En dépit de son côté plus accessible, ce morceau est le plus personnel de l'album. "Flamme Jumelle" évoque la notion de perte et la difficulté de faire face à l'absence d'une personne que l'on aimait profondément. Qu'il s'agisse d'un membre de la famille, d'un ami ou d'un partenaire. D'un point de vue plus spirituel, le titre fait référence à la possibilité que certaines âmes soient connectées dans cette vie et dans l'au-delà, de sorte que la séparation soit temporaire et ne soit qu'un concept mortel’ - Neige

Le clip de « Flamme Jumelle » est à voir et écouter ici

 

Eddy de Pretto

Eddy de Pretto aux urgences…

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« Urgences 911 », c’est le troisième single issu du dernier elpee d’Eddy de Pretto, « Crash Cœur », paru fin 2023.

‘Lorsque je tombe sur la vidéo d’un homme qui démarre une dernière danse seul lors des funérailles de sa femme, je suis directement ému et me survient une question existentielle : danserons-nous toujours ensemble, même après la mort ? Est-ce que nos cœurs continuent toujours de danser ? Cette question sans réponse a été un véritable moteur pour l’écriture de ce morceau, pour tenter de poétiser une situation douloureuse. Tenter de mettre une touche d’espoir sur le pire.’ - Eddy de Pretto

Eddy de Pretto sera en tournée dans toute la France (tournée printemps + 2 Olympia complets) et se produira en Belgique, le 23 avril au Cirque Royal et le 5 décembre à Forest National.

« Urgence 911 » est disponible sous forme de vidéo

 

 

Aucklane

L’inaccessibilité d’Aucklane…

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Révélée en 2020 à travers son nouveau projet solo, Charlotte Maquet est définitivement l'une des nouvelles voix les plus intéressantes de la scène alternative et indépendante belge actuelle.

Dès la sortie de son premier single « Gamblers », autoproduit, Aucklane attire instantanément l’intérêt de la presse noir-jaune-rouge qui voit en elle la ‘relève du rock belge’ et la hisse au rang des artistes à suivre de très près.

Chacun des cinq titres de son premier Ep, « Nightfall » trouvera sa place en radio. Un 5/5 !

Ce qui lui vaudra de partager la scène avec des artistes de renom, comme Ozark Henry en télé ou Charles et Typh Barrow en radio.

Autrice-compositrice, arrangeuse et interprète, Aucklane est saluée pour ses multiples talents : sa voix éthérée et écorchée, son songwriting intelligent, ses mélodies accrocheuses... autant que pour son univers visuel soigné et mystérieux.

Mais c’est en live, entourée de ses musiciens - Sébastien Beaumont, Thibault Jungers et Gilles Vermeyen - que l’artiste déploie l’intégralité de ses capacités, se révélant frontwoman.

Son amour de la poésie anglaise, sa passion pour l’électricité sensuelle du rock’n’roll et ses influences diverses confèrent à Aucklane une identité artistique singulière qui la démarque sur la scène musicale belge.

« Hard to get », son dernier single, est disponible sous forme de vidéo

 

Birdstone

Les méandres de Birdstone…

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Formé en 2015 à Poitiers, Birdstone unit la puissance spirituelle du blues à la richesse du heavy-rock. Au croisement des thèmes mythologiques, de l'ésotérisme et des simples passions humaines, le trio narre les combats intérieurs de l'être humain, aussi bien que ses aspirations mystiques.

Basile, Edwige et Benjamin, originaires des Deux-Sèvres, puisent leur inspiration dans la ruralité, comme l’ont fait avant eux les bluesmen dans le Delta, à la fin du 19ème siècle.

Alliant mélancolie aride et riffs poisseux, la musique du trio oscille entre atmosphères éthérées, tensions dramatiques et climax impétueux. Le deuil, la solitude, le doute, la corruption mais aussi la rage et l'espoir sont autant d'impulsions et de guides dans l'imbrication des mélodies et des textes du trio, naviguant en permanence entre grandiloquence et intimité.

