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L’ostréiculture de Quivers…

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Coilguns

L’amour étrange de Coilguns…

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Coilguns sortira son nouvel elpee, « Odd Love », ce 22 novembre 2024.

En attendant, le combo suisse dévoile un nouveau clip / single, « Generic Skincare », véritable hymne post hardcore et pièce centrale du prochain album qui devrait plaire aux fans de Refused, At The Drive-In, Converge, Chat Pile ou Birds in Row. Le groupe a également annoncé sa participation aux prochains Soulcrusher Festival (NL) le 12/10/204 et Desert Fest (BE) le 19/10/2024.

Composé, arrangé et produit en majeure partie par le groupe, « Odd Love » a été enregistré par Scott Evans (Kowloon Walled City, Thrice) auu sein du studio Ocean Sounds, Giske (Norvège), mixé par Tom Dalgety (The Pixies, Ghost, Royal Blood) et masterisé par Robin Schmidt (Liam Gallagher, The Gaslight Anthem).

Ce morceau intense mêle des beats et riffs de guitare emblématiques, le tout sublimé par des voix claires et des refrains accrocheurs, marquant une prise de risque audacieuse par rapport à leurs créations précédentes. Toujours prêts à bousculer les codes, Coilguns intègre des synthés puissants et une énergie brute qui repoussent les limites du punk et du noise-rock. « Generic Skincare » n'est pas seulement un titre, c'est une véritable déclaration d'intention ; un reflet de l'évolution sans compromis de la formation tout en restant fidèle à l'intensité qui fait leur force. Accompagné d'un clip, cette sortie annonce la couleur pour la suite, alors que Coilguns explore de nouvelles dimensions sans renier leur esprit intransigeant.

Réalisé par Raphaël Piguet, le clip du single « Generic Skincare » est à voir et écouter

Les deux premiers singles « Venetian Blinds » et « We Missed The Parade », également extraits du prochain opus, « Odd Love », sont disponibles ici et

 

 

 

Werchter 2025 : envoyez vos 3 suggestions et tentez de gagner un combiticket !

Écrit par

L'été des festivals se termine. L’édition 2025 du Rock Werchter est en préparation. Cela signifie également … Wishlist time ! Quels artistes ou groupes souhaitez-vous voir sur scène l'année prochaine ? Envoyez vos trois favoris par le formulaire ci-dessous et tentez de gagner le tout premier combi ticket pour #RW25 !

Partagez vos 3 favoris ici !

 

 

Magasin 4 (Bruxelles) : les concerts en septembre (update 4/09/2024)

Écrit par

05/09/2024                     

soirée hommage à Fio, 10 ans déja : Volt Selector + AN NA & The Wada (coprod ActiveBrussels ASBL)

06/09/2024                     

Mr Marcaille (FR) + MatraK AttaKK + Zeppo (CH) + Aggressive Extension (FR/DK)

07/09/2024                     

Temple Fire Festival : Phrenelith (DE) + Exhumation (ID) + Vircolac (IE) + COSCRADH (IE) + Sépulcre (FR) + Bones + Profanation (FR) + Abysmal Descent (coprod Temple Fire Productions)

13/09/2024                     

DownBeat Detonator (NL) + The pigeons (coprod Flying Platane)

14/09/2024                     

Hands up who wants to die (IE) + Fine China Superbone (NL) + Fleuves noirs (FR)

19/09/2024                     

PHANTOM VISION "Where The Hell Is Heaven?" Release Party : Phantom Vision (PT) + Necropop

20/09/2024                     

Heimat (FR) + Warietta (FR) + Singularity A.I. + Carrageenan

24/09/2024                     

Father Befouled (US) + Fossilization (BR) + Torturerama

28/09/2024                     

Turquoise (FR) + Burning Kross + Guimauve (FR) + Colère + Axxident (FR)

Et ensuite…

01/10/2024                     

La ‘Dé-fête’ : 20 ans de Murailles Music : : Papier Tigre (FR)

04/10/2024                     

Hint (FR)

05/10/2024                     

Fantastique.Night LXIV : Staatseinde (NL) + DAS CODE + Krieg-B + CauseNation + Sub Humans (coprod Fantastique Nights)

07/10/2024                     

MOE W/ IKURO TAKAHASHI (FR/JP)

11/10/2024      

Pharmakon (US) + Kollaps (AU) + Lana Del Rabies + The Eurosuite (UK) + Desertion

16/10/2024                     

Engulfed (TR) + Carnal Tomb (DE)

18/10/2024                     

Anatomia (JP) + Ossuary (US) + Phobocosm (CA) + Fuoco Fatuo (IT)

19/10/2024                     

EXAG' Night : Thank (UK) + Frankie + Servo (FR) + La Flemme (FR) (coprod Exag Records)

20/10/2024                     

Greber (US) + Cell Press (CA)

27/10/2024                     

Nashville Pussy (US) + Jenkinses

28/10/2024                     

Useless eaters (US) + Mind Rays + Vision 3D

30/10/2024                     

Sordide (FR) + Rattenburcht (NL) + Drudge

01/11/2024                     

Cchhrriissttoodd + Fokkop.era + Les Amis Nos Morts (FR)

02/11/2024                     

Ovo (IT) + Yur Mum (BR) + Baby Fire + Tzii

16/11/2024                     

KUISTAX FESTIVAL #3 @MAGASIN 4 (coprod Kuistax Booking)

21/11/2024                     

Shaârghot (FR) + VHS from space (coprod Ether Agency)