Son premier Ep, "The Cage", sorti en février 2017, a posé les fondations de l'univers du groupe : une forme de transe nimbée de mysticisme. Birdstone a décidé de mélanger la fougue du rock aux thématiques de la spiritualité et de la religion.

Son premier album, "Seer", sort en février 2019 et permet au groupe d'amorcer une ouverture à l'international. Le groupe apparaît à l'affiche de festivals d'envergure tels que le Hellfest, Terres du Son ou American Tours Festival, ainsi qu'en première partie de Yarol Poupaud, Triggerfinger ou encore King Khan & The Shrines. En 2022, au moment où ‘l'ancien monde’ s'écroulait, Birdstone a publié un nouveau chapitre : "Loss".

Le trio doré vient d’entrer dans un nouveau cycle dont le premier single “Hotline” est disponible depuis le 17 novembre et le deuxième extrait "Méandres", depuis le 1er mars 2024, est à voir et écouter

 

Gwendoline

Gwendoline pas concerné…

Écrit par

La musique de Gwendoline n’en a rien à foutre. Elle n’a pas de projet. Elle ne tente rien, les musicos le répètent à qui veut l’entendre, faut juste écouter. Chacun entendra ce qu’il veut dans « C’est à moi, ça », nouvel opus des deux Brestois.

D’aucuns voudraient qu’ils soient Joy Division, Noir Boy George, Bruit noir, Ventre de biche, les Bérus. Voudraient que leur wave soit cold, shlag, dark... mais ce n’est pas leur problème.

Gwendoline ne calcule rien, si ça braille simple comme au foot, c’est pas pour remplir des stades, c’est parce que c’est venu comme ça. Alors on gueule que nous aussi, on veut les ‘retrouver au PMU à huit heures du matin, pour partir en retraite en mobylette, avec tous les copains’.

C’est moins écrit que du Pascal Bouaziz, mais comme ils l’affirment, ‘écrire comme Baudelaire, ils n’en ont rien à foutre’. Et puis fondamentalement : ils disent les termes. Ceux de la France nutriscore Z comme Zemmour. Leur langue a le goût d’un sous-bock humide et sent le micro fatigué de vivre dans le tiroir du comptoir d’un bar-tabac. Ils prononcent les R comme pour cracher sur tout, parce que tout le mérite : meetic, les clubs de vacances, la génération d’avant, celle d’après, la vie low-cost, les croquettes au poulet, la trash télé qui mange les cerveaux, les gens qui savent parler. Et eux-mêmes, sans doute, parce qu’ils ont autre chose à faire qu’élaborer des plans socialement responsables dans leur disque.

Et on a envie d’être d’accord, de pas choisir, de pas savoir. Ils ne comprennent pas pourquoi, après des années de loose, les gens formidables veulent faire des selfies avec eux, pourquoi d’un coup, ‘tous les soirs, c’est la soirée de l’année’. Et ça ne va pas s’améliorer avec ce nouvel album pensé en duo à la maison, enregistré littéralement à la toute fin des choses, dans le Finistère. Les instrus sombres, radicales et sans chichis (Jake et Romain, guitare / claviers), y font la courte-échelle à Pierre et Micka, corps complémentaires pour dégueuler sur tout, avec un exceptionnel sens de la formule.

Ils n’y sont pour rien si on les aime, et ça les fait déjà chier. On les aime parce que leur colère est juste. On a plus le luxe de la nuance quand tout a le goût du beurre doux qui a mal tourné.

Le clip consacré Rock2000 est à voir et écouter

 

The Twin Souls

Les amis et la famille de The Twin Souls…

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Depuis 5 ans, The Twin Souls (Martin et Guilhem Marcos) forgent leur réputation en parcourant les routes de France, de salles en festivals, mais également celles de l’Espagne grâce à une première tournée de 10 dates en 2023.

5 années riches d'expériences et de rencontres auxquelles ils souhaitent aujourd’hui rendre hommage à travers la sortie de 4 nouveaux titres, en parallèle de l’écriture d’une nouvelle page de leur projet : un 1er album !