28/11/2024                     

Hocico (MX)

29/11/2024                     

Travelers All Stars (MX) (coprod Flying Platane )

03/12/2024                     

Civerous (US) + Crematory Stench (US)

https://www.magasin4.be/

 

 

Live Nation : les nouveaux concerts (update 5/09/2024)

Écrit par

Jeudi 7 novembre 2024 – Ice Spice – La Madeleine, Bruxelles

Jeudi 5 décembre 2024 – Compact Disk Dummies – Vooruit Gand

Vendredi 31 janvier 2025 – Amelie Lens B2B Charlotte de Witte – Flanders Expo, Gand

Samedi 1er février – Amelie Lens B2B Charlotte de Witte – Flanders Expo, Gand

Mardi 4 mars 2025 – John Cale – Cirque Royal, Bruxelles

Mercredi 26 mars 2024 -Bear’s Den – Cirque Royal, Bruxelles

http://www.livenation.be

Het Depot (Louvain) : les nouveaux concerts (update 5/09/2024)

Écrit par

Di 22.09.2024
Selah Sue

Lu 23.09.2024
Selah Sue

Lu 30.09.2024
Depot Café & Willy present ITCHES

Ve 04.10.2024
Dub Unit

Lu 04.11.2024
COOL presents Fred Wesley Generation

Ve 08.11.2024
New Wave Night

Ma 10.11.2024
Protoje & Tippy I

Ma 10.12.2024
Compact Disk Dummies

Me 13.11.2024
Luka

Me 27.11.2024
Helmet

Me 12.02.2025
Douglas Firs

Me 19.03.2025
Hetty Helsmoortel

https://www.hetdepot.be/

 

Les Nuits Weekender: un nouveau festival éclectique et international à Bruxelles

Ca bouge pas mal du côté du Bota! Le nouveau directeur, Frédéric Maréchal, a présenté hier avec fierté son nouveau bébé, “Les Nuits Weekender”. “Ce festival”, a-t-il déclaré, “se distingue par son éclectisme, son intérêt pour les musiques émergentes et sa modernité”. Il se tiendra du 1er au 3 novembre et, fait nouveau pour le Bota, ce sera un festival “all-access”, le ticket unique permettant de voir une cinquantaine de concerts.

On y retrouvera l'esprit de découverte qui est dans l'ADN du centre culturel, grâce à une programmation audacieuse et résolument 'crossover', qui accordera une large place aux formations belges.

Le vendredi, on épinglera: Kelly Lee Owens (UK) et sa pop-electro orientée 'dancefloor'; Niels Orens, le Jon Hopkins belge, trip intersidéral garanti; The Body (UK), associé pour l'occasion à Dis Fig (DE) pour un mariage décapant entre métal et expérimentation électronique; le projet solo de Geordie Greep (UK) et New Age Doom (Can.) et leur avant-prog psychédélique.

Le samedi, place aux Bruxellois de Tramhaus, et leur postpunk ultramoderne; à Lucy (Cooper B. Handy) (US), l'incarnation de l'indie-sleeze revival, qui a sorti un track avec Boy Harsher (“Autonomy”); à Shoko Igarashi (BE-JAP), une artiste jazz-electro couvée par le Bota et déjà découverte aux Nuits; à Another Dancer (BE), un “weirdo Belgian band” proche de Stereolab et à Fabiana Palladino (UK), l'artiste pop-R&B-retro encensée par The Guardian.

Citons aussi Landrose (BE), le nouveau projet solo du Bruxellois David Temprano, un batteur-percussionniste qui envoie vraiment du lourd, comme on a pu le constater de visu lors du showcase accordé dans le Museum après la conférence de presse.

Enfin, pour le dimanche, Olivier Vanhalst et Thomas Konings, les deux programmateurs, sont heureux d'annoncer English Teacher (UK), un des groupes de l'année en Angleterre, qui a fait sensation à Pukkelpop; Channel Beads (US), et leur Hypnagogic Pop (“l'album de l'année”, selon Olivier V.); Mabe Fratti, violoncelliste guatémaltèque qui mèle sons analogiques et samples hypnotiques et Untitled (US), une découverte indie-rock shoegaze aux accents trip-hop.

Ajoutons également le Belge Basile3, qui a impressionné hier lors du showcase, grâce à sa musique instrumentale électronique, sidérale et cinématographique.

A noter que “Les Nuits Weekender” s'adressera en priorité aux fidèles du Bota, bien sûr, mais aussi et surtout, à un nouveau public, venu des régions plus éloignées de notre pays ainsi qu'aux touristes internationaux tentés par un week-end musical dans la capitale de l'Europe.

Toutes les infos ici: https://www.lesnuitsweekender.be/

Pour clôturer sa présentation, Fred Maréchal a également présenté un autre nouveau bébé, le festival “Tough Enough”, qui porte, lui, clairement la marque de son créateur. Passionné de musiques “roots” et blues, le directeur s'est mué en co-programmateur pour imaginer un lineup de rêve dans les styles “inspirés du blues mais pas estampillés blues”. On parle ici de stoner, garage, psyché, americana, new-folk, postpunk, etc. En vedettes: Giant Sand, Black Mirrors, Chuck Prophet, Pokey Lafarge, Siena Root, Jim Jones All Stars, etc. Le “Tough Enough” se tiendra les 29 et 30 novembre prochains.

Plus d'infos ici: https://www.toughenough.be/

Seul bémol dans ces programmations “éclectiques”, l'absence flagrante du style “dark electronic”, et ses sous-genres “darkwave”, “synthwave”, “EBM”, “dark ambient” et “dark techno”, des styles qui sont pourtant en pleine explosion en Belgique et dans le monde, avec un foisonnement de projets novateurs. Il suffit de voir l'énorme succès remporté récemment par Boy Harsher, Kavinsky et Daan+Glints. Pour une prochaine fois, peut-être?

Odessa Festival 2024 (update 4/09/2024)

Écrit par

Odessa Maison d'Artistes est une agence de management et booking belge représentant un large éventail de talents créatifs locaux et étrangers. La grosse majorité des artistes belges que la structure accompagne se produiront à l'occasion de cet évènement exclusif. La soirée évoluera entre musique électronique live, indie, néo-jazz, hip-hop, rock ou dream pop. En tout, ce sont 16 artistes vont se produire durant toute la journée sur 3 scènes différentes.

 L'AFFICHE LE 14 SEPTEMBRE

Glauque, TUKAN, Benni, Ciao Kennedy, Condore, Kuna Maze, Antoine Flipo, MOLI, KAT, Godson, Fervents, Rari, Bothlane mais aussi Dan San, Pale Grey et The Feather.

RESET - Rue de Ligne 8, 1000 Bruxelles

(à 5 minutes à pied de la Gare Centrale)

https://www.odessamusic.be/

https://www.facebook.com/odessamaisondartistes/

 

Les Ardentes Club x Reflektor, Liège – l’agenda (update 4/09/2024)

Écrit par

2024

05 sept – Iamx @OM, Seraing

12 sept – Johan Dupont (piano bar) @OM, Seraing

14 sept – The Pretenders, The Picturebooks @OM, Seraing (ism Live Nation)

14 sept – King Hannah

15 sept – Peter Peter & Morpho

19 sept – Suuns

19 sept – Alborosie, Shengen Clan @OM, Seraing

27 sept – Jungle underground

03 oct - Baloji

10 oct - Scott Bradlee’s Postmodern Jukebox @OM, Seraing

12 oct – Chinese man @OM, Seraing

12 oct - Kowari

13 oct – Caravan Palace @OM, Seraing

18 oct: The Loved Drones, Jeronimo

19 oct – Duff McKagan @OM, Seraing

23 oct - Fredz

24 oct - Pepe

26 oct: Friday Frida

30 oct – Purple Disko Machine @OM, Seraing

02 nov – Témé Tan, Aa

02 nov – Glints

14 nov - Pépite

15 nov – Kids with buns

19 nov: Night Lovell

21 nov – Aime Simone

22 nov – Nouvelle Vague

23 nov - Puggy @OM, Seraing

23 nov – New Model Army

26 nov – Popa Chubby

28 nov – Meryl @OM, Seraing

29 nov – The Damned @OM, Seraing

30 nov – Compact Disk Dummies

30 nov – DIIV @OM, Seraing

01 dec - Sim

04 dec - Nuit incolore

05 dec – Françoiz Breut

07 dec - Cradle of filth @OM Seraing

14 déc – Mosimann (voulez-vous)

18 dec - Ibrahim Maalouf @OM, Seraing

2025

03 jan - Front 242 @OM, Seraing

10 + 11 janv - Archive (voorstelling ‘You all look the same to me’ // ‘Controlling crowds part I-II & IV’)  @OM Seraing (ism Live Nation)

23 janv - SLIFT

06 févr - Parra for cuva

13 févr - Youssef Swatt’s @OM, Seraing

21 févr - Noé Preszow

28 mars - Solann

www.mithrajazz.be

www.reflektor.be

www.lesardentes.be

 

 

Ancienne Belgique (Bruxelles) : les nouveaux concerts (update 4/09/2024)

Écrit par

dim. 29 sept. |
KETCLUB: Puggy

sam. 19 oct. |
Yalla.Worldwide invites Issam

mer. 13 nov. |
Fifty Lab Day 1

jeu. 14 nov. |
Fifty Lab Day 2

ven. 15 nov. |
Fifty Lab Day 3

sam. 19 avr. |
Hannah Mae

http://www.abconcerts.be

Indigo Dream

Indigo dream (Ep)

Écrit par

Fondée en 2024, Indigo Dream est une formation cosmopolite puisqu’elle réunit un Anglais, un Hongkongais et deux Finlandais. C’est d’ailleurs en Finlande, à Helsinki très exactement, qu’elle s’est établie.

Eponyme, son premier Ep se nourrit de shoegaze classique et contemporain, mais également de dreampop pour nous proposer une solution sonore alternative, nostalgique et rafraîchissante dominée par des sonorités de guitares rêveuses et chatoyantes entrelacées de fuzz et de distorsion.

Extrait de cet Ep, « Waterfall » est en écoute ici

Podcast # 48 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

MILLY

Your own becoming

Si on ne tient pas compte de la compilation « Our First Four Songs + Wish Goes On », « Your own becoming » constitue le second elpee de MILLY, une formation californienne (NDR : issue de Los Angeles très exactement) drivée par le multi-instrumentiste et chanteur Brendan Dyer. A l’origine, il s’agissait d’ailleurs de son projet personnel.

En général, MILLY surfe sur la vague noisy-rock américaine des 90’s. Tour à tour on pense à Pavement, Swell, Weezer ou Guided By Voices. Les riffs de guitare aux accroches efficaces se révèlent même parfois fiévreux, sulfureux, quasiment grunge, mais toujours en prenant soin du sens mélodique.