Sur 2 titres totalement inédits “ The One ” et “ Remember ”, on retrouve les Dätcha Mandala avec lesquels de forts liens se sont tissés et Tonio Marcos, leur père, musicien de carrière (guitariste pour Michel Delpech, notamment) et influence majeure du parcours musical, artistique et professionnel de ses deux fils. Sur les 2 autres morceaux, réenregistrés pour l’occasion, “ Tenderly ” et “ Hey Hey ”, on retrouve Yarol Poupaud avec lequel ils ont joué au Trabendo (Paris) en 2021 et Gunnar Ellwanger, leader de Gunwood, groupe pour lequel ils ont eu un véritable coup de cœur et en compagnie duquel ils ont partagé plusieurs fois la scène. Tous deux venus naturellement discuter de leur passion commune, interpellés par l’univers rock garage organique du duo.

“ Family & Friends ” réunit ainsi 13 titres dont les 9 plages de leurs 2 Eps entièrement remasterisés ainsi que ces 4 nouveaux morceaux sous un format digital mais aussi et surtout, sous un format essentiel aux groupes de rock.

« Remember » est disponible sous forme de clip ici

 

 

YGGL

YGGL, comme un étranger au Japon…

Écrit par

Bercé par les VHS et les DVD de skate, de surf et de snowboard, la board culture bouillonnante du début des années 2000 fait découvrir à Yrwan Garcia Léal de nombreux groupes de rock et de rap indépendants.

Après une carrière de snowboardeur professionnel, Yrwan s'installe sur la côte basque et se met à la guitare. A l’aide d’un loopeur, il enregistre ses premières démos et joue seul ses premiers concerts en apprenant la musique et la technique sur le tas. Du post punk brut droit, froid et sale, de la ‘cold grunge wave’ comme il l’avait baptisée. S’ensuit une opportunité d'enregistrer ses deux premiers albums (« R.ad » en 2018 et « HAZY » en 2020) dans l'énorme studio voisin de la marque de surfwear Quiksilver, géré par le talentueux Bertrand ‘MAKO’ Blais (Etienne Daho, Lee Ann Curren, Lou Doillon...)

En 2021, YGGL fait partie des 5 finalistes du European Vans Musicians Wanted et ses morceaux séduisent le jury, Andersoon Paak en tête. Yrwan joue au rythme de ses surf/snowboard trips dans des festivals ou sur des événements tel que le Sidéral Festival en 2022 qu’il ouvre en dernière minute (remplacement d’un groupe bloqué à la frontière le matin même) devant une salle bondée du grand parc de Bordeaux. D’autres festivals lui permettent également de jouer à l’étranger. Les titres d’YGGL s'entendent également dans différentes productions et publicités internationales de snowboard (‘Abstinthe Films’,’ Billabong’, ‘Van’s, ‘Volcom’, ‘Quiksilver’, ‘Laax’...) mais restent à découvrir sur la scène rock française.

Pour ce nouvel et quatrième elpee « GAIJIN », composé de 9 titres, Yrwan est retourné au Studio Macaroni de Christian Bolognaise (Cheaap, Th da Freak, Siz, Cosmopaark...) avec, cette fois, l'intention d'alourdir sa musique. Les rythmiques se veulent parfois proches du stoner ou du doom et les différentes couches de guitare se superposent sur son looper dans un magma shoegaze menées par l'énergie du grunge. Cette nouvelle profondeur s’ajoute à son univers tout en gardant son atout premier : des mélodies efficaces au service d'une énergie mixant punch et spleen.

Le clip de « (Sad Dream) » est disponible

 

Resto Basket

La grivèlerie de Resto Basket…

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Rassurez-vous, Resto Basket n’est pas la cafétaria d’un club de sport, mais un projet punk rock en français, tout ce qu'il y a de sérieux et honnête !