Le travail sur cet album a commencé grâce à une révélation qui ne peut survenir que lors d'une période de crise personnelle.

Dyer a souffert d'anxiété pendant la majeure partie de sa vie. Face à la peur et au doute, il a donc décidé d’effectuer de longues promenades tous les matins afin de maîtriser ses émotions, se vider l'esprit et… sortir de chez lui.

Au cours de ses balades quotidiennes, Dyer prenait des notes qui ont inspiré l’écriture des chansons de ce nouvel opus.

Seconde thérapie : exercer une activité artistique et se réunir avec ses amis les plus proches.

En gravant ce long playing, Dyer est parvenu à canaliser ses pensées les plus sombres pour les convertir en énergie galvanisante et créatrice…

Issu de « Los Angeles Filte » est en écoute ici

Si on ne tient pas compte de la compilation « Our First Four Songs + Wish Goes On », « Your own becoming » constitue le second elpee de MILLY, une formation californienne (NDR : issue de Los Angeles très exactement) drivée par le multi-instrumentiste et chanteur Brendan Dyer. A l’origine, il s’agissait d’ailleurs de son projet personnel.

En général, MILLY surfe sur la vague noisy-rock américaine des 90’s. Tour à tour on pense à Pavement, Swell, Weezer ou Guided By Voices. Les riffs de guitare aux accroches efficaces se révèlent même parfois fiévreux, sulfureux, quasiment grunge, mais toujours en prenant soin du sens mélodique.

Le travail sur cet album a commencé grâce à une révélation qui ne peut survenir que lors d'une période de crise personnelle.

Dyer a souffert d'anxiété pendant la majeure partie de sa vie. Face à la peur et au doute, il a donc décidé d’effectuer de longues promenades tous les matins afin de maîtriser ses émotions, se vider l'esprit et… sortir de chez lui.

Au cours de ses balades quotidiennes, Dyer prenait des notes qui ont inspiré l’écriture des chansons de ce nouvel opus.

Seconde thérapie : exercer une activité artistique et se réunir avec ses amis les plus proches.

En gravant ce long playing, Dyer est parvenu à canaliser ses pensées les plus sombres pour les convertir en énergie galvanisante et créatrice…

Issu de « Los Angeles Filte » est en écoute ici

Podcast # 48 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Swiss Portrait

Photobooth (single)

Écrit par

Swiss Portrait, c’est le projet de Michael Kay Terence. Etabli à Édimbourg, il adopte une approche DIY pour enregistrer, filmer et produire ses créations musicales et visuelles.

Imprimée sur un tempo jangle pop, son expression sonore embrasse la nostalgie de la dream pop. Empreinte de douceur, l’atmosphère est chaleureuse. Un dialogue s’établit entre la voix éthérée et la guitare contemplative mais lumineuse, alors que la basse et les percussions sont rythmées comme deux battements de cœur. Enfin, simples mais poétiques, les paroles reflètent l’inquiétude profonde de Michael.

Il s’explique :

‘J'étais un artiste contemporain en activité.

Quelques grandes expositions ont été annulées à cause de la pandémie.

En fait, je m'ennuyais à la maison et je cherchais à m’occuper.

J’aspirais à composer de la musique, mais je n'avais tout simplement pas le temps, ce qui explique pourquoi, lorsque la pandémie a éclaté, j'ai décidé d'essayer…’

La vidéo du single » Photobooth » est disponible ici

Podcast # 48 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

A Forest Mighty Black (Italy)

The Gambler (single)

Écrit par

Il existe deux groupes qui répondent au patronyme A Forest Mighty Black. Une situation qui est quand même étonnante, vu la complexité du nom. Le plus ancien est allemand et a été fondé à Fribourg, début des nineties. Sa musique baigne dans une forme de musique électronique aux accents trip hop, funk soul, jazz et world.

Le second est italien, et nous vient de Vincence, dans le nord de l’Italie. Il est né 2013. Un quintet dont l’expression sonore lorgne plutôt vers le stoner rock et le grunge, tout en véhiculant des accents psychédéliques.

Et pourtant, le single, « The gambler », qui annonce la sortie d’un second elpee, intitulé « The hedonist », prévue pour ce 6 septembre, ne manque pas de charme, dans un style qui marche allègrement sur les traces d’un Pearl Jam voire d’un Screaming Trees. D’ailleurs, la voix du chanteur, Costin Emilian Bursuc, est très susceptible de rappeler celle feu de Mark Lanegan.

La ‘lyric’ vidéo de « The gambler » est disponible ici.

Podcast # 48 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Spell Trouble

La douce fantaisie de Spell Trouble…

Écrit par

Maximilan Seifert, aka Spell Trouble, est un musicien établi à Berlin. Son nouveau titre, « Soft Fantasy », constitue le deuxième d'une série de morceaux qui seront publiés cette année sur le label suisse Irascible Music.

Sur « Soft Fantasy », il ne s'agit pas, (comme lors de sa première sortie « Thorn Armor »), de fuir ses propres émotions. Ici, les audit.e.rices sont les spectateurs d'une séquence de la vie de deux rêveurs qui doivent se sacrifier à la réalité éreintante du quotidien.