En effet, si Sylvère, Hugo, Lucas, Florian et Guillaume (amis de lycée) décident à l'origine de jouer de la musique pour tromper l'ennui qui règne dans leur petite commune de La Tour-du-Pin (c’est dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes), la formation trouve très vite son style et sort ses premières productions en toute indépendance dès 2019 ("Vers une vie active réussie").

Au fil des concerts, le projet s'affirme, grandit et rencontre son public ; un public qui se reconnaît dans la musique énergique et impertinente du groupe.

Un album plus tard ("Trajectoire", paru en 2021, dont FrancoFans dira ‘Entre inspirations de la vieille école et de leur génération, le groupe donne un coup de fouet au genre.’) et plus de 100 dates à travers toute la France (en 1ère partie des Wampas, de Ludwing von 88 ou encore de Poésie Zéro), Resto Basket est de retour. Il sortira un nouvel Ep de 7 titres intitulé "Le Seum", ce 28 juin 2024, un disque enregistré et mixé au studio Warmaudio par Kris Banel !

Le clip du 1er single "Terres froides", est à voir et écouter ici

Les « Terres froides », est le nom de l’arrière-pays isérois qui a vu grandir les membres de Resto Basket et vers lequel la vie les ramène parfois au gré de leurs aventures. 

Le clip transporte le groupe dans des lieux successifs de leur adolescence qui sont aussi des archétypes de la jeunesse périurbaine : l’autocar, le champ, la gare.

Il nous rappelle également l’origine des musiques qui ont influencé Resto Basket dès leur formation : le punk-rock des suburbs nord-américains, qui trouvent ici un écho dans le vécu périphérique français.

Dinoh

Dinoh en clair-obscur irisé…

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Influencé par le post-punk, le rock indé et la jungle pop, Dinoh est véritablement un cercle de parole pour guitares.

Le groupe distille des mélodies pop dans un format déstructuré où les cordes se percutent pour briller d’une mélancolie attachante.

Formé à Bordeaux en 2022 autour du projet de Nicolas Rives, auteur-compositeur, ce quatuor se veut authentique et propose des textes en français, portés par des voix qui semblent effacer la frontière entre chant lead et chœurs.

Son premier elpee, intitulé « Deuxième Premier » s’inspire de l’obsession faussement naïve, d’un enfant qui scrute l’Univers. Totalement autoproduit par le groupe, il nous dévoile la sensibilité et l’écriture du band à travers 8 chansons.

Ces morceaux s’enchaînent selon une chronologie et s’ouvre donc par « Boum », un titre instrumental, plus math rock, plus noise, faisant écho au bang cosmique primitif.

La pièce maitresse de cet LP : « Et la lumière », nous entraîne pour un voyage de 7 minutes où le groupe dévoile tout son potentiel créatif et nous montre à quel point le temps est bien relatif, tout en offrant une écoute attentive et presque ‘courte’ de cette chanson pourtant loin des formats radio.

Dinoh s’amuse donc avec la simplicité d’une musique riche et complexe. Ce long playing est décrit par la formation comme un avant-goût de ce qui arrivera après...

« Pénombre de couleurs » est à écouter ici

 

 

Watertank

Le No man’s land de Watertank…

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Watertank a publié son quatrième long playing, "Liminal Status", ce 5 avril 2024, un disque toujours fortement inspiré par les 90's qui oscille entre rock alternatif, indie voire shoegaze. Après avoir sorti "Cut Gum" puis l'éponyme "Liminal Status", c'est l'intégralité de ce nouveau venu discographique que les Nantais vous proposent de découvrir. Une sortie que le groupe accompagne également d'un clip ; et c’est le cas pour "Clean Shot" dont la vidéo est à découvrir ici

Un album plus politique, moins tourné vers la science-fiction, qui explore les ‘situations liminaires’, ces lieux familiers dépourvus de toute présence humaine. Un quatrième opus enregistré live et mixé par Christophe Hogommat (Mad Foxes, 20 Seconds Falling Man, etc.).