Maximilian Seifert a grandi dans l'est de l'Allemagne, au sein de la scène alternative de la fin des années 2000, avant de déménager quelques années plus tard dans la métropole de la musique électronique, Berlin. Sous le patronyme Spell Trouble, il compose aujourd'hui des chansons inspirées par son amour pour les guitares saturées, les sons synthétiques new wave de la fin des 70’s et du début des 80 ‘s ainsi que les boîtes à rythmes de cette même époque. Finalement, c’est son amour pour l'imperfection qui a créé son identité sonore…

« Soft fantasy » est en écoute ici

 

Une rentrée explosive au Rockerill ! (update 3/09/2024)

Écrit par

Vous n'avez pas pu vous procurer vos places pour les deux soirées archi-soldout de ce week-end ?

On vous donne rendez-vous dans les forges dès 16h pour l'habituelle afterparty avec MIGHTY DAN et DJ FRANCK, alias TIF ET TONDU pour un set éclectique entre rock, soul et funk !

LE SAMEDI 21 SEPTEMBRE, PLACE À LA JEUNE SCÈNE PUNK FWB AVEC UNE NOUVELLE ÉDITION DES NO(W) FUTURE !

Au menu :

Les Bruxellois de MOTORMOUTH et leur mélange rapide et croustillant de Rock & Roll dégénéré le plus vicieux, celui dont nous avons tous envie...

Rempli de riffs de guitares tranchants, de basses abrutissantes et de coups de batterie, ils vous grilleront le cerveau instantanément !

Les STONKS seront aussi de la partie pour nous faire découvrir leur univers inspiré par le rock, le jazz, le brouhaha désinvolte, les valses cassées, tous types de musiques pour cheveux longs, et surtout par la nouvelle scène post-punk anglaise, tirée au lasso par Squid, Shame et les Viagra Boys. A découvrir !

Le duo de Huy, RADIATOR PIRELMANS, ajouteront encore un grain de folie au line-up avec leur free noise rock qui fait la part belle aux improvisations soniques et aux destructions explosives !

WOODBOY nous passera ses meilleures plaques au milieu de ce joyeux bordel !

TICKETS ici

www.rockerill.com

 

Bright Eyes

Le Yam 421 ou le 5 000 pour Bright Eyes ?

Bright Eyes sortira son nouvel elpee, « Five Dice, All Threes », ce 20 septembre. Ce sera son 10ème. Lors des sessions, Conor Oberst, Mike Mogis et Nate Walcott ont reçu le concours de plusieurs invités dont Cat Power, Matt Berninger de The National et Alex Orange Drink de The So So Glos. Parallèlement à l'annonce de l'album, la sortie du premier titre, « Bells and Whistles », est accompagnée d'une série de dates de tournée aux États-Unis et en Europe.

« Bells and Whistles » est une chanson rythmée et hystérique qui navigue quelque part entre New York et Los Angeles, et dont les paroles cinglantes font référence à Banksy, à la princesse Diana, aux Mets, au bar Edendale de Silverlake ou encore aux pièges du monde de la musique ainsi qu’au plus grand film de Kevin Costner. La vidéo, réalisée par Josh Boone, a été filmée à Omaha, au Nebraska, et met en scène, entre autres, un photobooth magique et une bagarre dans un bar.

Conor Oberst déclare à propos du morceau : ‘C'est une chanson sur les nombreux détails de la vie qui peuvent sembler insignifiants, frivoles ou temporaires sur le moment, mais qui finissent par former votre destin’.

Autoproduit et enregistré dans le studio de Mike et Conor, ARC, à Omaha, Nebraska, Five Dice, All Threes est un disque d'une intensité et d'une tendresse peu communes ainsi que d’une forme d’exorcisme communautaire. Soudée, la formation opère par mouvements distincts, mais chaque musicien possède sa propre de l'ambition et met en exergue des enjeux émotionnels toujours plus grands.

Comme d'habitude chea Bright Eyes, la musique est chargée de sous-entendus qui invitent à une écoute profonde. Sur ces nouvelles chansons, le trio embrasse la qualité insaisissable qui l'a rendu si durable et influent à travers les générations et les genres, tout en apportant un ‘son’ familial d'une chambre d'Omaha à des publics fidèles à travers le monde.

Le clip consacré à « Bells and Whistles » est disponible ici

 

 

 

Water Moulin : les prochains concerts (update 2/09/2024)

Écrit par

Jeudi 5/09! ! !

ADULT DVD

CARRION KIDS

https://adultdvd.bandcamp.com/

https://carrionkids.bandcamp.com/

TICKETS ici

- 27 sept: turquoise - daggers - guimauve

- 5 oct: release party des Cryptids

- 25/10 : wax head (uk)  - gut model

- 26/10 :Nanar dans la ville special Jean-Jacques Rousseau

- 22/11 :Api UIZ - Lindsey - Télépagaille

- 14 dec: Los orioles

- 04/01/2025 :soiree 15 ans WM a la zone/liege + expo Ardentes/moulin

https://www.facebook.com/watermoulin/?locale=fr_FR

Greenhouse Talent : les nouveaux concerts (update 2/09/2024)

Écrit par

29.03.2025 Marcin Patrzałek
La Madeleine, Bruxelles
Les billets sont en vente à partir du vendredi 6 septembre à 10 heures.

ME 15.01.2025 Queen Priyanka
Charlatan, Gand
Les billets sont en vente à partir du vendredi 6 septembre à 11 heures.

https://www.greenhousetalent.be

Lazy Day

Lazy Day entrouvre la porte…

Écrit par

Lazy Day - projet de la compositrice londonienne Tilly Scantlebury (they/them) – publiera son nouvel elpee, “Open the Door", ce 8 novembre sur Brace Yourself Records (Panic Shack, JOHN, Nuha Ruby Ra). Le label lance aussi aujourd’hui les précommandes d'une édition écologique de l'album (Greensleeve). En attendant, il nous propose son nouveau single, “Concrete", qui figurera sur cet opus. Il s’agit du quatrième qui en est extrait, une sorte d'épopée fortuite ; une accumulation de bribes de voix, de guitares qui serpentent et bégaient alors qu’un rythme insistant guide le tout. Et puis, il y a la voix touchante de Scantlebury qui rappelle aussi bien Florence Shaw de Dry Cleaning que Sue Tompkins de Life Without Buildings.