Revendiquant des influences comme Failure, Quicksand ou Nothing, Watertank trace sa route depuis le début des années 2000. En perpétuelle mutation, le quatuor repousse ses limites et explore de nouvelles voies sonores à chacune de ses sorties.

 

Alber Jupiter

Le crépuscule d’Alber Jupiter…

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Le duo kraurock Alber Jupiter a sorti son nouvel elpee, "Puis Vient La Nuit", ce 5 avril 2024, alors que le label Mrs Red Sound réédite son premier.

Formé à Rennes en 2017, le duo instrumental basse-batterie s’inspire autant de la scène krautrock berlinoise des années 70 que de l'univers du post-rock pour modeler un paysage sonore aérien unique. Sa rythmique motorik se balade entre des delays plaintifs et des reverbs intergalactiques. La magie opère immédiatement ! On reconnait l'inspiration de Neu!, Föllakzoid ou encore Godspeed You! Black Emperor mais on entend quelque chose de singulièrement différent.

Alber Jupiter avait gravé, en 2019 un premier album aux allures de bande sonore de film de science-fiction. Intitulé "We Are Just Floating in Space", le disque amorçait le décollage du groupe vers les routes d’Europe, en ouverture de pontes du rock psychédélique international comme Föllakzoid, Camera, Acid Mothers Temple ou Minami Deutsch. Le tandem attire alors l’attention de festivals prescripteurs de la scène heavy psyché comme le festival les Trans Musicales de Rennes qui le programme cinq soirs d’affilée en décembre de la même année.

2020 aurait dû continuer sur la même lancée puisque la formation était à l’affiche du festival hollandais le Roadburn, mais la crise COVID en a décidé autrement. L’arrêt brutal des concerts a néanmoins permis la composition et l’enregistrement d’un second opus à travers lequel il poursuit son exploration psychédélique. Un looper, quelques pédales et le voyage devient sans limites ! La basse se transforme en guitares, violons hallucinés, cris, nappes éthérées ou distorsions. Des synthés qui font parfois leur apparition, viennent compléter une palette sonore déjà riche et amener le groupe vers de nouvelles contrées.

"Daddy's Spaceship" est en écoute ici

Ancienne Belgique (Bruxelles) : les nouveaux concerts (update 25/04/2024)

Écrit par

jeu. 02 mai |
Máquina @ Super Fourchette

ven. 24 mai |
Le Piège

jeu. 06 juin |
Faithless

ven. 13 sept. |
Novastar

lun. 23 sept. |
Des Rocs

ven. 01 nov. |
Ezra Collective

dim. 17 nov. |
Sans Soucis

sam. 23 nov. |
Roos Rebergen & SunSunSun Orchestra

mer. 04 déc. |
Los Bitchos

sam. 10 mai |
Pink Martini

http://www.abconcerts.be

 

Anja Huwe

Codes

Écrit par

« Codes » constitue le premier elpee solo d'Anja Huwe, l'ancienne chanteuse de Xmal Deutschland, un groupe post-punk/gothique qui a sévi au cours des eighties.

Après quatre albums, Anja avait abandonné la musique, pour poursuivre une carrière dans les arts visuels.

Pendant la pandémie, sous l’impulsion de son amie de longue date Mona Mur – chanteuse, autrice-compositrice et leadeuse du projet Mona Mur & die Mieter (NDR : un autre band allemand qui a sévi au cours des 80’s), elle décide de revenir à la musique. Ensemble, elles travaillent pendant un an et demi, composant, interprétant et produisant les morceaux qui allaient devenir l’album « Codes ». Lors des sessions, elles ont reçu le concours de l’ex-guitariste de Xmal Deutscland, Manuela Rickers, dont on reconnaît parfaitement les sonorités caractéristiques.

Le long playing été mixé et masterisé par Jon Caffery qui, dans le passé, a bossé pour des formations comme Joy Division, Gary Numan et Einstürzende Neubauten.