Aujourd'hui, le label annonce également la parution d'une édition écologique Greensleeve de l'album. Nouveau pilier des sorties de Brace Yourself Records, l'édition Greensleeve est une tentative de reconnaître la statistique alarmante souvent citée en conjonction avec des ventes de vinyles en constante augmentation, selon laquelle jusqu'à 48% des disques vinyles ne sont jamais joués. Un grand nombre de fans semblent ne vouloir que l'emballage, pas le support.

L'édition Greensleeve s’adresse donc aux amateurs de musique qui achètent des formats physiques principalement pour montrer leur soutien aux artistes et pour posséder un objet physique, mais qui ne veulent pas contribuer au poids écologique de la production de vinyles ou qui ont un budget plus serré.

Dans le cas d'“Open the Door", l’édition est constituée de la pochette format LP, des paroles et d'un code de téléchargement. A la place du vinyle, une serviette à thé Lazy Day qui représente une série de portes dessinées par des fans, des amis et des membres de sa famille. Elle symbolise l'album “Open the Door" en invitant les auditeurs à réfléchir aux possibilités qui s'offrent à eux derrière leur propre porte.

L'édition Greensleeve est limitée à 50 exemplaires et est disponible en précommande ici et le clip consacré à “Concrete" est disponible

 

Les Gens d’Ere 2024 : dimanche 28 juillet

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Incroyable ! Il fait chaud ! Trop selon certains !

Si la veille, le festival a atteint sa capacité maximale de 10 000 personnes, aujourd’hui, on peut facilement déambuler sans devoir jouer des coudes.

Cette dernière journée fait la part belle à des artistes de qualité, mais dont l’orientation est davantage rock.

Lorsque votre serviteur se plante devant l’estrade du chapiteau, le début de concert de Doria D est imminent.

Elle est accompagnée d'un drummer, d'une jolie dame brune au clavier, et d’un bassiste un peu grassouillet.

Sa carrière musicale ressemble à un conte de fées. Alors qu’elle vient juste de souffler ses 16 printemps, la jeune fille, armée de sa gratte électrique, écume les bars. Elle signe dans la foulée chez le label G-major ; et puis, en 2021, grave un premier Ep réussi, baptisa « Dépendance ». Depuis, son succès est en progression constante.

Elle est venue présenter son dernier format intitulé « Je cherche encore… » Mais que le festivalier lambda se rassure, elle livrera des titres plus anciens pour le bonheur de la fan base, à l’instar de « Hors tempo », une chanson qui met en exergue une voix rauque et envoûtante, cousine lointaine d’une certaine RORI, surtout lorsqu’on perçoit ce léger voile dans la tessiture.

Entre amour-passion et amour-raison, elle assène à qui veut l’entendre des « Coups et bisous », afin d’évacuer la « Colère » qui sommeille en elle, préférant cette solution à la frustration dont elle a manifestement gardé des traces. Doria D est une artiste torturée, qui, grâce l’écriture de chansons aigres-douces, capture l’instant pour en faire surgir une matière subtile.

La dame communique énormément avec son public, comme lors de ce surprenant « Nanana » où elle invite les milliers d’aficionados à reprendre le gimmick ‘Nananana nananana’ ou encore ‘Nan nan nan’. Un exercice inscrit dans une complexité relative.

Mais c'est à travers sa reprise de l’emblématique « Jeune et con » de Damien Saez qu'elle se hisse comme véritable porte-drapeau de toute une génération. Sa gratte électrique en bandoulière, elle frappe les cordes avec une sensibilité à fleur de peau. Passant de femme à enfant, la demoiselle prend un plaisir fou, comme un gosse à la Saint-Nicolas. Un morceau qui lui ressemble !

Inspirée par Billie Eilish, Lana Del Rey, mais aussi des rappeurs francophones comme Nekfeu et Lomepal, Miss Dupont propose des sonorités french pop modernes qui s’inscrivent dans l'air du temps, le tout dans un style et une décontraction apparente. Grâce à un sens mélodique et des textes percutants, l’artiste marque les esprits.

Alors que la demoiselle s’épanche sur sa « Dépendance », un texte qui traite d’une relation toxique, elle invite le temps d’une chanson Aprile, dissimulé jusqu’alors en backstage, pour attaquer un « Volcan » diabolique et aux accents électro-pop, inspiré du vécu des deux larrons. Un morceau quasi-autobiographique lui aussi.

Ecorchée vive, Doria D est une artiste qui, à l’aide de textes simples et des sonorités contemporaines sacrément dansantes, est parvenue à conquérir une bonne frange de l’auditoire. Que du bonheur !

Il est de temps de prendre un peu d’air en compagnie des légendaires (NDR : décidément !) Matmatah.

Sobres et élégants, les musiciens, tous habillés de noir, grimpent sur les planches en vainqueurs. Le line up implique Tristan Nihouarn (chant, guitares, harmonica, oud, claviers, flûtes), Éric Digaire (basse, chant, guitare, piano), Benoît ‘Scholl’ Fournier (batterie, percussions), Julien Carton (claviers, chant) et Léopold « Léo » Riou (guitare électrique, chant). Cinq gars au caractère bien trempé, bien décidés à en découdre ! On dirait les Men in black. Manque plus que les lunettes !