Outre l’injection de sonorités électroniques dispensées par Mona Mur (le downtempo « Exit » imprimé sur un tempo tribal, le synth pop « O Wald », l’electronica « Sleep With One Eye Open »), cet opus épique, claustrophobe et parfois agressif, rappelle très souvent le post-punk gothique de Xmal Deutschland. A l’instar du frénétique et hypnotique « Rabenschwarz ». Mais cet LP s’aventure également dans le cabaret (« Skuggornas ») et le glam (« Pariah »).

 

Enfin, les textes traite de l'expérience humaine face aux extrêmes, un thème inspiré par le journal d'un partisan juif qui a vécu dans les forêts de la Russie blanche pendant la Seconde Guerre mondiale.

J Mascis

What Do We Do Now

Écrit par

« What Do We Do Now » constitue le cinquième elpee solo de J Mascis, mieux connu comme leader de Dinosaur Jr.

Lors des sessions, il a reçu le concours de quelques collaborateurs, dont Ken Maiuri (originaire du Massachusetts, il milite actuellement chez les B-52's) aux claviers et Matthew Dunn à guitare slide et steel alors que Jay, outre les parties de guitares, s’est également réservé les drums.

Le timbre vocal croassant colle parfaitement aux thèmes de l’elpee qui traitent du chagrin, de la perte, de la communication, de la compréhension et de l'acceptation, tout en exprimant à la fois la tristesse, la tendresse et l'optimisme et reflétant les questionnements de J Mascis sur sa vie et sa carrière.

Mais si la trame des compos est acoustique, Mascis vient régulièrement y incruster des solos de guitare électrique épiques aux accents très seventies.

Sleater-Kinney

Little Rope

Écrit par

Symbole du riot grrrl, par excellence, Sleater-Kinney est un groupe féminin de punk rock, originaire d'Olympia, dans l'État de Washington. Depuis le départ de la drummeuse Janet Weiss, en 2019, le line up est réduit à un duo réunissant les deux chanteuses/guitaristes Corin Tucker et Carrie Brownstein.

Onzième elpee, « Little Rope » constitue le plus sombre de Sleater Kinney. Et pour cause, lors des sessions d’enregistrement, elles ont appris que la mère et le beau-père de Carrie Brownstein avaient été victimes d’un accident de voiture mortel…

C’est d’ailleurs Corin qui assure le lead vocal, soutenant son amie Carrie qui traversait une période difficile. Sa voix titanesque et sa conviction féroce constituent les points d'ancrage de « Little Rope », depuis le cri de ralliement au quasi-chuchotement.

Si sur cet opus, le duo a réussi à capturer les émotions complexes de notre époque et le processus délicat du deuil, en se servant d’une écriture tendue associée à des textures de guitare énergiques, des voix en contrepoint et des nuances pop, certains morceaux sont trop ternes et ne parviennent pas à sortir d’une certaine prévisibilité…

The Black Keys

Ohio Players

Écrit par

On connait surtout les Black Keys pour leur blues-rock-garage qui s’est parfois bien enfoncé dans le glam, mais pour ce 12ème long playing, Dan Auerbach et Patrick Carney ont invité des tas de collaborateurs aussi bien pour jouer d’un instrument, pour composer que pour produire ou mixer. Parmi ces invités figurent Noël Gallagher, Dan The Automator, Juicy J, Lil Noid et la liste est loin d’être exhaustive. Il y en a bien une quarantaine.

Finalement sur ce disque, on y rencontre peu de blues ou de garage, mais de la soul, du hip hop, du surf, de la pop 60’s (The Beatles en tête) et surtout du funk guilleret dans l’esprit de Beck. Ce qui s’explique puisque ce dernier a co-écrit la moitié des titres et joue de plusieurs instruments tout au long de l’album.

Il y a bien quelques exceptions, comme ce « Live Till I Die » une compo très susceptible de rappeler Neil Young et le blues/rock élégant « Please Me (Till I’m Satisfied) », mais en général, les compos du douzième album des Black Keys souffrent d’un trop grand maximalisme, un peu comme si les protagonistes avaient voulu entasser un maximum d’idées dans les 14 titres.

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