Ça y est, « Nous y sommes », un titre issu de « Plates Coutures », disque gravé en 2017, ouvre les hostilités. Une seule compo et ces drôles de types semblent déjà faire l’unanimité auprès du public qui s’est rué en masse contre les barrières, alors que le soleil tape comme un sourd. Les guitares s’envolent, le batteur martèle les peaux et cette basse d’une puissance inouïe défonce littéralement les tympans. Putain, enfin un groupe qui en a dans le froc !

Pas le temps de se reposer que déjà « Le rhume des foins » (une chanson de saison !) embraie. Le public les acclame chaleureusement et le front stage est envahi par une bande de fous furieux. Ça sautille, ça virevolte et ça beugle comme des veaux.

Originaire de Brest, en Bretagne, cette formation hexagonale de folk/rock s’est constituée dès 1995. Elle implique Nihouarn (Stan) et Floc'h (Sammy), très vite rejoints par le bassiste Éric Digaire et le batteur Fañch. Enfin, son patronyme se réfère au village troglodytique tunisien du même nom, mais orthographié Matmata.

Jusqu’en 2008, date de sa séparation, le combo breton a rencontré un succès certain. Il s’est reformé en 2018. Néanmoins, Emmanuel Baroux, guitariste originel, a cédé le relais à Léopold Riou (un tout jeune qui a le feu au cul), à la suite de querelles internes. Et c’est un euphémisme !

Le band est venu défendre son dernier né, « Miscellanées bissextiles ». Un opus qui date quand même puisqu’il est paru l’année dernière. Mais qui vient de réapparaître sous une forme ‘Deluxe’. Le luxe quoi !

Tout au long de « La fille au chat noir », le groupe se sert de codes bien celtiques. Riou assure le spectacle à lui tout seul, en vrai showman. Il est complètement barge, court sans cesse d’un bout à l’autre de la scène. Son visage emprunte étrangement des grimaces simulant l’orgasme sexuel. Son front ruisselle, la sueur perle, mais quoi qu’il advienne, il prend sur lui et assène de ses cinq doigts de la main droite des coups violents sur les cordes de sa gratte, son terrain de jeu préféré.

Les morceaux s’enchaînent. Hormis Léo, les autres membres du groupe assurent peu d’interaction avec le public. A vrai dire, ce dernier s’en fout royalement. Il est uniquement là pour s’amuser et très franchement l’objectif est atteint !

Après une salve de titres ‘punchys’, « Emma » s’immisce, dans une version piano/guitare/voix, emportant le public vers des cieux oniriques. Puis, un joli hommage à la ville de Brest est rendu à travers « Brest-Même » qui permet au guitariste foldingue de prendre la pose sur les marches promptement installées entre la crash et l’estrade.

Alors que les morceaux s’enchaînent à vive allure, les Bretons livrent un « Lambé An Dro » magistral, rappelant les paysages magnifiques et variés de la Bretagne, allant des côtes rocheuses aux plages de sable fin.

Matmatah a livré un concert d’une qualité exceptionnelle. Un grand moment, presque d’anthologie !

Alors que les aficionados sont en pleine effervescence, ébahis par le spectacle grandiose auquel ils viennent d’assister, les lascars reviennent, enfourchent leur instrument, comme le cycliste sur sa bécane et vlan, « Sushi bar », tranche de rock celtique, est jetée en pâture. Malgré la fatigue, le public bondit (enfin, une bonne dizaine de rangées face au podium) et chante, même.

Après « L’apologie », un morceau caractérisé par ses solos de batterie tonitruants, « Les moutons » font face au loup. Une dernière compo qui ponctue une prestation remarquable.

Matmatah vient d’accorder l’un des concerts les plus percutants de ce festival. Preuve de leur ouverture d’esprit, alors que dans une très grosse majorité des cas, les photographes ne peuvent accéder au crash que durant les trois premières photos, ici, c’est à partir de la quatrième que les professionnels peuvent immortaliser les moments les plus intenses.

Léopold, profite des acclamations, pour agiter une dernière fois sa guitare couleur alu en guise de trophée ; une récompense qu’il aura bien méritée.

Sous la tente, le concert de Deluxe va bientôt débuter. Il s’agit d’un groupe français originaire d'Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône. Libérant pas mal de groove, sa musique véhicule des accents hip-hop, soul, funk et jazz.

Sur les planches, une énorme toile rouge s’impose. Il y est dessiné une énorme moustache. Bizarre, le clavier arbore, lui aussi, ce signe distinctif. Et vous savez quoi ? Lorsque les musiciens montert sur le podium, eux aussi arborent fièrement la moustache. Seule la chanteuse n’en possède pas ! Quoiqu’on devine un petit duvet sous…

Dès les premiers titres, l’expression sonore baigne dans un climat kitsch. Trop is te veel ! Au bout de quelques minutes, votre serviteur préfère s’éclipser afin de se dénicher une place idéale pour assister au concert de Kyo.

Pas mal de fans ont enfilé des t-shirts à l’effigie du band.

C’est pendant leur scolarité dans un collège des Yvelines, en Ile-de-France, que Nicolas Chassagne, Benoît Poher et les frères Fabien et Florian Dubos se rencontrent et décident de fonder Kyo, une appellation qui s’inspire des mangas japonais et de jeux vidéo.

Le quatuor sort un premier LP en 1999, « Pour toi ». Le succès n’est pas au rendez-vous. C’est grâce au second, paru en 2003 et intitulé « Le Chemin » –dont le titre éponyme, partagé en duo en compagnie de la chanteuse néerlandaise Sita– qu’il finira par s’imposer. Afin de fêter dignement ses 20 années d’existence musicale, le combo a décidé de rééditer ce disque en y ajoutant des bonus. On y retrouve, certes leurs succès, mais aussi des duos iconoclastes.

Changement de line up quand même, puisque Jocelyn Moze, est désormais préposé aux fûts, ce qui apporte une nouvelle dimension aux compostions.

Alors que des images projetées les montrent lorsqu’ils étaient jeunes, les musicos font leur apparition. Premier constat, ils accusent le poids des années : quelques rides, des cheveux ‘poivre et sel’ et des boucs aux poils hirsutes. Même les dreadlocks de Florian Dubos ont disparu pour faire place à une coiffure davantage dans l’air du temps. Certains parleront d’un cap qu’ils viennent de passer, d’autres de maturité.

C’est donc par le titre de la tournée que le généreux chevalier Poher entame son tour de chant. Une chanson autrefois interprétée en compagnie de Sita et plus récemment par Stéphane, mononyme d'une auteure-compositrice-interprète suisse. Un titre qui mènera le combo… dans la bonne direction !

Bien entendu, la fan base reprend en chœur ce refrain d’une composition devenue mythique et qui a su traverser les âges et les époques.

« Je cours », morceau racontant le destin d'un adolescent, rejeté de tous, qui cherche le bonheur malgré lui dans un univers ténébreux, exerce un retentissement profond. Musicalement, mais aussi parce que le sujet est malheureusement toujours d’actualité.

Alors que la tournade Kyo s’abat sur Ere, à l’instar de « Tout envoyer en l’air », « Chaque secondes » et « Je saigne encore », « Sarah », dans un registre aussi sombre, sur fond de violence familiale, de maltraitance et d'alcoolisme, vient apaiser les esprits, mais confortent les certitudes : Kyo est taillé pour le live. Une compo sur laquelle Benoît pose son grain de voix délicat et éthéré, armé d’une sèche. C’est alors que des milliers de smartphones s’illuminent à des dizaines de mètres à la ronde.

La dynamique se poursuit lorsque Dubos se charge, épisodiquement des vocaux, sous le regard attendrissant de Benoît qui, lui, préfère rester en retrait et épauler sn ami à la guitare acoustique.

Le spectacle est tellement foufou que le chanteur ôte sa veste pour laisser apparaître un marcel flambant neuf ; le vêtement idéal pour faire craquer les filles.

Si la recette de Kyo repose avant tout sur des textes introspectifs et des accords passe-partout, elle n’en demeure pas moins efficace. Une bande son moderne comme sur ce spectaculaire « Contact », titre d’ouverture de « 300 lésions »

Tandis que les sixcordes s'électrisent, le groupe jette un regard oblique et incisif sur la société ainsi que l'industrie musicale à travers des « Poupées russes » : ‘Dans la musique il y a des farces et les graines du futur / Et si souvent des coups d'État, parfois des investitures’.

Il est temps à présent de tourner la page, sans la déchirer. Et si l’on s’octroyait une « Dernière danse », sublime ballade acnéique soutenue en son temps par Sia et plus récemment par Cœur de pirate.

Que l’on aime ou pas ses relents post-adolescents et sa pop facile, Kyo fait preuve de fausse perversité en proposant un show d’une qualité rare. En se positionnant durant une heure trente en mode ‘best-of’, il montre ainsi à ses détracteurs les plus virulents qu’il dispose encore suffisamment d’énergie, de maîtrise et de pugnacité pour tenir encore au minimum 20 années de plus.

La recette Kyo est d'exploiter au mieux un terrain de jeu qu’il connaît parfaitement, un espace à la signature reconnaissable, un renouveau dans la direction artistique ainsi que de la précision dans le travail d’écriture et de réalisation.

Il est environ 23 heures lorsque le set s’achève. Kid Noize bénéficie d’une large renommée sur le sol belge. C’est chez lui. Trois albums, trois bandes dessinées et une dizaine de singles dans le Top50 belge, ce n’est pas rien quand même !

Votre serviteur va troquer son accoutrement de festivalier au profit d’un costard cravate, la vie reprenant ses droits inlassablement.

Il est impatient de retrouver une édition marquée par des aménagements revus à la hausse, une scène en plein air doublée au niveau de son espace et un chapiteau qui a gagné 600m2, mais tout en maintenant cet ADN qui est proposé aux Les Gens d’Ere, un festival qui se démarque par sa singularité, son éclectisme et sa richesse de programmation.

Il semble que le festival ait battu le record d’affluence de l’année dernière (25 000), soit une fréquentation cumulée sur trois jours de 30 000 personnes. Décidément, les chevilles ouvrières du ‘Les Gens d’Ere’ ne manquent pas… d’air !

A l’an prochain !

(Organisation : Les Gens d’Ere)

Live Nation : les nouveaux concerts (update 28/08/2024)

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Dimanche 2 mars 2025 – David Kushner – Ancienne Belgique, Bruxelles

Vendredi 24 mars 2025 – Oscar & Thez Wolf – Sportpaleis, Anvers

Vendredi 23 mai 2025 – Glints – Ancienne Belgique, Bruxelles

http://www.livenation.be

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